Archive pour la catégorie ‘Coquin’
Apogée
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Alors que je suis allongé sur ce lit, je sens que les réjouissances ne vont pas se faire attendre, puisque me voilà “à la merci de l’équipe d’animation”.
Je perçois que mes deux hôtes mystère se hissent sur le lit, chacune d’un côté. L’une des deux vient à la hauteur de mon visage et se met à califourchon. Le compteur d’excitation monte dans le rouge car j’adore faire un cunnilingus en face-sitting.
Et celle qui vient de s’installer ainsi le sait, à n’en pas douter !
Mon autre bienfaitrice se concentre pour sa part sur ma verge. L’émotion et la désorientation ne m’ont pas mis à mon avantage, et de gros soucis personnels m’encombrent l’esprit. Ma “bienfellatrice” fait fi de ces difficultés et me voilà bien vit(e) en forme.
Au passage, elle se trahi par une petite habitude assez unique, que je remarque immédiatement. Je suis donc convaincu que c’est bien Avant Tureuse qui me gâte ainsi. La moitié du mystère est élucidé !
Je me demande malgré tout par quel tour de force elle a pu être présente malgré ses impératifs professionnels.
Pour l’autre moitié, je n’ai plus aucun doute non plus, ma langue a déjà reconnu avec une quasi certitude missdactari. Mes doutes à propos du soit-disant rendez-vous médical s’avèrent justifiés.
Je me réjouis d’être en si bonne compagnie, et mon comité mystère vient enlever le foulard qui est encore autour des mes yeux. Je les garde fermés, pour pouvoir faire un pronostic sur l’identité des mes deux bienfaitrices, je suis sur de moi.
Une erreur pourrait pourtant être bien malvenue mais je me lance, faisant allusion aux raisons pour lesquelles elles ne devraient pas être là.
J’ai vu juste, je le sais en les entendant rire et j’ouvre les yeux, découvrant les deux demoiselles dans des ensembles de lingerie inédits qui leurs vont à ravir.
Nous devisons brièvement sur l’organisation de l’événement, qui a préparé quoi, qui a eu telle ou telle idée.
Et les mails ? pourquoi ai-je eu autant de mal à discerner leur auteur ?
La raison est simple : ils ont été écrits à 2, parfois en alternance, avec d’infinies précautions. Objectif atteint !
Puis les corps se rapprochent, la lingerie est lentement retirée et s’ensuit un trio endiablé. J’ai eu quelques occasions de faire des trios avec 2 femmes, mais elles restent rares et précieuses. La configuration présente est juste formidable. Sachant que mes talentueuses organisatrices ne sont pas bisexuelles, je fais de mon mieux pour ne négliger aucune d’entre elles, tout en profitant au mieux de l’instant, des plus délicieux.
Ces réjouissances ô combien agréables et sensuelles, me font quelque peu oublier le temps, l’agenda est pourtant bien huilé, et le comité d’organisation veille !
En effet, un autre temps fort est planifié et il s’agira d’être à l’heure pour cette nouvelle surprise.
Mais en attendant nous allons tous les trois pouvoir profiter du pique-nique préparé pour l’occasion : varié, gourmet, totalement adapté à la situation (croquer un morceau à trois nus sur un lit, ce n’est pas des plus courant).
Je goûte à tous les mets mis à disposition sur la grande couette blanche… en prenant garde à ne rien tâcher même si l’on me fait remarquer que “l’on ne dort pas ici ce soir”.
Dommage, la chambre est agréable, le lit d’un confort élevé, et les écritures sur le mur invitent à laisser divaguer ses pensées jusqu’au sommeil.
Une de mes charmantes organisatrices me demande si j’ai bien pris mes chaussons de bain et mon peignoir. Comme indiqué dans les mystérieux emails, la surprise suivante va être aquatique. Je me demande à cet instant si nous allons devoir sortir de l’hôtel pour la prochaine activité…
… et je prie pour que ce ne soit pas le cas quand on me demande de me mettre en tenue de bain de suite, en me bandant à nouveau les yeux !
Je me retrouve à nouveau dans l’ascenseur, moyennement à l’aise, j’aimerais autant éviter d’épater la galerie avec ma tenue de curiste… même si je doute que ce genre de blague ne soit au programme.
L’ascenseur nous a en fait mené au sous-sol, dans les couloirs duquel on me guide vers une pièce dont la sonorité et l’odeur sont bien particulières…
Avant Tureuse m’enlève le bandeau : nous sommes dans une magnifique pièce qui sert d’écrin à un grand bassin équipé de jets et autres équipements de balnéo.
Le tout est luxueux, et respire la détente et la sérénité. La décoration est magnifique et apaisante, la luminosité parfaite d’intimité et de confort, avec des dispositifs à changement de couleurs progressifs. Le bleu turquoise du bassin, qui peut facilement accueillir une quinzaine de personnes, est un appel immédiat à l’immersion.
Nous rentrons dans l’eau, la température n’est pas très élevée, mais nous n’avons pas froid non plus.
Une bouteille de Champagne est à notre disposition et j’apprends alors que le spa a été privatisé pour notre usage, pendant une heure.
D’où le timing à respecter.
Je me rappelle alors que missdactari avait évoqué quelques mois auparavant un site qui recensait les hôtels parisiens dont on pouvait privatiser l’espace spa / balnéo.
La bouteille est accompagnée d’une boite de macarons, que missdactari dispose sur une assiette au bord du bassin. On touche du doigt la grâce d’un moment idéal, tout en détente, entre nous, dans un si beau décor, l’eau tantôt caressant tantôt massant nos corps.
La sensualité des caresses, des frôlements des corps nus dans l’eau, le vin et les macarons nous font passer un moment exquis.
Nos yeux restent écarquillés, nous apprécions le confort et la paisibilité des lieux… Nous savons que personne ne viendra nous y déranger.
Nous sommes tous les trois conscients que nous vivons un moment rare et précieux.
Je suis infiniment comblé par tant d’attentions et j’oublie totalement mes soucis, pourtant omniprésents. Le temps nous est compté et nous allons en profiter.
L’heure défile bien vite sur la grande horloge du spa, rassasiés par notre dessert et par les flûtes que nous avons vidées il nous faut bientôt regagner la chambre.
Profitant jusqu’à la dernière minute et même un peu plus, il nous faut bien nous résoudre à nous extirper de l’eau non sans avoir profité des différents jets et remous une dernière fois.
De retour dans la chambre, il nous reste du temps pour quelques folies.
Je passe à la salle de bain, et alors que j’en ressors, une vision paradisiaque me saisit. Mes deux bienfaitrices sont côté à côté sur le lit, la croupe tendue, sourires aux lèvres.
Je savoure ce joli tableau, et me sens comblé et honoré de cette délicate attention, alors que l’excitation remonte de plus belle.
L’embarras du choix étant mon seul souci, je profite de l’instant présent et des multiples possibilités offertes par la configuration du trio FHF.
La sensualité est à son comble, les plaisirs variés et merveilleux.
Puisqu’en ce jour je peux me permettre (presque) tous les caprices, nous finissons sur un cunnilingus en face-sitting à deux filles. Elles se tiennent dans les bras l’une de l’autre pour ne pas vaciller.
L’exercice s’avère un peu acrobatique, mais très plaisant pour moi (et tout à fait inédit).
Nous prolongeons ces derniers instants de débauche avec tendresse et dans des positions plus conventionnelles, mes yeux dans ceux de missdactari. Puis mon regard trouve ceux d’Avant Tureuse. Je poursuis cette alternance tandis qu’un profond orgasme vient me saisir.
La fin de la réservation en “Day Use” approche, il nous faut nous préparer à retourner à une vie normale.
Nous savons tous les trois que le retour à la réalité va être un choc.
Petit avertissement pour ceux qui auraient le bonheur de tenter l’aventure du trio FHF : la consommation de préservatifs est élevée !
Le rangement de la chambre post câlins est assez surréaliste, avec le recul je me dis que ç’aurait été une belle occasion de tenter le préservatif féminin…
Nous quittons les lieux, quelques minutes après l’heure limite. Le personnel de l’hôtel nous regarde de façon complice alors que nous nous présentons tous les trois pour le check-out.
Avant Tureuse part de son côté, et je continue mon chemin avec missdactari qui va me déposer. Le soleil a fait son apparition et je suis ébloui, mais est-ce seulement le soleil ?
Je suis pantois, béat… en chemin, nous passons devant “l’Impasse des Deux Anges”, incroyable coïncidence ?
Quoi qu’il en soit je sais que je viens de vivre un moment totalement unique et qu’il va me porter longtemps. Comme une magnifique oasis au milieu de mes tourments. Je sais aussi que je m’en souviendrai longtemps, surement toute ma vie, et à chacun de mes anniversaires. J’ai une profonde gratitude pour mon mystérieux comité.
… de l’Envie
Ce texte est une contribution d’Avant Tureuse (merci !)
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On y est, je ne suis qu’envie, je dégouline, je sens mon odeur et mon excitation qui nous enveloppent tous les trois, je passe en mode animal.
J’ai les deux pour moi, les deux à déguster, je prends mon temps, je suis toujours assise, j’en ai un dans chaque main, ma langue passe de l’un à l’autre. Je les savoure, j’adore…
Le premier rassemble mes cheveux dans sa main et relève ma tête, il m’embrasse, me regarde, et me dit que je suis belle ainsi. Je force sur ma bouche pour le prendre plus loin dans ma gorge, il gémit. Puis, il se tortille et se glisse sous moi pour un 69. Sauf que mon autre amant est toujours en train de me pilonner en levrette! C’est un plaisir infini qui m’envahit, c’est vraiment une sensation indescriptible d’être remplie par l’un, et de belle manière, et léchée par l’autre qui y met toute son envie, toute sa technique parce qu’il aime ça infiniment…
Et je m’envole, c’est bon comme pas possible, comme je n’imaginais pas…
Les rôles s’inversent. Je me retrouve sur le dos, avec des doigts experts qui me fouillent, et mon deuxième amant à califourchon sur mes seins, avec sa queue plantée au fond de ma gorge. Je le regarde.
Je sais de quoi ma fontaine est capable, j’ai déjà ruiné plusieurs lits, alors je me retiens de jaillir et je me concentre très fort sur l’action simultanée de ma bouche et de mes mains.
C’est magnifique un homme qui jouit je trouve. Celui-ci est au bord, je le vois, il finira sur mes seins dans un spasme et un râle de plaisir.
Alors qu’il reprend son souffle et ses esprits, son comparse m’attrape pour un missionnaire endiablé, et enchanteur. Je vois notre ami, qui s’éloigne de nous pour tranquillement s’installer dans un fauteuil, qu’il place stratégiquement face au lit.
Il se sert une coupe de champagne, s’allume une cigarette, et profite du spectacle que nous lui offrons bien volontiers.
J’adore les gens qui savent profiter de tous les plaisirs possibles.
La queue de mon amant est dure et toute tendue, je le rapproche de moi, j’essaie de l’aspirer en moi, j’aime cette sensation d’être pleine de lui. Et j’aime aussi l’idée qu’on nous regarde. En général, je m’en fiche totalement tellement je ne suis concentrée que sur ce que je vis, mais là, le spectateur s’est installé à un mètre de nous, avec sa clope et sa coupe de champagne, et ça me touche et m’émeut.
Les actions combinées des yeux de l’un sur ce missionnaire, et de l’autre qui me prend, qui me pilonne me font partir à nouveau et j’arque mon bassin sous la décharge qui se répand dans mon corps.
Je suis épuisée et le câlin post-coïtal est le bienvenu. J’adore que nous le fassions à trois, moi au milieu, en mode princesse, mes bras autour d’eux deux, leur mains caressantes sur mon corps. L’adrénaline continuant à se répandre dans mes veines.
J’ai vraiment du mal à m’arracher à ce moment magique dont l’intensité et l’érotisme continuera de me porter pendant des jours et des semaines. Il est des soirées qui vous habitent avant pour l’exaltation, le désir fou et l’anticipation, qui vous font décoller pour le moment torride qu’on est en train de vivre, et qui laissent résonner le souvenir des sensations inouïes qu’on y vit.
Ces instants là sont particuliers, empreints de fougue, et d’une luxure magnifique qui me laisse transpirante, tremblante et souvent échevelée (et qui déclenche parfois mes pleurs tant les ressentis sont forts), et portent les protagonistes qui ont la chance de les vivre de manière incroyable.
J’ai l’immense chance d’avoir autour de moi des amants attentifs au plaisir de la femme que je suis, mais qui savent aussi profiter de l’instant. Ici, maintenant.
Il est tard à présent, affreusement tard.. Petit chat va finir ce qui nous reste de nuit chez moi dans mon lit. Nous nous extirpons avec peine, j’ai du mal à finir la soirée, nous remercions notre hôte pour tout ce partage, et retraversons la banlieue parisienne pour aller nous effondrer dans mon lit, épuisés et heureux.
Ce trio là, avec ces deux-là, une vraie bulle de bonheur, plein de souvenirs.
L’odeur…
Ce texte est une contribution d’Avant Tureuse (merci !)
Il est des personnes dont l’âme vous touche plus que d’autres.
Il y a lui mon numéro un, celui que je n’oublierai jamais quoiqu’il puisse se passer dans ma vie tant il m’a révélée à moi-même, tant il est à l’origine de plaisirs et de désirs. Je l’ai gravé dans ma tête et dans ma peau pour toujours, je porte son empreinte au creux de moi pour la vie et même après.
Et cet autre, son alter ego, celui qui pose sa main au creux de mes reins et qui par ce geste lui ressemble à en hurler, à lui qui me l’a recommandé d’ailleurs. C’est savoureux je trouve.
Cet amant doux et caressant, celui qui me fait rire, qui me fait chavirer quand il m’embrasse, ce gauchiste un chouia je-m’en-foutiste, ce romantique écartelé entre ses envies et sa vie, comme nous le sommes tous un peu.
Il y a les regards, il y a les peaux, les mains, les gestes avec intention. Il y a ces deux hommes dont je rêve depuis un long moment, ensemble, eux pour moi, moi pour eux.
Ils me l’avaient promis. Une soirée rien que pour moi.
Une journée bien compliquée à gérer émotionnellement, psychologiquement, professionnellement…
Je traverse ma journée et toutes ses difficultés avec, ancrée dans mon esprit la perspective de me lover dans des bras aimants. Je gagne d’heure en heure la bataille contre le mauvais temps, les soucis personnels et professionnels, la mauvaise humeur de mes collègues et la mienne en m’accrochant aux images torrides de notre dernière rencontre. Cette danse là, en club, à trois, prise en sandwich entre eux deux..
Je traverse tout Paris, dans son exacte diagonale, je grignote des kilomètres (je m’en fous), j’avance au coup par coup dans les embouteillages de fous-furieux de cette fin de journée (je m’en fous), les minutes s’additionnent aux minutes, c’est long (je m’en fous), je me fais tous les feux rouges (je m’en fous), j’ai raté mon dessert fétiche (je m’en fous).
Je dois me garer dans un interstice minuscule. Mue par l’énergie du désespoir, je fais le meilleur créneau de ma vie, il reste deux centimètres devant et derrière ma voiture.
Je suis terriblement en retard, je cavale dans les escaliers, cinq étages sans ascenseur, j’aurai eu droit à tous les emmerdements ce soir!
Enfin, j’y suis.
Un tout petit appart sous les toits, une cabane, un cocon.
Ils sont en bras de chemises tous les deux, ils sont beaux, ils me sourient et me tendent une coupe de champagne rosé que j’adore. Je me calme, je respire, je me détends.
L’atmosphère est feutrée et paisible, l’hôte de ces lieux a misé sur une play-list lounge. Banco.
Nous dînons agréablement au champagne, notre hôte nous a concocté un menu simple, mais délicieux, tout en discutant de choses et d’autres. La conversation est fluide, nous nous connaissons très bien tous les trois..
Le dîner se termine par une salade de fruits frais (heureusement car la panacotta que j’ai apportée est immonde, j’ai honte!)
Notre hôte tient à ranger sa cuisine avant tout dérapage, alors petit chat et moi lui tenons compagnie pendant qu’il s’active. Je me love dans ses bras et nous continuons de converser ainsi, tous les deux enlacés pendant que le troisième met de l’ordre…
Il nous rejoint quand il a fini, et je me retrouve comme lors de notre dernière rencontre, prise en sandwich entre les deux.
Une différence notable néanmoins : personne d’autre ne va interférer, la bulle ne va pas éclater, ils sont à moi seule, pour ce soir.
J’ai envie.
Je suis coincée entre mes deux amants et eux s’amusent avec moi comme avec une poupée. L’un m’embrasse et me caresse, pendant que l’autre soulève mes cheveux et embrasse mon cou, puis me fait pivoter face à l’autre qui m’embrasse et me caresse à son tour pendant que le premier ôte mon pull. Le deuxième s’agenouille et ôte mon jean et mes chaussettes pendant que mes doigts tremblent sur les boutons de la chemise du premier.
Je ferme les yeux, je ne veux pas savoir qui est qui, qui fait quoi..
Je suis nue.
On m’assied sur un pouf, je caresse les deux bosses qui gonflent les deux pantalons, une pour chaque main. Un des deux hommes s’agenouille pour venir me lécher, c’est petit chat, je le sais, j’en suis certaine, je reconnaîtrais sa langue dans n’importe quelle circonstance.
L’autre m’offre sa queue à sucer, je ne me fais pas prier.
Je pue le sexe, l’envie, littéralement. J’en sens l’odeur qui remonte à mes narines, je suis excitée comme jamais. Je ne sais pas si notre hôte l’a senti aussi, mais je suis certaine que petit chat s’en est aperçu. Et je suis trempée, je ne crois pas l’avoir jamais été autant…
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Trio
Ce texte est une contribution d’Avant Tureuse (merci !)
La confiance… La chose la plus difficile semble-t-il, parfois la plus simple aussi, la plus naturelle…
Cet homme-là, je le revois, parce qu’il me fait envie encore. Il sait mes envies, mes attentes, mes fantasmes. Il les entend, il les écoute, il les comprend.
Savoir donner, et savoir prendre, trouver la bonne distance, ni trop ni trop peu, c’est compliqué.
Je lui dis que je ne peux être que la cerise sur son gâteau. Guère plus… Nos vies respectives sont déjà trop bien remplies.
Nous cherchons ensemble un endroit pour nous revoir. Nous tombons sur cette offre d’appartement à louer, un genre de résidence hôtel. Il réserve, mais nous convenons que j’y arriverai avant lui.
Jour J.
Je balise ma journée, j’organise tout, je prépare mes affaires. Je suis ravie de le revoir, cette fois-ci , nous allons prendre le temps.
Comme prévu, j’arrive bien avant lui. C’est donc seule que je découvre l’appartement.
J’adore découvrir de nouveaux endroits, telles des chambres d’hôtel par exemple.
Cet appartement est magnifique. Il y a une belle chambre, un salon, un coin cuisine tout équipé, une salle de bain avec une douche à l’italienne, et des toilettes séparées.
Nous prévoyons de dîner de sushis, qui seront livrés.
Il est aussi prévu que je l’accueille en dessous… Ni trop, ni trop peu, j’opte pour une guêpière, des bas, une culotte noire en dentelle, et des escarpins à talons.. Également un pull léger pour lui laisser le plaisir de déballer son cadeau!
Je vais donc prendre une douche et je monte le chauffage un peu partout dans l’appart parce que je me doute que nous allons explorer toutes les pièces de cet endroit.
J’ai largement le temps de me préparer, puisque mon amant est en train de déguster des petits fours à une réception pour son travail, il y en a qui ont une vie difficile.
Je me prépare, je me maquille, j’enfile ma lingerie, mes bas et mes talons. En même temps, je papote par SMS avec un de mes amants. Je lui parle de cet appartement, et de cette soirée qui se profile.
Il a très envie de se joindre à nous, le trio est quelque chose que je ne connais pas, mais qui me tente depuis très très longtemps.
J’en ai déjà parlé à mon amant de ce soir, de cette envie, de cette expérience.
Alors je lance une perche, je lui demande, en plaisantant, s’il a trouvé un troisième…
Pas de réponse à ce sujet, je laisse tomber… Et puis, je ne voudrais pas qu’il se vexe, et qu’il pense qu’il ne me suffit pas.
Finalement, il arrive, je le trouve beau. J’ai envie de lui plaire, de prendre du plaisir, de lui en donner.. Nous avons toute la nuit devant nous, elle promet d’être longue..
Mais avant, il faut régler cette histoire de sushis. Il pianote sur son téléphone, pour trouver un site de livraison à domicile, puis appelle, et passe commande. Trois quarts d’heure avant la livraison nous dit-on, c’est parfait.
Nous passons dans la chambre, pour démarrer les hostilités. Amateur de divers sex-toys, mon amant est venu avec sa valise remplie de jouets.
Il commence par installer une sorte de sangle autour du matelas à fin de pouvoir m’y attacher.
J’ai un masque avec moi, il me le met sur les yeux, entrave mes poignets, et les attache au mousqueton de la sangle. Je suis à quatre pattes, je ne porte que ma guêpière, mes bas et mes talons, et je ne vois plus rien…
C’est le genre de situation que j’affectionne particulièrement, quand je suis privée d’un ou plusieurs de mes sens.
Je commence, à avoir particulièrement chaud, d’autant plus qu’il commence à me caresser..
C’est à ce moment-là que le téléphone sonne, les sushis sont arrivés. Il me dit qu’il en a pour cinq minutes, qu’il revient tout de suite avec le dîner, et que je dois l’attendre dans cette position là sans bouger.
Il part chercher la livraison, et pendant ce temps, mon imagination commence à galoper. Que va-t-il me faire ? Comment vais je le vivre ? Cette situation m’excite terriblement. J’ai le cœur qui bat très vite, j’ai hâte qu’il revienne.
Quand j’entends la porte qui s’ouvre à nouveau, et le bruit de ses pas sur le parquet de l’appartement, je n’en peux plus.
Il dépose les sushis dans le salon, du moins je le suppose, et me rejoint dans la chambre. Il se colle contre mon dos et recommence à me caresser.
Puis il parle, il dit qu’il va me détacher une main, il le fait, et la guide vers l’extérieur du lit.
Je suis perplexe, je sens la présence d’un autre corps sur le côté du lit.
D’un seul coup je comprends: il y a quelqu’un d’autre que nous deux dans la pièce !
Je me redresse, je me retrouve collée à son torse, j’ai toujours les yeux bandés.
À ce moment-là, c’est un torrent d’émotions qui déferle dans ma tête. Mon dieu ! Il l’a fait ! Il a invité quelqu’un d’autre ! Saurais-je ? Pourrais-je ? Est-ce que je vais oser ?
Mon monde bascule sur son axe.
Alors que je suis toujours collée contre son torse, et qu’il sent mon trouble (et il y a de quoi !), il murmure à mon oreille cette petite phrase qui me fait lâcher prise : « est-ce que tu me fais confiance ? »
J’articule un bruit qui est un “oui”, mon cerveau pédale dans le vide, je ne trouve rien d’autre d’intelligent à dire. Je suis emportée par plusieurs émotions qui me parcourent. De l’appréhension, de l’excitation, de l’envie, du désir, et de la reconnaissance…
Alors, je tends la main, à nouveau….
Elle touche un corps masculin, un bas-ventre, et un sexe en érection. À ce moment-là, tout se déclenche dans ma tête, plus de peur du tout, cet homme-là que je ne connais pas, a envie aussi…
Alors, je le prends dans ma main, je le caresse, j’approche ma langue doucement…on me détache, je m’assois sur le bord du lit, et pour la première fois de ma vie je me retrouve là, entre deux hommes debout avec deux sexes pour moi toute seule… C’est un sentiment de plénitude qui m’envahit.
Celui d’être là, à ma place, à vivre un moment dont j’ai longtemps rêvé.
J’en ai un dans chaque main, je titille, je lèche l’un puis l’autre, je les apprivoise l’un et l’autre.
Celui qui me fait ce cadeau me demande: «alors c’est la première fois que tu as deux queues pour toi toute seule ? »
Je hoche la tête.
Les choses s’enchaînent, je me sens belle, je me sens bien.
Les langues entre mes jambes, les mains sur mon corps, ma bouche qui suce l’un et l’autre. Tout ça est magique pour moi, infiniment érotique..
Notre invité est très respectueux, je le sens à l’écoute de mes sensations, et prêt à tout arrêter si jamais je faisais montre d’un quelconque malaise.
Mon amant lui, est encore plus à l’écoute de mes réactions, à tel point qu’il en oublie son propre plaisir. Je trouve ça magnifique, la façon dont les choses se déroulent. Quand mon amant me demande si je veux que notre invité me prenne, c’est sans hésitation que je réponds oui…
Des mains partout sur moi, des langues qui me lèchent, des doigts, des queues qui me prennent… Mes soupirs, ma voix qui déraille, mes cris…Et mes cheveux fous qui volent dans tous les sens…
Il me reste de cette soirée, tout un tas d’images, de sensations, d’émotions, mais par-dessus tout, le sentiment d’être une reine.
Des sushis dévorés à trois plutôt qu’à deux, la connaissance d’un homme libertin adorable, et surtout, surtout, une image : lors du deuxième round, dans le salon, à côté des vestiges de notre dîner, notre invité me prend en levrette sur le canapé alors que je suis en train de sucer mon amant. Je ne suis évidemment plus masquée…
À ce moment précis, mon amant s’accroupit, pour être à la hauteur de mon visage, je m’accroche à ses mains et à ses yeux, pendant que je me fais tringler par derrière. Il me regarde et il me sourit.
Cette image-là est très intense, très puissante, et elle résume pour moi tout le chemin intellectuel que j’ai fait pour en arriver là.
Une soirée parfaite sans aucune anicroche, qui fait basculer mon mode de fonctionnement sur son axe.
Un moment suspendu, hors du temps, qui compte énormément dans l’avancement de mes désirs et de leur expression.
Quand notre invité s’en va, je le remercie et c’est très très sincère…
Je finis la nuit avec mon amant, nous n’en avons pas fini tous les deux ! Il nous reste suffisamment de forces à l’un comme à l’autre pour nous offrir mutuellement du plaisir, encore…
Et la nuit a été courte, très courte…
Je ne sais pas si l’un et l’autre de ces deux libertins chevronnés, se sont rendus compte de l’importance que cette soirée a eu pour moi, de l’écho que ça a généré dans ma tête. Mais, clairement, il y a un avant et un après ce premier trio…
Ajout du 8 Mars 2016 : un autre texte qui fait suite à ce trio est publié chez missdactari !
Seconde photo via X-Art
Une chambre d’hôtel et ta langue… (II)
Rappel : Ce texte est une contribution d’Avant Tureuse (merci !)
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J’essaie de le toucher moi aussi, là, en bas, où ça me fait envie.. C’est timide, là, en bas, là où ça me fait envie…
Allons bon… On m’a déjà fait le coup… Un homme doté d’un cerveau…
Je ne me formalise pas, le libertin est aussi un animal délicat…Je le laisse errer entre mes cuisses, je sais ce qui va arriver. Lui se demande si je vais le laisser faire, moi, je me dis que je vais le tuer s’il ne le fait pas!
Et il le fait, bien sûr qu’il le fait ! Et comment ! Je ne sais pas si il a une technique particulière, ou s’il fait ça à l’instinct , mais c’est bon, comme rarement ça l’a été à ce point…On sent l’homme qui fait ça par plaisir, par envie, et pas comme une obligation, en espérant une réciprocité. Il musarde, il s’attarde, il prend le temps, il titille, il lèche, il embrasse, et je sens, que je dégouline…Je sens le plaisir, qui monte à toute blinde. Je crois, que c’est moi qui lui ai demandé, d’introduire un doigt ou deux en moi. Mais je n’en suis pas sûre. Ce qui est certain, c’est que lorsqu’il le fait, je décolle. J’oublie tout, le manque de temps, le manque d’argent, le manque de sommeil, et toutes ces femmes qui sont passées avant moi dans son lit, et qui sont tellement plus légitimes que moi…
En ce moment précis, je m’en fous totalement, je ne suis plus qu’un corps, plus qu’un sexe, qui palpite à mort, et qui commence à se contracter. En bonne égoïste que je suis, je prends le plaisir, je le déguste, je le savoure et je m’envole…
J’en reste pantelante, ce cunni , quel délice vraiment !
Il enfile un préservatif, trop rapidement à mon goût, parce que j’ai moi aussi, envie de le déguster. Comme je suis assez timide, je ne dis rien, mais il ne perd rien pour attendre…
Il me prend, c’est toujours un moment particulier pour moi, celui où mon partenaire éphémère ou pas, me pénètre pour la première fois, c’est une sensation inédite, un moment dont on sait qu’il ne se reproduira jamais.
Il me propose de me retourner, afin de me prendre en levrette. C’est super chouette, j’adore et comme souvent dans ces cas , ma jumelle diabolique prend le dessus, et je me mets à lui dire des insanités.
Le pauvre, peut-être ne s’y attendait-il pas ? Je lui dis de me prendre, de me baiser, encore plus fort… il y va, avec enthousiasme ! Au bout d’un long moment, il est en nage, il va chercher une serviette. Nous faisons une petite pause.
J’en profite, pour lui ôter son préservatif, et pour faire ce que je fais de mieux, une fellation thermonucléaire. Je me dis que je veux qu’il s’en rappelle longtemps, comme pour lui rendre un peu du plaisir qu’il vient de m’offrir.
Je lèche, tout au long de sa queue, je monte et je descends, je titille le gland, je le presse doucement entre mes lèvres.
Puis, je commence à enfoncer son sexe dans ma bouche, puis dans ma gorge, de plus en plus loin. Je masse le gland avec mon palais. C’est une caresse, qui n’est pas très spectaculaire vue de l’extérieur, mais qui fait toujours son petit effet au monsieur.
Effet de surprise garantie, il soupire, puis souffle, puis il gémit… Il me demande comment je fais ça, et me supplie de ne pas arrêter…
Je continue, je suis prête à le faire jouir comme ça, mais j’ai aussi envie qu’il me prenne encore.. Alors je rampe et je me mets à califourchon sur lui… Mais ce n’est pas ça qu’il veut maintenant.. Il veut que je m’assoie sur sa bouche…
Un deuxième cunni ?? Je prends, même si je doute que je puisse rejouir aussi vite de cette façon, mais le premier m’a vraiment fait décoller…
Je me mets en position, la tête dans la tête de lit, les mains collées au mur..
Nom de Dieu de nom de Dieu! C’est qu’il est vraiment doué cet homme !! Je réclame un doigt, cette fois j’en suis certaine, et je redécolle… Je ne sais même pas ce que je bredouille, que c’est bon, que je pourrais mourir tellement c’est bon…
Il me lèche, il a un doigt ou deux en moi, et il se branle en même temps…
Je ne l’entends même pas jouir, l’orgasme me terrasse, et je m’écroule à côté de lui.. Je ne suis qu’un spasme…
J’ai du mal à rassembler mon cerveau. J’aimerais tant rester lovée dans ses bras, boire un thé, le regarder me sourire…
Mais ma vie n’est qu’une course haletante en ce moment, et de toute façon, il a une réunion..
Il prend une douche rapide, pas moi, j’ai envie de renifler son odeur sur ma peau, ce soir dans mon lit..
Nous repartons, il m’embrasse dans l’ascenseur. Fin de la parenthèse magique.
Je reprends ma voiture, sur la route, je souris comme une quiche.
Je sais que lui aussi.
Je rentre portée par l’adrénaline, quand j’arrive, pas le temps de me poser, on a besoin de moi, on me sollicite, pas le temps d’atterrir en douceur..
Je m’en fous, j’ai son odeur sur moi, le son de sa voix qui me dit que je suis belle, le souvenir de ses mains, de sa langue, de sa queue.
Alors, quand le soir arrive enfin, que je peux aller me coucher, je me caresse doucement là où il y avait sa langue quelques heures plus tôt, et je laisse les souvenirs affluer et grignoter mon cerveau, pendant que je coule sur mes doigts.
Illustrations via BlackLeatherBelt et HotFaceSitting (anciens Tumblr disparus).
Nature Sauvage (Panthère Éphémère)
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Les transports parisiens nous amènent à proximité de la rue Thérèse, notre destination pour cette dernière étape.
Nous sommes en terrain connu, en habitués des après-midi aux Chandelles, même si nous avons plutôt pour habitude d’y déjeuner le jeudi.
Bernard nous accueille comme à l’habitude avec charme et humour, et prend notre vestiaire.
Il nous précède alors que nous prenons notre temps pour descendre l’escalier qui nous mène sous les voûtes.
Je descends moi-même les marches nonchalamment, me réjouissant d’être dans ce lieu de débauche qui m’est cher.
Arrivé aux dernière marches, je fais face au long couloir qui mène d’un côté aux espaces récréatifs et de l’autre au bar.
A quelques mètres de moi, je remarque immédiatement une grande et belle jeune femme.
Sa silhouette me séduit immédiatement, tout comme ses gestes… et surtout, elle a la peau noire !
J’ai un gros faible pour les peaux noires, sans en connaitre l’origine…. Un certain attrait pour l’exotisme j’imagine.
Je crois que c’est comme le cunnilingus, j’ai toujours su que cela me plairait avant même d’y avoir goûté…
La belle parle avec Bernard qui m’a devancé, comme à l’accoutumée il est souriant et toujours charmant avec les dames.
Je suis trop éloigné pour comprendre leur conversation, et quand la jeune fille tourne le visage vers moi, la lumière rouge tamisée ne me permet pas de distinguer son expression.
J’esquisse un large sourire, la demoiselle m’attire…
Elle se tourne à nouveau vers Bernard, sans que je n’ai pu déceler de signe d’intérêt.
On ne peut pas plaire à tout le monde…
Bernard lui, a vu quelque chose… il me regarde, sourit et lance à la cantonade “toi, tu as un ticket !!!”
Je suis à la fois surpris, et bien évidemment ravi !
Je m’approche en souriant pour faire connaissance…
“Fais lui un bisou !” lance notre hôte, amusé.
Je m’accomplis bien volontiers… nos lèvres se touchent, je frémis.
J’ai très envie que la situation dérape et que le bisou se transforme en baiser langoureux, mais la belle semble avoir une légère réticence.
Nous sommes encore de parfaits inconnus, je me contente donc de passer ma main sur sa hanche pour lui montrer mon intérêt.
Nous rejoignons le bar, il y a du monde cet après-midi et nous nous retrouvons assez vite séparés.
Je reste néanmoins décidé à aborder la somptueuse black avant la fin de notre visite.
R., un des habitués du club que je vois régulièrement et avec qui j’ai sympathisé, semble également sous le charme.
Très vite il a une attitude et un discours non équivoque envers la demoiselle, elle ne semble que vaguement réceptive, mais néanmoins décidée à s’amuser avec lui.
Je me dis que l’après-midi est encore longue, et puis j’ai très envie de passer du temps avec missdactari.
Nous nous installons à distance, je vois la belle et R. de loin, lorsque qu’il n’y a pas d’attroupement dans le coin câlin pour me masquer la vue.
Je ne suis probablement pas objectif, mais il me semble que la demoiselle n’est pas très enthousiasmée par leurs ébats…
Quelques messieurs bien élevés viennent rapidement à notre rencontre (surtout celle de missdactari, à vrai dire) et souhaitent visiblement se joindre à nous.
Voilà qui va combler le goût de missdactari pour la pluralité masculine…
Les jeux commencent, chacun trouve sa place et tout ce petit monde profite d’un moment torride.
Gémissements, coups de bassins, langues exploratrices, bouche gourmande, tout est en symbiose pour une parenthèse réussie.
Nous décidons de nous rafraîchir avec la miss, et alors que j’attends que la douche se libère, la jolie black passe dans le couloir voûté et s’adresse à missdactari.
Je ne saisis pas tout à fait ce qu’elle lui dit, mais ça ressemble à “il parait qu’il est bien, tu crois que je peux te l’emprunter” ?
Enthousiaste, missdactari acquiesce immédiatement, me mettant en avant et vantant mes mérites.
En moins de temps qu’il ne me faut pour le dire, je me retrouve dans les bras de cette grande et plantureuse jeune femme, diablement attirante.
Nos bras se frôlent et la texture de sa peau m’électrise totalement, cela fait bien longtemps que je n’ai pas ressenti cette sensation si particulière, ce grain de peau qui me fait tant réagir… je suis totalement envoûté.
Nous nous allongeons et échangeons quelques baisers, j’aide la belle à faire tomber sa jolie robe, pendant que mes mains caressent son corps à la peau d’ébène et me délecte de chaque centimètre carré.
Sa poitrine est arrondie et proportionnée, la chaleur de ses seins me donne envie de les cueillir du bout de la langue, de les caresser délicatement.
Je parcours tout son corps de mes mains, je suis littéralement en transe… je n’ai qu’une idée en tête : lui donner du plaisir, intensément.
Mes caresses et mon exploration me mènent petit à petit entre ses cuisses, et j’approche lentement mais surement mes lèvres de sa chatte.
J’observe et admire son anatomie, la couleur foncée de ses grandes lèvres, qui contraste avec le rose de la partie la plus intime.
J’embrasse ses cuisses puis le pli de l’aine et je me rapproche de son clitoris, passant ma bouche de plus en plus prêt, effleurant, titillant…
Je finis par le prendre sous ma langue et l’entourer de ma bouche. Elle a un goût délicieux, je suis aux anges.
Ma langue commence à laper avec nonchalance, en petits mouvements verticaux, bientôt entrecoupés de passages plus amples.
Je joue de plus en plus avec son intimité, au gré de mes envies ma langue s’aventure de plus en plus loin, tantôt frôlant sa rose, tantôt emprisonnant toute sa vulve.
R. qui rôde dans les parages passe vers nous et fait une remarque qui me semble assez malvenue… ça ne lui ressemble pas mais qu’importe, je fais abstraction, et je reste concentré sur ce que je suis en train de faire.
Ma victime se détend également, elle gémit et bredouille quelques encouragements et compliments, je m’assure de faire monter la tension de façon graduelle, sans me précipiter, mais sans la faire trop languir non plus.
A force de ce petit jeu, je la sens au bord d’un premier orgasme. Ce que je lui fais à ce moment précis semble particulièrement agréable… je décide donc de m’en tenir là et de garder le même rythme, l’atteinte du nirvana ne devrait être qu’une question de secondes.
Elle semble désemparée et un peu absente, agrippe de ses mains l’épais tissu du coin câlin, son corps se tend, elle ferme les yeux… elle est comme un animal paniqué face à un sort inéluctable. Dans un tremblement elle rend les armes et laisse éclater un long gémissement.
Elle demeure absente quelques secondes puis caresse mes cheveux. “On ne m’a jamais léché comme ça !” me souffle-t-elle.
Je reste entre ses cuisses, sans la stimuler, afin qu’elle puisse reprendre ses esprits. Mais je n’ai pas l’intention de lui laisser trop de répit, recommencer ce petit jeu serait tout à fait à mon goût.
Pourtant elle me fait signe de revenir vers elle… je m’allonge alors à ses côtés, frôlant tout son corps, profitant de la sensation totalement grisante que me procure le contact de sa peau.
Elle me remercie à nouveau, j’en suis flatté et presque gêné, elle se rallonge et ouvre grand ses jambes… “Prends-moi !”.
Plutôt que de m’exécuter immédiatement, je me demande si elle souhaite juste me renvoyer l’ascenseur, ou si elle en a réellement envie.
Je chasse ce questionnement futile et m’équipe d’un préservatif, j’ai envie d’être en elle depuis que j’ai croisé son regard.
Je me délecte de chaque centimètre à mesure que je coulisse en elle, et observe chacune de ses réactions pour m’assurer qu’elle est à l’aise.
Surexcité par la situation proche d’un certain idéal, je me crispe et ne parvient pas à profiter au mieux…
Reprenant mon souffle, je propose à la belle de se retourner… j’ai très envie d’une levrette !
Ses fesses avaient l’air magnifiques et les considérations sur les “culs de blacks’ sont à mon humble avis tout à fait justifiées.
Mes impressions sont confirmées : la vision que j’ai est un enchantement, je suis au comble de la félicité.
La forme de son fessier, sa rondeur, son grain de peau, sa teinte, tout concours à la fois à m’exciter comme rarement je ne l’ai été, et à me faire perdre mes moyens.
Je m’introduis en elle et la saisis par la taille, la magie tactile opère de nouveau lorsque mes paumes entrent en contact avec ses hanches, je suis transporté par des vagues de frissonnements.
L’excitation est tellement forte que j’atteins une sorte de plafond de verre et ne trouve pas la jouissance.
La belle se redresse alors et “s’ouvre” littéralement avec une de ses mains, offrant à ma vue ses orifices aux couleurs sombres et roses à la fois.
Je dois certainement avoir les yeux exorbités, le geste est inattendu, excitant, invitant…
Elle est totalement offerte à ma vue et à ma queue.
Je contemple le spectacle de sa chatte m’avalant goulûment, presque incrédule.
Totalement surexcité, j’accélère la cadence, mon esprit est un véritable orage, je suis dans un état second.
La cadence commence à avoir raison de mes capacités… je calme donc le jeu, et reprends mes esprits pour profiter du moment et laisser le plaisir m’envahir.
C’est alors que R. revient à la charge, il est inhabituellement malpoli et fais montre de propos désobligeants envers nous deux.
Nous tentons de calmer le jeu, mais il n’en démord pas… je reste perplexe, ne l’ayant jamais vu sous ce jour.
Ma partenaire est décontenancée, mal à l’aise, elle prend une attitude défensive. Tout en désamorçant l’inconfortable situation, je m’assure que tout va bien pour elle.
Nous échangeons quelques mots, je lui demande son prénom : “Sandra”.
R. tente grossièrement de s’attirer une nouvelle fois les faveurs de Sandra, elle refuse poliment, ne semble pas dans son assiette.
Il insiste et franchit de mon point de vue la limite de l’acceptable.
Sandra indique qu’elle doit rentrer, qu’elle va prendre congé.
R. ne change pas d’attitude et propose de la raccompagner. Proposition bien vite déclinée avec fermeté.
Sandra disparaît et quitte les lieux, sans que nous ayons eu le temps d’échanger quelques mots autour d’un verre.
Sans non plus, avoir pu se donner l’occasion de nous contacter ou de nous revoir.
Déçu de l’attitude de R., j’échange quelques mots avec missdactari qui revient d’une autre zone de jeu. Elle semble avoir passé également un bon moment.
Comme moi, elle est étonnée de voir R. aussi “mauvais perdant”.
L’horaire est bien avancé, notre épopée touche à sa fin : nous décidons d’aller boire un verre pour nous remettre de nos émotions.
La fraîcheur de nos boissons est la bienvenue, nos discussions tournent autour de Sandra et du comportement décevant de R.
Bernard nous indique qu’il n’a jamais vu Sandra en ces lieux, mais qu’il aimerait beaucoup l’y accueillir à nouveau.
Je formule le même souhait, avec un goût d’inachevé à l’esprit 1.
Pour autant, j’ai passé une très agréable après-midi laquelle vient clore notre programme avec bonheur.
Cette année encore, nous avons passé de magnifiques et précieux moments, faits de surprises, de cadre exceptionnel, de plaisirs et d’insouciance.
La rencontre de Sandra est une cerise inattendue sur le somptueux gâteau.
Alors que nous devisons en nous rappelant ces dernières 48 heures, nous nous demandons s’il sera possible de faire encore mieux l’année suivante !
La barre est haute, mais des événements à venir pourraient bien changer la donne.
- il semblerait qu’elle soit retournée depuis aux Chandelles, une fois au moins… je n’étais pas présent[↩]
Nature Sauvage (Loup y es-tu ?)
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Malgré la mésaventure de la nuit qui a coupé mon sommeil, je me réveille reposé au petit matin.
Il fait déjà bien jour dehors et le lodge est baigné de lumière.
Missdactari est bien au chaud sous la couette, je la regarde dormir tout en prenant mon temps pour sortir totalement des limbes.
Je demeure ainsi à la regarder encore quelques minutes, jusqu’à ce qu’elle ouvre les yeux à son tour.
Elle reste immobile un instant, puis s’étire et m’indique que lit et la couette ont été un bonheur.
Elle passe sa main dans mes cheveux, tandis que je me rapproche d’elle et pose une main sur sa hanche, et la fait remonter lentement jusqu’à son sein ferme et aguicheur.
J’en dessine délicatement l’extérieur dans ma paume, sondant le moindre millimètre carré de peau sous mes doigts, profitant de sa douceur et de son grain.
Dehors la météo semble clémente… nous avons encore quelques minutes avant de devoir partir prendre le petit déjeuner.
Mes mains poursuivent leur exploration tactile et suivent chaque courbe, chaque détail… mes mains caressent autant qu’elles ressentent, exploratrices et bienfaitrices.
Nous restons sages pour l’instant, la douceur du matin est propice aux câlins, mais l’heure du petit déjeuner n’est pas compatible avec une nouvelle chevauchée.
Profitant de la somptueuse salle de bain, nous nous apprêtons, non sans quelques mains baladeuses.
A la lumière du jour, le trajet vers la salle de restaurant est nettement plus assuré et plus rapide que la veille.
L’activité animale sur la grande plaine est différente, plus animée, mais les animaux sont plus éloignés que la veille au soir.
J’ai toujours plaisir à profiter des petits déjeuners d’hôtel, ou il n’y a rien d’autre à faire que choisir et profiter…
Je suis comblé : la salle est calme, propice aux discussions y compris les plus indiscrètes, le buffet suffisamment diversifié pour que mon appétit ne suffise pas à goûter tous les mets qui me font envie.
Rassasiés, nous retournons vers notre lodge en prenant le temps d’explorer la ferme et quelques autres recoins que nous n’avions pas encore eu le temps de visiter.
Nous entreprenons alors de découvrir les abords immédiats de notre hébergement, dans la partie ouverte au public, afin de constater ce que les visiteurs peuvent y voir.
Quelques cabanes reconstituant des demeures de trappeurs s’offrent à nous, ainsi qu’un tunnel avec des accessoires de chercheur d’or, ou des répliques de chariots à l’ambiance Far-West.
Çà et là quelques objets amérindiens, tableaux, illustrations de chasse, servent à parfaire le décor et à donner le ton.
Nous observons également les loups blancs, qui sont dans un espace proche du notre, mais non-visible de notre lodge.
Enfin, nous nous rendons à l’aire d’observation des loups noirs, en nous demandant si l’on peut nous apercevoir, puisque la grande baie vitrée de notre chambre donne de ce côté, sans rideau ni store.
Notre crainte n’est pas tant d’être observés en pleine action, que de choquer les plus jeunes qui ne s’attendent pas à voir ce type d’accouplement.
Nous constatons que, sous un certain angle, une partie du lodge est effectivement visible… néanmoins ce point de vue n’est accessible qu’à condition de mesurer une certaine taille, ce qui nuance nos craintes.
De retour dans nos appartements, nous avons un peu de temps devant nous avant de quitter les lieux…
J’envoie un regard complice à Missdactari, elle devance ma proposition et indique que nous n’aurons pas le temps de déraper avec tout le loisir que l’on voudrait, et puis la journée n’est pas terminée.
D’humeur joueuse, motivé par la baie vitrée baignée de soleil, et l’esprit empli de pensées douces et perverses, je m’allonge sur le bord du lit, et me met à l’aise.
Nous n’avons peut-être pas le temps pour de longs ébats, mais j’ai envie de relever le challenge d’une fellation en mode “quickie”.
Missdactari est médusée, mais elle accepte le challenge à condition que le temps me soit compté, pour relever le défi et y mettre un objectif.
Nous sommes positionnés à l’angle de la grande vitre, je devine qu’à cet endroit, nous pouvons être vus par des visiteurs qui seraient placés au bon endroit.
Cette perspective m’excite et ajoute au côté furtif de la caresse que je reçois.
En relevant la tête, je vois que quelques visiteurs sont accoudés à l’aire d’observation… peuvent ils nous voir ? Nous n’en avons pas la certitude. Un visiteur cependant, un homme d’un certain âge, semble regarder dans notre direction, est-ce un hasard ?
Moi qui ne suis pas un grand amateur d’exhibitionnisme, j’imagine la réaction que pourrait avoir l’homme qui nous surprend en pareille situation.
Cette pensée m’excite, et je sens mon plaisir arriver à toute vitesse… nous n’avons de toutes façons plus beaucoup de temps.
Je laisse vagabonder mon esprit, et laisse les délicieuse sensations qui me sont si généreusement prodiguées m’envahir totalement.
La tension monte rapidement, ma capitulation sera immédiate ou largement retardée.
Je veux réussir le challenge, sentir le plaisir m’électriser et mon sperme gicler hors de moi.
Tout s’emballe, la jouissance m’emporte et je me laisse aller dans la bouche exquise et expérimentée de Missdactari.
Totalement happé, prisonnier de ses lèvres, je lui laisse prendre toute ma liqueur avec délice.
Mes spasmes disparus, elle me relâche enfin… non sans effacer toute trace de notre forfait.
Il est temps pour nous de replier bagage, afin qu’ils soient récupérés mis à notre disposition à l’entrée du parc.
Nous avons l’opportunité de rester encore un peu de temps pour profiter du Jacuzzi.
Nous gardons le minimum vital, tandis que nous confions nos valises au personnel qui fait le tour des hébergements en club-car.
Avant d’aller nous baigner une dernière fois, je profite de la nudité de Missdactari pour prendre quelques-uns des clichés dont vous avez déjà pu profiter…
Nous entrons dans le bain et nous prélassons dans l’eau chaude et tourbillonnante, profitant de la vue sur les loups, qui semblent moins farouches que la veille.
Nous pouvons également apercevoir quelques visiteurs sur le site d’observation…
Bien cachés dans l’eau, ils ne peuvent probablement pas nous distinguer, seuls nos visages sortent au-dessus du niveau de la terrasse.
Les caresses et les effleurements sont délicieux, nos mains se cherchent, nos corps se frôlent.
Mais point de sauvagerie pour cette fois.
Alors que l’horaire du départ approche, il est temps pour une dernière douche avant de refermer définitivement la porte du lodge.
Nous prenons un chemin différent de la veille pour nous rendre à l’accueil du Parc.
Nous avons décidé de visiter un peu, et d’aller voir les lémuriens, qui ont visiblement beaucoup de succès.
Par chance, nous passons à l’heure où ils sont nourris, ce qui nous donne l’occasion de les voir de très près.
Après un passage à la boutique du Parc pour quelques souvenirs, clés rendues et formalités accomplies, nous attendons le taxi qui nous mène vers la prochaine étape…
Encore une surprise : Missdactari a réservé dans un restaurant en ville, pas très loin de la gare, de façon à terminer notre étape lorraine par un agréable déjeuner.
Par chance, la météo nous permet de nous installer en terrasse malgré le vent. Nous demandons une table un peu à l’écart car nos discussions ne portent pas que sur les Maki Catta.
Notre serveur en revanche, profite l’air un peu surpris, de quelques bribes de conversations, situation dans laquelle j’aime lui en donner pour sa curiosité…
Le repas est fort agréable et le timing est parfait, sans précipitation, nous repartons donc calmement vers la gare, pour notre TGV du retour.
Nous arrivons à Paris en début d’après-midi… les festivités ne sont pas tout à fait terminées.
Puisqu’il nous reste quelques heures devant nous, autant ajouter quelque activité licencieuse à notre agenda, et nous irons donc aux Chandelles.
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Nature Sauvage (Ébats Crépusculaires)
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La luminosité du sous-bois déclinante nous permet de trouver, un peu hésitants, notre chemin.
Mon sens assuré de l’orientation, aidé du plan du parc nous permettent de nous en sortir sans faux pas.
Missdactari constate avec une légère inquiétude qu’il n’y a effectivement aucun balisage lumineux pour notre retour.
Je sais sa nature plus ou moins aventureuse selon les domaines.
Aussi je cède volontiers à sa demande de vérifier que le matériel d’éclairage qu’on nous a confié fonctionne.
Nous croisons ça et là quelques installations hébergeant oiseaux, batraciens et rongeurs, ainsi que des reproductions géantes d’animaux disposées sur le parcours.
Notre chemin nous ramène à la civilisation, via la ferme puis le grand bâtiment ou nous prendrons le dîner.
Celui-ci jouxte une immense plaine se prolongeant d’une vaste étendue d’eau. On distingue juste sous l’horizon la lisière d’un bois.
D’après le plan cette partie du parc abrite des ours, mais nous n’aurons pas l’occasion de les voir durant notre séjour.
Semblable à un documentaire animalier sur la savane, la plaine qui nous fait face grouille du mouvement de nombreux animaux, principalement des cervidés.
Le dîner étant à heure fixe, nous rejoignons la salle de restaurant sans tarder, et constatons avec plaisir que nous pouvons de notre table continuer nos contemplations.
Les cerfs, daims et mouflons sont habitués à la présence de l’homme, n’hésitant pas à approcher les promeneurs, ou venir sous nos fenêtres.
La carte nous rappelle que nous sommes dans le pays de la mirabelle, y compris en ce qui concerne l’apéro.
Le menu qui nous est proposé, à défaut d’être typique de la région lorraine, est bien agréable.
Nous profitons tranquillement de notre repas, la grande salle de restaurant n’étant occupée que part les quelques couples ou familles qui occupent un logement pour la nuit.
D’ailleurs, le jour décline à mesure que nos estomacs se remplissent, et nous ne voyons bientôt plus rien de la grande plaine aux cervidés…
Sans hâte, mais impatients de regagner notre repaire, nous finissons notre repas et vérifions que notre éclairage de fortune fonctionne, avant de nous lancer sur les traces du chemin du retour.
Celui-ci s’avère être une véritable expédition… en effet aucune partie du parc n’est éclairée ni balisée la nuit.
Je fais appel à ma mémoire topographique et à l’image de la carte du parc pour nous orienter.
Missdactari ne semble pas du tout à l’aise et je tente de la rassurer de mon mieux, tout en restant attentif au moindre détail qui pourrait indiquer que nous faisons fausse route.
Les bruits de la forêt mêlés à la faible lumière dont nous disposons donnent une ambiance pesante digne d’un film d’horreur.
Sans faux pas, et soulagés d’arriver à bon port, nous regagnons notre antre, illuminé par les éclairage intégrés au sol extérieur.
Nous prenons rapidement nos quartiers, et nous débarrassons de nos manteaux, lanternes et lampes torches.
Je suis tenté d’essayer l’éclairage led dont on nous a vanté les mérites, et me saisis de la télécommande.
Celle ci pilote plusieurs bandeaux lumineux dont on peut changer les couleurs à loisir… 1.
Après quelques minutes à jouer avec les ambiances lumineuses dans divers endroits du lodge, je propose de profiter de l’ambiance nocturne avec un éclairage rose tamisé dans un le jacuzzi.
Frileuse, Missdactari propose une autre alternative : nous avons un beau lit double avec une épaisse descente de lit à tester, d’autant qu’elle a amené quelques accessoires.
Ayant choisi un éclairage adapté, nous tournons autour du lit quelques minutes, et procédons à un effeuillage sans hâte.
Nous nous apercevons que notre accessoire principal, qui n’est autre que l’indétrônable Fairy, n’est pas suffisamment chargé et risque de nous lâcher en pleine action.
Devant cette inacceptable perspective, nous le branchons sur secteur en vérifiant que la longueur de câble ne sera pas un obstacle (merci les prises sous les tables de nuit).
Une fois nus sur le lit, la miss me donne sa vision des choses : une préparation comme je sais les lui prodiguer, ensuite il s’agira d’aller droit au but pour un maximum de plaisir en en minimum de temps…
Séduit par l’enchaînement, j’allonge la belle en travers du lit, m’assure de son confort, et je prend place entre ses cuisses.
Je commence par embrasser puis titiller du bout de ma langue son clitoris encore sage. Je donne quelques coups de langue brefs et appuyés, ce qui ne tarde pas à le faire réagir avec vigueur.
Relâchant mon étreinte buccale, je commence à laper, nonchalant, partant de son œillet jusqu’à son clitoris, dessinant tous les reliefs de son intimité au plus près de ma langue.
Chaque passage révèle plus encore le gout délicat de la cyprine qui commence à imprégner tout le fruit défendu.
Il me vient alors une idée : elle m’avait parlé il y a quelques temps d’un homme qui l’avait léchée en posant sa langue à plat tout le long de son intimité.
Cela lui avait fait beaucoup d’effet, mais il manquait quelque chose pour que ce soit totalement satisfaisant.
Aussi je m’aventure à plaquer le centre de ma langue sur son clitoris bien dégagé, pendant que le bout titille juste au dessus de l’entrée du vagin.
C’est à croire que ma langue a exactement la forme et la longueur requises… je parviens à la faire onduler assez facilement de façon à produire de lentes caresses appuyées sur son bouton.
Je m’interroge sur les sensations produites, mais un vif soupir emplit de surprise ne me laisse aucun doute.
Ce n’est qu’une question de secondes avant que la miss ne réclame son dû… mes “Uniques” sont à portée de main, et je m’assure d’être prêt à l’assaillir à tout moment.
Suspendu à sa voix encore quelques secondes, le “prends moi” vient sonner l’heure de la chevauchée.
Je libère pour un bref instant mon étreinte polymorphe : mes mains qui étaient encore à l’instant enroulées fermement entre ses cuisses, vont bientôt enserrer sa taille.
Alors que Missdactari m’offre la plus belle vue sur sa croupe, je m’approche et m’équipe de la coiffe phallique Unique de rigueur.
Le jeu est clair : pas de quartier… je m’enfonce donc d’un trait au plus profond d’elle et perçois son gémissement dans un souffle.
Je me tiens immobile, elle se saisit alors du Fairy et le rapproche de son entrejambe.
Mains entre les cuisses, épaules à plat sur le lit, sa cambrure est à se pâmer.
Mon bas ventre ajusté contre ses fesses, je me sens l’emplir de bien belle manière.
Elle plaque le jouet rose et blanc sur son intimité, et enclenche de suite la vitesse maximum.
J’assène immédiatement les premiers coups de boutoirs, réguliers et vigoureux, ne prenant aucune précaution pour ménager ma partenaire.
Plutôt que la cadence, je privilégie l’amplitude du mouvement, et la force de chaque coup de rein.
J’accélère progressivement le mouvement… je veux que son plaisir soit maximal, absolu et inévitable.
Sa voix se fait rapidement entendre, laissant deviner avec quel galop s’approche l’orgasme
Ses cris de plus en plus enlevés, sa lubrification abondante m’encouragent, je ne m’autorise aucun répit et me dévoue tout entier à ma noble entreprise.
Serrant ses hanches avec force, pilonnant son intimité avec détermination, je me sens tel une fucking machine prête à la transpercer.
Un dernier gémissement rauque, teinté d’étonnement, d’émerveillement même, précède le bouquet final.
Ses cris emplissent le lodge, tandis que je maintiens l’effort tel le sprinter qui vient à peine de franchir la ligne d’arrivée.
Sa longue plainte m’évoque celle des loups qui sont juste là, dehors.
Elle se relâche, terrassée par notre accouplement animal, laisse aller le jouet et semble à demi-absente, le souffle court.
Son expression est à la frontière entre le fou rire et les larmes… elle se tourne lentement sur le côté, comme si elle était blessée.
Dans le mouvement, j’aperçois son intimité indécente, outragée et outrageante, trempée par l’excitation aussi subite qu’intense.
Je profite de l’accalmie pour reprendre mon souffle, mon érection revient demander son reste.
La belle récupère vite, et je sais qu’il ne faudra pas attendre bien longtemps pour que je ne puisse à nouveau coulisser en elle, et atteindre à mon tour le nirvana.
Le regard vague mais bienveillant, elle se tourne sur le dos.
“Bon lapin 2 et après dodo” me souffle t-elle, pour me faire comprendre qu’à ce régime là, il n’y aura pas de second round, victoire par KO.
L’assaut l’a laissée accueillante, et je ne prends, une fois de plus, aucune précaution particulière pour la pénétrer.
Enthousiasmé par nos effusions précédentes, je me focalise sur mon propre plaisir.
Ma langue va à la rencontre de ses seins, qu’elle saisit et me présente, pendant que j’ondule sur elle et profite des sensations voluptueuses de la pénétration, dont j’adapte la cadence à ma guise.
Je m’abandonne et laisse monter cette sensation qui pointe sur la couronne de mon gland, presque imperceptible… elle s’étend progressivement, comme par petits cercles concentriques, à toute la verge.
Cette sensation, par je ne sais quelles circonvolutions m’emmène, grandissante, vers un délicieux plaisir.
Le plaisir me gagne tout entier et se transforme en ras de marée, je suis au paroxysme de la rigidité.
La jouissance me submerge tandis que j’assène à la belle tel un baroud d’honneur, quelques derniers vigoureux coups de bassin.
Je sens ma semence s’écouler et tenter de la rejoindre.
Immobile pour quelques instants, terrassé, je profite de ces quelques secondes de grâce post-orgasmique, celles où la plénitude prend tous ses droits.
Ma tête se pose au creux de son épaule, je bredouille quelques mots.
Nos corps s’éloignent un peu, je m’allonge à demi sur elle, me positionnant de façon à accéder à sa poitrine, pour la caresser et en jouer avec la pointe de ma langue, mes mains la parcourent.
La nuit est déjà bien avancée, il n’y aura effectivement pas de combattants pour un second assaut ce soir.
L’appel de la couette nous fait sortir de notre tendre torpeur, nous avons envie de nous mettre au chaud, de profiter du confortable lit pour un repos bien mérité.
Le contraste entre le confort de notre lodge, et l’isolement du sous-bois est plaisant.
Je profite à plein de cet environnement loin du tumulte des hommes, proche de la nature, parmi les loups, fatigué et béat.
Le sommeil ne tarde pas à m’emporter avec douceur…
Jusqu’à ce qu’un bruit métallique et sourd m’en sorte en sursaut.
je suis vite en éveil… nous sommes en forêt, nos plus proche voisins sont loin, personne n’a rien à faire ici.
Alors d’où vient ce bruit, qu’est ce qui peut bien cogner à ce point ?
De nouveau, ce bruit inquiétant… se pourrait-il que quelqu’un rode et tente d’accéder au lodge ?
N’étant pas sujet au stress, surtout la nuit, je tente de réfléchir et de déterminer la cause de ce bruit.
Ca cogne, encore… fort, sourd. Y a t-il un souci dans le parc, vient-on nous évacuer ?
Un autre hôte qui se serait trompé de logement ?
Ou… quelqu’un sur le toit ? En tendant l’oreille il me semble que c’est de là que vient le bruit.
J’entends le vent souffler fort dehors, alors qu’il était quasiment inexistant dans la soirée.
Nous sommes en pleine forêt, l’explication est fort simple : quelque chose tombe des arbres et vient percuter le toit métallique.
Les bruit se poursuivront ainsi un moment, et à mon grand étonnement, ils ne semblent pas perturber missdactari.
Son sommeil est d’ordinaire léger, mais pas ce soir… je retombe moi aussi dans les bras de Morphée, songeant au programme du lendemain.
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- avec le recul je me rends compte que c’est la deuxième fois qu’une sortie d’anniversaire m’inspire une installation électrique personnelle, la gamme utilisée au Secret de Paris ayant trouvé grâce dans ma nouvelle demeure[↩]
- dans notre vocable : Vas-y, profite ![↩]
Nature Sauvage (mise en route)
La fin Août sonne souvent la fin des vacances et la rentrée toute proche.
Mais c’est aussi la période à laquelle Missdactari fête son anniversaire, événement que nous célébrons dignement depuis quelques années déjà.
Après le cinéma porno suivi du marathon des clubs, après le shopping coquin suivi de l’hôtel de charme parisien, après le voyage en avion à Deauville et les belles tables, se renouveler sans tomber dans la banalité devient, chaque année un peu plus, un challenge.
Nous avons définitivement mis de côté le défi d’une journée “du glauque” (love hôtel bas de gamme, “rue des branleurs” et clubs de mauvaise réputation) pourtant longuement évoquée à une époque.
Missdactari a cette année décidé de laisser une grande part de mystère sur le lieu et les activités, ne confirmant (plusieurs mois à l’avance) que la date, la région et le moyen de transport.
De plus, j’ai été avisé de “prendre aussi une tenue qui ne craint rien”.
Compte tenu des anniversaires précédents, cette mise en garde pour le moins inattendue n’était pas de nature très rassurante. Mais j’ai joué le jeu et n’ai pas fait preuve d’une curiosité débordante, malgré la tentation.
Confus du fait qu’elle organise les détails et la surprise pour SON anniversaire d’une part, et soucieux de m’absenter deux jours de la maison d’autre part, je me réjouissait toutefois de voir la date fatidique se rapprocher.
Les détails avaient été donnés au compte-goutte au fur et à mesure que se rapprochait le jour J :
“Ce sera en Alsace…“, “Nous prendrons le train“, “N’oublie pas ton maillot de bain“, “Dès qu’on arrive, tu fonces mettre en route le jacuzzi“, “prends aussi de quoi bien t’habiller pour le retour sur Paris“.
Signe des temps ? Cette année le cadeau prévu n’est ni un sextoy 1, ni même un objet ou produit “glamour”.
Le cadeau retenu, bien que d’une grande utilité, n’était pas adapté à notre escapade… la date approchant je me mis en quête d’un petit quelque chose qui puisse être offert le jour J.
L’acquisition d’un nouveau modèle de smartphone quelques temps auparavant laissait la place à quelques accessoires pour ce dernier (roses si possibles) que je ne manquais pas d’ajouter à ma valise.
Jour J…
Valise parée de ces présents, des tenues plus ou moins décontractées, du maillot de bain et d’une quantité de “Unique” significative (pour ne pas dire démesurée) me voilà donc en chemin vers notre point de rendez-vous, le tout avec une ponctualité tout à fait honorable compte tenu de ma relative performance dans ce domaine.
C’est le début d’un long périple ferroviaire qui va nous amener en gare de l’Est, dans un TGV a l’ambiance feutrée vers Nancy, et à la suite le TER.
Ce dernier trajet est l’occasion de constater quelques différences dans le paysage : nous passons le long de nombreuses usines de ciment, aux énormes canalisations oxydées (et dont l’esthétisme est fort discutable), croisons quelques églises dont le clocher est affublé d’un bulbe …
Arrivés à bon port, un taxi nous fait parcourir les derniers kilomètres dans la campagne mosellane.
Oui, c’est bien en Moselle que nous sommes et non en Alsace voisine… qu’importe.
Missdactari m’enjoint de ne pas regarder la signalisation pour garder l’effet de surprise.
Je ne tiens pas à le gâcher si près du but et je m’exécute, le pare soleil du taxi faisant office de cache.
Une quinzaine de minutes de route plus tard, nous descendons sur un parking en pleine campagne.
Une grande enseigne en bois me donne enfin l’information manquante, car nous sommes à l’entrée d’un…
Parc animalier ?
Perplexe, j’essaie pendant quelques instants de trouver la cohésion entre le parc animalier et le jaccuzi.
Est-ce pour plus tard, est-ce un leurre ? Je reste silencieux…
Tout devient évident lorsque Missdactari m’indique que ce parc animalier propose des hébergements en pleine nature, au sein même du parc.
Certains sont de simples cabanes dans les arbres 2, dans un confort rudimentaire.
D’autres sont nettement plus évolués, comme celui dans lequel nous allons passer la nuit…
Nous avons une réservation dans un lodge dont la construction est toute récente.
Nous prenons connaissance des consignes liées à notre logement, aux usages du parc, aux horaires et au déroulement de notre séjour. On nous remet également deux lampes pour nous éclairer le soir afin de regagner notre hébergement après le dîner.
En effet, la nuit le parc n’est pas éclairé, et il faut le traverser, en partie en sous-bois pour retourner au lodge.
Nous prenons place à bord du club-car qui nous amène vers notre demeure d’un soir.
Nous faisons connaissance avec le lieu. Le lodge est isolé sur un bord du parc: nous disposons d’une grande zone arborée et privatisée. Le bâtiment affiche des lignes droites, et des matériaux au goût du jour : beaucoup de bois, de la pierre, du béton effet ciré couleur anthracite, une grande baie vitrée…
Singularité : celle ci est au contact d’une meute de loups noirs, dont nous ne sommes séparés que par une clôture.
Les finitions sont soignées, les équipements nombreux : cheminée, cafetière expresso, éclairage led multicolore télécommandé, chauffage au sol…
Le genre de logement que l’on garderait bien pour le reste de l’année !
La disposition est étonnante : la pièce principale est séparée d’une petite dépendance constituant la seconde chambre, un autre bloc héberge les toilettes et la salle de bain. Ils n’ont en commun qu’une terrasse en bois et un pan de plafond…
En bonne place, au milieu de cette terrasse centrale, figure le jacuzzi tant convoité, caché sous sa grande housse.
On nous montre le fonctionnement du logement, les précautions d’usage, ainsi qu’un rappel des différents horaires, dont celui du dîner.
Enfin seuls !
Malgré l’absence de rideaux et l’importante surface vitrée, nous bravons les rares vis-à-vis et faisons tomber nos vêtements, impatients.
Nous débarrassons le précieux équipement balnéo de sa lourde housse, prenons une douche rapide, et nous voilà barbotant dans l’eau chaude, testant les différents réglages et mécanismes d’agrément.
le jacuzzi est encastré dans la terrasse, nous avons les yeux à hauteur du sol, et notre point de vue donne sur le grand enclot voisin, celui qui abrite les loups noirs. Nous tentons de les repérer mais ils se tiennent à distance dans l’immédiat.
Le mélange de confort et de proximité avec la nature est quelque peu paradoxal, mais particulièrement agréable.
Nous nous délassons ainsi un long moment, tentant de repérer les loups, jouant à cache-cache avec les jets, les mains deviennent baladeuses et nos corps se frôlent.
Fatalement, la poitrine de Missdactari ne manque pas de me narguer, mes mains et ma langue ne résistent pas bien longtemps à l’appel de la nature.
Mes érections sont autant de prétextes à de douces caresses sous-marines.
Nous nous amusons à faire monter la tension sexuelle pendant un bon moment, jouant avec notre désir.
Jusqu’à ce que n’y tenant plus, et bien que frileuse (au sens premier du terme uniquement) la miss sorte de l’eau jusqu’à son entrejambe, sans dire un mot.
Le message est clair, et à mesure que j’approche de son intimité, elle fait en sorte d’adapter sa position pour me l’offrir du mieux possible.
Resté dans l’eau chaude, je prends un malin plaisir à m’appliquer dans un cunnilingus d’abord lent et appuyé, lascif.
Sentant la cyprine remplacer avantageusement le côté rugueux et insipide de l’eau j’accélère progressivement le mouvement, tout en observant l’effet produit sur la belle demoiselle.
Son souffle se fait audible et plus rapide, j’agrippe ses fesses et je poursuis mes explorations linguales de plus belle.
Pendant que son plaisir prend forme, qu’elle me guide et m’encourage de quelques mots, je maintiens la pression ainsi que le mouvement, de manière à ne plus laisser d’échappatoire.
Un gémissement rauque me ravit intérieurement, et je ne lâche ma proie que lorsque qu’une main sur mon front m’éloigne du fruit défendu mais ô combien apprécié.
Il est temps de se remettre dans l’eau chaude, l’orgasme n’ayant rien arrangé côté frilosité, pour quelques minutes de récupération, enlacés.
Une main descend délicatement mais avec assurance et se saisit de mon sexe, vaguement remué dans l’apparente l’apesanteur.
Tant et si bien qu’il ne va bientôt plus y être assujetti, dressé tel un fier soldat…
Ah… quelle agilité dans les gestes, quel talent !
Je m’interroge sur la marche à suivre pour éviter les effusions dans l’eau que nous tenons à garder propre pour ces deux jours.
Missdactari me propose alors de passer dans la salle de bain…
Nous sortons de l’eau en prenant garde à ne pas être observés (hormis par les loups) et filons dans la pièce attenante.
L’efficacité du plancher chauffant un sol en pierre volcanique est appréciable. La douce chaleur qui s’en dégage est tout à fait propice à des ébats improvisés.
Après s’être assuré que j’étais toujours en forme, la miss se tourne et offre à ma vue l’une des plus belles invitations à l’indécence.
Ne pouvant refréner un coup de langue en enfilant un Unique, je me dresse et lui saisit fermement les hanches avant de m’enfoncer avec vigueur.
Je me délecte des vagues de sensations énergiques provoquées par une pénétration qui ne l’est pas moins.
N’étant pas un grand amateur de la position debout, et la pièce ne permettant pas de se mettre confortablement à genoux, je ne tente pas d’atteindre à tout prix l’orgasme.
Je me contente du plaisir lubrique de la situation, pour quelques minutes encore : je tiens à m’économiser pour le soir.
L’heure du dîner approche… il est temps d’interrompre nos ébats temporairement.
Nous revêtons une tenue appropriée et sortons rejoindre la salle de restaurant en nous faufilant dans les sous-bois.
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De l’origine … à l’orgie (VI)
Je suis bien décidé à prendre les devants et à m’occuper de la belle, néanmoins son regard est ailleurs.
Elle vient de comprendre que Madame est ma femme, et garde une certaine réserve.
Tout en me touchant du bout des doigts, elle laisse Madame s’approcher et l’invite presque à prendre sa place.
Au point que je suis maintenant en train de pénétrer mon épouse juste devant ses yeux.
Elle balade ses mains sur nos corps, et nous caresse pendant que nous faisons l’amour. Ses caresses s’enhardissent et elle se concentre sur mon sexe qui coulisse dans l’intimité de Madame.
La sensation est curieuse et pour le moins inhabituelle mais pas désagréable, loin de là.
Lorsque nous avons tous deux pris du plaisir, elle fait une remarque plaisante puis s’éloigne discrètement.
Je suis décontenancé par ce comportement auquel je ne m’attendais pas… et un peu déçu de n’avoir pas joué d’avantage avec la jolie black.
Pourtant nous avons passé un très agréable moment, mais tout cela a pour moi un goût d’inachevé.
Nous prenons la direction de la douche et décidons de nous désaltérer au bar. Je partage avec ma moitié l’enthousiasme de la rencontre nuancé par le tour qu’ont prit les choses.
Je m’inquiète également de ma forme toute relative malgré le grand intérêt que je porte à l’inconnue…
Nous repartons faire un tour dans les coins câlins, et je ne peux m’empêcher de chercher ma partenaire mystère…
Nous déambulons de coin en coin sans vraiment trouver d’action, ou du moins rien qui ne nous tente.
Soudain au détour du glory-hole je perçois une voix mêlant un accent chantant à un timbre un peu rocailleux.
Je penche pour des origines brésiliennes mais certains détails ne cadrent pas.
Les mots, eux sont confus… je tends l’oreille et je comprends que la locutrice est en train d’éconduire un homme sans ménagement, l’accusant d’approcher sans l’accord de sa femme.
En avançant je constate alors que cette voix est-celle de ma mystérieuse black. A l’évidence elle n’a pas trop envie d’être dérangée, en tout cas je ne m’y risquerai pas à ce stade.
Madame me regarde et constate à quel point je suis absorbé… elle esquisse un sourire narquois.
Nous poursuivons notre petit tour sans trouver de groupe qui nous plaise, et cette fois nous ne sommes pas décidés à lancer les hostilités.
Je m’arrange pour passer à nouveau devant le glory-hole pour voir si elle est toujours là…
C’est le cas, elle est seule et semble lasse, je n’ose pas m’approcher, mais Madame m’incite fortement à approcher. Je suis comme pétrifié, mais l’attirance quasi magnétique que j’éprouve pour cette femme me pousse à dépasser mon manque de confiance.
J’approche doucement et lui demande si elle veut de la compagnie, avec un sourire le plus naturel possible. Elle acquiesce et regarde aussitôt ma compagne. Goormande me pousse alors vers le coin câlin… “Allez vas-y” !
Je m’approche à genoux et constate que Madame ne m’a pas suivi. Un peu perdu, je me retrouve seul face à la belle.
Nous entamons la discussion…
Elle m’explique qu’elle est très remontée contre les couples et qu’elle prend de grandes précautions car beaucoup de femmes sont jalouses et voient d’un très mauvais œil que leur homme s’approche d’elle 1.
Pour éviter les remontrances et les scènes, elle évite donc généralement d’aller trop loin avec les hommes en couple, surtout si elle a le moindre doute sur le niveau d’approbation conjugal.
Elle a cependant pu constater qu’il n’y avait pas ce souci de notre côté et elle se rapproche de moi, et nous commençons à échanger de langoureuses caresses.
Me voilà de nouveau pris de vagues de frissons provoquées par le grain si particulier de sa peau. Ses mains expertes parviennent à me donner de la vigueur tandis qu’elle me demande si j’ai un préservatif.
Sa proposition me comble et je tente de relativiser mes craintes de ne pas être à la hauteur, car je sais que j’ai d’autres atouts.
Alors que je suis convenablement capuchonné, elle me prend en bouche et s’applique à me mettre dans les meilleures dispositions. Sa dévotion est couronnée de succès, me voilà rapidement dans une forme plus qu’honorable, bien mieux que lors de mes expériences précédentes.
Elle a de toute évidence cerné ma nervosité et mon inexpérience libertine, et prend les devants sur le choix d’une position, en m’offrant sa magnifique et envoutante cambrure.
Ce n’est pas sans émotion que je pénètre en elle, regardant attentivement mon sexe disparaitre peu à peu dans le sien.
Le contraste de ma peau blanche et de son entrejambe sombre et mat est saisissant, je contemple ce spectacle dans un silence béat.
Je profite de chaque centimètre de pénétration, mes sens en alerte… et saisis ses hanches de mes deux mains.
Elle est tellement menue que je fais presque le tour de sa taille, et je ressens de nouveau sur la paume de mes mains ce grain de peau toujours aussi délicieusement exotique.
Je ne saurai dire combien de temps a duré notre étreinte, qui a été pour moi une succession de sensations des plus agréables, de plénitude, de sentiment d’être comblé au-delà de toutes mes espérances.
Tant et si bien que malgré ma forme relative, je suis tout à fait incapable d’arriver au point de non-retour.
Qu’importe, je viens de franchir un pas immense.
Pour la première fois j’ai pénétré une autre que Madame, mené une petite victoire sur mes craintes et la faiblesse de mon érection 2, et gouté aux délices d’une peau noire.
Je m’enquiers de savoir si tout va bien pour ma partenaire, elle semble satisfaite même si elle ne semble pas avoir eu d’orgasme, et dans un grand sourire m’explique qu’elle a froid.
Je la recouvre donc de nos deux paréos et me presse contre le tissu, la cernant de mes bras pour la réchauffer du mieux possible.
Elle apprécie le geste : “toi tu es gentil, les autres ils s’en vont en général”.
Mon comportement me semble pourtant naturel et je m’interroge alors sur une certaine goujaterie qui semble être de mise dans le milieu libertin. Est-ce pour ménager les jalousies, éviter de s’accrocher à un(e) partenaire illégitime, ou bien juste de la muflerie ?
Je n’ai pas le loisir de mener plus loin ma réflexion, car je sens son souffle et sa bouche se rapprocher de la mienne.
Que cherche-t-elle ?
Je suis perturbé… car s’il s’agit de s’embrasser, c’est un geste réservé à Goormande !
C’est une règle que j’ai moi-même établie, le baiser recouvrant pour moi une signification qui va bien au-delà de la simple partie de jambes en l’air. C’est bien ma veine, je n’avais pas du tout imaginé que cette situation puisse se présenter aussi vite…
Il va falloir expliquer cet interdit, et même si je sais que dans le milieu libertin c’est assez courant, je m’interroge sur la manière de lui expliquer.
Je trouve ça un peu dommage, aussi. A vrai dire ce baiser j’en ai très envie.
Une fois de plus elle ne laissera pas mon cerveau faire trop de maladresses et m’embrasse à pleine bouche.
Un frisson me parcours le corps, encore un. Une poussée d’adrénaline même, car je suis partagé par le plaisir charnel du baiser et la crainte de l’interdit que je viens de briser.
Je ne le sais pas encore mais Goormande a vu ce baiser et s’en amuse…
Pour ma part je suis à la fois soulagé que “le ciel ne se soit pas abattu sur ma tête” mais inquiet de la réaction qu’elle aura lorsque je lui avouerai ce qui vient de se produire.
Je profite néanmoins de l’instant présent… ce baiser est délicieux, différent aussi. J’entrevois la formidable diversité que laisse présager les rencontres à venir.
Nous poursuivons les caresses, détendus.
La belle m’explique qu’elle se fait appeler L**, et que j’ai une épouse vraiment gentille de m’avoir prêté son mari. Que mon sexe est agréable 3, et qu’elle apprécie ma gentillesse.
Son expérience mêlée à une certaine naïveté dans ses mots m’amuse… je trouve L** très attachante, et terriblement attirante.
Mais le temps a passé et le club ferme bientôt ses portes. Je récupère mon paréo et nous prenons le chemin du vestiaire.
Nous y retrouvons Madame, et L** lui saute au coup : “toi tu es gentille, tu prêtes ton mari et tu n’es pas jalouse, merci”.
Je suis estomaqué par ces remerciements, tout autour de moi ceux qui l’ont entendu ont le sourire aux lèvres, Goormande la première.
L** explique qu’elle vient régulièrement, et nous espérons bien nous revoir une prochaine fois.
Dans un état second, je prends le volant, et sur le chemin du retour le débriefing de la soirée s’annonce riche.
Quand vient le sujet du baiser Goormande m’explique que c’était ma limite, que c’était à moi je la faire tomber.
A mon grand étonnement elle n’est pas déçue ni en colère, contrairement à ce que j’avais imaginé, cette limite ne concernait que moi, mais elle la respectait.
Nous avons revu L** après cette soirée, plusieurs fois… il y a de quoi y consacrer quelques billets, ce à quoi je m’attellerai dès que j’aurai terminé la série “De l’origine … à l’orgie”.
à suivre