Archive pour la catégorie ‘Coquin’
Choix éclairé pour un décor sombre
On va encore dire que les gens du show-business sont tous des obsédés sexuels et trainent en club libertin.
Sauf que là… c’est pour le travail !
L’autre soir Madame me montre sur Internet la vidéo d’un sketch qu’elle a vu sur une chaîne de la TNT dans la journée.
La vidéo est sympathique et drôle mais quelque chose m’interpelle rapidement !
Ce long couloir voûté, tapissé de velours rouge et parsemé de lustres et de mirroirs, ces murs décorés de toile de Jouy, ces matelas à la forme arrondie, c’est, c’est…
… les Chandelles bien sur !
(ou alors il faudra m’expliquer ce que la photo de Valérie fait là).
Comme quoi les artistes savent choisir de jolis décors pour leurs sketches… à moins qu’ils ne connaissent déjà l’endroit ?
EDIT OCTOBRE 2016 : la vidéo, reprise de l’émission “Milk Shake TV” diffusée sur NT1, a été retirée de DailyMotion et ne semble plus être en ligne nul part… Le Comité de la Claque n’assume pas ses délires salaces ?
Pause déjeuner goormande
Un petit clin d’œil rapide à mon déjeuner d’hier midi…
Je ne me lasse décidément pas d’allier les sushis avec cette autre spécialité…

Une belle mise en bouche avant de passer à table (photo non contractuelle mais pas loin quand même)
La photo vient de chez Play Hard, Fuck Harder (Tumblr depuis disparu…)
De l’origine … à l’orgie (IV)
Notre première sortie nous a donné l’envie de renouveler l’expérience…
Nous reparlons de nos envies et surtout de nos limites respectives (il s’avèrera bien vite que nous n’avons pas tout prévu).
Comme nous avons apprécié l’hyppocampe, nous choisissons d’y retourner.
Le but n’est pas de tester tous les clubs le plus vite possible, mais plutôt de se mettre à l’aise dans un club qui nous sied et que nous allons apprivoiser…
Nous voulons faire des rencontres, travailler sur les possibilités de jeu, la découverte d’autres lieux viendra en temps utiles.
Nous poussons donc la porte une seconde fois, et l’appréhension du début a déjà fait une place plus importante à l’excitation, je me sens presque habitué !

L’accueil du club
Ce soir, il y a plus de monde, et l’ambiance est plus chaude. Nous observons les ébats en cours çà et là.
Beauté des corps enlacés, bercés de lumière rouge tamisée, ombres délicates.
Tout cela tranche avec les images pornographiques auxquelles je me suis exposé durant nos périodes de disette sexuelle, c’est tellement plus doux et plus sensuel…

Un des coins câlins, lumière rouge tamisée
… et en même temps moins stimulant que ce que j’avais escompté.
Il y a quelque chose qui cloche !
Comment se fait-il que je sois dans le temple des milles et un délices et que je ne sois pas plus excité ?
Physiquement surtout, je ne suis pas dans l’état dans lequel je devrais, en toute logique, me trouver !
Le cerveau du bas a-t-il subitement cessé de fonctionner ?
Ce décalage m’inquiète, me fait douter… mais en aucun cas je n’ai envie d’abandonner ce tout nouveau monde que je découvre à peine.
Au détour d’un coin câlin, nous observons une scène sensuelle et enthousiasmante…
Un couple nous aborde de manière douce mais directe…
Ils sont plus âgés que nous mais ont tous deux beaucoup de charme.
“Nous sommes débutants” indiquons-nous rapidement, “et alors ?” rétorquent t’ils.
Ils nous guident vers le matelas, ils sont doux et nous mettent en confiance.

La cage juste à coté du coin câlin de notre premier échange
Madame a l’air très à l’aise avec l’homme du couple, pendant que fébrilement je découvre le corps de sa compagne.
Elle a la peau douce, elle est souriante, attirante… pourtant mon érection est partie se cacher je ne sais où.
J’ai peur qu’elle ne me le reproche mais elle me rassure et me caresse avec tendresse.
Le couple échange quelques mots discrètement. La femme propose, suffisamment fort pour que j’entende, que son compagnon pénètre Madame.
Echange de regards : petit pincement mais pas de malaise… et puis nous sommes là pour ça, non ?!
J’acquiesce discrètement.
J’ai une forte appréhension… non pas de ce qui va se passer, mais de MOI.
Comment vais-je réagir ? Vais-je supporter de la voir prise par un autre ? En souffrir ?
Il fait preuve de beaucoup de douceur, et finalement mes appréhensions s’envolent… le cataclysme redouté ne s’est pas produit, je suis simplement ému et heureux pour Madame.
De son coté, elle a l’air d’apprécier, il le sent et s’enhardi…
Elle jouit bruyamment, la tête en arrière, les mains crispées sur le matelas.
Elle est belle, tellement belle… je suis heureux pour elle, et heureux d’avoir bien réagi malgré mes craintes.
De mon côté, ne pouvant offrir de pénétration à ma douce partenaire, je propose naturellement un cunnilingus : j’en ai très envie, et mon absence d’érection ne saurait m’en priver !
Je me délecte de savourer, pour la première fois, l’intimité d’une autre…
Elle est différente, mais j’aime tout autant la douceur de sa peau, son goût délicieux, son odeur subtile et enivrante à la fois.
Je ne saurai dire si elle a jouit, tant je suis absorbé et fasciné par la caresse que je lui prodigue.

Image non contractuelle, mais je m’y verrai bien 🙂
Elle me félicitera avec insistance toutefois, ce qui me motive et me rassure sur mes qualités de butineur.
Remis de nos émotions, nous buvons un verre avec ceux qui viennent de nous offrir ce premier échange réussi.
Nous apprenons qu’ils se prénomment Maria et Michel. Ils nous racontent leurs sorties, nous donnent quelques conseils…
L’heure est déjà bien avancée et ils quittent le club.
La nuit se termine la tête pleine d’étoiles, le cœur léger… et des heures de discussions en perspective.
Nous faisons cette fois aussi un long débriefing sur l’expérience que nous avons vécue.
L’échange avec Maria et Michel, bien sûr, la façon dont ils ont su nous aborder… la discussion que nous avons eue avec eux…
Et aussi… ma panne. Elle me parait totalement contre nature !
Est-ce un évènement isolé ou bien une tendance lourde, un obstacle qu’il va falloir éliminer ?
Le forum doctissimo me rassure : à ce que je lis, beaucoup d’hommes débutants, surtout en couple, ont eu les mêmes soucis, plus ou moins longtemps.
Je croise les doigts pour ne pas être parmi les plus longs…
[Suivant]
Les illustrations du club viennent toujours du site de l’hyppocampe…
La dernière photo via good lil girl (ancien Tumblr disparu).
I had a Dream
Je vérifie que mon choix, pantalon en cuir et chemise cintrée noire à ganse et poignets rouges, est harmonieux.
J’en suis satisfait, et j’obtiens une approbation féminine. Tout cela devrait se marier avec mes chaussures de ville montantes.
Nous sommes vendredi soir… et nous nous préparons avec Madame 1 .
Nous comptons sur cette soirée pour reprendre goût aux clubs, la précédente sortie nous ayant passablement déçue en termes de clientèle.
Départ pour le Dream Studio, ce soir nous sortons en mode “Mr Goormand fait son coq”.
Traduction : je sors en soirée mixte accompagné de deux femmes, Madame et missdactari.
Route sans trop d’histoires, arrivée dans le quartier et place de parking à proximité, tout cela est de bon augure.
Première bonne surprise, Greg, à l’entrée nous reconnait de suite et nous appelle par nos pseudos.
Notre dernière visite date pourtant de plus d’un an, lors de deux soirées dont la fréquentation était élevée.
Passé le vestiaire nous saluons des amis libertins que nous savions présents ce soir-là.
Nous avons rarement l’occasion de les croiser et nous empressons de papoter.
Nous évoquons nos deux précédentes soirées en ces lieux…
Nous y avions fait de belles rencontres l’an passé, certaines que nous voyons toujours de temps en temps.
Il est temps d’aller faire un petit tour du club.
Il n’a pour ainsi dire pas changé: décoration simple et efficace, à dominante rouge et capitonnages noirs, ceux-la même qui nous ont inspirés pour notre chambre.
Les coins câlins sont peu nombreux mais bien agencés et confortables, et surtout ils sont ouverts !
Nous nous installons dans les canapés et poursuivons la discussion autour d’un premier cocktail.
Le club n’est pas très rempli, et le quota d’homme est raisonnable (notion très subjective à vrai dire, ici environ un homme pour un couple).
Ils sont nettement plus soignés que ceux de notre précédente sortie, que ce soit sur la tenue ou dans le comportement.
Nous descendons sur la piste pour nous défouler un peu, puis faisons le tour des coins câlins du bas.
Ils sont déjà bien remplis et il y a de l’activité.
Nous nous attardons sur un joli couple, la femme très attirante chevauchant avec fougue un partenaire qui a fière allure.
Faute de place disponible pour d’avantage de joueurs, nous remontons à l’étage et faisons le tour des coins câlins du haut.
Ceux-ci sont désertés… et bien qu’à cela ne tienne, mettons y l’ambiance.
Nous nous asseyons sur un lit avec Madame, et commençons à nous taquiner gentiment… il s’agit entre autres de voir comment bien enlever ce nouveau pantalon.
Missdactari elle, s’installe sur un coin rond à l’opposé, et nous observe avec amusement.
Madame n’a pas l’air de se sentir d’humeur coquine pour le moment, et m’oriente vers le coin câlin où missdactari est allongée, sur le côté.
Nous commençons à nous frotter puis à nous caresser avec une intensité croissante.
Les hommes seuls qui passent s’arrêtent pour profiter du spectacle, certains restent à distance, les autres poursuivent leur tour.
Pour le moment ils ne nous sautent pas dessus avec empressement, ce qui est appréciable.
Je peux sereinement en profiter pour m’occuper sérieusement de missdactari.
Elle m’a fait part d’une envie à combler urgemment, et je sais comment arranger cela avec efficacité…
Missdactari me présente maintenant sa croupe de façon tout à fait indécente et proprement irrésistible. Ne pas y faire honneur serait tout à fait indigne de moi.
Quelques hommes se sont rapprochés discrètement mais surement, néanmoins ils attendent d’être plus ou moins ouvertement invités à entrer dans la partie.
Un tel savoir vivre mérite des encouragements, et je sais missdactari gourmande…
Elle est cambrée la tête enfouie entre ses bras. Je la fais se redresser et la saisis par les hanches afin de la positionner un peu plus en avant.
Elle peut ainsi gâter les quelques messieurs qui attendent sagement au pied du lit rond.
Ses courbes me charment, les caresses qu’elle procure à nos invités me stimulent… je profite pleinement de ce moment à la fois sensuel et interdit, dans cette ambiance feutrée et ces couleurs chaudes.
Madame se rapproche de moi et vient me prodiguer de délicieuses caresses pendant que je besogne missdactari.
Je suis l’objet de beaucoup d’attention et me sens comblé… notre couple d’amis est également en train de s’amuser à coté de nous, au bord du lit rond.
Un autre couple est tout proche, debout, son homme derrière elle la caresse et d’autres s’approchent pour en faire de même.
Je vois monter son plaisir, elle a l’air de s’abandonner totalement et cela me trouble et fait croitre mon excitation.
Un beau jeune homme vient approcher Madame, en douceur… je ne suis pas sûr qu’il lui plaira, mais il est très doux et cela semble lui convenir.
Je la laisse aller faire plus ample connaissance avec lui, sur le coin câlin juste à côté.
Rapidement, je suis totalement stimulé, presqu’en transe…
les gémissements des quelques femmes présentes, les corps et le décor, la lumière feutrée juste ce qu’il faut, la croupe offerte de missdactari…
Et finalement Madame qui se penche sur son nouveau partenaire dans des préliminaires bien avancées, tout autour de moi n’est que plaisirs.
Je sens des spasmes partir d’entre mes jambes et remonter le long de ma queue, je me sens gonfler… je vais exploser c’est inéluctable…
Je n’en puis plus et je jouis dans un râle que je ne peux ni ne veux contenir.
Je reprends mes esprits, toujours à genoux.
Je caresse le corps de missdactari pour lui témoigner la force de mon plaisir puis la laisse continuer de jouer avec les quelques messieurs présents.
Madame est en train de se préparer pour les choses sérieuses, je m’approche discrètement et lui demande si elle souhaite ma compagnie ou préfère rester en duo.
Je suis le bienvenu… mais je ne veux pas troubler son partenaire, qui ne pensait peut être pas se retrouver en trio. Je suis bien incapable de la moindre érection à ce stade et je reste donc sur le coté, suffisamment en retrait pour qu’il puisse prendre toute la place dont il a besoin et ne soit pas intimidé.
Je caresse le visage de Madame et l’embrasse tendrement, je la regarde avec plaisir se faire prendre, j’encourage d’un sourire son partenaire.
Je la sens vibrer entre mes bras… je ressens cette énergie indescriptible du plaisir montant en elle.
Il accélère ses mouvements, vigoureux… sa façon de faire semble tout à fait convenir à Madame.
A l’expression de son visage, à sa façon de basculer la tête en arrière, de crisper ses bras les paumes vers le bas, je sais qu’elle est au bord de l’orgasme.
Un grand sourire sur le visage, je me délecte déjà de la voir jouir dans un gémissement bref et puissant…
… mais, mais le jeune homme réduit soudain la cadence et s’immobilise.
Madame ouvre grand les yeux, d’une expression qui me semble située entre la surprise et la colère.
Qu’importe, je me dis que la prochaine montée en puissance viendra compenser ce rendez-vous manqué.
La cadence reprends, Madame se tend à nouveau sous les coups de rein du beau jeune homme, le plaisir monte de manière palpable.
Elle commence à manifester son plaisir croissant… mais de nouveau son partenaire abaisse la cadence et s’arrête, la laissant au bord de l’abîme du plaisir.
Je la connais, je sais qu’elle n’a pas joui… j’en suis agacé pour elle, cette fois je vais le guider et surtout lui intimer de continuer jusqu’à ce qu’elle prenne son pied pour de bon.
Hélas il met fin au jeu, et s’éloigne après quelques mots aimables.
Je m’en veux de ne pas avoir pris l’initiative de le guider plus tôt… je me sens un peu inutile aux cotés de Madame, j’aurai pu leur faire profiter de mon expérience, moi qui sait lire son corps.
Je prends la place de notre invité, pour la combler malgré tout. Je la sens tendue, j’ai à cœur de faire de mon mieux pour lui donner autant de plaisir que possible.
Bien que mon précédent orgasme soit encore proche, je suis particulièrement en forme, stimulé par la sensation de pénétration incomparable, celle qu’aucune autre que Madame ne peut m’offrir.
Nous finissons nos ébats et nous câlinons tendrement quelques instants, puis nous nous dirigeons vers le bar.
Je reste déçu au fond de moi qu’elle n’ait pas pu jouir avec un autre… j’ai tellement envie qu’elle profite de sa soirée.
Je croise le coin rond, où missdactari est encore affairée avec quelques messieurs. L’un d’eux la doigte avec vigueur, elle a l’air d’apprécier mais je sais que cette caresse ne suffit normalement pas à la porter jusqu’à l’extase.
Il me vient une idée en tête… moi qui suis plutôt timide, ce soir je me veux un peu provocant, et je demande à Madame si je peux me permettre de la rejoindre dans quelques minutes…
Je m’invite alors auprès du lit rond et demande à missdactari si tout va bien… et si je peux être utile à quelque chose.
La réponse n’étant, comme escompté, point négative, je m’approche de son bas ventre par le côté.
Osons le dire, je m’impose aux quelques messieurs présents, qui ont probablement remarqué que j’étais accompagné de Madame et de missdactari et ne protestent donc pas.
Alors que je pointe ma langue vers le bouton d’amour gonflé par toutes ces attentions, mon congénère arrête le mouvement de ses doigts, visiblement un peu perdu. Je l’enjoins discrètement de continuer, le regard assuré, comme pour dire “je te montre comment ça marche OK ?”.
Je sens le corps de missdactari tresaillir lorsque ma langue vient au contact de son clitoris, puis m’applique afin d’être digne de mon statut de butineur.
Missdactari est très réceptive, visiblement excitée par toutes les caresses qui lui sont prodiguées ainsi que les vits offerts à sa bouche gourmande.
Elle lubrifie abondamment, faisant s’enhardir mon complice d’un instant, qui accélère le mouvement de ses doigts.
Ce petit manège vient vite à bout de missdactari qui manifeste sa jouissance d’un “Ahhhh” un peu rauque que je connais si bien.
D’un mouvement presque princier, toisant les messieurs tout autour, et fier de moi (oui je sais c’est prétentieux, mais c’est tellement bon pour l’égo) je l’embrasse et lui souffle simplement ces quelques mots : “amuse-toi bien“.
Je rejoins Madame au bar, elle est en train de causer avec notre couple d’amis, visiblement satisfaits de leur soirée.
Nous prenons un rafraichissement salvateur et continuons les discussions au bar, mêlant d’autres clients à la conversation…
Missdactari nous rejoint et se désaltère elle aussi… la soirée se poursuit en bavardages et en rires, ponctués par les allées et venues du minuscule coin fumeur.
Nous nous décidons finalement pour un dernier round avec missdactari mais nous serons bien vite rattrapés par l’heure.
Une fois encore le temps a passé trop vite, la fermeture est proche et l’on nous fait comprendre aimablement et sans aucune pression qu’il faut songer à bientôt terminer nos ébats.
Il nous faut regagner le monde extérieur et quitter le confortable Dream Studio, affronter de nouveau le froid et rentrer profiter de nous deux.
Puis finalement s’abandonner aux quelques heures de sommeil qui nous restent, et faire de nouveaux rêves, endormis cette fois-ci.
Les photos du club viennent du site Internet du Dream Studioda
- Si vous vous demandez pourquoi elle est mentionnée ainsi, rendez vous sur la présentation[↩]
Une folle journée et une folle nuit
Mi-Octobre, un lundi…
La journée commence somme toute normalement, nous discutons avec Madame, et je me mets au travail.
Certains mots ont du faire mouche…
Alors que je suis sur mon PC, elle vient me titiller et quémander de façon non équivoque de faire montre de mes talents de butineur, mais elle ne me laisse pas la faire jouir.
A plusieurs reprises, elle me nargue avec son petit abricot coquin.
Je finis par perdre patience, je n’en peux plus.
La situation dérape en une partie de sexe d’une grande intensité… des jeux que je ne vous dévoilerai pas.
Je sais vous êtes déçus, je jette un voile pudique sur l’intimité de notre couple.
Des récits plus pimentés viendront lors de futurs billets, patience !
Ce fut un moment rare, de ceux où l’ont fait des choses inhabituelles, ou l’on ne retient plus rien.
Et dont on ne se remet que lentement, ébahis, se demandant si tout cela est vraiment arrivé.
Des moments qui nous ont transportés hors du temps, de notre environnement.
La journée passe, le sourire aux lèvres, puis la soirée arrive.
Fait du hasard, ce soir il y a quelque chose à fêter.
Nous voici donc trois à table, je suis privilégié et comblé d’avoir 2 magnifiques femmes à mes côtés.
Le repas se termine, je fais quelques préparatifs et me voilà avec missdactari.
Cela fait quelques temps que nous ne nous sommes pas vus, nous avons échangé nos envies par chat depuis quelques jours.
Le désir est fort, palpable… et l’attente bientôt terminée.
Cette fois nous ne discuterons pas, même quelques mots, avant de nous sauter dessus.
Cette fois nous ne déciderons pas de qui fait quoi en premier à l’autre.
Cette fois… ce sont juste nos pulsions qui parlent, primaires, bestiales, instinctives.
Du sexe à l’état brut, plaisir convoité et trouvé, nos corps qui se mélangent, s’agrippent et s’agitent l’un sur l’autre comme s’ils allaient se consumer…
… jusqu’à la trêve, terrassés mais pas pour très longtemps.
Maintenant nous pouvons discuter un peu, reprendre nos esprits…
Maintenant nous sommes redevenus des êtres intelligents, notre cerveau reptilien a rendu le contrôle.
Nous allons enfin décider de la suite des hostilités, cette fois elle ne s’imposera pas à nous.
La première photo via 7 Fetishes
La seconde photo via Javelines Arc
De l’origine … à l’orgie (III)
Petit pincement au cœur, la porte s’ouvre… j’ai imaginé ce moment des centaines de fois depuis que je sais qu’il va se concrétiser.
Les renseignements au téléphone étaient rassurants, nous avons choisi une soirée couples 1 et donc il ne devrait pas y avoir d’hommes seuls.
Pourtant je ne peux m’empêcher d’avoir une appréhension à l’idée de pénétrer pour la première fois en un tel lieu de perdition.
A l’appréhension se mêle l’excitation de la découverte, de l’interdit, et au final tout cela donne une certaine sérénité, du moins apparente.
Quelques questions trottent forcément dans la tête : les débutants sont-ils bien vus ? acceptés ? vais-je plaire (physique, tranche d’âge), les autres nous plairont ils ?
Au-delà de ces questions… comment vont se passer les approches ? comment aborder ? comment serons-nous abordés ?
Les questions se bousculent, mais nous sommes déjà dans l’entrée, le lieu n’est pas glauque, l’accueil souriant même s’il est un peu sec au premier abord, et s’adoucit lorsque nous indiquons être débutants.
Après avoir payé et récupéré serviettes et paréos, nous voilà dans les vestiaires à nous dévêtir.
Je ne suis pas un habitué des sports collectifs, et n’ai quasiment jamais pratiqué le naturisme… contrairement à mon attente, la mise à nue ne pose pas de souci particulier. Je serai presque détendu.
Madame n’a pas de soucis non plus, mais cela ne m’étonne point.
Nous franchissons finalement la grande porte qui sépare les vestiaires du reste du club… grosse inspiration, ça y est nous faisons notre entrée.
La lumière est légèrement tamisée, c’est agréable : à mi-chemin entre l’intime et l’agressif.
L’ambiance est feutrée, quelques discussions çà et là mais pas de vacarme.
Les gens sont plutôt souriants, et nous regardent pour certains sans toutefois nous dévisager.
Tout cela coule sur moi avec douceur, bien loin du “coup sur la tête” auquel je m’attendais !
La nudité ne pose plus aucun problème, les autres sont nus aussi sous leur paréo, il y a toutes sortes de physiques et d’âges.
C’en est presque décevant, les autres clients sont représentatifs du monde extérieur que je viens d’abandonner comme dans une parenthèse, si ce n’est qu’ils sont dénudés.
En quelques minutes je me sens à l’aise, nous visitons paisiblement le club, découvrant les différents coins câlins, appréciant leur diversité et pour certains leur taille… tentant d’imaginer ce qu’il peut s’y passer pendant les temps forts.
Imaginer seulement, car le club est calme, et la fréquentation faible.
Nous sommes le premier samedi du mois d’Août, beaucoup de vacanciers sont sur les routes du départ, et les juillettistes pas encore rentrés, le club est donc plutôt vide et les coins câlins abandonnés.
Petit tour sous la douche, puis le hammam… très agréable moment de détente.
Quelques clients entrent et sortent du bain de vapeur, quelques regards sont échangés : est-ce une invitation ou juste une “évaluation” ?
Comme pour tous les débutants j’imagine, la question des codes et des usages se pose… alors nous observons et tentons d’apprendre vite.
Cette première soirée se passe tranquillement, nous profitons des installations, prenons un verre au bar…
Nous n’avons pas vraiment d’affinités avec les rares couples présents, et ne sommes pas l’objet d’une approche clairement exprimée…
Nous décidons donc de nous installer tous les deux dans un coin câlin ouvert…
Si la pratique ne change pas spécialement de ce que l’on peut faire “à la maison”, le fait d’être dans un lieu dédié au plaisir, en dehors du lit, là ou d’autres peuvent passer, regarder, et potentiellement nous rejoindre, ajoute sans conteste du piment.
Et à la fois, cette possibilité d’être rejoints ou épiés me sort de ma zone de confort : comment vais-je réagir, que faudra-t-il faire ?
Nous ne sommes pas particulièrement dérangés, juste un peu observés.
A cette occasion, je confirme mon impression de toujours que je ne suis pas spécialement exhib’, et si le regard des autres me déconcentre, il ne me bloque pas non plus.
Le retour est l’occasion d’une longue discussion, qui se poursuit tard dans la nuit…
Débriefing : nous nous repassons la soirée chacun avec ses mots, commentant la soirée, s’arrêtant sur des détails, le lieu, les autres clients…
Nous prenons conscience du monde qui s’ouvre à nous, cette première expérience est positive, et nous avons envie de poursuivre.
[Suivant]
Les illustrations viennent du site de l’hyppocampe, le club de notre première sortie.
Doucement !?
Voici un billet qui me tenait à cœur depuis longtemps.
On dit souvent qu’en matière de sexualité la communication est importante…
Dans un couple c’est l’évidence, mais voyez comme ça peut être dommageable même lors d’ébats libertins.
Mise en situation…
Tranquillement allongé entre les cuisses de ma partenaire, je suis en train de lui prodiguer un cunnilingus savamment accompagné par deux doigts explorateurs.
Je sens son plaisir monter, sa respiration s’accélère… je me satisfais de voir son orgasme approcher lentement mais surement.
Mes doigts sont de plus en plus trempés, elle est haletante, l’amplitude de mes mouvements se fait croissante et ma langue lance un assaut sur son clitoris gonflé par le désir.
Un rictus : quelque chose ne va pas, elle me chuchote : “doucement…”
Doucement ?
Bien… je m’exécute et je ralentis la cadence de mes doigts dans sa chatte.
Et là c’est le drame : brisée dans son élan, son excitation retombe, l’orgasme pourtant si proche s’éloigne.
Je m’enquiers d’en connaitre la raison : “tu faisais trop fort avec ta langue”.
En conclusion, le mot doucement sonne peut être bien à l’oreille, mais il a la perversité d’être trop générique.
Dans un contexte sexuel il peut vouloir dire “moins vite” mais aussi “moins fort”.
Et surtout, surtout mesdames, quand on s’occupe de vous de plusieurs manières, soyez précises sur la zone concernée.
C’est certes très féminin de nous laisser deviner, il faut juste décider si on joue à la loterie ou aux fesses (comme disent nos amis québécois).
Pensez donc à moi la prochaine fois que vous serez en compagnie de votre mari, amant(e), partenaire(s)… enfin avec qui vous voulez, et ne dites plus “doucement” mais soyez précises.
La prochaine fois on parlera du “vas-y !”