Fred Goormand

AvatarHomme en couple libertin, francilien, jeune quadra dynamique.

Adepte sans borne du cunnilingus, inscrit au don d'orgasmes.

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A venir….

Thèmes qui seront abordés dans de prochains billets :

  • Timeline, la suite
  • To lick or not to lick
  • La loi du silence
  • Suite de la série “de l’origine … à l’orgie”
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Archive pour la catégorie ‘Tests et essais’

Mer 31
Octobre
2012

PostHeaderIcon Une journée d’anniversaire bien remplie (partie I)

Comme l’indique missdactari ICI le dernier jour d’Août nous fêtons (dignement bien sûr) son anniversaire.
La folle journée de 2011 avait d’ailleurs donné lieu aux 3 billets “Triathlon“.

Cette année, après une ébauche de programme “jeux glaulympiques”, la miss s’est finalement orientée vers une journée shopping / club / restau / hôtel.
Un agenda plus orienté vers les plaisirs que la performance donc, oserais-je même dire “plus romantique” ?

L’objet de ce billet est de revenir en particulier sur certains points, le récit de missdactari étant déjà assez riche.
Je ne saurai trop vous conseiller d’aller relire sa publication pour avoir tout l’agenda en tête.
Et comme je vais parler surtout de ce qui m’a plu… ce billet va être long !
Il sera donc publié en plusieurs parties… et plein de bons sentiments !

Retour en arrière…

31 Aout 2012, H-1.
Je m’efforce de ne pas être en retard 1 et me désole de ne pas avoir encore reçu la petite surprise commandée sur Internet.
En guise de cadeau, il est prévu que je lui offre un petit quelque chose lors de notre journée, mais il y manque à mon goût l’effet de surprise.
De plus elle m’a indiqué ne pas vouloir de “joujou” puisque son Fairy est indétrônable… et que je n’arrive décidément pas à trouver une volontaire pour un poney-plug.

La position dominante du Fairy étant avérée, je me décide donc à lui adjoindre un accessoire, hélas ils ne sont pas si faciles à dégoter.
Le site sans prétention sur lequel j’en ai trouvé un me semble bien artisanal, et je crains d’être livré dans un “certain” délai, voire pas du tout.
Alors que je prépare mes dernières affaires (car ce soir, je découche) la sonnerie me donne une lueur d’espoir.
Serait-ce la livraison de l’accessoire tant espéré ? L’adresse de l’expéditeur sur le colis me le confirme…

Ô Joie j’aurai donc une  petite surprise pour ce soir !

Je glisse la boite dans ma sacoche et me voici parti pour rejoindre la miss, et démarrer par notre déjeuner de sushis.

Tataki

 

Il y a pléthore de recettes et je me lance donc dans l’originalité (pas forcément traditionnelle, mais la nourriture est bonne).

Une salade “machin bizarre au poulpe” selon la dénomination missdactarienne, et des “tatakis” qui sont des sashimis mi-cuits et assaisonnés.
La journée commence bien comme le souligne la miss dans son article, même si effectivement  nous ne sommes pas d’accord sur la signification du regard appuyé de certaines clientes envers la serveuse.

Elle y voit une simple faim de loup, et moi une possible attirance.
Je commence d’ailleurs à me demander, à la lueur d’une récente sortie 2, si je ne vois pas des lesbiennes partout…
Mais je maintiens que ce regard n’était pas en provenance de l’estomac… toutefois il s’agissait peut être simplement de jalousie ?
Oui, avouez mesdemoiselles et mesdames, vous vous êtes déjà dit en regardant une rivale “argh comment elle est gaulée cette garce” et bien “elle l’a trouvé où sa robe, elle irait mieux sur moi!”.

Avec le recul j’opterai plutôt pour cette explication.
A ma décharge je dois avouer que mon côté féminin doublé d’une propension à la “fashion-victimisation” grandissante me fait également avoir ce genre de pensées.

Passons donc à la suite du périple, et la découverte d’une sélection de love-shops.
Il s’agit ici d’établissement “nouvelle vague”, comme on en voit fleurir partout… bien loin des traditionnels sex-shops tapis derrière une tenture, et où une femme devait avoir le cœur (et le string) bien accrochés pour oser entrer.
Missdactari a effectué une sélection méticuleuse et un plan de route optimisé, gloire soit rendue à son très grand sens de l’organisation.

Deux points m’ont particulièrement marqué lors de ces visites :

  • Concorde tout d’abord… j’avais déjà visité leur magasin du Boulevard de L’Hôpital il y a plusieurs années (peut être une dizaine ?).

A l’époque ils se voulaient “supermarché du sexe” et mettaient en avant ce côté non-glauque et “décontracté” du sex-shop.
Un choix visionnaire puisque c’est aujourd’hui un mouvement général sur le marché de l’accessoire pour adulte.

Concorde Sex Shop
La présentation actuelle du magasin a d’ailleurs bien évolué depuis mes précédentes visites.
Décoration claire et lumineuse, choix d’articles élargi, montée en gamme : la vente d’articles à connotation sexuelle s’est décidément démocratisée.
La présence de jeunes clientes dans le magasin ne trompe pas, ce marché a vécu une véritable révolution.
Je reste malgré tout surpris par la place accordée aux DVD vidéo, dont la qualité semble très inégale, à l’heure où les vidéos porno sont facilement accessibles sur le web, le tout gratuitement.

  • Mais il y a une enseigne qui a poussé ce concept beaucoup plus loin: il s’agit de Dollhouse.

L’enseigne s’adresse en priorité aux femmes, d’ailleurs l’accès y est interdit aux hommes non accompagnés.
Un bon moyen d’éviter les dérives, les hommes accompagnés étant généralement plus enclins à bien se tenir.
Pour autant, en tant que représentant de la gente masculine, je ne me suis pas senti oppressé (il faut dire que je ne suis pas allergique au rose).
Et pour cause: hormis la présence de quelques articles destinés aux hommes, le discours part du produit mais n’oublie pas d’inclure le rôle des messieurs.

Dollhouse vitrine

 

En Bref : ambiance feutrée mais détendue, choix de produits plutôt haut de gamme, conseils avisés et discours sans détours: nous sommes là dans un univers qui parle aux femmes, et leur parle de plaisir !
Paradoxalement, même si c’est de toutes les boutiques visitées celle qui m’était le moins destinée, j’ai adoré le concept et l’accueil.

Pas tant dans une perspective de “client” (même si c’est là que nous avons trouvé un cadeau pour la miss), mais dans l’absolu parce que ce type d’établissement apporte vraiment un plus.
Enfin un endroit où les femmes peuvent choisir un sex-toy tranquillement, être conseillées, par une vendeuse qui a visiblement donné de sa personne pour connaitre sa gamme !

A toutes celles qui n’osent pas franchir la porte d’un sex-shop ou d’un love-shop, mais veulent faire l’acquisition d’un “joujou”, n’hésitez plus !

Au risque de me faire taxer de féminisme démago, je suis favorable à tout ce qui contribue à ouvrir l’accès du plaisir aux femmes, selon leurs propres choix et leur propre envies.
A ce titre, Dollhouse mérite amplement ce “coup de pouce” de ma part.

Dollhouse détail

Après ces découvertes menées tambour battant, dans un timing d’orfèvre, il est temps de descendre dans notre antre du libertinage : les Chandelles !

[ suivant ]

Crédits photos : Planetsushi, Concorde, page Facebook de Dollhouse.

  1. ce qui est malheureusement trop souvent le cas, et que la miss déteste[]
  2. promis j’en reparle dans moins d’un an[]
Lun 13
Août
2012

PostHeaderIcon WE mais non…

La politique tarifaire d’un club est un sujet qui revient souvent sur la table entre libertin.

Tel club est moins cher, ou offre de meilleures prestations, de meilleurs horaires d’ouverture, est plus propre, les boissons sont moins chères etc…
Sans parler des tarifs pour les hommes seuls par rapport aux couples, des femmes seules qui payent ou non, il y a toujours un débat animé entre libertins qui discutent de leurs clubs préférés (ou non).

C’est dire si la politique tarifaire d’un club est quelque chose de sensible et de hautement stratégique, d’autant que la concurrence des soirées privées est réelle.

Lors d’une récente visite au WE, j’ai pu (avec quelques amis et amies) vérifier comme une politique de tarif inadaptée pouvait poser des soucis.
En effet, depuis le mois de Juin le club ouvre désormais les vendredi après-midi et propose l’entrée “libre” aux couples et femmes seules.

Club WE

 

Ce produit d’appel a sans doute pour but d’amener les couples et femmes seules à fréquenter le club sur ce nouvel horaire, en vue de se rattraper sur les entrées “hommes seuls” par la suite, puisque sur cet horaire le club est mixte.
Bref, rien de bien nouveau, certains clubs pratiquent déjà ce genre de tarification, bien qu’elle soit souvent assortie de “consos obligatoires” (ce qui revient à une entrée à faible tarif avec conso incluse, en fin de compte).

Le site du WE indique des consommations à 18 €, sans caractère obligatoire. Même si l’on dit généralement que la limonade fait vivre les établissements nocturnes, on dépasse là le record du No Comment, qui vous douchait déjà bien avec le soda à 15 €.

Malgré notre première intention, par cette offre alléchés, nous décidons pour cette sortie à 5 (dont 3 femmes) de tester la formule, d’autant que 3 d’entre nous ne connaissent pas encore le WE.
Nous passons un bon moment dans ce club à l’architecture pour le moins verticale 1 mais aux coins horizontaux toujours aussi agréables.

Petite nouveauté depuis notre dernière visite : le filet qui permettait de coquiner tout en voyant / se faisant voir du niveau inférieur a disparu, et un coin câlin s’est transformé en blackroom.
Ces changements montrent que le club est entretenu et que de petits ajustements y sont effectués régulièrement, ce qui est toujours appréciable.
C’est dommage pour le filet qui avait un côté fun et inédit, mais il faut reconnaître que ce n’était, en pratique, pas confortable du tout.

Nous laissant déborder par le temps (qui passe toujours trop vite lorsque l’on est en bonne compagnie) une partie de groupe se voit contrainte de quitter les lieux sans délai.

Au moment de récupérer leurs affaires, le gérant leur demande s’ils ne veulent pas boire un verre.
Pressés et pas forcément enthousiastes à dépenser 18 € dans un verre, ils déclinent.
A ma grande surprise, nous nous voyons déclamer une tirade fort peu commerciale sur le respect du lieu, les coûts de fonctionnement du club, qu’il va “falloir nettoyer derrière nous”, que ce ne sont pas 8 € qui vont nous tuer (bizarre, le site indique bien 18 €) etc…

Faut-il préciser que nous avons joué de façon “libertine”, ne nous cantonnant pas à prendre le club pour un hôtel gratuit, dans la mesure où nous avons fait participer le seul homme seul présent 2 ?
Quelque peu refroidis, nous décidons avec missdactari de quitter les lieux également, alors qu’il nous restait du temps devant nous (nous étions même éventuellement disposés à prendre un ou deux verres, mais certainement pas sous la contrainte).

Nos amis tiennent bon, ils sont pressés… nous quittons donc tous rapidement le WE dans une ambiance lourde.

S’il est bien une chose qui n’a pas été respectée ici, c’est la tarification annoncée par l’établissement.
Le seul homme seul présent à ce moment n’a certes pas dû aider à rentabiliser ce nouveau créneau… pour autant lorsque l’on annonce un tarif, la moindre des choses est de s’y tenir.

A ce jour, le site du club indique toujours les mêmes tarifs pour le vendredi après-midi.

Gageons que cette attitude n’était qu’un faux pas à mettre sur une mauvaise humeur passagère, ou que la formule sera revue de façon à être plus adaptée aux objectifs de l’établissement.
En attendant, je suis moins enclin à retourner dans ce club, dans lequel j’avais pourtant passé quelques soirées bien agréables, et qui garde malgré tout de nombreux aspects positifs.

 

Le logo vient du site web du club WE.

 

  1. compte tenu des nombreux étages[]
  2. qui sinon aurait probablement trouvé son tarif bien élevé pour un club vide[]
Dim 20
Mai
2012

PostHeaderIcon Un club pour s’envoyer en l’air (en action)

précédent ]

Arrivés sur le pont supérieur nous nous dirigeons donc vers l’avant de l’appareil, dans le cockpit que nous avons précédemment repéré.
Le coin est assez grand et toute sa surface est  recouverte d’un épais matelas en skaï noir.

Nous nous installons donc tranquillement en ôtant nos vêtements. De mon côté je m’ébahis de la vue panoramique offerte par le pare-brise, ce qui visiblement n’émeut pas mon accompagnatrice outre mesure.
En revanche il lui semble que le sol est légèrement en pente ici aussi, ce qui ne m’avait pas paru évident au premier abord.
Rien de bien gênant toutefois.

Nous passons donc aux choses sérieuses et je me fais sauter dessus, ce qui me met d’encore meilleure humeur.
La vue de missdactari  qui me chevauche, le fait de savoir que je suis dans le cockpit d’un authentique et mythique avion de ligne, décidément, je me dis que la situation est unique, et que je suis un privilégié…

Comme à mon habitude, le fait de ne pouvoir m’activer me manque, il faut croire que le coup de rein fait partie d’un rituel qui m’est quasi-indispensable pour atteindre le nirvana.
C’est un fait : les rares fois où j’atteins l’orgasme en Andromaque sont lorsque ma partenaire se déchaîne et que je sens qu’elle le fait principalement pour elle, et je sais que ce n’est pas le cas ici.

Je demande donc à changer de position pour pouvoir bouger mes fesses, et nous entamons une levrette endiablée.

Je suis décidément très en forme ce soir, et la vue de la croupe de missdactari fait monter en moi l’envie de m’immiscer  dans le plus étroit de ses orifices.
Mais c’est une envie à double tranchant… en effet la sodomie demande une certaine délicatesse, son succès n’est pas garanti car il dépend de beaucoup de facteurs.
Par ailleurs, même si elle m’excite beaucoup, cette  pratique m’amène rarement au point de non-retour.
En effet je ne me lâche pas totalement, devant contrôler un minimum l’amplitude et la vitesse de la pénétration, sous peine de  représailles de ma partenaire.

Du moins je n’ai encore jamais rencontrée de partenaire de jeux qui soit à l’aise avec cette pratique au point que je me permette d’y aller aussi gaiement que lors d’un coït plus classique.

Et puis il faut avant tout que l’envie soit commune… je fais donc une allusion à mon désir soudain et lubrique.

L’allusion trouvant un écho positif, je me retire délicatement et remonte de quelques centimètres. Je me tiens là à l’entrée, et ne bouge plus. Dans une telle situation, il vaut mieux la laisser faire. La pénétration est lente et régulière, mais tout se passe bien.
Je peux très vite reprendre mes va et vient, en douceur.
La sensation est très agréable, et mon cerveau est en ébullition. Ne serait-ce que de réaliser que je suis en train de sodomiser missdactari m’excite au moins autant que les sensations physiques qui en découlent. 

Sodomie

L’excitation est intense, autant cérébrale que physique… je profite au maximum de l’instant présent.

Après un moment, missdactari m’indique qu’elle ne pourra pas tenir d’avantage, et je me retire donc avec précaution.
Je m’en voudrais beaucoup de la dégoûter de ces moments rares et je suis donc particulièrement attentif.

Furieusement excité, j’accepte la proposition de missdactari, et je me mets sur le dos pour recevoir une délicieuse fellation.

Mon regard se perd sur le plafond du cockpit et vagabonde… j’aperçois quelque chose dans mon champ de vision…
J’ai la tête placée vers la porte et en basculant la nuque je distingue “à l’envers” un couple qui nous regarde. Je me dis qu’ils pourraient bien venir nous rejoindre… il y a de la place et nous avons encore pas mal d’énergie pour des ébats pluriels.

Mais le temps que j’essaye d’évaluer s’ils peuvent nous plaire, ils sont déjà repartis… leur expression étonnée me faisant penser qu’ils sont plutôt débutants…

Je me concentre donc d’avantage sur mes sensations, je m’abandonne et je sens mon plaisir monter lentement mais surement.
Au point que je finis par exploser dans la bouche de ma charmante partenaire, dont le regard montre toute la satisfaction qu’elle a de m’avoir fait éjaculer.

Hors de question que je n’ai point ma revanche… je m’accorde donc quelques moments pour reprendre mes esprits et inverse les rôles.
Bien vite j’ai la tête entre les cuisses de la belle, ma langue s’appliquant autant que mes doigts, jouant tous deux de concert pour ne laisser aucune chance à missdactari

Sentant son excitation monter, je change de position avant de libérer mes coudes de façon à pouvoir accélérer le mouvement de mes doigts en toute liberté.
J’avance un genou pour pouvoir plaquer stratégiquement ma bouche et activer ma langue avec autant plus de précision.

Dans un rythme soutenu cadencé et sans faille, je l’emmène “doublement” au 7ème ciel.
Elle finit par me repousser d’une main, signe qu’elle n’en peut recevoir d’avantage…
Je remonte vers elle pour un atterrissage en douceur, repos des corps et moment de tendresse après la tempête.

Nous discutons quelques moments, j’ai le regard vide, et il me faut du temps pour reprendre (presque) totalement mes esprits.

Enfin remis sur pied, je suis impatient de tester ces magnifiques douches… Il se pourrait d’ailleurs que je sois le premier client du club à en faire usage.

LA douche du 7ème ciel

En sortant du cockpit, nous notons l’absence de corbeille pour jeter les préservatifs et autres déchets.

Le staff me prévient que l’eau peut être assez chaude, je me méfie donc.
La remarque n’est pas inutile, et le premier jet aurait pu avoir de quoi surprendre désagréablement… les douches sont effectivement plutôt chaudes, mais on finit par s’y habituer, et en profiter.

Au sortir de la douche, 2 petits problèmes se présentent : pour commencer l’absence de serviette pose un gros souci.
Et ensuite il n’y a pas d’endroit vraiment commode pour se poser et se rhabiller.

On me ramène bien vite des serviettes, mais il faudra bien trouver à l’avenir un endroit pour les mettre à disposition… une chaise placée près des douches pourrait faire l’affaire, mais dans ce cas on ne peut pas s’y asseoir lors du rhabillage. Bref, il faudra corriger ce petit détail, chose que nous gardons en mémoire pour le signaler lors de notre départ.

Nous redescendons nous rafraichie au bar. A l’occasion de l’inauguration, une coupe gratuite nous est proposée, ce qui fait toujours plaisir.

Quelques personnes sont accoudées au bar ou assises sur la banquette à côté de nous. Peut-être 8 au total.
Pour une inauguration cela nous parait peu, mais c’est toujours mieux que les 2 femmes seules de notre arrivée.
Nous discutons et partageons nos impressions sur le club en sirotant notre Champagne…

Nos coupes ne sont pas tout à fait vide, mais l’envie nous prend déjà de tester un nouveau coin, et si possible d’avoir un peu de compagnie.

Nous remontons donc et portons notre dévolu sur le premier coin après la douche, sur notre droite.
Une petite ouverture est présente dans le mur, et une étroite entrée est présente en sens inverse, nous faisons donc le tour, montons sur le matelas après nous être déchaussés, et découvrons le reste du coin, assez grand pour 4 / 5 personnes, menu de quelques coussins rectangulaires.

Nous nous titillons gentiment pour voir si d’autres personnes se manifestent… assez vite un homme regarde par l’ouverture. Son expression est assez neutre, au moins il n’a pas un air de mort de faim impoli.

Nous lui sourions avec insistance, pour montrer que nous sommes prêts à jouer d’avantage.

Il a l’air de ne pas trop savoir quoi faire… je m’attends à ce qu’il passe un bras pour caresser missdactari et tenter un rapprochement. Mais il poursuit finalement son chemin plus avant dans le couloir.

Étonnée missdactari me dit “Et alors ? Tu crois que si je lui montre mes fesses il comprendra ?“.

Elle se tourne donc pour présenter sa croupe en direction de l’entrée du coin câlin.

Croupe offerte

Après quelques minutes le même homme s’arrête et commence à caresser les fesses si joliment offertes.
Je souris à missdactari qui me regarde avec complicité, comme pour dire “ah oui, ça marche, là au moins il a compris“.

Ce qui vient se produire ne manque pas de me rappeler une scène du film “la Guerre du Feu”. 1

Il semble que notre invité est plutôt débutant, il ne savait trop comment s’y prendre. C’est agréable de voir qu’il a préféré prendre son temps que d’avoir un comportement déplacé. Et l’exposition sans équivoque de la croupe de missdactari a permis de dissiper ses doutes. (Rien de tel qu’une paire de fesses tendues pour briser la glace).

Faisant face à missdactari je lui tends un coussin, accessoire d’un grand secours pour se caler lors d’une levrette digne de ce nom. Un second coussin s’avère ne pas être superflu.

Pendant que nous jouons tous les trois, un groupe de 5 ou 6 personnes, qui visiblement se connaissent déjà, s’engouffre dans le coin câlin suivant.

Nous poursuivons les jeux un moment avec notre invité, puis nous nous accordons une nouvelle pause sur le pont inférieur.

Bien que le choix musical soit entraînant, l’étroitesse de la piste, et son horizontalité questionnable 2 nous dissuadent.

Dans un dernier élan d’énergie, nous nous accordons un moment un peu plus calme dans le dernier coin câlin sur la gauche, juste avant la banquette et la télé.

7ème ciel : coins calins et coussins

Histoire notamment, d’avoir testé un maximum de coins câlins. Celui-ci, plus petit, est plus adapté à un duo et demeure très confortable, comme les deux précédents.

L’heure est avancée, nous décidons finalement de débarquer, et avant de quitter le bord nous discutons à la caisse avec le staff.
Nous faisons part de notre inquiétude, face à une soirée d’inauguration qui a dû voir pas loin de … 12 clients !
Pas étonnant que nous n’ayons trouvé qu’une seul partenaire pour nos ébats, point de couple pour jouer, encore moins d’orgie !

Le boss nous explique qu’ils ont préféré travailler sur les derniers travaux avant ouverture, et ont négligé la communication.
Ils ne savent à l’évidence pas encore tout à fait comment s’y prendre, et nous avouent assez vite ne pas être libertins eux-mêmes.

Nous faisons part des petits manques que nous avons identifié (mise à disposition des serviettes, logistique du rhabillage, corbeilles pour les préservatifs usagés etc…)
Nous partons avec l’assurance que ces détails seront bien vite réglés.

Cette fois-ci je ne laisse pas missdactari s’enfoncer avec ses talons dans la pelouse, et j’avance la voiture auprès du chemin en dur qui prolonge la descente de la passerelle.

Nous prenons le chemin du retour, au cœur de la nuit. La route est longue, mais nous sommes presque seuls.
Cela nous laisse le temps de deviser sur les aspects positifs et négatifs de  ce nouveau club.

L’absence de communication pour l’ouverture nous laisse perplexe, mais le lieu est unique et l’accueil est bon.
L’aménagement de l’avion est une réussite, et malgré l’exiguïté apparente du lieu, les coins sont bien aménagés et confortables.
Pour nous ce club est loin d’être proche, mais nous pensons y retourner de temps à autres, attendant notamment l’ouverture de la partie balnéo.

Comme pour tous les clubs, son succès dépendra aussi, et surtout, le la clientèle d’habitués qu’il saura ou non convaincre.
Il y a assurément du potentiel.

 

Crédits Photos : site Internet du 7ème ciel et leur page facebook pour les photos du club, première illustration via jasonmillet, la seconde via 7 fetishes.
  1. Scène dans laquelle un sauvage est capturé par une tribu plus avancée, en compagnie d’une femme d’une autre tribu. Ils souhaitent les voir s’accoupler mais le sauvage ne comprend pas ce que l’on attend de lui. Ses geôliers intiment alors à la femme de se mettre à 4 pattes, pour qu’enfin il s’exécute.[]
  2. c’est que c’est important en libertinage, l’horizontalité[]
Ven 6
Avril
2012

PostHeaderIcon Un club pour s’envoyer en l’air (la visite)

[ précédent ]

Nous montons donc la passerelle et entrons par l’étroite porte qui mène à l’avant du pont inférieur, sous le cockpit donc.

A première vue, la déco fait plus club libertin qu’avion, ce qui est tout de même préférable : nous ne sommes pas venu voir un musée.
Lumière dans les tons rose / violet, le comptoir d’accueil se situe sur un bord de couloir, et de la place est réservée à l’arrière pour le vestiaire.
La caisse enregistreuse fait très sérieux (un peu commercial aussi) et de jolis flyers sont à disposition (très bonne idée le faux billet d’avion, même si le contenu manque un peu de recherche et l’orthographe est approximative).

Billet 7ème ciel recto

 

Billet 7ème ciel verso

Au lieu des traditionnelles fiches de consommation que l’on doit laisser au bar, on nous donne un petit bracelet avec notre numéro de vestiaire, qui sert pour en récupérer le contenu, et noter les consommations. Le principe des clubs humides en sorte… mais cela fonctionne très bien aussi ici, et cela éviter de froisser un carton dans ses poches.

On nous annonce que la première coupe de champagne est offerte pour l’inauguration, et on nous présente rapidement l’organisation du lieu.
Nous partons donc faire notre petit tour d’exploration.

Dans l’enfilade de l’accueil, le bar et ses tabourets, tout en longueur (il faut bien de la place pour circuler), la “sono” se fait du même endroit.
Son matériel est récent et  l’installation intelligente, mais le matériel s’adresse plutôt à des particuliers… qu’à cela ne tienne, vu la configuration des lieux, cela reste suffisant pour profiter de l’ambiance sonore.
Le “dancefloor” est plus un lieu de passage (forcément étroit) qu’une piste (de danse) réellement utilisable 1 et surtout… le sol est en légère pente !

La déco peinture blanche et sol en motif bois” est assez classique.
Quelques luminaires baroques donnent un touche glamour, le tout éclairé dans les tons rose / violet.
On n’a pas l’impression d’être dans un avion, mais les multiples petits casiers à hauteur des yeux offrent une touche inhabituelle.

7ème ciel : le bar au pont inférieur

Après le bar sont disposées une grande banquette noire et quelques tables basses style discothèque.

Coté déco rien de bien transcendant, mais rien de négatif non plus… compte tenu des contraintes, l’adaptation de l’avion en club libertin est plutôt réussie.

Au fond de ce pont inférieur, on trouve sur la gauche une porte qui permet aux fumeurs de se retrouver sur une seconde passerelle, et sur la droite un escalier en colimaçon monte vers la partie “interactive”.
Petit désagrément : cet escalier est très étroit et raide, les dames en talons doivent donc être particulièrement vigilantes et les messieurs prévenants !

Une fois arrivés à l’étage, une bonne surprise se présente sur la droite : une douche entièrement carrelée, décorée et éclairée avec goût et épousant totalement la forme du fuselage !
Arriver à proposer une douche dans ce lieu relève tout de même de la gageure (d’un autre côté l’absence de douche aurait été rédhibitoire), l’A380 n’a qu’à bien se tenir !

L’équipe n’a cependant pas pensé à tout : pas de serviettes à disposition (mais ce soucis est bien vite réglé) et rien pour poser ses affaires ni s’assoir pour se rhabiller.
Rien de bien méchant cela dit, et rien qui ne puisse être réglé “vite et bien”.

7ème ciel : la douche

A cet étage, la déco reste simple et feutrée, tout à fait adaptée au lieu.
Sur les côtés, sous les hublots se trouvent de petits rebords sur lesquels sont mis à disposition des boites métalliques carrées, portant diverses décorations.
Chacune contient trois préservatifs.
C’est une initiative appréciable : pratiques, esthétiques et discrets, les préservatifs sont disponibles sans être non plus trop présents 2!

Se suivent ensuite les coins câlins, aménagés sur les cotés du couloir, en chicane. Cela reste un bon choix vue la configuration du pont, et certains coins câlins peuvent accueillir 5 ou 6 personnes. Ne prévoyez toutefois pas de grosse orgie.

En remontant vers le cockpit, le premier coin qui est aussi un des plus grands, est confortable. Son accès est étroit ce qui permet de filtrer un peu les visites. Les curieux peuvent tout de même regarder à travers une ouverture dans la cloison. Quelques jolis coussins (toujours appréciés) sont disposés sur le matelas, qui est ferme et confortable.

7ème ciel : les coins câlins

Si l’on poursuit, un autre coin plus petit est disponible dans un renfoncement.
Puis un autre sur la gauche, assez réduit également, prolongé par une petite banquette et un écran diffusant des vidéos (et dont l’intérêt me laisse perplexe).
Viennent ensuite les toilettes, puis une porte qui devrait mener à terme vers la petite balnéo.

En effet du côté gauche de l’avion se trouve une piscine, qui n’était pas (encore) ouverte au public lors de l’inauguration.
L’objectif est de proposer une passerelle couverte qui permettrait de rejoindre la piscine ainsi qu’un jacuzzi et / ou un sauna (qui restent à construire) si possible pour l’été suivant. 3

On arrive enfin au Saint-Graal à l’avant de l’appareil, le cockpit !
Celui-ci est débarrassé de ses sièges et (malheureusement) de tous les instruments et commandes 4. Ne subsiste donc que le large pare-brise, qui offre une vision panoramique vers l’extérieur.
Un grand matelas à la forme alambiquée permet de profiter au maximum de la surface de ce coin câlin atypique.

Nous redescendons prendre un verre, et nous relaxer sur la banquette. Le barman / DJ est aux petits soins pour nous.

Il n’y a pas encore grand monde ce soir, deux femmes seules, qui visiblement connaissent bien le staff, et un couple, mais d’autres commencent à arriver.

Qu’à cela ne tienne, l’envie d’aller expérimenter le coin-câlin-cockpit me démange, et j’entraîne missdactari dans le colimaçon…

[ suivant ]

 

Crédits Photos : scan personnel pour le billet, les photos viennent du site Internet du 7ème ciel.
  1. celle de l’aérodrome elle, l’est tout à fait mais je m’égare[]
  2. Reste à voir si la logique économique ne va pas avoir raison de cette délicate attention[]
  3. Je ne sais pas si ce projet est encore d’actualité au moment où j’écris ce billet[]
  4. Il est prévu de mettre des éléments décoratifs pour donner le change[]
Mar 21
Février
2012

PostHeaderIcon Un club pour s’envoyer en l’air (teaser)

Septembre 2011.

Mardi 27…
Au cours de ma visite quotidienne des groupes Facebook auxquels je suis abonné, un petit commentaire attire immédiatement mon attention.
“Ouverture d’un nouveau club libertin, le club est installé dans un avion” !

Tilt ! Un avion ?
Oui car je suis particulièrement attaché aux choses de l’air, et donc la seule lecture de ce mot hors-contexte déclenche immédiatement une alarme intérieure.

Dans un pessimisme condamnable, je crois à une blague, ou au pire je m’imagine que ce club a du s’ouvrir en province, à Toulouse par exemple.
Je me renseigne un peu plus sur le club en question et j’apprends qu’il est situé en région parisienne, sur un aérodrome.

Je jubile…
A ma connaissance il y a 2 possibilités d’avion utilisable pour un club libertin en région parisienne : Le Noratlas des Mureaux et le Breguet 2 Ponts de Fontenay-Tresigny.
Je penche pour la deuxième solution, le Breguet étant plus grand, et à ma connaissance faisant déjà office de bar-restaurant.

Le Breguet de Fontenay-Tresigny, de jour.

 

J’ai rapidement confirmation sur le tout nouveau site Internet du club, nommé “le 7ème ciel”.
Il s’agit bien du Breguet.
J’ai vu cet avion de près il y a quelques mois, et l’ai survolé à de nombreuses occasions… cette coïncidence est inouïe !
La soirée d’inauguration est toute proche, je ne PEUX PAS rater ça !

J’en fais immédiatement part à Madame, qui répond du tac au tac “il faut qu’on aille voir ça !”, puis se ravise “il faut que TU ailles voir ça !”.
Moins de 15 jours après avoir accouché, je ne peux décemment pas lui reprocher de ne pouvoir m’accompagner…
J’informe missdactari de mes intentions, elle a également lu quelques rumeurs à propos de ce nouveau club.

Bizarrement, pas d’annonce fracassante sur les sites libertins, peu de buzz… la soirée d’inauguration est-elle vraiment maintenue ?
Ou s’agit-il d’entretenir le secret pour sélectionner la clientèle ? Tout cela est-il bien sérieux ?
Le club n’est pas tout proche, mais tant pis, je ne veux pas rater cette première soirée d’ouverture.
Nous tenterons l’aventure, si elle s’avère être une impasse, nous nous rabattrons sur un autre club…

Vendredi 30…

Le grand soir est arrivé, le temps des préparatifs est venu, et je soigne au mieux mon apparence, ne sachant trop quel va être le standing du club, je ne prends pas de risque.
Mocassins anglais, pantalon de costume noir, chemise stylée mais sombre, trois-quarts en cuir…
Je pourrais presque avoir l’air d’un cadre dynamique sortant dans un bon restaurant, à ce détail près que j’ai sur moi assez de préservatifs pour honorer un car rempli de pom-pom girls.
Sous son trench, missdactari porte une de ses charmantes robes blanches.

Nous sommes en route pour le grand-est parisien, la route est longue, mais les axes moins encombrés que prévu.
Je ne connais pas bien la route qui mène à l’aérodrome, mais le GPS est mon allié…
Un allié envers qui il faut avoir toute confiance !

Les aérodromes étant rarement en centre-ville, la route qui y mène s’enfonce dans la campagne et devient plus sommaire à mesure que nous approchons.
Quelques panneaux nous rassurent sur le fait que nous sommes dans la bonne direction, il fait froid et noir dehors, pas le moment de tomber en panne ou se perdre !
La route deviens un peu chaotique, me faisant craindre d’avoir raté un dernier panneau… passé un bosquet, la vue de l’avion me confirme que nous sommes arrivés à bon port (ou bon aérodrome plutôt).

Le Breguet, de nuit

De nuit l’avion parait plus massif que je ne l’avais imaginé… les tissus argentés sur les 2 passerelles, ajoutés à l’occasion de l’inauguration, lui donnent un air de fête.
Nous nous garons dans l’herbe (j’aurai du déposer la miss sur le dur, talons oblige).
Une personne nous accueille en insistant pour bien savoir si nous savons ce qu’est devenu le lieu… de peur sans doute que d’anciens clients du bar-restaurant ne soient choqués ?

La précaution est louable en tout cas, et oui, nous savons très bien pourquoi nous sommes venus !
Il est temps de monter sur la passerelle pour accéder à l’entrée du club, à l’avant du pont inférieur…

[ suite ]

Crédits Photos : première image via Wikipédia (Adry 1991 / CC BY-SA, cliquez pour la licence complète) , les deux autres à partir du site Internet du 7ème ciel.
Jeu 22
Décembre
2011

PostHeaderIcon Triathlon (étape I)

Vous avez pu lire il y a quelques mois que la fin Août est synonyme d’anniversaire pour missdactari.
Comme je le relatais dans ces quelques lignes, le programme de l’après-midi était chargé.

Pour célébrer ce jour comme il se doit, il nous fallait faire plus qu’une simple sortie… et en enchainer plusieurs !
L’idée était de commencer par une sortie atypique dans un lieu inconnu, puis enchainer sur deux lieux libertins distincts, un club humide et un club sec.

Pour le début de ce périple, cela faisait un certain temps que nous parlions du cinéma “Le Beverley (Wiki)“, suite à l’expérience des LiberTango.
Le Beverley est un cinéma porno, l’un des derniers de Paris, probablement le plus ancien encore ouvert.
Notre sortie atypique était toute trouvée.

Rares sont les clubs secs ouverts en après-midi, de plus nous voulions diner dans un lieu libertin pour profiter au maximum, et les buffets des clubs humides sont spartiates.

Il nous fallait donc choisir un sauna libertin en seconde partie de journée.
Le choix était assez simple : Moon City ou Eclipse… notre choix s’est porté sur le second, qui était mixte ce jour-là.
De plus nous ne nous y étions rendu qu’une seule fois auparavant.

Pour le soir, l’Overside eut notre préférence, d’une part pour son grand buffet, d’autre part pour la bonne réputation de l’établissement, que ce soit en termes de clientèle, de qualité des installations ou de programmation musicale.

Planning établi, jour J enfin arrivé, nous arrivons non sans mal sur les lieux de notre première étape.

Première difficulté : après avoir repéré l’emplacement exact du cinéma, il faut se garer.
Le quartier est très fréquenté, et nous devons nous résoudre à choisir un parking public au tarif anti-libido.
Qu’à cela ne tienne, il nous en faut plus pour se décourager, nous voilà gambadant sur le boulevard Bonne Nouvelle… le son des talons de ma complice m’enthousiasmant déjà.

Nous arrivons finalement devant l’établissement, l’entrée est assez petite et plutôt discrète, rien à voir avec ce dont nous avons l’habitude du coté de Pigalle.


Notre modeste contribution payée, nous recevons 2 tickets numérotés “à l’ancienne”. Ici il n’y a pas de notion de séance, l’entrée est valable pour la journée, toute sortie étant définitive.
La personne qui nous accueille est très (trop ?) bienveillante, et nous indique que si nous sommes trop dérangés à l’intérieur, nous pouvons venir nous réfugier à l’accueil et prendre un café 😉

Nous poussons donc la double porte qui mène vers la salle.
Première surprise : l’organisation des lieux.
En effet la salle est toute en longueur. Il y a beaucoup de rangs et peu de sièges sur chacun, le seul accès se faisant par un unique couloir sur la droite.
L’écran est assez bas, car l’endroit est bas de plafond.
Je m’attendais à une salle plus petite, et dont la disposition serait en largeur, le sol légèrement en pente, comme dans un cinéma traditionnel.
Il faut dire que je n’avais pas regardé de photos du lieu avant notre sortie, et que j’ai été “influencé” par la disposition d’un tout petit théâtre fréquenté quelques temps avant.

Etonnamment, pour un mercredi après-midi, la salle est plutôt bien remplie.
Sans trop de surprise, il s’agit pour la quasi-totalité d’hommes, plutôt âgés.
Une ou deux femmes sont dans la salle, dont une peu attirante à mes yeux, est accompagnée.
Ils ont l’air “sages” du moins pour le moment, sachant que l’on nous a expliqué qu’il y avait parfois de l’action dans la salle (mais principalement le soir, aux horaires réservés aux couples).

Ne voyant pas de place dans les premiers rangs, je repère de la place au dernier, place que mon accompagnatrice n’avait pas remarquée.
Les sièges libres y donnant directement sur le couloir, il sera facile de s’en extirper si la situation devenait ingérable.

Evidemment, notre entrée a été remarquée, j’imagine que ce n’est pas tous les jours qu’une jeune demoiselle passe les portes de l’établissement, et d’autant plus en dehors des créneaux “couples”.
Quelques hommes se retournent, complimentent tout bas missdactari, et le murmure généré éveille la curiosité des autres spectateurs si bien qu’au bout d’un moment presque tous se sont tordus le cou pour nous dévisager.
Nous nous asseyons… les sièges sont un peu durs, loin du confort des récents multiplexes.

Le film qui est projeté est, tout comme la salle, éloigné de ce à quoi je m’attendais.
Je pensais voir du cinéma porno des années 70, avec moult poils, acteurs barbus au verbe léger et filmés avec amateurisme.
Au lieu de cela le film qui est projeté est visiblement récent, très esthétique, sorte de “cinéma d’auteur du porno”.
Les acteurs sont franchement bien foutus, ce qui est plutôt rare, et les héroïnes montrées dans les scènes (une à la fois) ne sont pas réduites à l’état d’objet voué à un limage dans les règles.

Commentant discrètement les images, nous nous faisons part de ce qui nous plait plus ou moins au fur et à mesure que les scènes se succèdent.
Je ne manque pas de signaler la présence de nombreux cunnilingus (décidemment ce film sort des clichés) et missdactari semble enjouée par les scènes de trios.

Nous commençons à nous effleurer de plus en plus sérieusement, le but étant également de faire un peu d’exhibitionnisme, pour marquer le coup (compte tenu des forces en présence, une orgie générale n’est pas envisageable).
Nos mains se faufilent  dans le pantalon ou sous la robe, ce qui ne manque pas de rapprocher d’avantage les hommes à proximité, histoire de glaner quelques centimètres carrés de bras, de cuisse ou de sein.

Ce petit jeu dure un moment, et nous commençons à nous échauffer, mais il faut reconnaitre que l’espacement entre les sièges et leur configuration est franchement handicapante.
Missdactari parvient toutefois à se pencher sur mon cas et à me gratifier d’une de ces fellations dont elle a le secret.
De mon côté, à moitié tordu et affalé dans mon siège, je tente de profiter au mieux.

Il va sans dire que la situation intéresse notre entourage au plus haut point, les caresses se font plus hardies, certains messieurs déballent la marchandise espérant bénéficier du même traitement que moi.
Restant attaché à contrôler l’environnement immédiat, je surveille de toute part, ce qui m’empêche de profiter des talents de missdactari.
J’ai beau savoir qu’elle est très bien capable de repousser les assauts qui ne lui conviennent pas, je me sens tout de même partiellement “responsable” de ce qui pourrait arriver, même si cet attroupement, nous l’avons souhaité et provoqué.

Ne pouvant profiter plus avant de ses délicatesses, je renverse la situation et m’applique avec mes doigts du mieux que je peux.
Conjuguant des caresses tant superficielles que profondes, je la sens se raidir sous l’effet du plaisir.
Ma bouche n’est pas en reste et s’aventure sur les magnifiques courbes de sa poitrine.

Tout autour, des mains (surtout) et des sexes (quelques-uns) tentent de se frayer un chemin.
Les hommes épars tentent de trouver un juste équilibre entre l’envie d’écraser son voisin pour être aux premières loges, et un minimum de savoir vivre afin éviter que la situation ne se transforme en pugilat (ce qui signifierai assurément la fin du jeu)

Ceux qui sont plus éloignés se contentent de regarder, ou d’ignorer la situation…
Les mouvements, discrets (dans toute la mesure du possible) que l’on perçoit à hauteur de ceinture montrent que bien peu sont totalement inactifs, que ce soit sous l’effet du film ou de notre petit manège.
Curiosité des lieux, les toilettes sont “à l’avant” et sur la gauche, il faut donc remonter tout le couloir et passer devant l’écran pour y accéder.
La plupart des spectateurs se retrouvent donc, à un moment ou à un autre, contraints de passer devant l’assemblée, le regard souvent baissé, afin d’aller se toiletter quelque peu (ce qui doit malgré tout rester moins humiliant que de sortir en l’état).

Dans le couloir, quelques hommes se tiennent debout, deux d’entre eux se tiennent si proches qu’ils éveillent ma curiosité.
En y regardant de plus près, celui situé derrière a passé le bras sous l’épaule de son comparse, et le branle doucement.
La situation est amusante, ni vraiment cachée, ni vraiment affirmée, comme un pis-aller ou une homosexualité non assumée.
Encore un fait auquel je ne m’attendais pas en ce lieu, dont la visite est décidemment riche en surprises.

De mon côté, n’y tenant plus, je propose de m’agenouiller afin de faire migrer ma langue entre les cuisses de la belle.
Malgré mon enthousiasme, elle me ramène à la raison: la configuration des lieux va rendre l’exercice peu commode pour ne pas dire périlleux.
Je me ravise donc et continue le ballet de mes doigts de plus belle.

Nous prolongeons ces ébats quelques instants, puis décidons qu’il est temps de quitter les lieux pour nous rendre à notre prochaine étape.
En sortant, le gérant nous propose à nouveau de venir prendre un café avec lui, ce que missdactari décline poliment.
Sur le chemin qui nous mène au parking nous échangeons nos impressions sur le lieu.
Nous nous accordons sur le fait qu’il faudra revenir au Beverley, lors de ces soirées réservées aux couples.

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Lun 3
Octobre
2011

PostHeaderIcon Eclipse, petit morceau de lune

Je n’ai jusqu’à présent pas fait de billet spécifique à un club, même si certaines de mes narrations indiquent clairement les lieux dans lesquels se déroule l’action.

En général, je laisse plutôt les tests de club à missdactari (qui en est à son 24ème au moment où j’écris ces lignes !).

Je vais néanmoins faire au moins deux exceptions, pour des clubs qui viennent d’ouvrir et auxquels j’ai envie de donner un (très modeste) coup de pouce.

Commençons donc par l’Eclipse, boulevard Sébastopol à Paris.


Ce club n’est pas totalement nouveau, dans la mesure où il reprend le concept du fameux Moon City.
Ce sauna de Pigalle qui a maintenant quelques années, est vite devenu incontournable en matière de clubs humides parisiens, notamment pour ceux qui font leurs débuts.

Fort de ce succès, le staff a eu l’idée de grignoter une partie du club Gay le “Sun City” (dont le Moon est inspiré), afin de créer une partie hétéro semblable au Moon, en plus petite.
Se voulant plus intimiste, l’Eclipse permet surtout de proposer l’alternance en proposant des horaires couples quand le Moon est mixte et inversement.
Et toujours ce grand avantage d’une plage horaire particulièrement large, 7 jours sur 7, permettant des escapades en après-midi, ce qui est bien pratique.

Exit l’ambiance particulière de Pigalle, nous sommes entre le marais et les halles.
Pourtant il existe d’autres clubs tous proches : le WE, le Club 41, le Dépôt et bien sûr le Sun City (ces deux derniers sont gays).
Arpentant ce grand boulevard donc, de grands palmiers en pots vous indiquent que vous êtes arrivés.
L’entrée du Moon et celle du Sun sont à l’enfilade (ne vous trompez pas).

La sonnette vous permet de vous faire ouvrir la porte coulissante qui vous mène dans un petit sas, afin de régler votre entrée, et de récupérer serviettes, paréos et sur-chaussures.
En effet contrairement au Moon, ici vous devez passer par la zone “nudiste” avant de gagner les vestiaires.

La seconde porte du sas s’ouvre donc sur le bar à votre droite, et le jacuzzi, discrètement placé en hauteur, sur votre gauche.

Au bout de ce premier couloir une table avec banquette et quelques poufs.

Juste avant, un escalier en colimaçon permet soit de descendre vers le hammam et les vestiaires (vous allez pouvoir enlever cet air schtroumpf à vos chaussures), soit de monter vers le sauna et les coins-câlins.

La décoration est quasi à l’identique de son grand frère : déco hindoue, meubles en bois… on y retrouve les mêmes lampes, le même style de statues, les mêmes moulages.
Tout dépend de vos goûts, mais c’est à la fois dépaysant et calme, même apaisant… propre aux chuchotements et aux confidences (coquines bien sûr).

Pour un habitué du Moon on se sent tout de suite en terrain connu, les trois éléments de balnéo (Jacuzzi, Sauna, Hammam) sont là, les couleurs et l’ambiance sont similaires… et l’accueil de Kathleen excellent !

Voyons d’un peu plus près les installations…

Le Jacuzzi tout d’abord, pièce maitresse des clubs de la famille “City”, fait environ le tiers de la taille de son grand frère, et l’on y accède par un escalier d’où ruisselle une eau chaude faisant office de pédiluve.
Je vous rassure, malgré cela l’escalier n’est pas glissant, je le trouve même très agréable à monter 1.
L’eau est chaude, la décoration très sympathique, un peu plus claire que celle du Moon, ce qui n’est pas désagréable.
Cerise sur le gâteau : les couleurs vivent et changeantes de l’éclairage subaquatique, et les jets massants (très massants même).

Passons au Hammam, qui est plongé dans une ambiance bleue très relaxante, sa taille est correcte compte tenu de celle du club et il est propre et efficace.
Le seul reproche que l’on pourrait lui faire est sa situation au sous-sol proche des vestiaires et des douches, mais la configuration des lieux ne laissait vraisemblablement pas d’autre choix.

Le Sauna est d’une taille respectable. Lors de ma première visite il sentait le neuf (odeur de résine relaxante). Une grande partie vitrée permet de voir l’extérieur plutôt que de virer claustrophobe.
Il est propre et bien aménagé.

Les douches enfin, principalement au sous-sol, sont dans le même style que celles du Moon, les murs patinés et façonnés donnent l’impression d’être dans une cave.
De petites sculptures assez explicites sont disséminées.
Petit détail sympathique, une rangée de 3 douches côte à côte, pour se frotter le dos entre amis !

A l’étage, les coins-câlins enfin, sont assez divers :
3 sont plutôt grands et plus ou moins ouverts (pour deux d’entre eux, l’accès se fait de façon discrète, le dernier en revanche, tout en longueur, est au milieu du passage).
Quelques autres ferment à clé, et sont minuscules, probablement hérités des backrooms du Sun-City.
Devinez lesquels ont ma préférence ?

Les toilettes sont à l’étage également, à noter un toilette handicapé et une douche qui a été rajoutée entre ma première et ma seconde visite (je n’irai pas jusqu’à dire que le staff a écouté nos conseils, mais cela faisait partie de nos remarques lors de la première visite…)

Concernant la clientèle, difficile de se faire une idée, le club n’était ouvert que depuis une semaine lors de ma première visite.
Globalement peu de monde, mais je n’y suis allé qu’en après-midi.
Les hommes seuls présents étaient courtois, et les couples plutôt réservés.

Nul doute que ce club qui a un très bon potentiel va voir sa clientèle augmenter, et que cela deviendra un lieu idéal pour des sorties “sexe et détente”, notamment l’après-midi.

Le choix Eclipse contre Moon se résume principalement à choisir entre journée couple ou mixte, et sur une taille de club.

Les tarifs sont les mêmes entre les deux clubs, c’est à dire pas vraiment bon marché, mais en ligne avec les autres clubs parisiens, compte tenu des prestations proposées.

Deux petits bémols tout de même 2 : l’agencement des lieux n’est pas optimal (mais réussi compte tenu des contraintes d’aménagement)
Ensuite la taille, notamment pour la partie “lounge”, trop éloignée du bar, ce qui ne facilite pas les discussions avec les autres clients.

Au final l’Eclipse constitue à n’en pas douter un excellent choix si vous cherchez un club humide, notamment pour ceux qui débutent.

N’hésitez pas à signaler à l’accueil si vous êtes débutant ou que vous ne connaissez pas les lieux, l’équipe de Kathleen vous proposera certainement une visite.

Les photos viennent du site officiel de l’Eclipse.

  1. vous aussi ça vous rappelle une bonne amie ? je ne suis pas le seul à avoir l’esprit mal placé je vois[]
  2. sinon vous allez croire que je suis sponsorisé[]
Ven 18
Mars
2011

PostHeaderIcon Pjur glisse

Après avoir testé deux préservatifs assez particuliers il y a quelques temps, voici un produit “coup de cœur” que je souhaitais mettre en avant sur ces pages.

Le préservatif est le “consommable”‘ indispensable et incontournable en libertinage…
Mais aussi réussi soit-il, il faut bien reconnaître qu’il reste par bien des aspects une contrainte accompagnée de quelques désagréments.
Parmi ceux-ci, la courte tenue de la lubrification et l’atteinte à celle de la partenaire tient le haut du pavé.

Et même sans préservatif, on ne se rend pas toujours compte du confort et du plaisir que peut apporter un bon lubrifiant intime.
Il devient même indispensable lorsque l’on passe sur des pratiques un peu extrêmes 😉

Excluons d’emblée les produits incompatibles avec les préservatifs, hors de propos ici.

Il nous reste deux grandes catégories de lubrifiant :

  • Ceux à base d’eau, les plus répandus et les plus connus, largement diffusés puisqu’on en trouve même dans le supermarché du coin.
  • Et ceux à base de silicone, un peu moins connus, plus chers mais aux avantages indéniables.

Dans ces derniers, il est un produit phare : le Pjur Original Bodyglide.

Avant de parler du produit, quelques mots sur la société Pjur, qui a été la première en 1994 à proposer à la vente un lubrifiant à base de silicone.
L’entreprise est allemande (et on sait que les allemands ne sont pas les derniers en matière d’accessoires sexuels) mais basée au Luxembourg (ce qui me fait dire que leurs finances aussi doivent être bien huilées).
Ce qui est impressionnant lorsque l’on visite le site de cette société, c’est le nombre de produits proposés, presque tous des lubrifiants intimes (mais pas que, on y trouve aussi des préservatifs ou des produits pour nettoyer vos sex-toys préférés).

L’offre est proprement impressionnante, tant par le nombre de produits que par les différents formats proposés… reste à voir s’ils sont tous distribués en France.

La gamme "Original' vous avez le choix des formats !

Mais revenons au produit, en l’occurrence ici en version “flacon” de 250 ml.
L’emballage est sobre, tout de noir vêtu. En bref : simple, classe et efficace !

On dévisse le bouchon et on en met un peu sur les doigts histoire de découvrir ce qui se cache dessous…
Ce qui surprend immédiatement, c’est la fluidité et le pouvoir lubrifiant du Pjur. Contrairement aux lubrifiants habituels à base d’eau, il est beaucoup moins épais, et très glissant !
On a la sensation d’avoir de l’huile sur les doigts, mais une huile incolore et inodore (j’ai pu constater par la suite qu’il n’a pas vraiment de goût non plus).

Surprenant… on en relit même deux fois l’étiquette pour s’assurer que le produit est compatible avec les préservatifs. Elle mentionne bien “latex safe” et indique que le produit ne contient aucune graisse ni huile.
De fait les 3 seuls composants du produit sont des silicones.

Aucune crainte à avoir sur ces produits malgré la consonance “chimique” : ceux dont est composé le Pjur ne présentent aucun danger, ils sont utilisés dans de nombreux cosmétiques et certains sont même présents dans des médicaments contre les brûlures d’estomac.

A l’usage le principal intérêt des lubrifiants à base de silicone est leur très longue tenue, là ou un lubrifiant à base d’eau va rapidement se dissiper et sécher.
On est là sur une lubrification longue durée et d’un confort inégalé.
La pénétration en devient plus agréable, les sensations “glissantes” sont un pur plaisir, et plus de désagrément en cas de rapport un peu long (je plaide coupable).
Le Pjur est très pratique également pour un “quickie” lorsque l’on n’a ni le temps ni l’envie du moindre préliminaire et que l’on veut jouer vite et bien.

Petit côté sympa : une fois le jeu terminé, il laisse la peau agréablement douce, il peut d’ailleurs aussi être utilisé pour les massages.

Avec le recul une de nos réflexions avec Madame a été “mais pourquoi n’avons-nous pas connu ce produit avant” ?

Autant le dire : on est fans ! 1

Et ce d’autant plus que le produit étant compatible avec les préservatifs, il ne quitte plus notre trousse du parfait libertin lors de nos sorties (nous avons 2 flacons en permanence).

Alors le Pjur, produit idéal ?
Presque…

Il y a quand même quelques  désagréments liés à l’usage du silicone.

Premièrement, et c’est surement le plus embêtant, le silicone laisse des taches sur la plupart des textiles. Adieu beau linge de lit immaculé !
Pas de panique toutefois, les taches disparaissent généralement assez bien lors d’un passage en machine.
Je vous laisse voir à quel point ce désagrément en est vraiment un.
Chez les goormands un drap housse tenant rarement plus de 24h avant d’être souillé des témoignages d’ébats plus ou moins avouables, on en est pas à une auréole de plus ou de moins.
Par contre lors de nos sorties nous faisons bien attention de ne pas prématurément aggraver l’état des matelas / coins câlins des clubs ou de nos hôtes…

Ensuite, le principal avantage du produit en termes de lubrification se retourne parfois contre lui : il est difficile de s’en débarrasser, notamment sur les doigts après application.
Je vous conseille de garder à portée de main une serviette un peu rêche pour vous essuyer (et ne pas hésiter à bien frotter) sinon vous risquez le grand écart lors du missionnaire ou d’échapper une hanche lors d’une levrette effrénée.

Il ne faut pas avoir la main trop lourde sur le produit, sous peine d’en voir couler un peu partout. Le Pjur c’est comme le café Maxwell, ce n’est pas la peine d’en rajouter !
Cela dit les sodomites fantasques qui aiment invoquer la “fausse route” pour commettre leur forfait trouveront un avantage certain au surdosage de Pjur.

Attention également à vos sex-toys, certains ne font pas bon ménage avec le silicone, à vérifier avant (ou utilisez un préservatif si le jouet s’y prête).

Dernier désagrément à mes yeux : le produit est cher !
Pas loin de 30 € les 250 ml c’est presque un luxe… certes on en utilise très peu à chaque fois et un flacon dure un bon moment, mais quand même.

Au final, à vous de voir si ça en vaut le coût.
Pour nous c’est tout vu on a adopté le Pjur sans hésiter.

Alors mesdames, laissez-vous tenter et découvrez le plaisir de la “Pjur glisse”. Qui sait si, comme Maïa Mazaurette vous ne pourrez plus vous en passer !
Et vous messieurs offrez donc à votre (vos) partenaire(s) des sensations incomparables.
Ça vous évitera peut être de vous faire détester en la mettant en feu.

Courrez donc donc vous en acheter (ou cliquez frénétiquement sur votre ordi et achetez le en ligne) et essayez !

Mine de rien j’en ai profité pour mettre des liens vers 2 sex-blogeuses que j’apprécie tout particulièrement… elles méritent à être connues même si à ma connaissance elles sont casées mais par libertines (personne n’est parfait).
  1. J’ai tout de même trouvé une détractrice parmi mes partenaires, mais elle n’aime pas les lubrifiants en général…[]
Jeu 25
Novembre
2010

PostHeaderIcon Unique, un préservatif à part

Après le test de l‘Inspiral, voici le tour d’un autre préservatif qui sort des sentiers battus.
Fabriqué par le laboratoire anglais Pasante Healthcare, le Unique porte lui aussi bien son nom, car il l’est a plus d’un titre.
Que ce soit pour l’emballage, la forme, la matière, la façon de le mettre en place, le lubrifiant utilisé… il ne fait rien comme les autres.

L'emballage au format carte de crédit.

Première originalité du Unique, son emballage : il est livré sur un support format carte de crédit, de quelques millimètres d’épaisseur.
Chaque support contient 3 préservatifs protégés par une bande autocollante. On peut donc facilement contrôler combien ont déjà étés utilisés.
A noter qu’il est conseillé de les déballer dans l’ordre indiqué pour ne pas abimer l’emballage des préservatifs restants.

La façon dont les préservatifs sont présentés est également déroutante: le préservatif est ici plié de façon minutieuse, en un rectangle de quelques millimètres de large.
On a du mal à croire que ce petit objet blanc de la taille d’une allumette soit un préservatif !

Au dos de l'emballage, les trois préservatifs sous leur couche protectrice.

Déplions le pour voir cela de plus près… la texture est particulière, et la matière plus rigide que du latex.
Elle est même très étonnante: pour tout vous dire on dirait un sac plastique comme on en trouvait avant dans les supermarchés.
Et elle produit exactement le même bruit lorsque l’on manipule le préservatif… pas très glamour !
Cela est dû au matériau utilisé, une autre innovation. Il s’agit d’une résine synthétique nommée AT-10.

Cette résine procure au Unique des avantages multiples :

  • Il convient pour les personnes allergiques au latex.
  • Il est très fin (15 microns, presque 4 fois moins qu’un préservatif en latex !) et conduit bien la chaleur… pour de meilleures sensations.
  • Il peut être utilisé avec toutes sortes de lubrifiants là ou un préservatif en latex ne peut être utilisé qu’avec un lubrifiant à base d’eau ou de silicone: vous pouvez enfin ressortir le fameux tube de vaseline !

Nous avons maintenant déplié notre préservatif, nouvelle surprise: il présente une base arrondie exagérément large en forme de collerette, avec une fente au milieu et un autocollant vert.
Diantre… comment enfile-t-on cette chose ? (je parle du préservatif, pas de votre partenaire bien sûr).

Pas de mystère, pour le premier usage : RTFM ! 1
… ou lisez les lignes qui vont suivre 2

Pour l’enfiler donc, c’est très simple : assurez-vous de mettre l’étiquette verte (marquée “Penis this Side” : “la quéquette de ce côté”) face à vous, ou plutôt face au phallus ciblé si vous n’en êtes pas le propriétaire.
Attrapez la collerette et passez délicatement votre gland dans la fente 3 puis déroulez le préservatif de quelques centimètres.
Chassez les éventuelles bulles d’air, puis descendez la collerette jusqu’à ce que le préservatif soit totalement déployé.

Le Unique est lubrifié uniquement sur sa face extérieure 4, avec de la vaseline justement.
L’une des particularités est que ce préservatif se “colle” à la peau, comme par capillarité, et donc épouse l’anatomie de monsieur.

La forme originale du Unique, avec sa collerette à la base.

Vous voilà maintenant affublé d’un magnifique préservatif en forme de tutu et qui vient de faire le bruit d’un sac froissé… Vous êtes encore en érection ?  Bravo !
Vous allez pouvoir passer aux choses sérieuses.

Pour vous consoler, notez qu’une fois habitué à utiliser ce préservatif, il se met nettement plus facilement et rapidement qu’un autre.

A l’usage, Unique a été pour moi une très bonne surprise.
En termes de sensations, je n’en ai trouvé aucun qui soit aussi proche d’un rapport “sans rien”, le résultat est bluffant.
Il a bien tenu en place lors de chaque rapport du fait qu’il reste “collé” à la peau, la collerette y contribuant aussi certainement.

Néanmoins cette dernière a parfois tendance à adhérer très légèrement sur le pubis de la partenaire lors du va et vient, provocant le bruit de plastique froissé qui peut être perturbant.
La sensation résultante peut aussi être mal perçue ou au contraire agréable.
Mais le retrait du préservatif est facilité, en effet il est plus facile de tenir la collerette que de saisir la base d’un préservatif standard.

Globalement, les quelques partenaires avec qui j’ai utilisé le Unique, une fois passé la surprise et la curiosité, l’ont plutôt apprécié, ou sont restées neutres.

Petit point négatif toutefois, j’ai commis l’imprudence de faire tremper l’emballage déjà entamé dans l’eau d’un jacuzzi.
Méfiant, j’ai utilisé le préservatif restant avec Madame, sans prendre de précaution particulière, et le préservatif a fini par se fissurer légèrement.
Je ne déplore aucun autre incident 5.
A noter toutefois qu’il est déconseillé pour le sexe anal car le risque de perte ou de déchirure est augmenté, dixit le manuel.
Un petit bémol donc concernant sa résistance, n’hésitez pas à utiliser un lubrifiant additionnel.
Même si je fais confiance au Unique, il faut reconnaitre qu’il ne donne pas la même impression de solidité que l’Inspiral.

Au final, c’est un produit intéressant, innovant, doté de beaucoup de points positifs.
A l’inverse il est un peu technique, et pas forcément d’une résistance à toute épreuve… de plus il est loin d’être bon marché.

On aime ou on n’aime pas, encore faut-il se faire une opinion, je ne peux donc que vous conseiller d’en faire l’essai.
Vous pourriez devenir fan !

  1. Read The Fucking Manual, pour les allergiques à la langue de Shakespeare : Lisez Le Foutu Manuel. Je sais en France on n’aime pas lire le mode d’emploi mais là je vous le recommande tout de même.[]
  2. Notez bien que je décline toute responsabilité en cas d’erreur ou incident suite à la lecture de ce billet.[]
  3. du préservatif bien sûr… un peu de patience que diable ![]
  4. d’après l’emballage… les sites français qui le vendent indiquent le contraire[]
  5. le préservatif étant marqué CE il offre un minimum de garanties[]
Mer 3
Novembre
2010

PostHeaderIcon Inspiral, le bien nommé

Pour ce billet, il ne sera point question de scènes coquines ou de techniques de butinage…
En effet à travers ces pages vous aurez aussi, veinards que vous êtes, des comptes rendus de produits testés (et parfois approuvés) par le lapin rose.

Pour cette fois c’est d’un préservatif pour le moins innovant qu’il s’agit.
Son petit nom, Inspiral, est bien choisi. Son “truc en plus”, c’est sa forme spiralée, bien inspirée (je vais y revenir).

Les Inspiral sont disponibles en boite de 6 (du moins en France), cartonnée et de couleur bleue.

Si vous ne lisez pas l’allemand, passez directement au déballage !

Toutes les inscriptions sont en allemand (alors que le fabricant est semble t-il indien).
Le choix de cette langue pour l’emballage est certainement stratégique, on sait nos voisins teutons plutôt joueurs et amateurs de produits liés à la sexualité.

La première chose qui choque lorsque l’on ouvre la boite, c’est la taille des étuis,  plus grands que ceux d’un préservatif classique…

Un bel étui bleu, inhabituellement grand et épais.

Une fois déballé, ce préservatif est tout aussi déroutant : d’un premier abord assez large, il semble particulièrement “fouillis” et mal enroulé, comme s’il avait été plié un peu au hasard.
Tout cela est pourtant prémédité, et lié à la forme spiralée de la partie supérieure du préservatif.

Le déroulage est d’une certaine manière facilité puisque cette forme de coquillage au niveau de la “tête” permet de se rendre compte immédiatement si on l’a déroulé à l’envers.
La texture au touché est elle aussi inhabituelle, on ressent de nombreux plis et replis et le préservatif semble plus épais que la normale.
Il en ressort une impression de solidité, ce qui au final parait assez logique compte tenu de son mode de fonctionnement.
A l’inverse on pourrait craindre pour les sensations venant d’un préservatif d’apparence aussi épais.
Pourtant il s’avère qu’il est tout à fait dans la norme avec 0,060 mm… la sensation doit donc venir de la qualité du latex utilisé.

A l’usage, la forme de la tête facilite grandement la mise en place… en effet elle n’est pas conçue pour épouser parfaitement les courbes de l’anatomie masculine et donc ne sert pas autour du gland.
Le reste du préservatif reste classique, en forme de tube avec une bague à la base.

Non ce n’est pas une glace italienne, mais c’est quand même très bon.

Dans le feu de l’action, l’effet de la tête spiralée est tout à fait convaincant, du moins en ce qui me concerne.
Sous les va et vient, l’extrémité en forme de coquillage va bouger et se déformer, se serrer et se desserrer autour du gland, causant diverses frictions délicieusement stimulantes 1.
D’après divers rapports de tests et témoignages glanés sur Internet, les retours vont du “c’est très agréable pour la partenaire pénétrée” 2 à l’indifférence.

Compte tenu du mode de fonctionnement “mécanique” de l’Inspiral on comprend mieux cette nécessaire solidité, vu les contraintes auxquelles il est exposé 3.
Je ne déplore jusque là aucun incident, et j’ai toute confiance dans ce préservatif qui est mon préféré du moment.

Reste à savoir s’il peut plaire à une majorité…

On peut s’interroger sur la pertinence de la forme spiralée en fonction des diverses anatomies.
Pour un gland en champignon (ou en sablier) – c’est mon cas – il est très certainement d’une redoutable efficacité, la stimulation obtenue compensant largement l’épaisseur ressentie.
En revanche, il est possible qu’elle soit moindre chez ceux dont le gland est moins “débordant”.
On peut s’interroger sur la bonne tenue de ce préservatif sur des verges plus ou moins larges.

Au final, c’est un préservatif à tester d’urgence, et qui ne laisse pas indifférent…
N’hésitez pas à venir poster vos expériences ici même !

Pour les curieux, un petit tour sur le site du fabricant 4 vous révèlera les autres produits de la gamme (pas forcément disponibles en France) notamment un “spiral II”, un préservatif en forme de dauphin, un prototype double épaisseur pour le moins recherché, ainsi que des préservatifs féminins qui ont l’air dignes d’intérêt.

  1. A noter que je ne l’ai pas (encore) testé en pénétration anale.[]
  2. Les avis féminins en commentaire sont les bienvenus ![]
  3. Inspiral dispose bien sûr du marquage CE, il est conforme à la norme ISO 4074:2002[]
  4. EDIT : lien retiré, le site ne répond plus, essayez donc Medtech Products LTD ou Inspiral sur votre moteur de recherche préféré[]