Fred Goormand

AvatarHomme en couple libertin, francilien, jeune quadra dynamique.

Adepte sans borne du cunnilingus, inscrit au don d'orgasmes.

Pour en savoir plus : présentation.

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A venir….

Thèmes qui seront abordés dans de prochains billets :

  • Timeline, la suite
  • To lick or not to lick
  • La loi du silence
  • Suite de la série “de l’origine … à l’orgie”
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Archive pour la catégorie ‘Vécu’

Jeu 18
Février
2016

PostHeaderIcon Une chambre d’hôtel et ta langue… (II)

Rappel : Ce texte est une contribution d’Avant Tureuse (merci !)

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Lui aussi visiblement.
On se retrouve sur le lit, ses mains s’égarent sous mes fringues et il commence à me déshabiller… En habitué des sous-vêtements de femmes, ses doigts trouvent de suite l’agrafe de mon soutien-gorge… Et c’est là, que mon interrupteur se met sur off…Je brûle de le sentir sur ma peau, sous ma peau, de découvrir sa langue, son sexe… Il dit que ma peau le rend dingue, il touche mes seins, il touche mon ventre, il touche mes fesses, délicatement, comme s’il déballait un cadeau.
J’essaie de le toucher moi aussi, là, en bas, où ça me fait envie.. C’est timide, là, en bas, là où ça me fait envie…
Allons bon… On m’a déjà fait le coup… Un homme doté d’un cerveau…
Je ne me formalise pas, le libertin est aussi un animal délicat…Je le laisse errer entre mes cuisses, je sais ce qui va arriver. Lui se demande si je vais le laisser faire, moi, je me dis que je vais le tuer s’il ne le fait pas!
Et il le fait, bien sûr qu’il le fait ! Et comment ! Je ne sais pas si il a une technique particulière, ou s’il fait ça à l’instinct , mais c’est bon, comme rarement ça l’a été à ce point…On sent l’homme qui fait ça par plaisir, par envie, et pas comme une obligation, en espérant une réciprocité. Il musarde, il s’attarde, il prend le temps, il titille, il lèche, il embrasse, et je sens, que je dégouline…Je sens le plaisir, qui monte à toute blinde. Je crois, que c’est moi qui lui ai demandé, d’introduire un doigt ou deux en moi. Mais je n’en suis pas sûre. Ce qui est certain, c’est que lorsqu’il le fait, je décolle. J’oublie tout, le manque de temps, le manque d’argent, le manque de sommeil, et toutes ces femmes qui sont passées avant moi dans son lit, et qui sont tellement plus légitimes que moi…
En ce moment précis, je m’en fous totalement, je ne suis plus qu’un corps, plus qu’un sexe, qui palpite à mort, et qui commence à se contracter. En bonne égoïste que je suis, je prends le plaisir, je le déguste, je le savoure et je m’envole…

cunni_nb_montre_cambree

J’en reste pantelante, ce cunni , quel délice vraiment !

Il enfile un préservatif, trop rapidement à mon goût, parce que j’ai moi aussi, envie de le déguster. Comme je suis assez timide, je ne dis rien, mais il ne perd rien pour attendre…
Il me prend, c’est toujours un moment particulier pour moi, celui où mon partenaire éphémère ou pas, me pénètre pour la première fois, c’est une sensation inédite, un moment dont on sait qu’il ne se reproduira jamais.

Il me propose de me retourner, afin de me prendre en levrette. C’est super chouette, j’adore et comme souvent dans ces cas , ma jumelle diabolique prend le dessus, et je me mets à lui dire des insanités.
Le pauvre, peut-être ne s’y attendait-il pas ? Je lui dis de me prendre, de me baiser, encore plus fort… il y va, avec enthousiasme ! Au bout d’un long moment, il est en nage, il va chercher une serviette. Nous faisons une petite pause.

J’en profite, pour lui ôter son préservatif, et pour faire ce que je fais de mieux, une fellation thermonucléaire. Je me dis que je veux qu’il s’en rappelle longtemps, comme pour lui rendre un peu du plaisir qu’il vient de m’offrir.
Je lèche, tout au long de sa queue, je monte et je descends, je titille le gland, je le presse doucement entre mes lèvres.
Puis, je commence à enfoncer son sexe dans ma bouche, puis dans ma gorge, de plus en plus loin. Je masse le gland avec mon palais. C’est une caresse, qui n’est pas très spectaculaire vue de l’extérieur, mais qui fait toujours son petit effet au monsieur.

Effet de surprise garantie, il soupire, puis souffle, puis il gémit… Il me demande comment je fais ça, et me supplie de ne pas arrêter…

Je continue, je suis prête à le faire jouir comme ça, mais j’ai aussi envie qu’il me prenne encore.. Alors je rampe et je me mets à califourchon sur lui… Mais ce n’est pas ça qu’il veut maintenant.. Il veut que je m’assoie sur sa bouche…

Un deuxième cunni ?? Je prends, même si je doute que je puisse rejouir aussi vite de cette façon, mais le premier m’a vraiment fait décoller…
Je me mets en position, la tête dans la tête de lit, les mains collées au mur..
Nom de Dieu de nom de Dieu! C’est qu’il est vraiment doué cet homme !! Je réclame un doigt, cette fois j’en suis certaine, et je redécolle… Je ne sais même pas ce que je bredouille, que c’est bon, que je pourrais mourir tellement c’est bon…
Il me lèche, il a un doigt ou deux en moi, et il se branle en même temps…
Je ne l’entends même pas jouir, l’orgasme me terrasse, et je m’écroule à côté de lui.. Je ne suis qu’un spasme…

Facesittingorgasm

J’ai du mal à rassembler mon cerveau. J’aimerais tant rester lovée dans ses bras, boire un thé, le regarder me sourire…
Mais ma vie n’est qu’une course haletante en ce moment, et de toute façon, il a une réunion..
Il prend une douche rapide, pas moi, j’ai envie de renifler son odeur sur ma peau, ce soir dans mon lit..
Nous repartons, il m’embrasse dans l’ascenseur. Fin de la parenthèse magique.
Je reprends ma voiture, sur la route, je souris comme une quiche.
Je sais que lui aussi.

Je rentre portée par l’adrénaline, quand j’arrive, pas le temps de me poser, on a besoin de moi, on me sollicite, pas le temps d’atterrir en douceur..
Je m’en fous, j’ai son odeur sur moi, le son de sa voix qui me dit que je suis belle, le souvenir de ses mains, de sa langue, de sa queue.
Alors, quand le soir arrive enfin, que je peux aller me coucher, je me caresse doucement là où il y avait sa langue quelques heures plus tôt, et je laisse les souvenirs affluer et grignoter mon cerveau, pendant que je coule sur mes doigts.


Illustrations via BlackLeatherBelt et HotFaceSitting (anciens Tumblr disparus).
Sam 13
Février
2016

PostHeaderIcon Une chambre d’hôtel et ta langue…

Ce texte est une contribution d’Avant Tureuse (merci !)

Ça m’impressionne toujours les libertins expérimentés, ceux qui connaissent les rouages, les codes, ceux qui vont en club, ceux qui maîtrisent ce monde là. Celui-ci est marié, depuis toute sa vie d’adulte, et père de famille. Il a aussi une maîtresse depuis de nombreuses années. Tout ce petit monde est bienveillant, libertin et se côtoie dans ce qui semble être une ambiance partageuse, festive, débridée avec un petit côté bon enfant.
Je connais des libertins célibataires, des libertins nouvellement en couple, des libertins avec complice (s), mais pas de marié, et surtout dont la femme est libertine aussi. Ce côté “vie rêvée d’enfant gâté” m’intrigue et me donne envie de le rencontrer.

Un déjeuner, un jour d’été, dans un minuscule restaurant à Paris. Et je parle, je parle, je parle.., je dévide ma pelote, mon mariage, mon divorce, mes envies, mon chemin, blah blah blah. Je pense qu’il s’en fout, mais non, il a l’air non seulement d’écouter, mais il semble intéressé. Il est vraiment charmant, gentil comme tout, et intelligent. Un côté un peu lisse, genre gendre idéal, bien propre sur lui, bien tiré à quatre épingles, avec rien qui ne dépasse, qui m’intrigue et qui ne correspond pas avec l’image que je me fais du libertin aguerri.
Je ne sais pas si je lui plais, je ne capte rien, ni dans un sens, ni dans l’autre. D’habitude, j’arrive à percevoir, Loïc avait cette façon de me dévorer des yeux qui ne trompait pas, Alexandre, lui avait cette façon d’être en retrait physiquement qui ne m’avait pas échappé non plus.

Là rien..

Je tenterais bien un petit galop d’essai avec lui, à l’horizontale, alors, pour lui dire au revoir, je l’embrasse. Pas le patin thermonucléaire comme je sais faire, non.. Le tout petit baiser tout léger.
Et je pars, on verra bien..
Je ne veux pas me faire de noeuds au cerveau, ma vie me plait bien en ce moment, je sais que la rentrée approche, et que mon projet perso va me bouffer tout plein de temps et d’énergie , alors je rentre chez moi, je reste tranquille.

Des messages, de temps à autres, mais qui restent plus sur le ton de la camaraderie et bon enfant.
Jusqu’à un certain soir, il est seul chez lui, sa femme est en marivaudage, c’est déjà l’automne, mon projet perso me bouffe, comme prévu, mon temps, mon fric, mon énergie, me grignote le cerveau, et ça fait des semaines que je ne me suis pas accordée un peu de badinage. Alors on papote en ligne, je fais un peu de teasing, il me raconte qu’il lèche super bien, je réponds que je suis un super coup.
On convient d’un dej pour la semaine suivante. Je ne devrais pas, je n’ai pas le temps, vraiment pas le temps comme rarement dans ma vie, mais je n’en peux plus, je rêve de m’accorder quelques heures pour moi, de décrocher, de m’évader un peu. Alors je dis oui.

Un jour d’automne, Un petit resto indien à Paris. Coup de chance monumental, je trouve une place de stationnement pile devant le resto. Je suis là avant lui puisque j’avais prévu les 20 mns nécessaires de galère à trouver une place pour me garer.
Je passe aux toilettes, pour essayer de discipliner ma chevelure folle, coup de chance (encore) j’ai un peigne dans mon sac, et je retrouve aussi, une paire de boucles d’oreilles qui doivent trainer là depuis un bail.
Je fais de mon mieux, je ne suis pas au top, je ne dors pas assez et ça se voit.
Je m’installe à la table, et il arrive de suite, avec ce sourire qui me fait fondre.
Il m’embrasse sur la bouche, plusieurs fois, et sa main au creux de mes reins est une promesse.
On déjeune sur cette minuscule table où il n’y a pas assez de place pour poser tous nos petits plats, on papote, de cul notamment, il me montre à travers le tissu deux joujoux qu’il a apporté avec lui, et je lui dit que s’il veut, ma voiture est juste devant et qu’il pourra mieux me les montrer là-bas.

On finit de déjeuner, et on monte dans ma voiture.

Je regarde ses jouets, il y a un petit plug anal, je connais bien, on m’a offert le même il y a quelques mois. Et un genre de grand crochet, en acier chirurgical, pour le point G dit-il. Je suis impressionnée, c’est lourd et volumineux, mais dès qu’on me parle de point G, ça m’intéresse.

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Il prend un petit air tout gêné, et déplie une feuille de papier. Il dit qu’il a une chambre d’hôtel pas loin du resto qui est réservée, si ça me tente… C’est la chambre que sa femme occupera ce soir après ses agapes parisiennes. J’éclate de rire, et je me dis que j’ai bien fait de me poser la question de savoir si je retouchais mon épilation ce matin sous la douche..

Je suis évidemment partante, j’en ai envie. Et puis je veux savoir ce que ça fait de coucher avec ce mari, ce type si gentil, au physique de gendre idéal, quelque chose me dit qu’il n’est pas aussi lisse qu’il en a l’air..
Et je l’embrasse, là, dans ma voiture, à pleine bouche.. On reste là un long moment à laisser nos langues se découvrir, se connaître et se reconnaître… Des baisers doux, des plus fougueux, des profonds, il met sa main sur ma peau contre le bas de ma gorge, et il dit qu’il adore en adore le grain.
Je commence à avoir chaud, et je lui dis qu’on ferait mieux d’y aller parce que sinon on va finir par baiser dans la voiture..
On part vers l’hôtel à pied, c’est tout près, quelques minutes de marche.

Un petit hôtel parisien comme il y en a tant, dans l’ascenseur, il m’embrasse encore, et repose sa main dans le creux de mes reins, j’ai chaud.
Un couloir étroit, et tout au bout, une petite chambre qui donne sur une cour.
J’enlève mes boots, perdant en deux secondes 10 centimètres , ça l’amuse de me voir si petite.. Mais il n’y a rien que j’aime comme d’être pieds nus, ancrée dans le sol, encore vêtue de mon jean et d’un pull à col en V au décolleté si profond qu’il nécessite un soutien-gorge spécifique..
J’ai choisi ce jean, parce qu’il me fait un cul d’enfer, ce pull là, qui dévoile le tattoo de mon épaule, parce qu’il est infiniment trop grand pour moi, et qu’il glisse…
J’ai vaporisé du parfum prodigieux de chez Nuxe entre mes seins..
Je le sens…pas timide, mais circonspect… Il se demande probablement si je vais aller jusqu’au bout, il est respectueux, il ne veut rien forcer. Comme tout ceux qui ne sont ni en manque de sexe, ni en manque d’affection, il est tranquille par rapport à tout ça, pas de pression, que du plaisir.
On se découvre du bout des doigts, du bout de la langue, et je m’amuse à onduler contre lui.. Je suis là, à ma place pour quelques heures hors du temps, une bulle de bien-être rien que pour nous et j’entends bien en profiter..

black rose

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Mer 10
Février
2016

PostHeaderIcon Le Plan B

Le libertinage est parfois un moyen de se découvrir, d’explorer des territoires vers lesquels on ne serait peut-être pas allé dans une vie de couple exclusif.
C’est aussi parfois se rendre compte (et accepter – d’autant plus facilement qu’on est de toutes façons sorti des conventions) qu’on ne fonctionne pas exactement tel qu’on l’imaginait, ou qu’on le souhaiterait.

A mes débuts je me suis volontiers laissé aller à imaginer que de nouvelles partenaires, de nouvelles pratiques et le champ des possibles qui s’élargit, seraient une source de jouissances faciles et intenses.
Après tout, quel homme pourrait résister au plaisir de nouveaux corps, de situations licencieuses, à des pratiques interdites et délicieuses ?

Et pourtant, les choses ne sont pas si simples… ni automatiques.

Quelles qu’en soient les causes, j’ai dû me résoudre à une réalité : chez moi l’orgasme est loin d’être mécanique.
Surtout lorsque je me retrouve en duo avec une partenaire que je ne connais pas ou peu…

Ce n’est pas sans poser quelques petits soucis, entre autres celui de finir par lasser ces dames qui goûtent assez peu d’être limées au-delà du raisonnable (et de l’agréable).
… ou qui s’évertuent (souvent avec un entrain qui force l’admiration et la reconnaissance) à chercher sans grand succès la clé de ma jouissance.

Je me suis pourtant aperçu qu’il y avait une pratique, certes futile, qui me permettait d’atteindre le nirvana de façon quasi assurée.
Pas une pratique totalement délirante ni d’extrême.
Cela amuse même (ou cela stupéfie, c’est selon) les demoiselles à qui je propose cette alternative.

je l’ai appelé le “Plan B” : celui qui marche à tous les coups quand on semble dans l’impasse.

De quoi s’agit-il donc pour être aussi infaillible ?

Tout simplement : un cunnilingus… mais pas n’importe comment !
En face-sitting, c’est à dire, moi allongé sur le dos, et ma partenaire qui vient offrir son intimité aux caresses de ma langue, face à moi.

cunni-face-sitting

Le “Plan B” est d’autant plus efficace que le fruit de mon désir est offert avec entrain voir insistance et même indécence, ouvert si possible, exposé à tous mes sens.
J’ai alors tout le loisir de profiter d’en profiter et de l’explorer, de contempler les courbes de ma bienfaitrice sous un angle inhabituel, voire d’y aventurer une main.
Ainsi gâté, en me caressant j’atteins généralement l’orgasme en une poignée de minutes, même lorsque la situation de départ semblait désespérée.

Ironiquement, il arrive parfois que ce soit ma partenaire qui atteigne l’orgasme avant moi, du fait de mes caresses buccales et de la situation.

Je me pose souvent la question de savoir si l’efficacité du “Plan B” est une forme de soumission, de par la position tenue par la femme notamment.
Sans pouvoir tout à fait écarter cet aspect des choses, avec le recul il demeure secondaire.

Ma perception est plutôt que je suis excité par plusieurs facteurs :
* Etre pourvoyeur de plaisir pour ces dames, même si le “Plan B” est d’abord pour moi.
* L’absence de questionnement sur le consentement (auquel je suis très – trop ? – attaché) .
* Le confort de la position (pour moi qui suis confortablement allongé du moins).
* L’absence de pression liée à la pénétration, car j’ai parfois tendance à m’oublier si je vois que ma partenaire y réagit bien.
* Et surtout… définitivement, j’adore lécher !

J’ai (j’avais ?) parfois des réticences à proposer le “Plan B” en club par peur de la réaction ou du jugement des autres personnes présentes, ou dans des situations plus intimes si ma partenaire n’y est pas habituée.
Mais le temps et l’expérience se sont montrés globalement bienveillants, même si je ne doute pas que cela puisse étonner ceux qui en sont témoins au détour d’un coin câlin.

Au point de vous livrer ce billet assez personnel…

cunni-face-sitting_2

 

Jeu 14
Janvier
2016

PostHeaderIcon Nature Sauvage (Panthère Éphémère)

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Les transports parisiens nous amènent à proximité de la rue Thérèse, notre destination pour cette dernière étape.
Nous sommes en terrain connu, en habitués des après-midi aux Chandelles, même si nous avons plutôt pour habitude d’y déjeuner le jeudi.

Chandelles_porte

Bernard nous accueille comme à l’habitude avec charme et humour, et prend notre vestiaire.
Il nous précède alors que nous prenons notre temps pour descendre l’escalier qui nous mène sous les voûtes.

Je descends moi-même les marches nonchalamment, me réjouissant d’être dans ce lieu de débauche qui m’est cher.
Arrivé aux dernière marches, je fais face au long couloir qui mène d’un côté aux espaces récréatifs et de l’autre au bar.

A quelques mètres de moi, je remarque immédiatement une grande et belle jeune femme.
Sa silhouette me séduit immédiatement, tout comme ses gestes… et surtout, elle a la peau noire !
J’ai un gros faible pour les peaux noires, sans en connaitre l’origine…. Un certain attrait pour l’exotisme j’imagine.
Je crois que c’est comme le cunnilingus, j’ai toujours su que cela me plairait avant même d’y avoir goûté…

sexy-lady-abstract-shadow

La belle parle avec Bernard qui m’a devancé, comme à l’accoutumée il est souriant et toujours charmant avec les dames.
Je suis trop éloigné pour comprendre leur conversation, et quand la jeune fille tourne le visage vers moi, la lumière rouge tamisée ne me permet pas de distinguer son expression.

J’esquisse un large sourire, la demoiselle m’attire…
Elle se tourne à nouveau vers Bernard, sans que je n’ai pu déceler de signe d’intérêt.
On ne peut pas plaire à tout le monde…

Bernard lui, a vu quelque chose… il me regarde, sourit et lance à la cantonade “toi, tu as un ticket !!!”
Je suis à la fois surpris, et bien évidemment ravi !
Je m’approche en souriant pour faire connaissance…
“Fais lui un bisou !” lance notre hôte, amusé.
Je m’accomplis bien volontiers… nos lèvres se touchent, je frémis.

J’ai très envie que la situation dérape et que le bisou se transforme en baiser langoureux, mais la belle semble avoir une légère réticence.
Nous sommes encore de parfaits inconnus, je me contente donc de passer ma main sur sa hanche pour lui montrer mon intérêt.

Nous rejoignons le bar, il y a du monde cet après-midi et nous nous retrouvons assez vite séparés.
Je reste néanmoins décidé à aborder la somptueuse black avant la fin de notre visite.

R., un des habitués du club que je vois régulièrement et avec qui j’ai sympathisé, semble également sous le charme.
Très vite il a une attitude et un discours non équivoque envers la demoiselle, elle ne semble que vaguement réceptive, mais néanmoins décidée à s’amuser avec lui.
Je me dis que l’après-midi est encore longue, et puis j’ai très envie de passer du temps avec missdactari.

Nous nous installons à distance, je vois la belle et R. de loin, lorsque qu’il n’y a pas d’attroupement dans le coin câlin pour me masquer la vue.
Je ne suis probablement pas objectif, mais il me semble que la demoiselle n’est pas très enthousiasmée par leurs ébats…

Quelques messieurs bien élevés viennent rapidement à notre rencontre (surtout celle de missdactari, à vrai dire) et souhaitent visiblement se joindre à nous.
Voilà qui va combler le goût de missdactari pour la pluralité masculine…
Les jeux commencent, chacun trouve sa place et tout ce petit monde profite d’un moment torride.
Gémissements, coups de bassins, langues exploratrices, bouche gourmande, tout est en symbiose pour une parenthèse réussie.

Chandelles_couloir

Nous décidons de nous rafraîchir avec la miss, et alors que j’attends que la douche se libère, la jolie black passe dans le couloir voûté et s’adresse à missdactari.
Je ne saisis pas tout à fait ce qu’elle lui dit, mais ça ressemble à “il parait qu’il est bien, tu crois que je peux te l’emprunter” ?

Enthousiaste, missdactari acquiesce immédiatement, me mettant en avant et vantant mes mérites.

En moins de temps qu’il ne me faut pour le dire, je me retrouve dans les bras de cette grande et plantureuse jeune femme, diablement attirante.
Nos bras se frôlent et la texture de sa peau m’électrise totalement, cela fait bien longtemps que je n’ai pas ressenti cette sensation si particulière, ce grain de peau qui me fait tant réagir… je suis totalement envoûté.

Nous nous allongeons et échangeons quelques baisers, j’aide la belle à faire tomber sa jolie robe, pendant que mes mains caressent son corps à la peau d’ébène et me délecte de chaque centimètre carré.

Sa poitrine est arrondie et proportionnée, la chaleur de ses seins me donne envie de les cueillir du bout de la langue, de les caresser délicatement.

Je parcours tout son corps de mes mains, je suis littéralement en transe… je n’ai qu’une idée en tête : lui donner du plaisir, intensément.
Mes caresses et mon exploration me mènent petit à petit entre ses cuisses, et j’approche lentement mais surement mes lèvres de sa chatte.
J’observe et admire son anatomie, la couleur foncée de ses grandes lèvres, qui contraste avec le rose de la partie la plus intime.

J’embrasse ses cuisses puis le pli de l’aine et je me rapproche de son clitoris, passant ma bouche de plus en plus prêt, effleurant, titillant…

Je finis par le prendre sous ma langue et l’entourer de ma bouche. Elle a un goût délicieux, je suis aux anges.
Ma langue commence à laper avec nonchalance, en petits mouvements verticaux, bientôt entrecoupés de passages plus amples.
Je joue de plus en plus avec son intimité, au gré de mes envies ma langue s’aventure de plus en plus loin, tantôt frôlant sa rose, tantôt emprisonnant toute sa vulve.

R. qui rôde dans les parages passe vers nous et fait une remarque qui me semble assez malvenue… ça ne lui ressemble pas mais qu’importe, je fais abstraction, et je reste concentré sur ce que je suis en train de faire.

Ma victime se détend également, elle gémit et bredouille quelques encouragements et compliments, je m’assure de faire monter la tension de façon graduelle, sans me précipiter, mais sans la faire trop languir non plus.

A force de ce petit jeu, je la sens au bord d’un premier orgasme. Ce que je lui fais à ce moment précis semble particulièrement agréable… je décide donc de m’en tenir là et de garder le même rythme, l’atteinte du nirvana ne devrait être qu’une question de secondes.
Elle semble désemparée et un peu absente, agrippe de ses mains l’épais tissu du coin câlin, son corps se tend, elle ferme les yeux… elle est comme un animal paniqué face à un sort inéluctable. Dans un tremblement elle rend les armes et laisse éclater un long gémissement.

orgasme_drap

Elle demeure absente quelques secondes puis caresse mes cheveux. “On ne m’a jamais léché comme ça !” me souffle-t-elle.
Je reste entre ses cuisses, sans la stimuler, afin qu’elle puisse reprendre ses esprits. Mais je n’ai pas l’intention de lui laisser trop de répit, recommencer ce petit jeu serait tout à fait à mon goût.

Pourtant elle me fait signe de revenir vers elle… je m’allonge alors à ses côtés, frôlant tout son corps, profitant de la sensation totalement grisante que me procure le contact de sa peau.
Elle me remercie à nouveau, j’en suis flatté et presque gêné, elle se rallonge et ouvre grand ses jambes… “Prends-moi !”.

Plutôt que de m’exécuter immédiatement, je me demande si elle souhaite juste me renvoyer l’ascenseur, ou si elle en a réellement envie.
Je chasse ce questionnement futile et m’équipe d’un préservatif, j’ai envie d’être en elle depuis que j’ai croisé son regard.

Je me délecte de chaque centimètre à mesure que je coulisse en elle, et observe chacune de ses réactions pour m’assurer qu’elle est à l’aise.
Surexcité par la situation proche d’un certain idéal, je me crispe et ne parvient pas à profiter au mieux…

Reprenant mon souffle, je propose à la belle de se retourner… j’ai très envie d’une levrette !
Ses fesses avaient l’air magnifiques et les considérations sur les “culs de blacks’ sont à mon humble avis tout à fait justifiées.
Mes impressions sont confirmées : la vision que j’ai est un enchantement, je suis au comble de la félicité.
La forme de son fessier, sa rondeur, son grain de peau, sa teinte, tout concours à la fois à m’exciter comme rarement je ne l’ai été, et à me faire perdre mes moyens.

Je m’introduis en elle et la saisis par la taille, la magie tactile opère de nouveau lorsque mes paumes entrent en contact avec ses hanches, je suis transporté par des vagues de frissonnements.
L’excitation est tellement forte que j’atteins une sorte de plafond de verre et ne trouve pas la jouissance.
La belle se redresse alors et “s’ouvre” littéralement avec une de ses mains, offrant à ma vue ses orifices aux couleurs sombres et roses à la fois.

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Je dois certainement avoir les yeux exorbités, le geste est inattendu, excitant, invitant…
Elle est totalement offerte à ma vue et à ma queue.

Je contemple le spectacle de sa chatte m’avalant goulûment, presque incrédule.
Totalement surexcité, j’accélère la cadence, mon esprit est un véritable orage, je suis dans un état second.
La cadence commence à avoir raison de mes capacités… je calme donc le jeu, et reprends mes esprits pour profiter du moment et laisser le plaisir m’envahir.

C’est alors que R. revient à la charge, il est inhabituellement malpoli et fais montre de propos désobligeants envers nous deux.
Nous tentons de calmer le jeu, mais il n’en démord pas… je reste perplexe, ne l’ayant jamais vu sous ce jour.

Ma partenaire est décontenancée, mal à l’aise, elle prend une attitude défensive. Tout en désamorçant l’inconfortable situation, je m’assure que tout va bien pour elle.
Nous échangeons quelques mots, je lui demande son prénom : “Sandra”.

R. tente grossièrement de s’attirer une nouvelle fois les faveurs de Sandra, elle refuse poliment, ne semble pas dans son assiette.
Il insiste et franchit de mon point de vue la limite de l’acceptable.
Sandra indique qu’elle doit rentrer, qu’elle va prendre congé.
R. ne change pas d’attitude et propose de la raccompagner. Proposition bien vite déclinée avec fermeté.
Sandra disparaît et quitte les lieux, sans que nous ayons eu le temps d’échanger quelques mots autour d’un verre.
Sans non plus, avoir pu se donner l’occasion de nous contacter ou de nous revoir.

Déçu de l’attitude de R., j’échange quelques mots avec missdactari qui revient d’une autre zone de jeu. Elle semble avoir passé également un bon moment.
Comme moi, elle est étonnée de voir R. aussi “mauvais perdant”.
L’horaire est bien avancé, notre épopée touche à sa fin : nous décidons d’aller boire un verre pour nous remettre de nos émotions.
La fraîcheur de nos boissons est la bienvenue, nos discussions tournent autour de Sandra et du comportement décevant de R.
Bernard nous indique qu’il n’a jamais vu Sandra en ces lieux, mais qu’il aimerait beaucoup l’y accueillir à nouveau.
Je formule le même souhait, avec un goût d’inachevé à l’esprit 1.

Pour autant, j’ai passé une très agréable après-midi laquelle vient clore notre programme avec bonheur.

Cette année encore, nous avons passé de magnifiques et précieux moments, faits de surprises, de cadre exceptionnel, de plaisirs et d’insouciance.
La rencontre de Sandra est une cerise inattendue sur le somptueux gâteau.

Alors que nous devisons en nous rappelant ces dernières 48 heures, nous nous demandons s’il sera possible de faire encore mieux l’année suivante !
La barre est haute, mais des événements à venir pourraient bien changer la donne.

  1. il semblerait qu’elle soit retournée depuis aux Chandelles, une fois au moins… je n’étais pas présent[]
Dim 18
Octobre
2015

PostHeaderIcon Le cap des 7 ans

La presse sexo, féminine, et même la culture “populaire” convient volontiers que “le cap des 7 ans” est difficile à passer.

Nous 1 l’avons pourtant fêté dignement autour d’une table aux Chandelles, avant de nous ébattre sous les voûtes, parmi d’autres convives.

J’écrivais déjà, en octobre 2010, à quel point on ne soupçonne pas toujours la portée de certaines rencontres sur le moment.
Cela se vérifie d’autant plus…

  1. pour ceux qui ne suivent pas, je vous laisse regarder la liste de mots clés, il y a un indice[]
Lun 31
Août
2015

PostHeaderIcon Nature Sauvage (Loup y es-tu ?)

précédent ]

Malgré la mésaventure de la nuit qui a coupé mon sommeil, je me réveille reposé au petit matin.
Il fait déjà bien jour dehors et le lodge est baigné de lumière.

lodge arriere
Missdactari est bien au chaud sous la couette, je la regarde dormir tout en prenant mon temps pour sortir totalement des limbes.

Je demeure ainsi à la regarder encore quelques minutes, jusqu’à ce qu’elle ouvre les yeux à son tour.
Elle reste immobile un instant, puis s’étire et m’indique que lit et la couette ont été un bonheur.

Elle passe sa main dans mes cheveux, tandis que je me rapproche d’elle et pose une main sur sa hanche, et la fait remonter lentement jusqu’à son sein ferme et aguicheur.
J’en dessine délicatement l’extérieur dans ma paume, sondant le moindre millimètre carré de peau sous mes doigts, profitant de sa douceur et de son grain.

Dehors la météo semble clémente… nous avons encore quelques minutes avant de devoir partir prendre le petit déjeuner.
Mes mains poursuivent leur exploration tactile et suivent chaque courbe, chaque détail… mes mains caressent autant qu’elles ressentent, exploratrices et bienfaitrices.

Nous restons sages pour l’instant, la douceur du matin est propice aux câlins, mais l’heure du petit déjeuner n’est pas compatible avec une nouvelle chevauchée.

Profitant de la somptueuse salle de bain, nous nous apprêtons, non sans quelques mains baladeuses.
A la lumière du jour, le trajet vers la salle de restaurant est nettement plus assuré et plus rapide que la veille.
L’activité animale sur la grande plaine est différente, plus animée, mais les animaux sont plus éloignés que la veille au soir.

J’ai toujours plaisir à profiter des petits déjeuners d’hôtel, ou il n’y a rien d’autre à faire que choisir et profiter…
Je suis comblé : la salle est calme, propice aux discussions y compris les plus indiscrètes, le buffet suffisamment diversifié pour que mon appétit ne suffise pas à goûter tous les mets qui me font envie.
Rassasiés, nous retournons vers notre lodge en prenant le temps d’explorer la ferme et quelques autres recoins que nous n’avions pas encore eu le temps de visiter.

Nous entreprenons alors de découvrir les abords immédiats de notre hébergement, dans la partie ouverte au public, afin de constater ce que les visiteurs peuvent y voir.

Quelques cabanes reconstituant des demeures de trappeurs s’offrent à nous, ainsi qu’un tunnel avec des accessoires de chercheur d’or, ou des répliques de chariots à l’ambiance Far-West.
Çà et là quelques objets amérindiens, tableaux, illustrations de chasse, servent à parfaire le décor et à donner le ton.parc_farwest

Nous observons également les loups blancs, qui sont dans un espace proche du notre, mais non-visible de notre lodge.

Enfin, nous nous rendons à l’aire d’observation des loups noirs, en nous demandant si l’on peut nous apercevoir, puisque la grande baie vitrée de notre chambre donne de ce côté, sans rideau ni store.
Notre crainte n’est pas tant d’être observés en pleine action, que de choquer les plus jeunes qui ne s’attendent pas à voir ce type d’accouplement.

Nous constatons que, sous un certain angle, une partie du lodge est effectivement visible… néanmoins ce point de vue n’est accessible qu’à condition de mesurer une certaine taille, ce qui nuance nos craintes.

De retour dans nos appartements, nous avons un peu de temps devant nous avant de quitter les lieux…
J’envoie un regard complice à Missdactari, elle devance ma proposition et indique que nous n’aurons pas le temps de déraper avec tout le loisir que l’on voudrait, et puis la journée n’est pas terminée.

D’humeur joueuse, motivé par la baie vitrée baignée de soleil, et l’esprit empli de pensées douces et perverses, je m’allonge sur le bord du lit, et me met à l’aise.
Nous n’avons peut-être pas le temps pour de longs ébats, mais j’ai envie de relever le challenge d’une fellation en mode “quickie”.

Missdactari est médusée, mais elle accepte le challenge à condition que le temps me soit compté, pour relever le défi et y mettre un objectif.

Nous sommes positionnés à l’angle de la grande vitre, je devine qu’à cet endroit, nous pouvons être vus par des visiteurs qui seraient placés au bon endroit.
Cette perspective m’excite et ajoute au côté furtif de la caresse que je reçois.
En relevant la tête, je vois que quelques visiteurs sont accoudés à l’aire d’observation… peuvent ils nous voir ? Nous n’en avons pas la certitude. Un visiteur cependant, un homme d’un certain âge, semble regarder dans notre direction, est-ce un hasard ?
Moi qui ne suis pas un grand amateur d’exhibitionnisme, j’imagine la réaction que pourrait avoir l’homme qui nous surprend en pareille situation.
Cette pensée m’excite, et je sens mon plaisir arriver à toute vitesse… nous n’avons de toutes façons plus beaucoup de temps.
Je laisse vagabonder mon esprit, et laisse les délicieuse sensations qui me sont si généreusement prodiguées m’envahir totalement.

La tension monte rapidement, ma capitulation sera immédiate ou largement retardée.
Je veux réussir le challenge, sentir le plaisir m’électriser et mon sperme gicler hors de moi.
Tout s’emballe, la jouissance m’emporte et je me laisse aller dans la bouche exquise et expérimentée de Missdactari.loups_hurlants
Totalement happé, prisonnier de ses lèvres, je lui laisse prendre toute ma liqueur avec délice.
Mes spasmes disparus, elle me relâche enfin… non sans effacer toute trace de notre forfait.

Il est temps pour nous de replier bagage, afin qu’ils soient récupérés mis à notre disposition à l’entrée du parc.
Nous avons l’opportunité de rester encore un peu de temps pour profiter du Jacuzzi.
Nous gardons le minimum vital, tandis que nous confions nos valises au personnel qui fait le tour des hébergements en club-car.

Avant d’aller nous baigner une dernière fois, je profite de la nudité de Missdactari pour prendre quelques-uns des clichés dont vous avez déjà pu profiter…

seins_et_loups

Nous entrons dans le bain et nous prélassons dans l’eau chaude et tourbillonnante, profitant de la vue sur les loups, qui semblent moins farouches que la veille.
Nous pouvons également apercevoir quelques visiteurs sur le site d’observation…
Bien cachés dans l’eau, ils ne peuvent probablement pas nous distinguer, seuls nos visages sortent au-dessus du niveau de la terrasse.

Les caresses et les effleurements sont délicieux, nos mains se cherchent, nos corps se frôlent.
Mais point de sauvagerie pour cette fois.

Alors que l’horaire du départ approche, il est temps pour une dernière douche avant de refermer définitivement la porte du lodge.

Nous prenons un chemin différent de la veille pour nous rendre à l’accueil du Parc.
Nous avons décidé de visiter un peu, et d’aller voir les lémuriens, qui ont visiblement beaucoup de succès.
Par chance, nous passons à l’heure où ils sont nourris, ce qui nous donne l’occasion de les voir de très près.

Après un passage à la boutique du Parc pour quelques souvenirs, clés rendues et formalités accomplies, nous attendons le taxi qui nous mène vers la prochaine étape…

Encore une surprise : Missdactari a réservé dans un restaurant en ville, pas très loin de la gare, de façon à terminer notre étape lorraine par un agréable déjeuner.
Par chance, la météo nous permet de nous installer en terrasse malgré le vent. Nous demandons une table un peu à l’écart car nos discussions ne portent pas que sur les Maki Catta.

makicatta

Notre serveur en revanche, profite l’air un peu surpris, de quelques bribes de conversations, situation dans laquelle j’aime lui en donner pour sa curiosité…

Le repas est fort agréable et le timing est parfait, sans précipitation, nous repartons donc calmement vers la gare, pour notre TGV du retour.

Nous arrivons à Paris en début d’après-midi… les festivités ne sont pas tout à fait terminées.
Puisqu’il nous reste quelques heures devant nous, autant ajouter quelque activité licencieuse à notre agenda, et nous irons donc aux Chandelles.

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Lun 8
Juin
2015

PostHeaderIcon Nature Sauvage (Ébats Crépusculaires)

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La luminosité du sous-bois déclinante nous permet de trouver, un peu hésitants, notre chemin.
Mon sens assuré de l’orientation, aidé du plan du parc nous permettent de nous en sortir sans faux pas.
Missdactari constate avec une légère inquiétude qu’il n’y a effectivement aucun balisage lumineux pour notre retour.
Je sais sa nature plus ou moins aventureuse selon les domaines.
Aussi je cède volontiers à sa demande de vérifier que le matériel d’éclairage qu’on nous a confié fonctionne.

Nous croisons ça et là quelques installations hébergeant oiseaux, batraciens et rongeurs, ainsi que des reproductions géantes d’animaux disposées sur le parcours.

Notre chemin nous ramène à la civilisation, via la ferme puis le grand bâtiment ou nous prendrons le dîner.
Celui-ci jouxte une immense plaine se prolongeant d’une vaste étendue d’eau. On distingue juste sous l’horizon la lisière d’un bois.
D’après le plan cette partie du parc abrite des ours, mais nous n’aurons pas l’occasion de les voir durant notre séjour.

Semblable à un documentaire animalier sur la savane, la plaine qui nous fait face grouille du mouvement de nombreux animaux, principalement des cervidés.

cervides

Le dîner étant à heure fixe, nous rejoignons la salle de restaurant sans tarder, et constatons avec plaisir que nous pouvons de notre table continuer nos contemplations.
Les cerfs, daims et mouflons sont habitués à la présence de l’homme, n’hésitant pas à approcher les promeneurs, ou venir sous nos fenêtres.

La carte nous rappelle que nous sommes dans le pays de la mirabelle, y compris en ce qui concerne l’apéro.
Le menu qui nous est proposé, à défaut d’être typique de la région lorraine, est bien agréable.
Nous profitons tranquillement de notre repas, la grande salle de restaurant n’étant occupée que part les quelques couples ou familles qui occupent un logement pour la nuit.
D’ailleurs, le jour décline à mesure que nos estomacs se remplissent, et nous ne voyons bientôt plus rien de la grande plaine aux cervidés…

Sans hâte, mais impatients de regagner notre repaire, nous finissons notre repas et vérifions que notre éclairage de fortune fonctionne, avant de nous lancer sur les traces du chemin du retour.
Celui-ci s’avère être une véritable expédition… en effet aucune partie du parc n’est éclairée ni balisée la nuit.
Je fais appel à ma mémoire topographique et à l’image de la carte du parc pour nous orienter.
Missdactari ne semble pas du tout à l’aise et je tente de la rassurer de mon mieux, tout en restant attentif au moindre détail qui pourrait indiquer que nous faisons fausse route.
Les bruits de la forêt mêlés à la faible lumière dont nous disposons donnent une ambiance pesante digne d’un film d’horreur.

Sans faux pas, et soulagés d’arriver à bon port, nous regagnons notre antre, illuminé par les éclairage intégrés au sol extérieur.

lodge

Nous prenons rapidement nos quartiers, et nous débarrassons de nos manteaux, lanternes et lampes torches.
Je suis tenté d’essayer l’éclairage led dont on nous a vanté les mérites, et me saisis de la télécommande.
Celle ci pilote plusieurs bandeaux lumineux dont on peut changer les couleurs à loisir… 1.

Après quelques minutes à jouer avec les ambiances lumineuses dans divers endroits du lodge, je propose de profiter de l’ambiance nocturne avec un éclairage rose tamisé dans un le jacuzzi.
Frileuse, Missdactari propose une autre alternative : nous avons un beau lit double avec une épaisse descente de lit à tester, d’autant qu’elle a amené quelques accessoires.

lit_avant

Ayant choisi un éclairage adapté, nous tournons autour du lit quelques minutes, et procédons à un effeuillage sans hâte.
Nous nous apercevons que notre accessoire principal, qui n’est autre que l’indétrônable Fairy, n’est pas suffisamment chargé et risque de nous lâcher en pleine action.
Devant cette inacceptable perspective, nous le branchons sur secteur en vérifiant que la longueur de câble ne sera pas un obstacle (merci les prises sous les tables de nuit).

Une fois nus sur le lit, la miss me donne sa vision des choses : une préparation comme je sais les lui prodiguer, ensuite il s’agira d’aller droit au but pour un maximum de plaisir en en minimum de temps…

loup_sein

Séduit par l’enchaînement, j’allonge la belle en travers du lit, m’assure de son confort, et je prend place entre ses cuisses.
Je commence par embrasser puis titiller du bout de ma langue son clitoris encore sage. Je donne quelques coups de langue brefs et appuyés, ce qui ne tarde pas à le faire réagir avec vigueur.
Relâchant mon étreinte buccale, je commence à laper, nonchalant, partant de son œillet jusqu’à son clitoris, dessinant tous les reliefs de son intimité au plus près de ma langue.
Chaque passage révèle plus encore le gout délicat de la cyprine qui commence à imprégner tout le fruit défendu.

Il me vient alors une idée : elle m’avait parlé il y a quelques temps d’un homme qui l’avait léchée en posant sa langue à plat tout le long de son intimité.
Cela lui avait fait beaucoup d’effet, mais il manquait quelque chose pour que ce soit totalement satisfaisant.

Aussi je m’aventure à plaquer le centre de ma langue sur son clitoris bien dégagé, pendant que le bout titille juste au dessus de l’entrée du vagin.
C’est à croire que ma langue a exactement la forme et la longueur requises… je parviens à la faire onduler assez facilement de façon à produire de lentes caresses appuyées sur son bouton.
Je m’interroge sur les sensations produites, mais un vif soupir emplit de surprise ne me laisse aucun doute.

Ce n’est qu’une question de secondes avant que la miss ne réclame son dû… mes “Uniques” sont à portée de main, et je m’assure d’être prêt à l’assaillir à tout moment.

Suspendu à sa voix encore quelques secondes, le “prends moi” vient sonner l’heure de la chevauchée.
Je libère pour un bref instant mon étreinte polymorphe : mes mains qui étaient encore à l’instant enroulées fermement entre ses cuisses, vont bientôt enserrer sa taille.
Alors que Missdactari m’offre la plus belle vue sur sa croupe, je m’approche et m’équipe de la coiffe phallique Unique de rigueur.

Le jeu est clair : pas de quartier… je m’enfonce donc d’un trait au plus profond d’elle et perçois son gémissement dans un souffle.
Je me tiens immobile, elle se saisit alors du Fairy et le rapproche de son entrejambe.
Mains entre les cuisses, épaules à plat sur le lit, sa cambrure est à se pâmer.
Mon bas ventre ajusté contre ses fesses, je me sens l’emplir de bien belle manière.

Elle plaque le jouet rose et blanc sur son intimité, et enclenche de suite la vitesse maximum.
J’assène immédiatement les premiers coups de boutoirs, réguliers et vigoureux, ne prenant aucune précaution pour ménager ma partenaire.
Plutôt que la cadence, je privilégie l’amplitude du mouvement, et la force de chaque coup de rein.
J’accélère progressivement le mouvement… je veux que son plaisir soit maximal, absolu et inévitable.

Sa voix se fait rapidement entendre, laissant deviner avec quel galop s’approche l’orgasme
Ses cris de plus en plus enlevés, sa lubrification abondante m’encouragent, je ne m’autorise aucun répit et me dévoue tout entier à ma noble entreprise.
Serrant ses hanches avec force, pilonnant son intimité avec détermination, je me sens tel une fucking machine prête à la transpercer.

Un dernier gémissement rauque, teinté d’étonnement, d’émerveillement même, précède le bouquet final.
Ses cris emplissent le lodge, tandis que je maintiens l’effort tel le sprinter qui vient à peine de franchir la ligne d’arrivée.
Sa longue plainte m’évoque celle des loups qui sont juste là, dehors.

Elle se relâche, terrassée par notre accouplement animal, laisse aller le jouet et semble à demi-absente, le souffle court.

lit_ebats
Son expression est à la frontière entre le fou rire et les larmes… elle se tourne lentement sur le côté, comme si elle était blessée.

Dans le mouvement, j’aperçois son intimité indécente, outragée et outrageante, trempée par l’excitation aussi subite qu’intense.
Je profite de l’accalmie pour reprendre mon souffle, mon érection revient demander son reste.

La belle récupère vite, et je sais qu’il ne faudra pas attendre bien longtemps pour que je ne puisse à nouveau coulisser en elle, et atteindre à mon tour le nirvana.

Le regard vague mais bienveillant, elle se tourne sur le dos.
“Bon lapin 2 et après dodo” me souffle t-elle, pour me faire comprendre qu’à ce régime là, il n’y aura pas de second round, victoire par KO.

L’assaut l’a laissée accueillante, et je ne prends, une fois de plus, aucune précaution particulière pour la pénétrer.
Enthousiasmé par nos effusions précédentes, je me focalise sur mon propre plaisir.

Ma langue va à la rencontre de ses seins, qu’elle saisit et me présente, pendant que j’ondule sur elle et profite des sensations voluptueuses de la pénétration,  dont j’adapte la cadence à ma guise.

Je m’abandonne et laisse monter cette sensation qui pointe sur la couronne de mon gland, presque imperceptible… elle s’étend progressivement, comme par petits cercles concentriques, à toute la verge.
Cette sensation, par je ne sais quelles circonvolutions m’emmène, grandissante, vers un délicieux plaisir.

Le plaisir me gagne tout entier et se transforme en ras de marée, je suis au paroxysme de la rigidité.
La jouissance me submerge tandis que j’assène à la belle tel un baroud d’honneur, quelques derniers vigoureux coups de bassin.
Je sens ma semence s’écouler et tenter de la rejoindre.

Immobile pour quelques instants, terrassé, je profite de ces quelques secondes de grâce post-orgasmique, celles où la plénitude prend tous ses droits.
Ma tête se pose au creux de son épaule, je bredouille quelques mots.
Nos corps s’éloignent un peu, je m’allonge à demi sur elle, me positionnant de façon à accéder à sa poitrine, pour la caresser et en jouer avec la pointe de ma langue, mes mains la parcourent.

La nuit est déjà bien avancée, il n’y aura effectivement pas de combattants pour un second assaut ce soir.
L’appel de la couette nous fait sortir de notre tendre torpeur, nous avons envie de nous mettre au chaud, de profiter du confortable lit pour un repos bien mérité.

Le contraste entre le confort de notre lodge, et l’isolement du sous-bois est plaisant.
Je profite à plein de cet environnement loin du tumulte des hommes, proche de la nature, parmi les loups, fatigué et béat.

regard_loup

Le sommeil ne tarde pas à m’emporter avec douceur…

Jusqu’à ce qu’un bruit métallique et sourd m’en sorte en sursaut.
je suis vite en éveil… nous sommes en forêt, nos plus proche voisins sont loin, personne n’a rien à faire ici.
Alors d’où vient ce bruit, qu’est ce qui peut bien cogner à ce point ?
De nouveau, ce bruit inquiétant… se pourrait-il que quelqu’un rode et tente d’accéder au lodge ?

N’étant pas sujet au stress, surtout la nuit, je tente de réfléchir et de déterminer la cause de ce bruit.
Ca cogne, encore… fort, sourd. Y a t-il un souci dans le parc, vient-on nous évacuer ?
Un autre hôte qui se serait trompé de logement ?

Ou… quelqu’un sur le toit ? En tendant l’oreille il me semble que c’est de là que vient le bruit.

J’entends le vent souffler fort dehors, alors qu’il était quasiment inexistant dans la soirée.
Nous sommes en pleine forêt, l’explication est fort simple : quelque chose tombe des arbres et vient percuter le toit métallique.

Les bruit se poursuivront ainsi un moment, et à mon grand étonnement, ils ne semblent pas perturber missdactari.
Son sommeil est d’ordinaire léger, mais pas ce soir… je retombe moi aussi dans les bras de Morphée, songeant au programme du lendemain.

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  1. avec le recul je me rends compte que c’est la deuxième fois qu’une sortie d’anniversaire m’inspire une installation électrique personnelle, la gamme utilisée au Secret de Paris ayant trouvé grâce dans ma nouvelle demeure[]
  2. dans notre vocable : Vas-y, profite ![]
Mar 21
Octobre
2014

PostHeaderIcon Nature Sauvage (mise en route)

La fin Août sonne souvent la fin des vacances et la rentrée toute proche.
Mais c’est aussi la période à laquelle Missdactari fête son anniversaire, événement que nous célébrons dignement depuis quelques années déjà.

Après le cinéma porno suivi du marathon des clubs, après le shopping coquin suivi de l’hôtel de charme parisien, après le voyage en avion à Deauville et les belles tables, se renouveler sans tomber dans la banalité devient, chaque année un peu plus, un challenge.

Nous avons définitivement mis de côté le défi d’une journée “du glauque” (love hôtel bas de gamme, “rue des branleurs” et clubs de mauvaise réputation) pourtant longuement évoquée à une époque.

Missdactari a cette année décidé de laisser une grande part de mystère sur le lieu et les activités, ne confirmant (plusieurs mois à l’avance) que la date, la région et le moyen de transport.
De plus, j’ai été avisé de “prendre aussi une tenue qui ne craint rien”.

Compte tenu des anniversaires précédents, cette mise en garde pour le moins inattendue n’était pas de nature très rassurante. Mais j’ai joué le jeu et n’ai pas fait preuve d’une curiosité débordante, malgré la tentation.

Confus du fait qu’elle organise les détails et la surprise pour SON anniversaire d’une part, et soucieux de m’absenter deux jours de la maison d’autre part, je me réjouissait toutefois de voir la date fatidique se rapprocher.

Les détails avaient été donnés au compte-goutte au fur et à mesure que se rapprochait le jour J :

Ce sera en Alsace…“, “Nous prendrons le train“, “N’oublie pas ton maillot de bain“, “Dès qu’on arrive, tu fonces mettre en route le jacuzzi“, “prends aussi de quoi bien t’habiller pour le retour sur Paris“.

Signe des temps ? Cette année le cadeau prévu n’est ni un sextoy 1, ni même un objet ou produit “glamour”.
Le cadeau retenu, bien que d’une grande utilité, n’était pas adapté à notre escapade… la date approchant je me mis en quête d’un petit quelque chose qui puisse être offert le jour J.
L’acquisition d’un nouveau modèle de smartphone quelques temps auparavant laissait la place à quelques accessoires pour ce dernier (roses si possibles) que je ne manquais pas d’ajouter à ma valise.

Jour J…

Valise parée de ces présents, des tenues plus ou moins décontractées, du maillot de bain et d’une quantité de “Unique” significative (pour ne pas dire démesurée) me voilà donc en chemin vers notre point de rendez-vous, le tout avec une ponctualité tout à fait honorable compte tenu de ma relative performance dans ce domaine.

C’est le début d’un long périple ferroviaire qui va nous amener en gare de l’Est, dans un TGV a l’ambiance feutrée vers Nancy, et à la suite le TER.
Ce dernier trajet est l’occasion de constater quelques différences dans le paysage : nous passons le long de nombreuses usines de ciment, aux énormes canalisations oxydées (et dont l’esthétisme est fort discutable), croisons quelques églises dont le clocher est affublé d’un bulbe …

Saint Nicolas de Port Clochers à Bulbe

Arrivés à bon port, un taxi nous fait parcourir les derniers kilomètres dans la campagne mosellane.
Oui, c’est bien en Moselle que nous sommes et non en Alsace voisine… qu’importe.

Missdactari m’enjoint de ne pas regarder la signalisation pour garder l’effet de surprise.
Je ne tiens pas à le gâcher si près du but et je m’exécute, le pare soleil du taxi faisant office de cache.

Une quinzaine de minutes de route plus tard, nous descendons sur un parking en pleine campagne.
Une grande enseigne en bois me donne enfin l’information manquante, car nous sommes à l’entrée d’un…

Parc animalier ?

Plan du Parc

Perplexe, j’essaie pendant quelques instants de trouver la cohésion entre le parc animalier et le jaccuzi.
Est-ce pour plus tard, est-ce un leurre ? Je reste silencieux…

Tout devient évident lorsque Missdactari m’indique que ce parc animalier propose des hébergements en pleine nature, au sein même du parc.
Certains sont de simples cabanes dans les arbres 2, dans un confort rudimentaire.
D’autres sont nettement plus évolués, comme celui dans lequel nous allons passer la nuit…
Nous avons une réservation dans un lodge dont la construction est toute récente.

Nous prenons connaissance des consignes liées à notre logement, aux usages du parc, aux horaires et au déroulement de notre séjour. On nous remet également deux lampes pour nous éclairer le soir afin de regagner notre hébergement après le dîner.
En effet, la nuit le parc n’est pas éclairé, et il faut le traverser, en partie en sous-bois pour retourner au lodge.
Nous prenons place à bord du club-car qui nous amène vers notre demeure d’un soir.

Nous faisons connaissance avec le lieu. Le lodge est isolé sur un bord du parc: nous disposons d’une grande zone arborée et privatisée. Le bâtiment affiche des lignes droites, et des matériaux au goût du jour : beaucoup de bois, de la pierre, du béton effet ciré couleur anthracite, une grande baie vitrée…
Singularité : celle ci est au contact d’une meute de loups noirs, dont nous ne sommes séparés que par une clôture.

Lodge : La baie vitrée et un loup
Les finitions sont soignées, les équipements nombreux : cheminée, cafetière expresso, éclairage led multicolore télécommandé, chauffage au sol…
Le genre de logement que l’on garderait bien pour le reste de l’année !

La disposition est étonnante : la pièce principale est séparée d’une petite dépendance constituant la seconde chambre, un autre bloc héberge les toilettes et la salle de bain. Ils n’ont en commun qu’une terrasse en bois et un pan de plafond…
En bonne place, au milieu de cette terrasse centrale, figure le jacuzzi tant convoité, caché sous sa grande housse.

Lodge : le jacuzzi
On nous montre le fonctionnement du logement, les précautions d’usage, ainsi qu’un rappel des différents horaires, dont celui du dîner.

Enfin seuls !

Malgré l’absence de rideaux et l’importante surface vitrée, nous bravons les rares vis-à-vis et faisons tomber nos vêtements, impatients.
Nous débarrassons le précieux équipement balnéo de sa lourde housse, prenons une douche rapide, et nous voilà barbotant dans l’eau chaude, testant les différents réglages et mécanismes d’agrément.
le jacuzzi est encastré dans la terrasse, nous avons les yeux à hauteur du sol, et notre point de vue donne sur le grand enclot voisin, celui qui abrite les loups noirs. Nous tentons de les repérer mais ils se tiennent à distance dans l’immédiat.
Le mélange de confort et de proximité avec la nature est quelque peu paradoxal, mais particulièrement agréable.
Nous nous délassons ainsi un long moment, tentant de repérer les loups, jouant à cache-cache avec les jets, les mains deviennent baladeuses et nos corps se frôlent.

Fatalement, la poitrine de Missdactari ne manque pas de me narguer, mes mains et ma langue ne résistent pas bien longtemps à l’appel de la nature.

Sein : l'appel de la nature.. sauvage !
Mes érections sont autant de prétextes à de douces caresses sous-marines.

Nous nous amusons à faire monter la tension sexuelle pendant un bon moment, jouant avec notre désir.
Jusqu’à ce que n’y tenant plus, et bien que frileuse (au sens premier du terme uniquement) la miss sorte de l’eau jusqu’à son entrejambe, sans dire un mot.

Le message est clair, et à mesure que j’approche de son intimité, elle fait en sorte d’adapter sa position pour me l’offrir du mieux possible.
Resté dans l’eau chaude, je prends un malin plaisir à m’appliquer dans un cunnilingus d’abord lent et appuyé, lascif.
Sentant la cyprine remplacer avantageusement le côté rugueux et insipide de l’eau j’accélère progressivement le mouvement, tout en observant l’effet produit sur la belle demoiselle.
Son souffle se fait audible et plus rapide, j’agrippe ses fesses et je poursuis mes explorations linguales de plus belle.
Pendant que son plaisir prend forme, qu’elle me guide et m’encourage de quelques mots, je maintiens la pression ainsi que le mouvement, de manière à ne plus laisser d’échappatoire.
Un gémissement rauque me ravit intérieurement, et je ne lâche ma proie que lorsque qu’une main sur mon front m’éloigne du fruit défendu mais ô combien apprécié.

Il est temps de se remettre dans l’eau chaude, l’orgasme n’ayant rien arrangé côté frilosité, pour quelques minutes de récupération, enlacés.
Une main descend délicatement mais avec assurance et se saisit de mon sexe, vaguement remué dans l’apparente l’apesanteur.

Tant et si bien qu’il ne va bientôt plus y être assujetti, dressé tel un fier soldat…
Ah…  quelle agilité dans les gestes, quel talent !

Je m’interroge sur la marche à suivre pour éviter les effusions dans l’eau que nous tenons à garder propre pour ces deux jours.
Missdactari me propose alors de passer dans la salle de bain…

Nous sortons de l’eau en prenant garde à ne pas être observés (hormis par les loups) et filons dans la pièce attenante.
L’efficacité du plancher chauffant un sol en pierre volcanique est appréciable. La douce chaleur qui s’en dégage est tout à fait propice à des ébats improvisés.

Après s’être assuré que j’étais toujours en forme, la miss se tourne et offre à ma vue l’une des plus belles invitations à l’indécence.
Ne pouvant refréner un coup de langue en enfilant un Unique, je me dresse et lui saisit fermement les hanches avant de m’enfoncer avec vigueur.
Je me délecte des vagues de sensations énergiques provoquées par une pénétration qui ne l’est pas moins.

N’étant pas un grand amateur de la position debout, et la pièce ne permettant pas de se mettre confortablement à genoux, je ne tente pas d’atteindre à tout prix l’orgasme.
Je me contente du plaisir lubrique de la situation, pour quelques minutes encore : je tiens à m’économiser pour le soir.

L’heure du dîner approche… il est temps d’interrompre nos ébats temporairement.

Nous revêtons une tenue appropriée et sortons rejoindre la salle de restaurant en nous faufilant dans les sous-bois.

[ suivant ]

  1. Je crains de n’avoir visé au plus juste avec le Fairy, les autres jouets n’ayant pas trouvé grâce auprès de Missdactari depuis la “roquette à orgasme”[]
  2. et c’est par ce biais qu’elle en a eu connaissance, puisque c’est ce type d’hébergement qu’elle avait choisit pour mon propre anniversaire[]
Ven 10
Mai
2013

PostHeaderIcon De l’origine … à l’orgie (VI)

[Précédent]

Je suis bien décidé à prendre les devants et à m’occuper de la belle, néanmoins son regard est ailleurs.
Elle vient de comprendre que Madame est ma femme, et garde une certaine réserve.

Tout en me touchant du bout des doigts, elle laisse Madame s’approcher et l’invite presque à prendre sa place.
Au point que je suis maintenant en train de pénétrer mon épouse juste devant ses yeux.
Elle balade ses mains sur nos corps, et nous caresse pendant que nous faisons l’amour. Ses caresses s’enhardissent et elle se concentre sur mon sexe qui coulisse dans l’intimité de Madame.
La sensation est curieuse et pour le moins inhabituelle mais pas désagréable, loin de là.

Lorsque nous avons tous deux pris du plaisir, elle fait une remarque plaisante puis s’éloigne discrètement.
Je suis décontenancé par ce comportement auquel je ne m’attendais pas… et un peu déçu de n’avoir pas joué d’avantage avec la jolie black.
Pourtant nous avons passé un très agréable moment, mais tout cela a pour moi un goût d’inachevé.

 Le bar de l'Hyppocampe

Nous prenons la direction de la douche et décidons de nous désaltérer au bar. Je partage avec ma moitié l’enthousiasme de la rencontre nuancé par le tour qu’ont prit les choses.
Je m’inquiète également de ma forme toute relative malgré le grand intérêt que je porte à l’inconnue…

Nous repartons faire un tour dans les coins câlins, et je ne peux m’empêcher de chercher ma partenaire mystère…
Nous déambulons de coin en coin sans vraiment trouver d’action, ou du moins rien qui ne nous tente.

Soudain au détour du glory-hole je perçois une voix mêlant un accent chantant à un timbre un peu rocailleux.
Je penche pour des origines brésiliennes mais certains détails ne cadrent pas.
Les mots, eux sont confus… je tends l’oreille et je comprends que la locutrice est en train d’éconduire un homme sans ménagement, l’accusant d’approcher sans l’accord de sa femme.

En avançant je constate alors que cette voix est-celle de ma mystérieuse black. A l’évidence elle n’a pas trop envie d’être dérangée, en tout cas je ne m’y risquerai pas à ce stade.

Madame me regarde et constate à quel point je suis absorbé… elle esquisse un sourire narquois.
Nous poursuivons notre petit tour sans trouver de groupe qui nous plaise, et cette fois nous ne sommes pas décidés à lancer les hostilités.

Glory Hole

Je m’arrange pour passer à nouveau devant le glory-hole pour voir si elle est toujours là…
C’est le cas, elle est seule et semble lasse, je n’ose pas m’approcher, mais Madame m’incite fortement à approcher. Je suis comme pétrifié, mais l’attirance quasi magnétique que j’éprouve pour cette femme me pousse à dépasser mon manque de confiance.

J’approche doucement et lui demande si elle veut de la compagnie, avec un sourire le plus naturel possible. Elle acquiesce et regarde aussitôt ma compagne. Goormande me pousse alors vers le coin câlin… “Allez vas-y” !

Je m’approche à genoux et constate que Madame ne m’a pas suivi. Un peu perdu, je me retrouve seul face à la belle.
Nous entamons la discussion…
Elle m’explique qu’elle est très remontée contre les couples et qu’elle prend de grandes précautions car beaucoup de femmes sont jalouses et voient d’un très mauvais œil que leur homme s’approche d’elle 1.
Pour éviter les remontrances et les scènes, elle évite donc généralement d’aller trop loin avec les hommes en couple, surtout si elle a le moindre doute sur le niveau d’approbation conjugal.

Elle a cependant pu constater qu’il n’y avait pas ce souci de notre côté et elle se rapproche de moi, et nous commençons à échanger de langoureuses caresses.
Me voilà de nouveau pris de vagues de frissons provoquées par le grain si particulier de sa peau. Ses mains expertes parviennent à me donner de la vigueur tandis qu’elle me demande si j’ai un préservatif.
Sa proposition me comble et je tente de relativiser mes craintes de ne pas être à la hauteur, car je sais que j’ai d’autres atouts.

Alors que je suis convenablement capuchonné, elle me prend en bouche et s’applique à me mettre dans les meilleures dispositions. Sa dévotion est couronnée de succès, me voilà rapidement dans une forme plus qu’honorable, bien mieux que lors de mes expériences précédentes.
Elle a de toute évidence cerné ma nervosité et mon inexpérience libertine, et prend les devants sur le choix d’une position, en m’offrant sa magnifique et envoutante cambrure.

Cambrure...

Ce n’est pas sans émotion que je pénètre en elle, regardant attentivement mon sexe disparaitre peu à peu dans le sien.
Le contraste de ma peau blanche et de son entrejambe sombre et mat est saisissant, je contemple ce spectacle dans un silence béat.
Je profite de chaque centimètre de pénétration, mes sens en alerte… et saisis ses hanches de mes deux mains.

Elle est tellement menue que je fais presque le tour de sa taille, et je ressens de nouveau sur la paume de mes mains ce grain de peau toujours aussi délicieusement exotique.
Je ne saurai dire combien de temps a duré notre étreinte, qui a été pour moi une succession de sensations des plus agréables, de plénitude, de sentiment d’être comblé au-delà de toutes mes espérances.
Tant et si bien que malgré ma forme relative, je suis tout à fait incapable d’arriver au point de non-retour.
Qu’importe, je viens de franchir un pas immense.
Pour la première fois j’ai pénétré une autre que Madame, mené une petite victoire sur mes craintes et la faiblesse de mon érection 2, et gouté aux délices d’une peau noire.

Je m’enquiers de savoir si tout va bien pour ma partenaire, elle semble satisfaite même si elle ne semble pas avoir eu d’orgasme, et dans un grand sourire m’explique qu’elle a froid.
Je la recouvre donc de nos deux paréos et me presse contre le tissu, la cernant de mes bras pour la réchauffer du mieux possible.
Elle apprécie le geste : “toi tu es gentil, les autres ils s’en vont en général”.
Mon comportement me semble pourtant naturel et je m’interroge alors sur une certaine goujaterie qui semble être de mise dans le milieu libertin. Est-ce pour ménager les jalousies, éviter de s’accrocher à un(e) partenaire illégitime, ou bien juste de la muflerie ?

Je n’ai pas le loisir de mener plus loin ma réflexion, car je sens son souffle et sa bouche se rapprocher de la mienne.
Que cherche-t-elle ?
Je suis perturbé… car s’il s’agit de s’embrasser, c’est un geste réservé à Goormande !
C’est une règle que j’ai moi-même établie, le baiser recouvrant pour moi une signification qui va bien au-delà de la simple partie de jambes en l’air. C’est bien ma veine, je n’avais pas du tout imaginé que cette situation puisse se présenter aussi vite…
Il va falloir expliquer cet interdit, et même si je sais que dans le milieu libertin c’est assez courant, je m’interroge sur la manière de lui expliquer.
Je trouve ça un peu dommage, aussi. A vrai dire ce baiser j’en ai très envie.

Une fois de plus elle ne laissera pas mon cerveau faire trop de maladresses et m’embrasse à pleine bouche.
Un frisson me parcours le corps, encore un. Une poussée d’adrénaline même, car je suis partagé par le plaisir charnel du baiser et la crainte de l’interdit que je viens de briser.
Je ne le sais pas encore mais Goormande a vu ce baiser et s’en amuse…
Pour ma part je suis à la fois soulagé que “le ciel ne se soit pas abattu sur ma tête” mais inquiet de la réaction qu’elle aura lorsque je lui avouerai ce qui vient de se produire.

Je profite néanmoins de l’instant présent… ce baiser est délicieux, différent aussi. J’entrevois la formidable diversité que laisse présager les rencontres à venir.
Nous poursuivons les caresses, détendus.
La belle m’explique qu’elle se fait appeler L**, et que j’ai une épouse vraiment gentille de m’avoir prêté son mari. Que mon sexe est agréable 3, et qu’elle apprécie ma gentillesse.
Son expérience mêlée à une certaine naïveté dans ses mots m’amuse… je trouve L** très attachante, et terriblement attirante.

Délices d'une peau noire

Mais le temps a passé et le club ferme bientôt ses portes. Je récupère mon paréo et nous prenons le chemin du vestiaire.
Nous y retrouvons Madame, et L** lui saute au coup : “toi tu es gentille, tu prêtes ton mari et tu n’es pas jalouse, merci”.
Je suis estomaqué par ces remerciements, tout autour de moi ceux qui l’ont entendu ont le sourire aux lèvres, Goormande la première.

L** explique qu’elle vient régulièrement, et nous espérons bien nous revoir une prochaine fois.

Dans un état second, je prends le volant, et sur le chemin du retour le débriefing de la soirée s’annonce riche.
Quand vient le sujet du baiser Goormande m’explique que c’était ma limite, que c’était à moi je la faire tomber.
A mon grand étonnement elle n’est pas déçue ni en colère, contrairement à ce que j’avais imaginé, cette limite ne concernait que moi, mais elle la respectait.

Nous avons revu L** après cette soirée, plusieurs fois… il y a de quoi y consacrer quelques billets, ce à quoi je m’attellerai dès que j’aurai terminé la série “De l’origine … à l’orgie”.

à suivre

Photos de l’hyppocampe sur leur site officiel, autres photos via Javelins Arc.
  1. je me rendrai compte bien plus tard que c’est une crainte assez commune pour les femmes seules, l’expérience montrant que les femmes en couple peuvent s’avérer être pour le moins possessives[]
  2. qui bien évidemment sont liées[]
  3. son compliment exact parlait de taille aussi…[]
Mar 12
Mars
2013

PostHeaderIcon Une journée d’anniversaire bien remplie (partie III)

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Missdactari semble impatiente d’arriver au terme de cette journée, ma foi fort bien commencée. Je ne connais pas les détails de l’endroit où elle nous emmène, mais je sais que c’est un lieu qui devrait sortir du commun.

Nous descendons la rue de Clichy, chose qui m’étonne car ce quartier n’est pas nécessairement réputé pour ses hébergements luxueux 1.

En quelques minutes pourtant, nous arrivons à l’angle de la rue de Parme, et une lumière violacée attire mon regard.

Secret de Paris

C’est là qu’est niché l’Hôtel Design Secret de Paris, un établissement récent qui cède à la mode (bien agréable) des petits hôtels intimistes et hauts de gamme. En pénétrant à l’intérieur, on passe dans un autre monde. Oubliée la banalité de la rue de Clichy, le bruit des voitures… Ici tout est fait pour émerveiller le regard et apaiser les oreilles.
Le hall d’accueil donne le ton : ici, on soigne les détails et on ne fait pas dans l’approximation.

Nous sommes accueillis avec beaucoup d’attention, et l’on prend le temps de nous présenter les installations de l’établissement et de nous donner toutes les informations utiles pour notre séjour.
On nous demande aussi combien de nuits nous avons réservé… Question qui peut vite agacer, on se sent déjà bien  et l’on évoque sans aucune précaution la possibilité que tout cela doive se terminer !

J’apprends que les chambres ont différentes thèmes, et je me rappelle alors un commentaire que m’avait fait la miss il y a un certain temps sur un hôtel qui proposait diverses chambres, dont une sur le thème de l’Opéra, qui lui est cher.

Il semble qu’elle avait préparé sa surprise depuis longtemps, c’est pourtant SON anniversaire !

Notre hôtesse nous mène à notre chambre et nous laisse ensuite tous les deux.
L’impression de cocon est très forte, la chambre n’est ni trop grande ni trop petite, la décoration et les finissions sont travaillées. Même les mitigeurs sont signés du nom de l’hôtel.

Le thème reprend l’image d’une lucarne avec des photos des toits de l’Opéra Garnier. Une barre de danse sur laquelle sont lacés des chaussons fait office de tête de lit.La chambre Opéra Garnier
Les commandes d’éclairages sont tellement élaborées qu’elles en seraient presque complexes, mais permettent de donner à la chambre de multiples ambiances, plus ou moins tamisées.

La pièce maitresse, hormis le lit, est dans la pièce à côté : une grande baignoire d’angle qui propose la fonction jacuzzi, et un éclairage de l’eau dans différentes couleurs.

Je suis surpris par un point : notre chambre donne dans la rue, et pourtant il y règne un calme olympien.
Un rapide coup d’œil aux fenêtres donne l’explication : un double vitrage extérieur auquel on a ajouté un autre niveau de double vitrage, le résultat est imbattable !

Nous nous déposons rapidement nos affaires et je suis chargé de faire couler l’eau. Très chaude bien sûr, connaissant la frilosité de la miss.
Bien qu’habitués aux grands jacuzzis, avoir sa baignoire balnéo dans un cadre aussi intime est une toute autre expérience.
Et nous n’avons jamais eu cette opportunité auparavant… nous voilà donc à tester les différentes possibilités de l’engin 2

La baignoire balnéo

Une fois trouvés la meilleure combinaison bulles / couleur, nous nous relaxons et laissons aller nos mains. Mes mains glissent dans l’eau et suivent les formes de ma délicieuse maitresse, dessinés par l’éclairage inhabituel.
Difficile de rester de marbre dans ces conditions, cependant la baignoire n’est pas non plus gigantesque, et l’on ne peut guerre s’y ébattre sauvagement.

L’assise qui est dessinée dans l’angle en revanche, pourrait bien receler un potentiel coquin. Il nous faut impérativement tester cette configuration inédite !
Nous expérimentons donc alternativement la “balnéo-gâterie”, tout en rajoutant régulièrement de l’eau chaude pour nous maintenir dans les meilleures dispositions.

Je ne saurai dire ce qui a ma préférence entre le plaisir d’une fellation appliquée, calé dans l’angle de la baignoire, caressé par la vapeur d’eau et la double sensation de chaleur humide dispensée tant par la baignoire que par le délicat fruit que je butine.
Quoi qu’il en soit les bienfaits en sont incontestables 3.

A la fois relaxés et électrisés nous prenons le lit d’assaut, laissant derrière nous une salle de bain toute embuée.
La literie est à l’image du reste de la chambre, parfaitement agréable. Du moins pour dormir… mais il n’en est pas encore question !
Nous avons à cœur de finir la soirée en apothéose, ce n’est pas un jour comme les autres !

Et nous ne pouvons fêter cet anniversaire sans une levrette dans les règles de l’art.
Si l’absence de grincement est bien appréciable, le mieux s’avère parfois l’ennemi du bien : la douce texture de la couette n’est pas des plus adaptée à un accouplement musclé.

Il en faut plus pour nous décourager, et nous réglons bien vite le risque de dérapage en adoptant un positionnement plus adapté (bénie soit la souplesse de Missdactari, en même temps on n’est pas dans la chambre “Opéra” pour rien !).
Après tant de plaisirs qui se sont additionnés tout au long de la journée, je m’abandonne à un orgasme long et intense, dévastateur.

Le lit "Opéra"

Malgré l’épuisement, il est hors de question de s’endormir sans avoir mis à profit le cadeau de l’an dernier : le Fairy.
Ce dernier est mis à contribution et bien vite il confirme sa redoutable efficacité ! C’en est presque désarmant de voir de quelle manière implacable il peut conduire, en bien peu de temps, une femme à l’orgasme.
Mais il eut été trop simple de s’arrêter là, et je décide d’ajouter ma cerise sur le gâteau.
Je suis bien décidé non seulement à avoir le dernier mot, mais également à ne laisser aucune bribe d’énergie à Missdactari, qui ne soit transformée en jouissance.

Après m’être assuré qu’elle capitule, visiblement terrassée, nous nous accordons un repos des guerriers bien mérité, et je tombe bien vite dans un profond sommeil…
… sommeil dont je suis très agréablement sorti par une très douce et très agréable sensation.

Avec beaucoup de délicatesse la miss cajole ma hampe fièrement érigée, et n’accélère le rythme que lorsque je me montre aussi bien réveillé.
C’est donc une journée qui commence bien, très bien même !

Malgré mes envies de “petit déjeuner au lit” la tête enfouie entre ses jambes, Missdactari m’enjoint de me préparer pour un repas plus nourrissant.
L’effet cumulé des différents traitements de la veille ne semble pas s’être encore dissipé, nous prenons donc le chemin du buffet.

Confortablement installés dans les fauteuils club violet, nous profitons de la variété des mets proposés.
Nous observons le personnel, la décoration… nous faisons des commentaires sur le lieu, sur notre journée mémorable.

DSP_Salon

Nous devisons sur les autres clients. Sont-ils venus eux aussi profiter d’un si bel écrin pour s’ébattre ?
Ou ne sont-ce que des voyageurs blasés, habitués des lieux, n’ayant trouvé que le repos à défaut de fougue ?

Le soleil nous accompagne sur le chemin qui nous ramène vers une vie “normale”, et nous commençons déjà à élaborer des plans pour le prochain opus.

Crédits photos : première, deuxième et dernière photo viennent du site officiel de L’Hôtel Design Secret de Paris, la troisième et quatrième de tripadvisor.

  1. d’ailleurs si vous regardez l’adresse de l’hôtel sur Google Street View, vous verrez que l’endroit était pour le moins délabré il y a encore quelques années[]
  2. la baignoire, dans un premier temps… what did you expect ?[]
  3. note à moi-même : tenter d’intégrer une baignoire balnéo dans ma future lapinière[]