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Timeline (ep. 3)
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14h00 : Après de nombreux SMS nous convenons de nous retrouver à l’hôtel avec SK et de dîner ensemble avant de rejoindre la soirée à laquelle elle est inscrite.
Bien que privée, cette dernière a lieu au “nouveau” No Comment, qui est redevenu au moins en partie, libertin.
14h45 : J’ai calculé qu’il me faut partir au plus tard à 16h00 de chez missdactari pour arriver dans les temps sur Paris, et averti Madame du programme de l’après midi et de la soirée.
Je profite de ce début de weekend inhabituel et me prépare pour la soirée.
16h05 : Je gagne les transports parisiens en direction de mon hôtel, relativement proche de l’Arc de Triomphe. Je chasse de mon esprit la déception de ne pouvoir en profiter avec Madame, nous échangeons de nombreux SMS avec SK pour nous tenir au courant de nos positions respectives.
16h50 : Je suis dans le quartier de l’hôtel, je vais finalement arriver avant SK, ce qui me permet de prendre possession de la chambre, de poser mes affaires, et d’aller à sa rencontre.
17h35 : SK arrive sur la région parisienne, nous avons échangé nos numéros pour pouvoir nous retrouver plus facilement. A la faveur d’un appel rapide pour se coordonner, je me rends compte que je m’attendais à une voix plus douce et plus feutrée.
Je suis influencé par son apparence, qui m’évoque celle d’une actrice d’un célèbre film érotique.
18h45 : SK est garée, nous faisons connaissance, elle n’a pas l’air d’appréhender outre mesure le fait de me rencontrer en chair et en os, visiblement je lui plais, ou du moins elle a envie de me parler… Beaucoup !
C’est une vraie pipelette 🙂
19h05 : La soirée ne commence que vers 23h00, nous avons donc du temps devant nous pour faire connaissance, je ne veux pas passer pour un cuistre et je ne lui saute pas dessus immédiatement. La discussion va de sujets du quotidien aux sorties libertines comme si de rien n’était. J’ai du mal à évaluer si je plais réellement à SK, en tout cas elle a l’air à l’aise.
20h15 : nous sortons dîner, en prévoyant de ne pas rentrer trop tard, car SK doit me montrer plusieurs tenues qu’elle a prévu pour la soirée, j’en suis comblé d’avance, j’adore cela. En plus de faire ses essayages, elle a besoin d’aide car certaines pièces nécessitent un laçage, notamment un joli corset noir qu’elle me montre avant de partir.
20h30 : nous dînons dans une brasserie des Champs Elysées, je me dis que cela doit être plutôt dépaysant pour quelqu’un qui ne vit pas en région parisienne. Nous faisons plus ample connaissance, le discours devient plus intime. Je peux constater que ma charmante partenaire du soir est expérimentée, et qu’elle sait ce qu’elle veut.
Son regard est troublant, ses yeux d’un bleu profond.
21h30 : Il est temps de rentrer faire nos essayages, le service est un peu long, et SK n’hésite pas à faire la remarque au personnel… je retrouve sans difficulté le chemin de l’hôtel.
SK me montre toutes les tenues auxquelles elle a pensé, nous avons un bel échantillon de bas, bodies, corsets, escarpins et accessoires, tous dans les tons noirs.
Les essayages commencent sagement, j’apprécie les courbes plaisantes qui me sont à moitié dévoilées, je donne mon avis sur les tenues, le choix ne va pas être aisé.
Je ne suis néanmoins pas indifférent aux charmes de SK, qui se fait doucement mais surement plus séductrice… j’hésite à rester sage et à attendre la soirée pour laisser la situation vriller.
21h45 : Le charme de SK devient franchement irrésistible, même si elle a gardé une tenue à peu près décente, je me sens incapable d’attendre le début de la soirée pour me rapprocher… Profitant d’un changement de tenue, je me fais plus tactile. Son sourire immédiat et complice me montrent qu’elle n’en attendais pas moins.
21h47 : Nous sommes à moitié nus, nous nous embrassons… ses baisers sont à la fois doux et plus agressifs par moment.
Je découvre la jolie poitrine “aux bouts toujours érigés” m’expliquera t-elle. Ils sont encore plus beaux que sur sa photo de profil, pourtant prometteuse.
L’heure devient floue…
Nous savons que nous avons un moment pour profiter de nous, et je fais s’allonger SK sur le lit, en travers. Elle a l’air un peu surprise, comme si ce n’était pas ce à quoi elle s’attendait. Je brûle d’envie de lui montrer mes talents de butineur.
Alors que je vais pour retirer son string en dentelle noire, un détail anatomique m’enthousiasme vivement, et je suis d’autant plus motivé pour lui prodiguer un cunnilingus, c’est que je veux faire bonne impression !
Elle semble surprise lors des premiers assauts de ma langue, mais bien vite se prend au jeu, se met à l’aise, adapte sa position, et prend ma tête dans ses mains.
Ses gémissements se font plus rapprochés, plus forts, je me régale et m’amuse avec son intimité, satisfait de la voir réagir aussi vivement… tellement que SK est soudain prise d’une montée de plaisir qui la submerge, et elle se laisse finalement emporter par un orgasme.
Alors qu’elle reprend ses esprits, elle me félicite et me dit sa très agréable surprise, elle m’assure qu’elle se vengera, mais je fais remarquer que l’heure est avancée et que nous devons nous présenter à l’heure à l’accueil du No Comment. Elle se ravise et se contente de caresser ma queue à travers mon boxer.
22h45 : Nous déambulons sur les Champs Elysées, apprêtés et souriants, prêts à profiter au mieux des soirées libertines parisiennes. Nous sommes mutuellement enthousiasmés par notre sortie, et d’autant plus que ce premier rapprochement en appelle d’autres sans délai.
Nous arrivons rue de Ponthieu, l’entrée du club est relativement discrète, quelques couples sur le 31 s’engouffrent juste avant nous dans l’entrée… la soirée a du succès et il va nous falloir attendre de longues minutes pour accéder au vestiaire. (oui oui, nous avions une longue queue juste devant nous, hey what did you expect ?)
Nous arrivons finalement à troquer nos manteaux contre une fiche avec les tickets pour nos consommations…
De l’accueil partent deux escaliers, un droit qui monte à l’étage (pour le restaurant), celui en colimaçon descend vers le club.
Arrivés en bas nous découvrons l’architecture singulière du club : tout en longueur, avec un “bras” parallèle pour les aires récréatives.
23h00 : nous arrivons au bout du long couloir, dans la partie club, il n’y a pas un centimètre carré de libre, le volume et la qualité du système sonores sont désagréables et il commence à faire une chaleur insupportable, même si nous n’avions pas nos quelques vêtements.
23h15 : faute d’avoir pû trouver le moindre siège ou espace pour s’asseoir ou discuter, vu que la piste n’est pas plus disponible, nous allons jeter un œil aux coins câlins.
La lumière y est agréable et certains coins sont très jolis et très grands, même si leur forme est cavalière, toute en largeur.
L’endroit est à peine moins bondé que la piste de danse, et même en appréciant la promiscuité et les échanges, il semble illusoire de commencer à se dévergonder dans cette partie du club.
23h20 : nous ressortons à proximité du bar, l’ensemble du club est plein à craquer, ce qui n’est pas de bonne augure, la chaleur est étouffante, il est difficile de communiquer.
Je patiente de longues minutes pour me faire servir nos verre, par un personnel débordé et mal-aimable.
23h35 : après avoir jeté un œil aux commodités, qui sont visiblement encore en chantier (ou déjà dégradées), notre enthousiasme a presque totalement disparu.
La foule est telle que l’endroit n’a aucun charme, seuls le vacarme et la chaleur nous accompagnent, l’énervement visible des autres invités n’arrange rien.
23h40 : décidés à ne pas laisser le lieux vierge d’ébats, SK s’installe inconfortablement dans un petit renfoncement, je me mets à genou pour me délecter de son intimité.
Nous ne pouvons de toute façon pas envisager d’autre configurations, le couloir est très voûté et je ne tiens pas debout à cet endroit.
Je tente d’escamoter au mieux mes jambes et mes pieds, mais plusieurs personnes manquent de trébucher.
23h43 : nous nous rendons à l’évidence : il n’y a rien de plaisant à faire ici, SK est passablement déçue et énervée, et je suis soulagé que nous prenions la décision de rentrer, avec ce sentiment désagréable d’avoir été abusés.
En haut de l’escalier, de nombreux couples attendent pour récupérer leurs effets, ils sont à l’évidence aussi déçus et énervés que nous…
Le staff s’excuse à peine, se félicitant visiblement de son bénéfice, plus que de la satisfaction de ses invités.
23h55 : Nous rentrons paisiblement à l’hôtel, devisant sur le fiasco de notre soirée. SK est déçue, et un peu embêtée de m’avoir attiré dans ce traquenard.
Nos corps restent proches tout le long du chemin, cet épisode a renforcé nos envies mutuelles, et la nuit ne fait que commencer…
à suivre…
Il est des dates …
Il est des dates que l’on retient et que l’on célèbre…
L’an dernier déjà, j’annonçais le Cap des 7 ans…
Une année a passé, déjà, une année faite de sorties ou de soirées plus intimes.
Une année qui a amené son lot de nouveautés, et toujours des bonheurs dont on ne se lasse pas.
Cette année encore les Chandelles pour témoin.
A l’aube d’un événement majeur, juste envie de poser ici ces quelques lignes, et te souhaiter un bon 18 Octobre, Camille.
Une chambre d’hôtel et ta langue… (II)
Rappel : Ce texte est une contribution d’Avant Tureuse (merci !)
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J’essaie de le toucher moi aussi, là, en bas, où ça me fait envie.. C’est timide, là, en bas, là où ça me fait envie…
Allons bon… On m’a déjà fait le coup… Un homme doté d’un cerveau…
Je ne me formalise pas, le libertin est aussi un animal délicat…Je le laisse errer entre mes cuisses, je sais ce qui va arriver. Lui se demande si je vais le laisser faire, moi, je me dis que je vais le tuer s’il ne le fait pas!
Et il le fait, bien sûr qu’il le fait ! Et comment ! Je ne sais pas si il a une technique particulière, ou s’il fait ça à l’instinct , mais c’est bon, comme rarement ça l’a été à ce point…On sent l’homme qui fait ça par plaisir, par envie, et pas comme une obligation, en espérant une réciprocité. Il musarde, il s’attarde, il prend le temps, il titille, il lèche, il embrasse, et je sens, que je dégouline…Je sens le plaisir, qui monte à toute blinde. Je crois, que c’est moi qui lui ai demandé, d’introduire un doigt ou deux en moi. Mais je n’en suis pas sûre. Ce qui est certain, c’est que lorsqu’il le fait, je décolle. J’oublie tout, le manque de temps, le manque d’argent, le manque de sommeil, et toutes ces femmes qui sont passées avant moi dans son lit, et qui sont tellement plus légitimes que moi…
En ce moment précis, je m’en fous totalement, je ne suis plus qu’un corps, plus qu’un sexe, qui palpite à mort, et qui commence à se contracter. En bonne égoïste que je suis, je prends le plaisir, je le déguste, je le savoure et je m’envole…
J’en reste pantelante, ce cunni , quel délice vraiment !
Il enfile un préservatif, trop rapidement à mon goût, parce que j’ai moi aussi, envie de le déguster. Comme je suis assez timide, je ne dis rien, mais il ne perd rien pour attendre…
Il me prend, c’est toujours un moment particulier pour moi, celui où mon partenaire éphémère ou pas, me pénètre pour la première fois, c’est une sensation inédite, un moment dont on sait qu’il ne se reproduira jamais.
Il me propose de me retourner, afin de me prendre en levrette. C’est super chouette, j’adore et comme souvent dans ces cas , ma jumelle diabolique prend le dessus, et je me mets à lui dire des insanités.
Le pauvre, peut-être ne s’y attendait-il pas ? Je lui dis de me prendre, de me baiser, encore plus fort… il y va, avec enthousiasme ! Au bout d’un long moment, il est en nage, il va chercher une serviette. Nous faisons une petite pause.
J’en profite, pour lui ôter son préservatif, et pour faire ce que je fais de mieux, une fellation thermonucléaire. Je me dis que je veux qu’il s’en rappelle longtemps, comme pour lui rendre un peu du plaisir qu’il vient de m’offrir.
Je lèche, tout au long de sa queue, je monte et je descends, je titille le gland, je le presse doucement entre mes lèvres.
Puis, je commence à enfoncer son sexe dans ma bouche, puis dans ma gorge, de plus en plus loin. Je masse le gland avec mon palais. C’est une caresse, qui n’est pas très spectaculaire vue de l’extérieur, mais qui fait toujours son petit effet au monsieur.
Effet de surprise garantie, il soupire, puis souffle, puis il gémit… Il me demande comment je fais ça, et me supplie de ne pas arrêter…
Je continue, je suis prête à le faire jouir comme ça, mais j’ai aussi envie qu’il me prenne encore.. Alors je rampe et je me mets à califourchon sur lui… Mais ce n’est pas ça qu’il veut maintenant.. Il veut que je m’assoie sur sa bouche…
Un deuxième cunni ?? Je prends, même si je doute que je puisse rejouir aussi vite de cette façon, mais le premier m’a vraiment fait décoller…
Je me mets en position, la tête dans la tête de lit, les mains collées au mur..
Nom de Dieu de nom de Dieu! C’est qu’il est vraiment doué cet homme !! Je réclame un doigt, cette fois j’en suis certaine, et je redécolle… Je ne sais même pas ce que je bredouille, que c’est bon, que je pourrais mourir tellement c’est bon…
Il me lèche, il a un doigt ou deux en moi, et il se branle en même temps…
Je ne l’entends même pas jouir, l’orgasme me terrasse, et je m’écroule à côté de lui.. Je ne suis qu’un spasme…
J’ai du mal à rassembler mon cerveau. J’aimerais tant rester lovée dans ses bras, boire un thé, le regarder me sourire…
Mais ma vie n’est qu’une course haletante en ce moment, et de toute façon, il a une réunion..
Il prend une douche rapide, pas moi, j’ai envie de renifler son odeur sur ma peau, ce soir dans mon lit..
Nous repartons, il m’embrasse dans l’ascenseur. Fin de la parenthèse magique.
Je reprends ma voiture, sur la route, je souris comme une quiche.
Je sais que lui aussi.
Je rentre portée par l’adrénaline, quand j’arrive, pas le temps de me poser, on a besoin de moi, on me sollicite, pas le temps d’atterrir en douceur..
Je m’en fous, j’ai son odeur sur moi, le son de sa voix qui me dit que je suis belle, le souvenir de ses mains, de sa langue, de sa queue.
Alors, quand le soir arrive enfin, que je peux aller me coucher, je me caresse doucement là où il y avait sa langue quelques heures plus tôt, et je laisse les souvenirs affluer et grignoter mon cerveau, pendant que je coule sur mes doigts.
Illustrations via BlackLeatherBelt et HotFaceSitting (anciens Tumblr disparus).
Une chambre d’hôtel et ta langue…
Ce texte est une contribution d’Avant Tureuse (merci !)
Ça m’impressionne toujours les libertins expérimentés, ceux qui connaissent les rouages, les codes, ceux qui vont en club, ceux qui maîtrisent ce monde là. Celui-ci est marié, depuis toute sa vie d’adulte, et père de famille. Il a aussi une maîtresse depuis de nombreuses années. Tout ce petit monde est bienveillant, libertin et se côtoie dans ce qui semble être une ambiance partageuse, festive, débridée avec un petit côté bon enfant.
Je connais des libertins célibataires, des libertins nouvellement en couple, des libertins avec complice (s), mais pas de marié, et surtout dont la femme est libertine aussi. Ce côté “vie rêvée d’enfant gâté” m’intrigue et me donne envie de le rencontrer.
Un déjeuner, un jour d’été, dans un minuscule restaurant à Paris. Et je parle, je parle, je parle.., je dévide ma pelote, mon mariage, mon divorce, mes envies, mon chemin, blah blah blah. Je pense qu’il s’en fout, mais non, il a l’air non seulement d’écouter, mais il semble intéressé. Il est vraiment charmant, gentil comme tout, et intelligent. Un côté un peu lisse, genre gendre idéal, bien propre sur lui, bien tiré à quatre épingles, avec rien qui ne dépasse, qui m’intrigue et qui ne correspond pas avec l’image que je me fais du libertin aguerri.
Je ne sais pas si je lui plais, je ne capte rien, ni dans un sens, ni dans l’autre. D’habitude, j’arrive à percevoir, Loïc avait cette façon de me dévorer des yeux qui ne trompait pas, Alexandre, lui avait cette façon d’être en retrait physiquement qui ne m’avait pas échappé non plus.
Là rien..
Je tenterais bien un petit galop d’essai avec lui, à l’horizontale, alors, pour lui dire au revoir, je l’embrasse. Pas le patin thermonucléaire comme je sais faire, non.. Le tout petit baiser tout léger.
Et je pars, on verra bien..
Je ne veux pas me faire de noeuds au cerveau, ma vie me plait bien en ce moment, je sais que la rentrée approche, et que mon projet perso va me bouffer tout plein de temps et d’énergie , alors je rentre chez moi, je reste tranquille.
Des messages, de temps à autres, mais qui restent plus sur le ton de la camaraderie et bon enfant.
Jusqu’à un certain soir, il est seul chez lui, sa femme est en marivaudage, c’est déjà l’automne, mon projet perso me bouffe, comme prévu, mon temps, mon fric, mon énergie, me grignote le cerveau, et ça fait des semaines que je ne me suis pas accordée un peu de badinage. Alors on papote en ligne, je fais un peu de teasing, il me raconte qu’il lèche super bien, je réponds que je suis un super coup.
On convient d’un dej pour la semaine suivante. Je ne devrais pas, je n’ai pas le temps, vraiment pas le temps comme rarement dans ma vie, mais je n’en peux plus, je rêve de m’accorder quelques heures pour moi, de décrocher, de m’évader un peu. Alors je dis oui.
Un jour d’automne, Un petit resto indien à Paris. Coup de chance monumental, je trouve une place de stationnement pile devant le resto. Je suis là avant lui puisque j’avais prévu les 20 mns nécessaires de galère à trouver une place pour me garer.
Je passe aux toilettes, pour essayer de discipliner ma chevelure folle, coup de chance (encore) j’ai un peigne dans mon sac, et je retrouve aussi, une paire de boucles d’oreilles qui doivent trainer là depuis un bail.
Je fais de mon mieux, je ne suis pas au top, je ne dors pas assez et ça se voit.
Je m’installe à la table, et il arrive de suite, avec ce sourire qui me fait fondre.
Il m’embrasse sur la bouche, plusieurs fois, et sa main au creux de mes reins est une promesse.
On déjeune sur cette minuscule table où il n’y a pas assez de place pour poser tous nos petits plats, on papote, de cul notamment, il me montre à travers le tissu deux joujoux qu’il a apporté avec lui, et je lui dit que s’il veut, ma voiture est juste devant et qu’il pourra mieux me les montrer là-bas.
On finit de déjeuner, et on monte dans ma voiture.
Je regarde ses jouets, il y a un petit plug anal, je connais bien, on m’a offert le même il y a quelques mois. Et un genre de grand crochet, en acier chirurgical, pour le point G dit-il. Je suis impressionnée, c’est lourd et volumineux, mais dès qu’on me parle de point G, ça m’intéresse.
Il prend un petit air tout gêné, et déplie une feuille de papier. Il dit qu’il a une chambre d’hôtel pas loin du resto qui est réservée, si ça me tente… C’est la chambre que sa femme occupera ce soir après ses agapes parisiennes. J’éclate de rire, et je me dis que j’ai bien fait de me poser la question de savoir si je retouchais mon épilation ce matin sous la douche..
Je suis évidemment partante, j’en ai envie. Et puis je veux savoir ce que ça fait de coucher avec ce mari, ce type si gentil, au physique de gendre idéal, quelque chose me dit qu’il n’est pas aussi lisse qu’il en a l’air..
Et je l’embrasse, là, dans ma voiture, à pleine bouche.. On reste là un long moment à laisser nos langues se découvrir, se connaître et se reconnaître… Des baisers doux, des plus fougueux, des profonds, il met sa main sur ma peau contre le bas de ma gorge, et il dit qu’il adore en adore le grain.
Je commence à avoir chaud, et je lui dis qu’on ferait mieux d’y aller parce que sinon on va finir par baiser dans la voiture..
On part vers l’hôtel à pied, c’est tout près, quelques minutes de marche.
Un petit hôtel parisien comme il y en a tant, dans l’ascenseur, il m’embrasse encore, et repose sa main dans le creux de mes reins, j’ai chaud.
Un couloir étroit, et tout au bout, une petite chambre qui donne sur une cour.
J’enlève mes boots, perdant en deux secondes 10 centimètres , ça l’amuse de me voir si petite.. Mais il n’y a rien que j’aime comme d’être pieds nus, ancrée dans le sol, encore vêtue de mon jean et d’un pull à col en V au décolleté si profond qu’il nécessite un soutien-gorge spécifique..
J’ai choisi ce jean, parce qu’il me fait un cul d’enfer, ce pull là, qui dévoile le tattoo de mon épaule, parce qu’il est infiniment trop grand pour moi, et qu’il glisse…
J’ai vaporisé du parfum prodigieux de chez Nuxe entre mes seins..
Je le sens…pas timide, mais circonspect… Il se demande probablement si je vais aller jusqu’au bout, il est respectueux, il ne veut rien forcer. Comme tout ceux qui ne sont ni en manque de sexe, ni en manque d’affection, il est tranquille par rapport à tout ça, pas de pression, que du plaisir.
On se découvre du bout des doigts, du bout de la langue, et je m’amuse à onduler contre lui.. Je suis là, à ma place pour quelques heures hors du temps, une bulle de bien-être rien que pour nous et j’entends bien en profiter..
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Nature Sauvage (Panthère Éphémère)
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Les transports parisiens nous amènent à proximité de la rue Thérèse, notre destination pour cette dernière étape.
Nous sommes en terrain connu, en habitués des après-midi aux Chandelles, même si nous avons plutôt pour habitude d’y déjeuner le jeudi.
Bernard nous accueille comme à l’habitude avec charme et humour, et prend notre vestiaire.
Il nous précède alors que nous prenons notre temps pour descendre l’escalier qui nous mène sous les voûtes.
Je descends moi-même les marches nonchalamment, me réjouissant d’être dans ce lieu de débauche qui m’est cher.
Arrivé aux dernière marches, je fais face au long couloir qui mène d’un côté aux espaces récréatifs et de l’autre au bar.
A quelques mètres de moi, je remarque immédiatement une grande et belle jeune femme.
Sa silhouette me séduit immédiatement, tout comme ses gestes… et surtout, elle a la peau noire !
J’ai un gros faible pour les peaux noires, sans en connaitre l’origine…. Un certain attrait pour l’exotisme j’imagine.
Je crois que c’est comme le cunnilingus, j’ai toujours su que cela me plairait avant même d’y avoir goûté…
La belle parle avec Bernard qui m’a devancé, comme à l’accoutumée il est souriant et toujours charmant avec les dames.
Je suis trop éloigné pour comprendre leur conversation, et quand la jeune fille tourne le visage vers moi, la lumière rouge tamisée ne me permet pas de distinguer son expression.
J’esquisse un large sourire, la demoiselle m’attire…
Elle se tourne à nouveau vers Bernard, sans que je n’ai pu déceler de signe d’intérêt.
On ne peut pas plaire à tout le monde…
Bernard lui, a vu quelque chose… il me regarde, sourit et lance à la cantonade “toi, tu as un ticket !!!”
Je suis à la fois surpris, et bien évidemment ravi !
Je m’approche en souriant pour faire connaissance…
“Fais lui un bisou !” lance notre hôte, amusé.
Je m’accomplis bien volontiers… nos lèvres se touchent, je frémis.
J’ai très envie que la situation dérape et que le bisou se transforme en baiser langoureux, mais la belle semble avoir une légère réticence.
Nous sommes encore de parfaits inconnus, je me contente donc de passer ma main sur sa hanche pour lui montrer mon intérêt.
Nous rejoignons le bar, il y a du monde cet après-midi et nous nous retrouvons assez vite séparés.
Je reste néanmoins décidé à aborder la somptueuse black avant la fin de notre visite.
R., un des habitués du club que je vois régulièrement et avec qui j’ai sympathisé, semble également sous le charme.
Très vite il a une attitude et un discours non équivoque envers la demoiselle, elle ne semble que vaguement réceptive, mais néanmoins décidée à s’amuser avec lui.
Je me dis que l’après-midi est encore longue, et puis j’ai très envie de passer du temps avec missdactari.
Nous nous installons à distance, je vois la belle et R. de loin, lorsque qu’il n’y a pas d’attroupement dans le coin câlin pour me masquer la vue.
Je ne suis probablement pas objectif, mais il me semble que la demoiselle n’est pas très enthousiasmée par leurs ébats…
Quelques messieurs bien élevés viennent rapidement à notre rencontre (surtout celle de missdactari, à vrai dire) et souhaitent visiblement se joindre à nous.
Voilà qui va combler le goût de missdactari pour la pluralité masculine…
Les jeux commencent, chacun trouve sa place et tout ce petit monde profite d’un moment torride.
Gémissements, coups de bassins, langues exploratrices, bouche gourmande, tout est en symbiose pour une parenthèse réussie.
Nous décidons de nous rafraîchir avec la miss, et alors que j’attends que la douche se libère, la jolie black passe dans le couloir voûté et s’adresse à missdactari.
Je ne saisis pas tout à fait ce qu’elle lui dit, mais ça ressemble à “il parait qu’il est bien, tu crois que je peux te l’emprunter” ?
Enthousiaste, missdactari acquiesce immédiatement, me mettant en avant et vantant mes mérites.
En moins de temps qu’il ne me faut pour le dire, je me retrouve dans les bras de cette grande et plantureuse jeune femme, diablement attirante.
Nos bras se frôlent et la texture de sa peau m’électrise totalement, cela fait bien longtemps que je n’ai pas ressenti cette sensation si particulière, ce grain de peau qui me fait tant réagir… je suis totalement envoûté.
Nous nous allongeons et échangeons quelques baisers, j’aide la belle à faire tomber sa jolie robe, pendant que mes mains caressent son corps à la peau d’ébène et me délecte de chaque centimètre carré.
Sa poitrine est arrondie et proportionnée, la chaleur de ses seins me donne envie de les cueillir du bout de la langue, de les caresser délicatement.
Je parcours tout son corps de mes mains, je suis littéralement en transe… je n’ai qu’une idée en tête : lui donner du plaisir, intensément.
Mes caresses et mon exploration me mènent petit à petit entre ses cuisses, et j’approche lentement mais surement mes lèvres de sa chatte.
J’observe et admire son anatomie, la couleur foncée de ses grandes lèvres, qui contraste avec le rose de la partie la plus intime.
J’embrasse ses cuisses puis le pli de l’aine et je me rapproche de son clitoris, passant ma bouche de plus en plus prêt, effleurant, titillant…
Je finis par le prendre sous ma langue et l’entourer de ma bouche. Elle a un goût délicieux, je suis aux anges.
Ma langue commence à laper avec nonchalance, en petits mouvements verticaux, bientôt entrecoupés de passages plus amples.
Je joue de plus en plus avec son intimité, au gré de mes envies ma langue s’aventure de plus en plus loin, tantôt frôlant sa rose, tantôt emprisonnant toute sa vulve.
R. qui rôde dans les parages passe vers nous et fait une remarque qui me semble assez malvenue… ça ne lui ressemble pas mais qu’importe, je fais abstraction, et je reste concentré sur ce que je suis en train de faire.
Ma victime se détend également, elle gémit et bredouille quelques encouragements et compliments, je m’assure de faire monter la tension de façon graduelle, sans me précipiter, mais sans la faire trop languir non plus.
A force de ce petit jeu, je la sens au bord d’un premier orgasme. Ce que je lui fais à ce moment précis semble particulièrement agréable… je décide donc de m’en tenir là et de garder le même rythme, l’atteinte du nirvana ne devrait être qu’une question de secondes.
Elle semble désemparée et un peu absente, agrippe de ses mains l’épais tissu du coin câlin, son corps se tend, elle ferme les yeux… elle est comme un animal paniqué face à un sort inéluctable. Dans un tremblement elle rend les armes et laisse éclater un long gémissement.
Elle demeure absente quelques secondes puis caresse mes cheveux. “On ne m’a jamais léché comme ça !” me souffle-t-elle.
Je reste entre ses cuisses, sans la stimuler, afin qu’elle puisse reprendre ses esprits. Mais je n’ai pas l’intention de lui laisser trop de répit, recommencer ce petit jeu serait tout à fait à mon goût.
Pourtant elle me fait signe de revenir vers elle… je m’allonge alors à ses côtés, frôlant tout son corps, profitant de la sensation totalement grisante que me procure le contact de sa peau.
Elle me remercie à nouveau, j’en suis flatté et presque gêné, elle se rallonge et ouvre grand ses jambes… “Prends-moi !”.
Plutôt que de m’exécuter immédiatement, je me demande si elle souhaite juste me renvoyer l’ascenseur, ou si elle en a réellement envie.
Je chasse ce questionnement futile et m’équipe d’un préservatif, j’ai envie d’être en elle depuis que j’ai croisé son regard.
Je me délecte de chaque centimètre à mesure que je coulisse en elle, et observe chacune de ses réactions pour m’assurer qu’elle est à l’aise.
Surexcité par la situation proche d’un certain idéal, je me crispe et ne parvient pas à profiter au mieux…
Reprenant mon souffle, je propose à la belle de se retourner… j’ai très envie d’une levrette !
Ses fesses avaient l’air magnifiques et les considérations sur les “culs de blacks’ sont à mon humble avis tout à fait justifiées.
Mes impressions sont confirmées : la vision que j’ai est un enchantement, je suis au comble de la félicité.
La forme de son fessier, sa rondeur, son grain de peau, sa teinte, tout concours à la fois à m’exciter comme rarement je ne l’ai été, et à me faire perdre mes moyens.
Je m’introduis en elle et la saisis par la taille, la magie tactile opère de nouveau lorsque mes paumes entrent en contact avec ses hanches, je suis transporté par des vagues de frissonnements.
L’excitation est tellement forte que j’atteins une sorte de plafond de verre et ne trouve pas la jouissance.
La belle se redresse alors et “s’ouvre” littéralement avec une de ses mains, offrant à ma vue ses orifices aux couleurs sombres et roses à la fois.
Je dois certainement avoir les yeux exorbités, le geste est inattendu, excitant, invitant…
Elle est totalement offerte à ma vue et à ma queue.
Je contemple le spectacle de sa chatte m’avalant goulûment, presque incrédule.
Totalement surexcité, j’accélère la cadence, mon esprit est un véritable orage, je suis dans un état second.
La cadence commence à avoir raison de mes capacités… je calme donc le jeu, et reprends mes esprits pour profiter du moment et laisser le plaisir m’envahir.
C’est alors que R. revient à la charge, il est inhabituellement malpoli et fais montre de propos désobligeants envers nous deux.
Nous tentons de calmer le jeu, mais il n’en démord pas… je reste perplexe, ne l’ayant jamais vu sous ce jour.
Ma partenaire est décontenancée, mal à l’aise, elle prend une attitude défensive. Tout en désamorçant l’inconfortable situation, je m’assure que tout va bien pour elle.
Nous échangeons quelques mots, je lui demande son prénom : “Sandra”.
R. tente grossièrement de s’attirer une nouvelle fois les faveurs de Sandra, elle refuse poliment, ne semble pas dans son assiette.
Il insiste et franchit de mon point de vue la limite de l’acceptable.
Sandra indique qu’elle doit rentrer, qu’elle va prendre congé.
R. ne change pas d’attitude et propose de la raccompagner. Proposition bien vite déclinée avec fermeté.
Sandra disparaît et quitte les lieux, sans que nous ayons eu le temps d’échanger quelques mots autour d’un verre.
Sans non plus, avoir pu se donner l’occasion de nous contacter ou de nous revoir.
Déçu de l’attitude de R., j’échange quelques mots avec missdactari qui revient d’une autre zone de jeu. Elle semble avoir passé également un bon moment.
Comme moi, elle est étonnée de voir R. aussi “mauvais perdant”.
L’horaire est bien avancé, notre épopée touche à sa fin : nous décidons d’aller boire un verre pour nous remettre de nos émotions.
La fraîcheur de nos boissons est la bienvenue, nos discussions tournent autour de Sandra et du comportement décevant de R.
Bernard nous indique qu’il n’a jamais vu Sandra en ces lieux, mais qu’il aimerait beaucoup l’y accueillir à nouveau.
Je formule le même souhait, avec un goût d’inachevé à l’esprit 1.
Pour autant, j’ai passé une très agréable après-midi laquelle vient clore notre programme avec bonheur.
Cette année encore, nous avons passé de magnifiques et précieux moments, faits de surprises, de cadre exceptionnel, de plaisirs et d’insouciance.
La rencontre de Sandra est une cerise inattendue sur le somptueux gâteau.
Alors que nous devisons en nous rappelant ces dernières 48 heures, nous nous demandons s’il sera possible de faire encore mieux l’année suivante !
La barre est haute, mais des événements à venir pourraient bien changer la donne.
- il semblerait qu’elle soit retournée depuis aux Chandelles, une fois au moins… je n’étais pas présent[↩]
Le cap des 7 ans
La presse sexo, féminine, et même la culture “populaire” convient volontiers que “le cap des 7 ans” est difficile à passer.
Nous 1 l’avons pourtant fêté dignement autour d’une table aux Chandelles, avant de nous ébattre sous les voûtes, parmi d’autres convives.
J’écrivais déjà, en octobre 2010, à quel point on ne soupçonne pas toujours la portée de certaines rencontres sur le moment.
Cela se vérifie d’autant plus…
- pour ceux qui ne suivent pas, je vous laisse regarder la liste de mots clés, il y a un indice[↩]
Un agréable piège
J’accompagne assez régulièrement (autant que raisonnablement possible) missdactari dans des sorties plutôt orientées “pluralité masculine”…
Cependant il arrive, histoire de varier les plaisirs (et de se focaliser un peu plus sur les miens) que nous sortions dans des environnements moins pluraux.
Voir même en après-midi ou soirée couple 1.
Prétextant la proximité de mon anniversaire, nous nous sommes retrouvés il y a quelques temps en après-midi “couple” au Moon-City, célèbre sauna libertin parisien.
Les précédentes sorties étant principalement en “club sec”, nous ne boudons pas notre plaisir de retrouver les bulles du jacuzzi.
A cette heure, le Moon n’est pas pris d’assaut, il est encore trop tôt pour les 5 à 7, et les couples légitimes sont généralement plutôt du soir.
Nous ne nous interdisons pas de coquiner avec un couple, bien que nos récentes expériences soient assez inégales.
Qu’importe, sans trop y croire, nous n’hésitons pas à commenter sur ceux qui pourraient nous convenir…
Pas de gros enjeu toutefois, nous sommes aussi venus pour nous détendre, et les bulles sont déjà une bénédiction en elles-mêmes.
Et même si plus on est de fous plus on jouit, nous pouvons nous suffire à nous même 2.
Alors que le désir se fait plus présent, nous décidons de monter dans la partie interactive, à la recherche d’un coin confortable, et qui nous permette de laisser venir au moins un autre couple.
Alors que nous portons notre choix sur le premier espace, celui à plusieurs niveaux de matelas, nous constatons que personne dans le couloir ne semble nous avoir suivi ni repéré.
Nous nous installons donc tous les deux, en prenant soin de laisser la porte ouverte.
Missdactari décide de démarrer les hostilités et entame une très agréable fellation.
Et c’est alors que le piège se referme…
Alors qu’elle me suce, un couple apparait dans mon champ de vision, comme venu de nulle part.
Je ne pense pas les avoir repéré avant dans le club, ni vu passer par l’ouverture de notre coin câlin.
En fait c’est surtout la femme du couple, me faisant face, que je vois, son compagnon étant resté un peu en retrait.
Ils nous proposent dans détour de se joindre à nous, et j’ai à peine le temps d’exprimer mon approbation que déjà la femme s’approche de moi.
Ou plutôt de mon entrejambe… car elle semble décidée à gouter elle aussi à ma queue, que missdactari a l’air de tant apprécier.
Je n’ai pas vraiment eu le temps de vérifier si l’homme était du goût de missdactari et si elle était vraiment partante, mais son regard semble dire “profite, le mec j’en fais mon affaire”.
Peu adepte des fellations en duo avec des inconnues, elle propose à la femme de lui passer le relais, pour pouvoir s’occuper de monsieur.
Elle me prend en bouche de façon très assurée, et est très douée.
C’est fou comme ça peut être agréable de ne pas avoir à se poser de questions lorsqu’une partenaire prend autant les choses en main (ou en l’occurrence… en bouche) !
Sachant que missdactari n’en sera pas offusquée, je me focalise sur ma nouvelle partenaire.
Le moment ne semble pas être en faveur d’un jeu à 4…
La difficulté de trouver une réelle harmonie à deux couples est un sujet qui vaudrait à lui seul un long débat.
Pour cette raison nous sommes aussi adeptes du “2+2”.
Tout en profitant de ses talents, je m’attarde un peu plus à la détailler du regard, car malgré un apriori positif, tout est allé très vite.
Ses cheveux mi-longs et frisottés d’une couleur châtain, ont probablement contribué à cette bonne première impression.
Son visage est en partie caché par ses cheveux, et je ne le vois pas très bien.
Je crois deviner qu’elle est méditerranéenne, ce que sa peau légèrement matte semble confirmer.
Sa silhouette est assez élancée et harmonieuse sa taille marquée, sa poitrine à l’évidence naturelle est magnifique, plutôt généreuse sans être opulente…
Je me redresse et caresse son épaule, son bras, puis descend sur ses seins, ses hanches et ses fesses.
Sa peau est incroyablement douce et soyeuse, j’en frissonne de plaisir.
Sans aucun doute, elle prend grand soin de sa peau.
Son visage souriant n’est pas marqué, mais ses traits ne sont pas ceux d’une jeune fille non plus…
De fait, son âge est indéfinissable et tout pronostic serait futile.
Sans être un top-modèle, sans avoir un physique sur lequel “n’importe quel homme se retourne dans la rue”, elle est belle, tout simplement.
Magnifique même… plus je la regarde et plus j’en suis frappé.
Le contact de sa peau m’électrise littéralement, je suis subjugué par cette beauté à la fois simple et profonde, comme je les aime.
Je poursuis mes caresses, et elle se relève tandis que je me redresse, nos corps se rapprochent et nous sommes comme attirés.
Nous nous enlaçons, je la découvre très tactile. Sa peau contre la mienne me met dans un état second, me donne des envies de fusion.
J’ai très envie de lui montrer qu’à mon tour, je ne suis pas un avare de caresses buccales, et l’invite à s’allonger et à se détendre.
Elle apprécie mon initiative et m’ouvre la voie vers son intimité, que je ne tarde pas à déguster…
… tout d’abord en douceur, de la pointe de ma langue, et progressivement de façon plus appuyée.
Je promène mes doigts à proximité de sa fente, sondant sa réaction, afin de déterminer si elle souhaite ce complément dans mes caresses.
Elle n’a pas l’air opposée à l’intromission délicate d’un doigt, puis deux.
Ils sont accueillis chaleureusement et avec gourmandise, son entrejambe est déjà d’une humidité très avancée.
Attentif, je m’efforce d’optimiser mes caresses, scrute ses réactions… je me délecte déjà face à la perspective de lui donner un premier orgasme.
Mais elle en décide autrement, et me fait clairement comprendre qu’elle a envie d’être pénétrée là tout de suite, en s’allongeant sur le dos.
Un peu étonné qu’elle ne profite pas de mes caresses jusqu’au bout, je me dis qu’elle a peut-être l’orgasme clitoridien “radical” et le garde pour le bouquet final.
Ou bien elle a tout simplement envie d’accélérer les choses ?
Cette fois, je suis décidé à ne pas me poser mes éternelles question, ni à essayer de tout comprendre, de tout interpréter.
Cette fois, je vais profiter du moment présent, et faire preuve de cette petite touche d’égoïsme que je me refusais jusque-là avec une inconnue.
J’ai envie d’elle, très envie d’elle, et je vais accéder à sa demande sans arrière-pensée.
Je me prépare à la pénétrer pendant qu’elle use de mots crus pour me témoigner de son impatience d’être prise.
Alors que je prends possession de son corps, elle se cambre légèrement et son regard s’agrandit… sa bouche s’ouvre.
A l’évidence son envie de ma queue n’est pas désintéressée… en tout cas elle le verbalise avec moult compliments.
Encouragé, j’accentue chacun de mes coups de bassin… Je suis décidé à la baiser sans retenue.
Qu’importe la sincérité de ses râles, si elle veut ma queue autant qu’elle le prétend, elle va être servie !
L’étreinte est intense, ses cuisses grandes ouvertes, elle parcourt tout mon corps de ses mains, appelle un baiser indécent.
Son air sauvage, ses mots dépravés font sauter mes réserves habituelles.
Va-t-elle jouir ? Aime-t-elle ce que je lui fais ?
Peu importe, je lui donne ce qu’elle me demande, elle en fera ce qu’elle voudra.
A cet instant présent je savoure cet assaut bestial de manière totale.
Toujours aussi crûment, elle demande à être honorée.
Ce genre d’injonction est d’un résultat assez incertain chez moi, mais le ton qu’elle a employé est d’une rare perversité.
Je lâche prise progressivement, et laisse venir le plaisir à moi, j’attends le coup de grâce.
Un violent orgasme me transperce le bassin… et j’éjacule dans un dernier coup de rein, lent et ample, jusqu’à avoir empalé ma belle inconnue jusqu’à la garde.
J’ai la sensation de m’être totalement répandu en elle, malgré le préservatif.
Je profite de cet état de plénitude, béat et échange un regard bienveillant à l’égard de celle qui a su me faire prendre autant de plaisir.
J’ai chaud, je suis essoufflé, sans avoir eu l’impression de faire le moindre effort… comme si mon instinct avait décidé pour moi.
Il ne semble pas qu’elle soit parvenue à l’orgasme… alors que de mon côté ça ne fait aucun doute.
Elle décline pourtant ma proposition de cunnilingus, à ma grande surprise.
Je ne saurai dire, de son plaisir ou de la satisfaction de m’en avoir donné, ce qui la rend aussi souriante.
Mais elle a l’air bien, apaisée et satisfaite, elle aussi.
Le piège se rouvre peu à peu…
De nouveau nos corps se rapprochent alors que nous nous redressons en reprenant nos esprits.
Les caresses sont plus lentes, plus douces.
Je cherche des mots pour exprimer ma gratitude, mais me contente d’un sourire qui finalement exprime mieux ce que je ressens.
Nous retournons à la civilisation, et le langage se fait plus poli…
Je n’ai pas suivi ce que missdactari a fait avec monsieur, et je me sens un peu démuni, presque honteux, de ne m’être pas assuré qu’elle avait passé un bon moment.
A l’évidence, pas aussi bon que moi… mais je sais que si cela ne lui avait pas convenu, elle me l’aurait fait savoir.
Nous discutons tous les quatre, leur curiosité a été attisée par mes préservatifs en format “carte de crédit”.
Mais il semble que l’heure du départ est déjà dépassée pour eux, et ils prennent congé rapidement, nous ne les recroiserons pas…
C’est peut être mieux ainsi, laisser planer le mystère et ne garder en souvenir de ma belle inconnue, de ce piège délicieux, que ce moment de fougue.
Crédits photos : Sexeviolence†, Javelins Arc, Black and White Sex†.
† Ce site a disparu depuis la publication du billet
De l’origine … à l’orgie (V)
Suite à cette deuxième sortie globalement positive, nous décidons de retourner de façon régulière à l’hyppocampe.
Nous commençons à nous habituer au lieu, aux usages, aux codes.
Et aussi plus aguerris en ce qui concerne les approches, les attentes des uns et des autres, et nos propres envies.
Mes pannes répétées sont agaçantes mais ne me démotivent pas pour sortir, je me dis qu’à force de persévérer, les choses devraient rentrer dans l’ordre.
Et puis j’ai toujours une langue et des doigts, qui ne me font jamais défaut.
Au cours d’une de ces sorties, peut-être la 4ème, passe furtivement au bar, une femme qui attire aussitôt mon regard.
Elle est petite, assez menue, d’âge indéfinissable… mais surtout elle a la peau noire.
Sans pouvoir vraiment en donner les raisons, j’ai une forte attirance pour les peaux mattes et encore plus pour les peaux noires.
Goût pour l’exotisme ? Simple envie de quelque chose de différent ?
Qu’importe, elle me fait de l’effet, elle est souriante, respire la bonne humeur…
Manquant d’expérience pour l’aborder et ne sachant si elle est accompagnée, je me contente du plaisir de l’avoir vue passer, comme une parenthèse dans la soirée.
La petite séance de hammam qui nous sert de rituel pour démarrer étant terminée, nous faisons le tour des coins câlins.
L’ambiance est plutôt calme pour le moment.
Nous décidons donc de nous installer tous les deux dans un coin câlin relativement grand et ouvert, dont l’ouverture est située entre une série d’arches.
Assez rapidement, un couple vient s’installer non loin de nous, puis un autre.
L’ambiance devient plus chaude à mesure que les mains deviennent exploratrices et commencent à s’aventurer au-delà du couple.
Les caresses s’échangent en tous sens dans un mélange langoureux et sensuel.
Les affinités ne faisant plus de doutes, les corps se réorganisent et Madame se retrouve bientôt gâtée par mes soins pendant qu’un homme goûte à ses faveurs.
Je migre à mon tour entre les jambes d’une autre femme, visiblement satisfaite mais malgré tout absente.
Elle a l’air sinon de subir, du moins d’être indifférente à la situation.
C’est alors que du coin de l’œil je vois une silhouette arriver sur ma droite, d’un pas rapide mais discret, s’approchant du petit groupe.
C’est elle, la jolie black que j’ai repéré tout à l’heure !
Je n’ose y croire, et crains de la voir bientôt repartir si la situation ne lui convient pas.
J’essaye de lui faire comprendre, sans trop insister, le ravissement que j’ai de la voir se joindre à nous.
Pour le moment, elle semble plutôt aborder le reste du groupe de façon légère et frivole, comme un jeu… une caresse par ici, un sourire par là.
Je suis impressionné par une telle facilité, un tel naturel.
Se délestant de son paréo, elle approche, ce qui me permet d’apprécier combien son corps et son visage me plaisent et m’attirent.
Elle est assez menue, mais avec de jolies courbes et surtout, une cambrure et des fesses à se pâmer.
Il m’est toujours difficile de lui donner un âge, tant son comportement laisse paraitre une grande expérience et à la seconde d’après des réactions dignes d’une adolescente.
Dans un dernier sursaut contre ma timidité, je délaisse ma partenaire du moment et m’approche d’elle.
Un coup d’œil à Madame me rassure sur le fait que je ne la néglige pas: elle a l’air bien occupée pour sa part.
Je me retourne pour approcher la belle à la peau d’ébène et oser une caresse sur son bras, la gorge nouée.
Elle tourne la tête pour me regarder et répond par un sourire, je déstresse un peu.
Je prolonge donc ma caresse vers son épaule et redescend le long de son corps en frôlant un sein.
Son grain de peau si différent m’est tellement agréable que je suis parcouru de vagues de frissons successives.
Je suis aux anges, si tout devait s’arrêter là j’aurai au moins eu la satisfaction d’avoir pu toucher sa peau dont la texture me transporte littéralement.
Mais je suis bientôt sorti de cet état de grâce par une vision périphérique, celle d’une autre main sur le corps de la belle.
Un autre homme la caresse également, ce qui ne me gêne pas, mais sème le doute…
Elle semble apprécier les caresses, mais lesquelles ?
Est-ce à lui ? À moi ? Ou à nous deux qu’elle sourit ainsi ?
Je trouve le style de mon semblable assez expéditif, ses caresses son rapides, appuyées, désordonnées et sans aucune sensualité.
Il est pressant, et approche rapidement de zones plus intimes.
Et si c’est là ce qu’elle attend ? Et que je suis éconduit pour avoir été (une fois de plus) trop respectueux ?
Alors que je me désole d’avoir à choisir, un peu comme à la loterie, le “bon” comportement, mon comparse accélère le mouvement, son regard témoignant d’un appétit féroce.
Mes questions trouvent une réponse lorsque d’un mouvement franc et sans équivoque elle le repousse.
Il se plaint, et pour toute réponse elle l’envoie balader tant et si bien qu’il quitte le coin câlin d’un air grognon.
Je suis étonné, incrédule… finalement c’est moi qu’elle garde ? Ou alors vais-je devoir m’éloigner à mon tour ?
Je réfléchis rapidement à la situation, que faire ? et surtout que NE PAS faire ?
Parler ? Agir ? De quelle manière ?
Elle ne laisse pas le temps à mon pauvre cerveau de s’enfoncer plus avant dans d’inextricables réflexions, et s’empare à pleine main de mon sexe, qui sans être vaillant n’est pas non plus au repos.
Elle le décalotte avec assurance et je vois poindre le bout de sa langue, dont le rose contraste si joliment avec la couleur de sa peau dans la lumière rougeoyante.
Je suis comme paralysé, c’est la première fois qu’une autre que Madame va me prodiguer cette douce caresse, je suis à l’affût de la moindre sensation, ému par cette “première fois”.
Elle apprivoise mon sexe en un rien de temps, le titille puis l’engloutît dans un déluge de sensations plus agréables les unes que les autres.
Le temps n’a plus d’emprise sur moi, pendant un moment tout ce qui est autour de nous n’a plus d’existence tangible.
Je profite au maximum de l’instant, de ce fantasme qui se réalise, de ce plaisir qui m’est offert…
… et finis tout de même par redescendre sur terre.
Satanée panne, elle est encore là !
C’est tout simplement invraisemblable… j’en veux à mon corps tout entier, à mon cerveau, de ne pas être capables de fonctionner comme le ferait n’importe quel animal.
Faisant comprendre à la belle à quel point j’apprécie ses attentions, je commence à la caresser.
J’ai bien l’intention de lui donner autant de plaisir que je le pourrai !
[suivant]
Photos via Javelins Arc et Ebony Babes 2 (Tumblr désormais fermés)
2 ans…
Il est des rencontres dont on ne soupçonne pas sur le moment qu’elles feront écho après plusieurs années…
Pour le coup j’ai retrouvé ces deux messages sur le forum privé que j’avais mis en ligne pour l’organisation d’une soirée au Moon City.
Le premier, émanant d’un de nos inscrits :
Bonjour les enfants,
Je voulais vous demander avant de faire…
Est-ce que ça vous dérange si j’invite une zolie zeune fille à venir au Moon avec nous Vendredi prochain ?
C’est une zolie Docti, du même age que moi, mais très mature..
Elle a fait sa première au Moon hier… avec moi…
Elle est zentite, toute mimi, très intelligente et agréable, moi j’ai passé une merveilleuse soirée en sa compagnie (entres autres..)
Bon ok… Vous voulez un pseudo???
[lien supprimé, l’intéressée se reconnaitra]
N’hésitez pas à dire non si cela vous pose un problème 😉
Bisous
C**
Ce à quoi j’avais répondu avec ma bienveillance légendaire :
/mode MDF 1 : ON
Alors je suis allé sur sa fiche… elle est invitée, par contre tu lui a parlé du droit de cuissage du GO ?
/mode MDF : OFF
Bien m’en a pris… nous nous voyons toujours régulièrement 2 ans après.