Archive pour la catégorie ‘Libertinage’
… de l’Envie
Ce texte est une contribution d’Avant Tureuse (merci !)
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On y est, je ne suis qu’envie, je dégouline, je sens mon odeur et mon excitation qui nous enveloppent tous les trois, je passe en mode animal.
J’ai les deux pour moi, les deux à déguster, je prends mon temps, je suis toujours assise, j’en ai un dans chaque main, ma langue passe de l’un à l’autre. Je les savoure, j’adore…
Le premier rassemble mes cheveux dans sa main et relève ma tête, il m’embrasse, me regarde, et me dit que je suis belle ainsi. Je force sur ma bouche pour le prendre plus loin dans ma gorge, il gémit. Puis, il se tortille et se glisse sous moi pour un 69. Sauf que mon autre amant est toujours en train de me pilonner en levrette! C’est un plaisir infini qui m’envahit, c’est vraiment une sensation indescriptible d’être remplie par l’un, et de belle manière, et léchée par l’autre qui y met toute son envie, toute sa technique parce qu’il aime ça infiniment…
Et je m’envole, c’est bon comme pas possible, comme je n’imaginais pas…
Les rôles s’inversent. Je me retrouve sur le dos, avec des doigts experts qui me fouillent, et mon deuxième amant à califourchon sur mes seins, avec sa queue plantée au fond de ma gorge. Je le regarde.
Je sais de quoi ma fontaine est capable, j’ai déjà ruiné plusieurs lits, alors je me retiens de jaillir et je me concentre très fort sur l’action simultanée de ma bouche et de mes mains.
C’est magnifique un homme qui jouit je trouve. Celui-ci est au bord, je le vois, il finira sur mes seins dans un spasme et un râle de plaisir.
Alors qu’il reprend son souffle et ses esprits, son comparse m’attrape pour un missionnaire endiablé, et enchanteur. Je vois notre ami, qui s’éloigne de nous pour tranquillement s’installer dans un fauteuil, qu’il place stratégiquement face au lit.
Il se sert une coupe de champagne, s’allume une cigarette, et profite du spectacle que nous lui offrons bien volontiers.
J’adore les gens qui savent profiter de tous les plaisirs possibles.
La queue de mon amant est dure et toute tendue, je le rapproche de moi, j’essaie de l’aspirer en moi, j’aime cette sensation d’être pleine de lui. Et j’aime aussi l’idée qu’on nous regarde. En général, je m’en fiche totalement tellement je ne suis concentrée que sur ce que je vis, mais là, le spectateur s’est installé à un mètre de nous, avec sa clope et sa coupe de champagne, et ça me touche et m’émeut.
Les actions combinées des yeux de l’un sur ce missionnaire, et de l’autre qui me prend, qui me pilonne me font partir à nouveau et j’arque mon bassin sous la décharge qui se répand dans mon corps.
Je suis épuisée et le câlin post-coïtal est le bienvenu. J’adore que nous le fassions à trois, moi au milieu, en mode princesse, mes bras autour d’eux deux, leur mains caressantes sur mon corps. L’adrénaline continuant à se répandre dans mes veines.
J’ai vraiment du mal à m’arracher à ce moment magique dont l’intensité et l’érotisme continuera de me porter pendant des jours et des semaines. Il est des soirées qui vous habitent avant pour l’exaltation, le désir fou et l’anticipation, qui vous font décoller pour le moment torride qu’on est en train de vivre, et qui laissent résonner le souvenir des sensations inouïes qu’on y vit.
Ces instants là sont particuliers, empreints de fougue, et d’une luxure magnifique qui me laisse transpirante, tremblante et souvent échevelée (et qui déclenche parfois mes pleurs tant les ressentis sont forts), et portent les protagonistes qui ont la chance de les vivre de manière incroyable.
J’ai l’immense chance d’avoir autour de moi des amants attentifs au plaisir de la femme que je suis, mais qui savent aussi profiter de l’instant. Ici, maintenant.
Il est tard à présent, affreusement tard.. Petit chat va finir ce qui nous reste de nuit chez moi dans mon lit. Nous nous extirpons avec peine, j’ai du mal à finir la soirée, nous remercions notre hôte pour tout ce partage, et retraversons la banlieue parisienne pour aller nous effondrer dans mon lit, épuisés et heureux.
Ce trio là, avec ces deux-là, une vraie bulle de bonheur, plein de souvenirs.
L’odeur…
Ce texte est une contribution d’Avant Tureuse (merci !)
Il est des personnes dont l’âme vous touche plus que d’autres.
Il y a lui mon numéro un, celui que je n’oublierai jamais quoiqu’il puisse se passer dans ma vie tant il m’a révélée à moi-même, tant il est à l’origine de plaisirs et de désirs. Je l’ai gravé dans ma tête et dans ma peau pour toujours, je porte son empreinte au creux de moi pour la vie et même après.
Et cet autre, son alter ego, celui qui pose sa main au creux de mes reins et qui par ce geste lui ressemble à en hurler, à lui qui me l’a recommandé d’ailleurs. C’est savoureux je trouve.
Cet amant doux et caressant, celui qui me fait rire, qui me fait chavirer quand il m’embrasse, ce gauchiste un chouia je-m’en-foutiste, ce romantique écartelé entre ses envies et sa vie, comme nous le sommes tous un peu.
Il y a les regards, il y a les peaux, les mains, les gestes avec intention. Il y a ces deux hommes dont je rêve depuis un long moment, ensemble, eux pour moi, moi pour eux.
Ils me l’avaient promis. Une soirée rien que pour moi.
Une journée bien compliquée à gérer émotionnellement, psychologiquement, professionnellement…
Je traverse ma journée et toutes ses difficultés avec, ancrée dans mon esprit la perspective de me lover dans des bras aimants. Je gagne d’heure en heure la bataille contre le mauvais temps, les soucis personnels et professionnels, la mauvaise humeur de mes collègues et la mienne en m’accrochant aux images torrides de notre dernière rencontre. Cette danse là, en club, à trois, prise en sandwich entre eux deux..
Je traverse tout Paris, dans son exacte diagonale, je grignote des kilomètres (je m’en fous), j’avance au coup par coup dans les embouteillages de fous-furieux de cette fin de journée (je m’en fous), les minutes s’additionnent aux minutes, c’est long (je m’en fous), je me fais tous les feux rouges (je m’en fous), j’ai raté mon dessert fétiche (je m’en fous).
Je dois me garer dans un interstice minuscule. Mue par l’énergie du désespoir, je fais le meilleur créneau de ma vie, il reste deux centimètres devant et derrière ma voiture.
Je suis terriblement en retard, je cavale dans les escaliers, cinq étages sans ascenseur, j’aurai eu droit à tous les emmerdements ce soir!
Enfin, j’y suis.
Un tout petit appart sous les toits, une cabane, un cocon.
Ils sont en bras de chemises tous les deux, ils sont beaux, ils me sourient et me tendent une coupe de champagne rosé que j’adore. Je me calme, je respire, je me détends.
L’atmosphère est feutrée et paisible, l’hôte de ces lieux a misé sur une play-list lounge. Banco.
Nous dînons agréablement au champagne, notre hôte nous a concocté un menu simple, mais délicieux, tout en discutant de choses et d’autres. La conversation est fluide, nous nous connaissons très bien tous les trois..
Le dîner se termine par une salade de fruits frais (heureusement car la panacotta que j’ai apportée est immonde, j’ai honte!)
Notre hôte tient à ranger sa cuisine avant tout dérapage, alors petit chat et moi lui tenons compagnie pendant qu’il s’active. Je me love dans ses bras et nous continuons de converser ainsi, tous les deux enlacés pendant que le troisième met de l’ordre…
Il nous rejoint quand il a fini, et je me retrouve comme lors de notre dernière rencontre, prise en sandwich entre les deux.
Une différence notable néanmoins : personne d’autre ne va interférer, la bulle ne va pas éclater, ils sont à moi seule, pour ce soir.
J’ai envie.
Je suis coincée entre mes deux amants et eux s’amusent avec moi comme avec une poupée. L’un m’embrasse et me caresse, pendant que l’autre soulève mes cheveux et embrasse mon cou, puis me fait pivoter face à l’autre qui m’embrasse et me caresse à son tour pendant que le premier ôte mon pull. Le deuxième s’agenouille et ôte mon jean et mes chaussettes pendant que mes doigts tremblent sur les boutons de la chemise du premier.
Je ferme les yeux, je ne veux pas savoir qui est qui, qui fait quoi..
Je suis nue.
On m’assied sur un pouf, je caresse les deux bosses qui gonflent les deux pantalons, une pour chaque main. Un des deux hommes s’agenouille pour venir me lécher, c’est petit chat, je le sais, j’en suis certaine, je reconnaîtrais sa langue dans n’importe quelle circonstance.
L’autre m’offre sa queue à sucer, je ne me fais pas prier.
Je pue le sexe, l’envie, littéralement. J’en sens l’odeur qui remonte à mes narines, je suis excitée comme jamais. Je ne sais pas si notre hôte l’a senti aussi, mais je suis certaine que petit chat s’en est aperçu. Et je suis trempée, je ne crois pas l’avoir jamais été autant…
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Timeline (ep. 3)
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14h00 : Après de nombreux SMS nous convenons de nous retrouver à l’hôtel avec SK et de dîner ensemble avant de rejoindre la soirée à laquelle elle est inscrite.
Bien que privée, cette dernière a lieu au “nouveau” No Comment, qui est redevenu au moins en partie, libertin.
14h45 : J’ai calculé qu’il me faut partir au plus tard à 16h00 de chez missdactari pour arriver dans les temps sur Paris, et averti Madame du programme de l’après midi et de la soirée.
Je profite de ce début de weekend inhabituel et me prépare pour la soirée.
16h05 : Je gagne les transports parisiens en direction de mon hôtel, relativement proche de l’Arc de Triomphe. Je chasse de mon esprit la déception de ne pouvoir en profiter avec Madame, nous échangeons de nombreux SMS avec SK pour nous tenir au courant de nos positions respectives.
16h50 : Je suis dans le quartier de l’hôtel, je vais finalement arriver avant SK, ce qui me permet de prendre possession de la chambre, de poser mes affaires, et d’aller à sa rencontre.
17h35 : SK arrive sur la région parisienne, nous avons échangé nos numéros pour pouvoir nous retrouver plus facilement. A la faveur d’un appel rapide pour se coordonner, je me rends compte que je m’attendais à une voix plus douce et plus feutrée.
Je suis influencé par son apparence, qui m’évoque celle d’une actrice d’un célèbre film érotique.
18h45 : SK est garée, nous faisons connaissance, elle n’a pas l’air d’appréhender outre mesure le fait de me rencontrer en chair et en os, visiblement je lui plais, ou du moins elle a envie de me parler… Beaucoup !
C’est une vraie pipelette 🙂
19h05 : La soirée ne commence que vers 23h00, nous avons donc du temps devant nous pour faire connaissance, je ne veux pas passer pour un cuistre et je ne lui saute pas dessus immédiatement. La discussion va de sujets du quotidien aux sorties libertines comme si de rien n’était. J’ai du mal à évaluer si je plais réellement à SK, en tout cas elle a l’air à l’aise.
20h15 : nous sortons dîner, en prévoyant de ne pas rentrer trop tard, car SK doit me montrer plusieurs tenues qu’elle a prévu pour la soirée, j’en suis comblé d’avance, j’adore cela. En plus de faire ses essayages, elle a besoin d’aide car certaines pièces nécessitent un laçage, notamment un joli corset noir qu’elle me montre avant de partir.
20h30 : nous dînons dans une brasserie des Champs Elysées, je me dis que cela doit être plutôt dépaysant pour quelqu’un qui ne vit pas en région parisienne. Nous faisons plus ample connaissance, le discours devient plus intime. Je peux constater que ma charmante partenaire du soir est expérimentée, et qu’elle sait ce qu’elle veut.
Son regard est troublant, ses yeux d’un bleu profond.
21h30 : Il est temps de rentrer faire nos essayages, le service est un peu long, et SK n’hésite pas à faire la remarque au personnel… je retrouve sans difficulté le chemin de l’hôtel.
SK me montre toutes les tenues auxquelles elle a pensé, nous avons un bel échantillon de bas, bodies, corsets, escarpins et accessoires, tous dans les tons noirs.
Les essayages commencent sagement, j’apprécie les courbes plaisantes qui me sont à moitié dévoilées, je donne mon avis sur les tenues, le choix ne va pas être aisé.
Je ne suis néanmoins pas indifférent aux charmes de SK, qui se fait doucement mais surement plus séductrice… j’hésite à rester sage et à attendre la soirée pour laisser la situation vriller.
21h45 : Le charme de SK devient franchement irrésistible, même si elle a gardé une tenue à peu près décente, je me sens incapable d’attendre le début de la soirée pour me rapprocher… Profitant d’un changement de tenue, je me fais plus tactile. Son sourire immédiat et complice me montrent qu’elle n’en attendais pas moins.
21h47 : Nous sommes à moitié nus, nous nous embrassons… ses baisers sont à la fois doux et plus agressifs par moment.
Je découvre la jolie poitrine “aux bouts toujours érigés” m’expliquera t-elle. Ils sont encore plus beaux que sur sa photo de profil, pourtant prometteuse.
L’heure devient floue…
Nous savons que nous avons un moment pour profiter de nous, et je fais s’allonger SK sur le lit, en travers. Elle a l’air un peu surprise, comme si ce n’était pas ce à quoi elle s’attendait. Je brûle d’envie de lui montrer mes talents de butineur.
Alors que je vais pour retirer son string en dentelle noire, un détail anatomique m’enthousiasme vivement, et je suis d’autant plus motivé pour lui prodiguer un cunnilingus, c’est que je veux faire bonne impression !
Elle semble surprise lors des premiers assauts de ma langue, mais bien vite se prend au jeu, se met à l’aise, adapte sa position, et prend ma tête dans ses mains.
Ses gémissements se font plus rapprochés, plus forts, je me régale et m’amuse avec son intimité, satisfait de la voir réagir aussi vivement… tellement que SK est soudain prise d’une montée de plaisir qui la submerge, et elle se laisse finalement emporter par un orgasme.
Alors qu’elle reprend ses esprits, elle me félicite et me dit sa très agréable surprise, elle m’assure qu’elle se vengera, mais je fais remarquer que l’heure est avancée et que nous devons nous présenter à l’heure à l’accueil du No Comment. Elle se ravise et se contente de caresser ma queue à travers mon boxer.
22h45 : Nous déambulons sur les Champs Elysées, apprêtés et souriants, prêts à profiter au mieux des soirées libertines parisiennes. Nous sommes mutuellement enthousiasmés par notre sortie, et d’autant plus que ce premier rapprochement en appelle d’autres sans délai.
Nous arrivons rue de Ponthieu, l’entrée du club est relativement discrète, quelques couples sur le 31 s’engouffrent juste avant nous dans l’entrée… la soirée a du succès et il va nous falloir attendre de longues minutes pour accéder au vestiaire. (oui oui, nous avions une longue queue juste devant nous, hey what did you expect ?)
Nous arrivons finalement à troquer nos manteaux contre une fiche avec les tickets pour nos consommations…
De l’accueil partent deux escaliers, un droit qui monte à l’étage (pour le restaurant), celui en colimaçon descend vers le club.
Arrivés en bas nous découvrons l’architecture singulière du club : tout en longueur, avec un “bras” parallèle pour les aires récréatives.
23h00 : nous arrivons au bout du long couloir, dans la partie club, il n’y a pas un centimètre carré de libre, le volume et la qualité du système sonores sont désagréables et il commence à faire une chaleur insupportable, même si nous n’avions pas nos quelques vêtements.
23h15 : faute d’avoir pû trouver le moindre siège ou espace pour s’asseoir ou discuter, vu que la piste n’est pas plus disponible, nous allons jeter un œil aux coins câlins.
La lumière y est agréable et certains coins sont très jolis et très grands, même si leur forme est cavalière, toute en largeur.
L’endroit est à peine moins bondé que la piste de danse, et même en appréciant la promiscuité et les échanges, il semble illusoire de commencer à se dévergonder dans cette partie du club.
23h20 : nous ressortons à proximité du bar, l’ensemble du club est plein à craquer, ce qui n’est pas de bonne augure, la chaleur est étouffante, il est difficile de communiquer.
Je patiente de longues minutes pour me faire servir nos verre, par un personnel débordé et mal-aimable.
23h35 : après avoir jeté un œil aux commodités, qui sont visiblement encore en chantier (ou déjà dégradées), notre enthousiasme a presque totalement disparu.
La foule est telle que l’endroit n’a aucun charme, seuls le vacarme et la chaleur nous accompagnent, l’énervement visible des autres invités n’arrange rien.
23h40 : décidés à ne pas laisser le lieux vierge d’ébats, SK s’installe inconfortablement dans un petit renfoncement, je me mets à genou pour me délecter de son intimité.
Nous ne pouvons de toute façon pas envisager d’autre configurations, le couloir est très voûté et je ne tiens pas debout à cet endroit.
Je tente d’escamoter au mieux mes jambes et mes pieds, mais plusieurs personnes manquent de trébucher.
23h43 : nous nous rendons à l’évidence : il n’y a rien de plaisant à faire ici, SK est passablement déçue et énervée, et je suis soulagé que nous prenions la décision de rentrer, avec ce sentiment désagréable d’avoir été abusés.
En haut de l’escalier, de nombreux couples attendent pour récupérer leurs effets, ils sont à l’évidence aussi déçus et énervés que nous…
Le staff s’excuse à peine, se félicitant visiblement de son bénéfice, plus que de la satisfaction de ses invités.
23h55 : Nous rentrons paisiblement à l’hôtel, devisant sur le fiasco de notre soirée. SK est déçue, et un peu embêtée de m’avoir attiré dans ce traquenard.
Nos corps restent proches tout le long du chemin, cet épisode a renforcé nos envies mutuelles, et la nuit ne fait que commencer…
à suivre…
Timeline (ep. 2)
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21h00 : J’ai le temps de commander un Mojito pour accompagner les autres participants de l’Apéro.
21h10 : CD arrive, nous nous embrassons, elle connait déjà Mr Chapeau et quelques personnes de l’Apéro, pas forcément de visu.
Nous discutons un peu tous les deux et bien vite quelques complices entrent dans la discussion…
Le temps passe, il ne faut pas trop tarder avant de passer à table, nous sommes nombreux et il faudra faire 2 services pour le dîner.
21h20 : Je remarque à nouveau cette jeune fille troublante aux yeux bleus, qui avait déjà attiré mon attention…
Elle semble très complice avec l’homme d’un couple que je connais depuis leurs débuts.
21h35 : Nous sommes installés à table, dans le fond du bistro avec CD, missdactari et d’autres connaissances de l’Apéro.
Les discussions sont légères, les plats copieux, et le temps passe sans que l’on ne s’en aperçoive.
CD a l’air motivée pour faire sa première sortie en sauna, puisque nous prévoyons de faire l’after à l’Eclipse… motivée mais morte de trouille.
22h45 : Les groupes commencent à se former pour l’after, nous essayons de nous organiser pour covoiturer ou partager les taxis.
CD est décidée et elle ne flanchera pas, elle vient donc avec nous à l’Eclipse.
Je me fais un devoir, tout autant qu’un plaisir, d’être son guide pour ce soir, et de lui faire découvrir les lieux, de lui montrer modestement les codes et de l’initier.
Je commande un Uber : CD et missdactari préfèrent laisser leur voiture sur place, elles viennent donc avec moi. Il nous reste une place qui sera utilisée par Eve de Candaulie.
Je la connais un peu à travers son blog, j’ai entendu parler de son livre, mais je n’ai pas trouvé l’occasion de discuter avec elle plus de 30 secondes jusque là. Pourtant, je suis très curieux de mieux la connaitre.
23h03 : Le Uber arrive et nous nous y engouffrons… je ne peux m’empêcher de penser à cet apéro du 13 Novembre, qui s’était terminé de façon prématurée et bien moins joyeuse.
Pendant la course nous discutons avec Eve, CD et missdactari, de façon tout à fait ouverte et sans être particulièrement discrets.
Notre chauffeur est taciturne, missdactari qui est assise à ses côtés nous expliquera après qu’il s’est totalement décomposé pendant la course.
23h20 : Le chauffeur nous dépose Boulevard Sébastopol, juste devant l’entrée de l’Eclipse, ce qui doit totalement confirmer son avis que nous sommes d’irrécupérables pervers.
23h35 : Entrées réglées, sur-chaussures bleues top tendance aux pieds, paréos et serviettes en main, nous nous déshabillons aux vestiaires.
Ils sont plutôt encombrés, et pour cause, près d’une vingtaine de participants de l’apéro se retrouveront ici ce soir, augmentant significativement la fréquentation.
Nous parviendrons même à faire déborder le jacuzzi !
… le reste de la soirée sera rempli d’agréables souvenirs, sensations, plaisirs et échanges. Les bulles du Jacuzzi nous réchaufferons et aiguiseront nos ardeurs. Je garde une visions de 3 filles jouant ensemble, de couples qui s’entremêlent avec fougue, le son d’une voix et des mots crus qui me sont adressés… ma jouissance, l’envie irrépressible de combler ma partenaire jusqu’à la lie, fut-ce possible.
Des souvenirs tactiles aussi, des caresses dans l’eau chaude, d’autres dans la moiteur des coins câlins ou encore debout en paréo, des baisers, des seins pris à pleines mains…
Ce qui se passe à l’after reste à l’after et je n’en dirai pas plus.
3h20 : la soirée commence à toucher à sa fin, nous nous dirigeons vers les vestiaires et échangeons notre tenue rudimentaire contre des vêtements plus adaptés pour l’extérieur.
Nous prenons congé, et je commande le Uber du retour
3h51 : le Uber nous dépose à la voiture de missdactari, puis nous raccompagnons CD à la sienne. Nous nous souhaitons bonne nuit après avoir discuté rapidement et à chaud, de sa première sortie en sauna.
Nous arriverons tard dans la nuit chez missdactari, épuisés de sommeil et nous endormirons dans son lit, trop fatigués pour nous sauter dessus.
Le lendemain matin sera dédié à une grasse matinée (coquine) et un brunch.
Nous nous réjouissons de pouvoir dormir toute la matinée…. le réveil ne sonnera qu’à midi, heure à laquelle je dois contacter SK par SMS, pour organiser notre rencontre du samedi soir et notre sortie.
13h05 : Alors que nous nous prélassons en ce début d’après midi, un des charmants couples de l’Apéro nous appelle pour nous proposer de nous voir.
Nous sommes enthousiasmés, malheureusement nous ne parviendrons pas à composer entre nos agendas et les contraintes logistiques, mais nous nous promettons que ce n’est n’est que partie remise.
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Trio
Ce texte est une contribution d’Avant Tureuse (merci !)
La confiance… La chose la plus difficile semble-t-il, parfois la plus simple aussi, la plus naturelle…
Cet homme-là, je le revois, parce qu’il me fait envie encore. Il sait mes envies, mes attentes, mes fantasmes. Il les entend, il les écoute, il les comprend.
Savoir donner, et savoir prendre, trouver la bonne distance, ni trop ni trop peu, c’est compliqué.
Je lui dis que je ne peux être que la cerise sur son gâteau. Guère plus… Nos vies respectives sont déjà trop bien remplies.
Nous cherchons ensemble un endroit pour nous revoir. Nous tombons sur cette offre d’appartement à louer, un genre de résidence hôtel. Il réserve, mais nous convenons que j’y arriverai avant lui.
Jour J.
Je balise ma journée, j’organise tout, je prépare mes affaires. Je suis ravie de le revoir, cette fois-ci , nous allons prendre le temps.
Comme prévu, j’arrive bien avant lui. C’est donc seule que je découvre l’appartement.
J’adore découvrir de nouveaux endroits, telles des chambres d’hôtel par exemple.
Cet appartement est magnifique. Il y a une belle chambre, un salon, un coin cuisine tout équipé, une salle de bain avec une douche à l’italienne, et des toilettes séparées.
Nous prévoyons de dîner de sushis, qui seront livrés.
Il est aussi prévu que je l’accueille en dessous… Ni trop, ni trop peu, j’opte pour une guêpière, des bas, une culotte noire en dentelle, et des escarpins à talons.. Également un pull léger pour lui laisser le plaisir de déballer son cadeau!
Je vais donc prendre une douche et je monte le chauffage un peu partout dans l’appart parce que je me doute que nous allons explorer toutes les pièces de cet endroit.
J’ai largement le temps de me préparer, puisque mon amant est en train de déguster des petits fours à une réception pour son travail, il y en a qui ont une vie difficile.
Je me prépare, je me maquille, j’enfile ma lingerie, mes bas et mes talons. En même temps, je papote par SMS avec un de mes amants. Je lui parle de cet appartement, et de cette soirée qui se profile.
Il a très envie de se joindre à nous, le trio est quelque chose que je ne connais pas, mais qui me tente depuis très très longtemps.
J’en ai déjà parlé à mon amant de ce soir, de cette envie, de cette expérience.
Alors je lance une perche, je lui demande, en plaisantant, s’il a trouvé un troisième…
Pas de réponse à ce sujet, je laisse tomber… Et puis, je ne voudrais pas qu’il se vexe, et qu’il pense qu’il ne me suffit pas.
Finalement, il arrive, je le trouve beau. J’ai envie de lui plaire, de prendre du plaisir, de lui en donner.. Nous avons toute la nuit devant nous, elle promet d’être longue..
Mais avant, il faut régler cette histoire de sushis. Il pianote sur son téléphone, pour trouver un site de livraison à domicile, puis appelle, et passe commande. Trois quarts d’heure avant la livraison nous dit-on, c’est parfait.
Nous passons dans la chambre, pour démarrer les hostilités. Amateur de divers sex-toys, mon amant est venu avec sa valise remplie de jouets.
Il commence par installer une sorte de sangle autour du matelas à fin de pouvoir m’y attacher.
J’ai un masque avec moi, il me le met sur les yeux, entrave mes poignets, et les attache au mousqueton de la sangle. Je suis à quatre pattes, je ne porte que ma guêpière, mes bas et mes talons, et je ne vois plus rien…
C’est le genre de situation que j’affectionne particulièrement, quand je suis privée d’un ou plusieurs de mes sens.
Je commence, à avoir particulièrement chaud, d’autant plus qu’il commence à me caresser..
C’est à ce moment-là que le téléphone sonne, les sushis sont arrivés. Il me dit qu’il en a pour cinq minutes, qu’il revient tout de suite avec le dîner, et que je dois l’attendre dans cette position là sans bouger.
Il part chercher la livraison, et pendant ce temps, mon imagination commence à galoper. Que va-t-il me faire ? Comment vais je le vivre ? Cette situation m’excite terriblement. J’ai le cœur qui bat très vite, j’ai hâte qu’il revienne.
Quand j’entends la porte qui s’ouvre à nouveau, et le bruit de ses pas sur le parquet de l’appartement, je n’en peux plus.
Il dépose les sushis dans le salon, du moins je le suppose, et me rejoint dans la chambre. Il se colle contre mon dos et recommence à me caresser.
Puis il parle, il dit qu’il va me détacher une main, il le fait, et la guide vers l’extérieur du lit.
Je suis perplexe, je sens la présence d’un autre corps sur le côté du lit.
D’un seul coup je comprends: il y a quelqu’un d’autre que nous deux dans la pièce !
Je me redresse, je me retrouve collée à son torse, j’ai toujours les yeux bandés.
À ce moment-là, c’est un torrent d’émotions qui déferle dans ma tête. Mon dieu ! Il l’a fait ! Il a invité quelqu’un d’autre ! Saurais-je ? Pourrais-je ? Est-ce que je vais oser ?
Mon monde bascule sur son axe.
Alors que je suis toujours collée contre son torse, et qu’il sent mon trouble (et il y a de quoi !), il murmure à mon oreille cette petite phrase qui me fait lâcher prise : « est-ce que tu me fais confiance ? »
J’articule un bruit qui est un “oui”, mon cerveau pédale dans le vide, je ne trouve rien d’autre d’intelligent à dire. Je suis emportée par plusieurs émotions qui me parcourent. De l’appréhension, de l’excitation, de l’envie, du désir, et de la reconnaissance…
Alors, je tends la main, à nouveau….
Elle touche un corps masculin, un bas-ventre, et un sexe en érection. À ce moment-là, tout se déclenche dans ma tête, plus de peur du tout, cet homme-là que je ne connais pas, a envie aussi…
Alors, je le prends dans ma main, je le caresse, j’approche ma langue doucement…on me détache, je m’assois sur le bord du lit, et pour la première fois de ma vie je me retrouve là, entre deux hommes debout avec deux sexes pour moi toute seule… C’est un sentiment de plénitude qui m’envahit.
Celui d’être là, à ma place, à vivre un moment dont j’ai longtemps rêvé.
J’en ai un dans chaque main, je titille, je lèche l’un puis l’autre, je les apprivoise l’un et l’autre.
Celui qui me fait ce cadeau me demande: «alors c’est la première fois que tu as deux queues pour toi toute seule ? »
Je hoche la tête.
Les choses s’enchaînent, je me sens belle, je me sens bien.
Les langues entre mes jambes, les mains sur mon corps, ma bouche qui suce l’un et l’autre. Tout ça est magique pour moi, infiniment érotique..
Notre invité est très respectueux, je le sens à l’écoute de mes sensations, et prêt à tout arrêter si jamais je faisais montre d’un quelconque malaise.
Mon amant lui, est encore plus à l’écoute de mes réactions, à tel point qu’il en oublie son propre plaisir. Je trouve ça magnifique, la façon dont les choses se déroulent. Quand mon amant me demande si je veux que notre invité me prenne, c’est sans hésitation que je réponds oui…
Des mains partout sur moi, des langues qui me lèchent, des doigts, des queues qui me prennent… Mes soupirs, ma voix qui déraille, mes cris…Et mes cheveux fous qui volent dans tous les sens…
Il me reste de cette soirée, tout un tas d’images, de sensations, d’émotions, mais par-dessus tout, le sentiment d’être une reine.
Des sushis dévorés à trois plutôt qu’à deux, la connaissance d’un homme libertin adorable, et surtout, surtout, une image : lors du deuxième round, dans le salon, à côté des vestiges de notre dîner, notre invité me prend en levrette sur le canapé alors que je suis en train de sucer mon amant. Je ne suis évidemment plus masquée…
À ce moment précis, mon amant s’accroupit, pour être à la hauteur de mon visage, je m’accroche à ses mains et à ses yeux, pendant que je me fais tringler par derrière. Il me regarde et il me sourit.
Cette image-là est très intense, très puissante, et elle résume pour moi tout le chemin intellectuel que j’ai fait pour en arriver là.
Une soirée parfaite sans aucune anicroche, qui fait basculer mon mode de fonctionnement sur son axe.
Un moment suspendu, hors du temps, qui compte énormément dans l’avancement de mes désirs et de leur expression.
Quand notre invité s’en va, je le remercie et c’est très très sincère…
Je finis la nuit avec mon amant, nous n’en avons pas fini tous les deux ! Il nous reste suffisamment de forces à l’un comme à l’autre pour nous offrir mutuellement du plaisir, encore…
Et la nuit a été courte, très courte…
Je ne sais pas si l’un et l’autre de ces deux libertins chevronnés, se sont rendus compte de l’importance que cette soirée a eu pour moi, de l’écho que ça a généré dans ma tête. Mais, clairement, il y a un avant et un après ce premier trio…
Ajout du 8 Mars 2016 : un autre texte qui fait suite à ce trio est publié chez missdactari !
Seconde photo via X-Art
Le Plan B
Le libertinage est parfois un moyen de se découvrir, d’explorer des territoires vers lesquels on ne serait peut-être pas allé dans une vie de couple exclusif.
C’est aussi parfois se rendre compte (et accepter – d’autant plus facilement qu’on est de toutes façons sorti des conventions) qu’on ne fonctionne pas exactement tel qu’on l’imaginait, ou qu’on le souhaiterait.
A mes débuts je me suis volontiers laissé aller à imaginer que de nouvelles partenaires, de nouvelles pratiques et le champ des possibles qui s’élargit, seraient une source de jouissances faciles et intenses.
Après tout, quel homme pourrait résister au plaisir de nouveaux corps, de situations licencieuses, à des pratiques interdites et délicieuses ?
Et pourtant, les choses ne sont pas si simples… ni automatiques.
Quelles qu’en soient les causes, j’ai dû me résoudre à une réalité : chez moi l’orgasme est loin d’être mécanique.
Surtout lorsque je me retrouve en duo avec une partenaire que je ne connais pas ou peu…
Ce n’est pas sans poser quelques petits soucis, entre autres celui de finir par lasser ces dames qui goûtent assez peu d’être limées au-delà du raisonnable (et de l’agréable).
… ou qui s’évertuent (souvent avec un entrain qui force l’admiration et la reconnaissance) à chercher sans grand succès la clé de ma jouissance.
Je me suis pourtant aperçu qu’il y avait une pratique, certes futile, qui me permettait d’atteindre le nirvana de façon quasi assurée.
Pas une pratique totalement délirante ni d’extrême.
Cela amuse même (ou cela stupéfie, c’est selon) les demoiselles à qui je propose cette alternative.
je l’ai appelé le “Plan B” : celui qui marche à tous les coups quand on semble dans l’impasse.
De quoi s’agit-il donc pour être aussi infaillible ?
Tout simplement : un cunnilingus… mais pas n’importe comment !
En face-sitting, c’est à dire, moi allongé sur le dos, et ma partenaire qui vient offrir son intimité aux caresses de ma langue, face à moi.
Le “Plan B” est d’autant plus efficace que le fruit de mon désir est offert avec entrain voir insistance et même indécence, ouvert si possible, exposé à tous mes sens.
J’ai alors tout le loisir de profiter d’en profiter et de l’explorer, de contempler les courbes de ma bienfaitrice sous un angle inhabituel, voire d’y aventurer une main.
Ainsi gâté, en me caressant j’atteins généralement l’orgasme en une poignée de minutes, même lorsque la situation de départ semblait désespérée.
Ironiquement, il arrive parfois que ce soit ma partenaire qui atteigne l’orgasme avant moi, du fait de mes caresses buccales et de la situation.
Je me pose souvent la question de savoir si l’efficacité du “Plan B” est une forme de soumission, de par la position tenue par la femme notamment.
Sans pouvoir tout à fait écarter cet aspect des choses, avec le recul il demeure secondaire.
Ma perception est plutôt que je suis excité par plusieurs facteurs :
* Etre pourvoyeur de plaisir pour ces dames, même si le “Plan B” est d’abord pour moi.
* L’absence de questionnement sur le consentement (auquel je suis très – trop ? – attaché) .
* Le confort de la position (pour moi qui suis confortablement allongé du moins).
* L’absence de pression liée à la pénétration, car j’ai parfois tendance à m’oublier si je vois que ma partenaire y réagit bien.
* Et surtout… définitivement, j’adore lécher !
J’ai (j’avais ?) parfois des réticences à proposer le “Plan B” en club par peur de la réaction ou du jugement des autres personnes présentes, ou dans des situations plus intimes si ma partenaire n’y est pas habituée.
Mais le temps et l’expérience se sont montrés globalement bienveillants, même si je ne doute pas que cela puisse étonner ceux qui en sont témoins au détour d’un coin câlin.
Au point de vous livrer ce billet assez personnel…
Nature Sauvage (Panthère Éphémère)
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Les transports parisiens nous amènent à proximité de la rue Thérèse, notre destination pour cette dernière étape.
Nous sommes en terrain connu, en habitués des après-midi aux Chandelles, même si nous avons plutôt pour habitude d’y déjeuner le jeudi.
Bernard nous accueille comme à l’habitude avec charme et humour, et prend notre vestiaire.
Il nous précède alors que nous prenons notre temps pour descendre l’escalier qui nous mène sous les voûtes.
Je descends moi-même les marches nonchalamment, me réjouissant d’être dans ce lieu de débauche qui m’est cher.
Arrivé aux dernière marches, je fais face au long couloir qui mène d’un côté aux espaces récréatifs et de l’autre au bar.
A quelques mètres de moi, je remarque immédiatement une grande et belle jeune femme.
Sa silhouette me séduit immédiatement, tout comme ses gestes… et surtout, elle a la peau noire !
J’ai un gros faible pour les peaux noires, sans en connaitre l’origine…. Un certain attrait pour l’exotisme j’imagine.
Je crois que c’est comme le cunnilingus, j’ai toujours su que cela me plairait avant même d’y avoir goûté…
La belle parle avec Bernard qui m’a devancé, comme à l’accoutumée il est souriant et toujours charmant avec les dames.
Je suis trop éloigné pour comprendre leur conversation, et quand la jeune fille tourne le visage vers moi, la lumière rouge tamisée ne me permet pas de distinguer son expression.
J’esquisse un large sourire, la demoiselle m’attire…
Elle se tourne à nouveau vers Bernard, sans que je n’ai pu déceler de signe d’intérêt.
On ne peut pas plaire à tout le monde…
Bernard lui, a vu quelque chose… il me regarde, sourit et lance à la cantonade “toi, tu as un ticket !!!”
Je suis à la fois surpris, et bien évidemment ravi !
Je m’approche en souriant pour faire connaissance…
“Fais lui un bisou !” lance notre hôte, amusé.
Je m’accomplis bien volontiers… nos lèvres se touchent, je frémis.
J’ai très envie que la situation dérape et que le bisou se transforme en baiser langoureux, mais la belle semble avoir une légère réticence.
Nous sommes encore de parfaits inconnus, je me contente donc de passer ma main sur sa hanche pour lui montrer mon intérêt.
Nous rejoignons le bar, il y a du monde cet après-midi et nous nous retrouvons assez vite séparés.
Je reste néanmoins décidé à aborder la somptueuse black avant la fin de notre visite.
R., un des habitués du club que je vois régulièrement et avec qui j’ai sympathisé, semble également sous le charme.
Très vite il a une attitude et un discours non équivoque envers la demoiselle, elle ne semble que vaguement réceptive, mais néanmoins décidée à s’amuser avec lui.
Je me dis que l’après-midi est encore longue, et puis j’ai très envie de passer du temps avec missdactari.
Nous nous installons à distance, je vois la belle et R. de loin, lorsque qu’il n’y a pas d’attroupement dans le coin câlin pour me masquer la vue.
Je ne suis probablement pas objectif, mais il me semble que la demoiselle n’est pas très enthousiasmée par leurs ébats…
Quelques messieurs bien élevés viennent rapidement à notre rencontre (surtout celle de missdactari, à vrai dire) et souhaitent visiblement se joindre à nous.
Voilà qui va combler le goût de missdactari pour la pluralité masculine…
Les jeux commencent, chacun trouve sa place et tout ce petit monde profite d’un moment torride.
Gémissements, coups de bassins, langues exploratrices, bouche gourmande, tout est en symbiose pour une parenthèse réussie.
Nous décidons de nous rafraîchir avec la miss, et alors que j’attends que la douche se libère, la jolie black passe dans le couloir voûté et s’adresse à missdactari.
Je ne saisis pas tout à fait ce qu’elle lui dit, mais ça ressemble à “il parait qu’il est bien, tu crois que je peux te l’emprunter” ?
Enthousiaste, missdactari acquiesce immédiatement, me mettant en avant et vantant mes mérites.
En moins de temps qu’il ne me faut pour le dire, je me retrouve dans les bras de cette grande et plantureuse jeune femme, diablement attirante.
Nos bras se frôlent et la texture de sa peau m’électrise totalement, cela fait bien longtemps que je n’ai pas ressenti cette sensation si particulière, ce grain de peau qui me fait tant réagir… je suis totalement envoûté.
Nous nous allongeons et échangeons quelques baisers, j’aide la belle à faire tomber sa jolie robe, pendant que mes mains caressent son corps à la peau d’ébène et me délecte de chaque centimètre carré.
Sa poitrine est arrondie et proportionnée, la chaleur de ses seins me donne envie de les cueillir du bout de la langue, de les caresser délicatement.
Je parcours tout son corps de mes mains, je suis littéralement en transe… je n’ai qu’une idée en tête : lui donner du plaisir, intensément.
Mes caresses et mon exploration me mènent petit à petit entre ses cuisses, et j’approche lentement mais surement mes lèvres de sa chatte.
J’observe et admire son anatomie, la couleur foncée de ses grandes lèvres, qui contraste avec le rose de la partie la plus intime.
J’embrasse ses cuisses puis le pli de l’aine et je me rapproche de son clitoris, passant ma bouche de plus en plus prêt, effleurant, titillant…
Je finis par le prendre sous ma langue et l’entourer de ma bouche. Elle a un goût délicieux, je suis aux anges.
Ma langue commence à laper avec nonchalance, en petits mouvements verticaux, bientôt entrecoupés de passages plus amples.
Je joue de plus en plus avec son intimité, au gré de mes envies ma langue s’aventure de plus en plus loin, tantôt frôlant sa rose, tantôt emprisonnant toute sa vulve.
R. qui rôde dans les parages passe vers nous et fait une remarque qui me semble assez malvenue… ça ne lui ressemble pas mais qu’importe, je fais abstraction, et je reste concentré sur ce que je suis en train de faire.
Ma victime se détend également, elle gémit et bredouille quelques encouragements et compliments, je m’assure de faire monter la tension de façon graduelle, sans me précipiter, mais sans la faire trop languir non plus.
A force de ce petit jeu, je la sens au bord d’un premier orgasme. Ce que je lui fais à ce moment précis semble particulièrement agréable… je décide donc de m’en tenir là et de garder le même rythme, l’atteinte du nirvana ne devrait être qu’une question de secondes.
Elle semble désemparée et un peu absente, agrippe de ses mains l’épais tissu du coin câlin, son corps se tend, elle ferme les yeux… elle est comme un animal paniqué face à un sort inéluctable. Dans un tremblement elle rend les armes et laisse éclater un long gémissement.
Elle demeure absente quelques secondes puis caresse mes cheveux. “On ne m’a jamais léché comme ça !” me souffle-t-elle.
Je reste entre ses cuisses, sans la stimuler, afin qu’elle puisse reprendre ses esprits. Mais je n’ai pas l’intention de lui laisser trop de répit, recommencer ce petit jeu serait tout à fait à mon goût.
Pourtant elle me fait signe de revenir vers elle… je m’allonge alors à ses côtés, frôlant tout son corps, profitant de la sensation totalement grisante que me procure le contact de sa peau.
Elle me remercie à nouveau, j’en suis flatté et presque gêné, elle se rallonge et ouvre grand ses jambes… “Prends-moi !”.
Plutôt que de m’exécuter immédiatement, je me demande si elle souhaite juste me renvoyer l’ascenseur, ou si elle en a réellement envie.
Je chasse ce questionnement futile et m’équipe d’un préservatif, j’ai envie d’être en elle depuis que j’ai croisé son regard.
Je me délecte de chaque centimètre à mesure que je coulisse en elle, et observe chacune de ses réactions pour m’assurer qu’elle est à l’aise.
Surexcité par la situation proche d’un certain idéal, je me crispe et ne parvient pas à profiter au mieux…
Reprenant mon souffle, je propose à la belle de se retourner… j’ai très envie d’une levrette !
Ses fesses avaient l’air magnifiques et les considérations sur les “culs de blacks’ sont à mon humble avis tout à fait justifiées.
Mes impressions sont confirmées : la vision que j’ai est un enchantement, je suis au comble de la félicité.
La forme de son fessier, sa rondeur, son grain de peau, sa teinte, tout concours à la fois à m’exciter comme rarement je ne l’ai été, et à me faire perdre mes moyens.
Je m’introduis en elle et la saisis par la taille, la magie tactile opère de nouveau lorsque mes paumes entrent en contact avec ses hanches, je suis transporté par des vagues de frissonnements.
L’excitation est tellement forte que j’atteins une sorte de plafond de verre et ne trouve pas la jouissance.
La belle se redresse alors et “s’ouvre” littéralement avec une de ses mains, offrant à ma vue ses orifices aux couleurs sombres et roses à la fois.
Je dois certainement avoir les yeux exorbités, le geste est inattendu, excitant, invitant…
Elle est totalement offerte à ma vue et à ma queue.
Je contemple le spectacle de sa chatte m’avalant goulûment, presque incrédule.
Totalement surexcité, j’accélère la cadence, mon esprit est un véritable orage, je suis dans un état second.
La cadence commence à avoir raison de mes capacités… je calme donc le jeu, et reprends mes esprits pour profiter du moment et laisser le plaisir m’envahir.
C’est alors que R. revient à la charge, il est inhabituellement malpoli et fais montre de propos désobligeants envers nous deux.
Nous tentons de calmer le jeu, mais il n’en démord pas… je reste perplexe, ne l’ayant jamais vu sous ce jour.
Ma partenaire est décontenancée, mal à l’aise, elle prend une attitude défensive. Tout en désamorçant l’inconfortable situation, je m’assure que tout va bien pour elle.
Nous échangeons quelques mots, je lui demande son prénom : “Sandra”.
R. tente grossièrement de s’attirer une nouvelle fois les faveurs de Sandra, elle refuse poliment, ne semble pas dans son assiette.
Il insiste et franchit de mon point de vue la limite de l’acceptable.
Sandra indique qu’elle doit rentrer, qu’elle va prendre congé.
R. ne change pas d’attitude et propose de la raccompagner. Proposition bien vite déclinée avec fermeté.
Sandra disparaît et quitte les lieux, sans que nous ayons eu le temps d’échanger quelques mots autour d’un verre.
Sans non plus, avoir pu se donner l’occasion de nous contacter ou de nous revoir.
Déçu de l’attitude de R., j’échange quelques mots avec missdactari qui revient d’une autre zone de jeu. Elle semble avoir passé également un bon moment.
Comme moi, elle est étonnée de voir R. aussi “mauvais perdant”.
L’horaire est bien avancé, notre épopée touche à sa fin : nous décidons d’aller boire un verre pour nous remettre de nos émotions.
La fraîcheur de nos boissons est la bienvenue, nos discussions tournent autour de Sandra et du comportement décevant de R.
Bernard nous indique qu’il n’a jamais vu Sandra en ces lieux, mais qu’il aimerait beaucoup l’y accueillir à nouveau.
Je formule le même souhait, avec un goût d’inachevé à l’esprit 1.
Pour autant, j’ai passé une très agréable après-midi laquelle vient clore notre programme avec bonheur.
Cette année encore, nous avons passé de magnifiques et précieux moments, faits de surprises, de cadre exceptionnel, de plaisirs et d’insouciance.
La rencontre de Sandra est une cerise inattendue sur le somptueux gâteau.
Alors que nous devisons en nous rappelant ces dernières 48 heures, nous nous demandons s’il sera possible de faire encore mieux l’année suivante !
La barre est haute, mais des événements à venir pourraient bien changer la donne.
- il semblerait qu’elle soit retournée depuis aux Chandelles, une fois au moins… je n’étais pas présent[↩]
De l’origine … à l’orgie (VI)
Je suis bien décidé à prendre les devants et à m’occuper de la belle, néanmoins son regard est ailleurs.
Elle vient de comprendre que Madame est ma femme, et garde une certaine réserve.
Tout en me touchant du bout des doigts, elle laisse Madame s’approcher et l’invite presque à prendre sa place.
Au point que je suis maintenant en train de pénétrer mon épouse juste devant ses yeux.
Elle balade ses mains sur nos corps, et nous caresse pendant que nous faisons l’amour. Ses caresses s’enhardissent et elle se concentre sur mon sexe qui coulisse dans l’intimité de Madame.
La sensation est curieuse et pour le moins inhabituelle mais pas désagréable, loin de là.
Lorsque nous avons tous deux pris du plaisir, elle fait une remarque plaisante puis s’éloigne discrètement.
Je suis décontenancé par ce comportement auquel je ne m’attendais pas… et un peu déçu de n’avoir pas joué d’avantage avec la jolie black.
Pourtant nous avons passé un très agréable moment, mais tout cela a pour moi un goût d’inachevé.
Nous prenons la direction de la douche et décidons de nous désaltérer au bar. Je partage avec ma moitié l’enthousiasme de la rencontre nuancé par le tour qu’ont prit les choses.
Je m’inquiète également de ma forme toute relative malgré le grand intérêt que je porte à l’inconnue…
Nous repartons faire un tour dans les coins câlins, et je ne peux m’empêcher de chercher ma partenaire mystère…
Nous déambulons de coin en coin sans vraiment trouver d’action, ou du moins rien qui ne nous tente.
Soudain au détour du glory-hole je perçois une voix mêlant un accent chantant à un timbre un peu rocailleux.
Je penche pour des origines brésiliennes mais certains détails ne cadrent pas.
Les mots, eux sont confus… je tends l’oreille et je comprends que la locutrice est en train d’éconduire un homme sans ménagement, l’accusant d’approcher sans l’accord de sa femme.
En avançant je constate alors que cette voix est-celle de ma mystérieuse black. A l’évidence elle n’a pas trop envie d’être dérangée, en tout cas je ne m’y risquerai pas à ce stade.
Madame me regarde et constate à quel point je suis absorbé… elle esquisse un sourire narquois.
Nous poursuivons notre petit tour sans trouver de groupe qui nous plaise, et cette fois nous ne sommes pas décidés à lancer les hostilités.
Je m’arrange pour passer à nouveau devant le glory-hole pour voir si elle est toujours là…
C’est le cas, elle est seule et semble lasse, je n’ose pas m’approcher, mais Madame m’incite fortement à approcher. Je suis comme pétrifié, mais l’attirance quasi magnétique que j’éprouve pour cette femme me pousse à dépasser mon manque de confiance.
J’approche doucement et lui demande si elle veut de la compagnie, avec un sourire le plus naturel possible. Elle acquiesce et regarde aussitôt ma compagne. Goormande me pousse alors vers le coin câlin… “Allez vas-y” !
Je m’approche à genoux et constate que Madame ne m’a pas suivi. Un peu perdu, je me retrouve seul face à la belle.
Nous entamons la discussion…
Elle m’explique qu’elle est très remontée contre les couples et qu’elle prend de grandes précautions car beaucoup de femmes sont jalouses et voient d’un très mauvais œil que leur homme s’approche d’elle 1.
Pour éviter les remontrances et les scènes, elle évite donc généralement d’aller trop loin avec les hommes en couple, surtout si elle a le moindre doute sur le niveau d’approbation conjugal.
Elle a cependant pu constater qu’il n’y avait pas ce souci de notre côté et elle se rapproche de moi, et nous commençons à échanger de langoureuses caresses.
Me voilà de nouveau pris de vagues de frissons provoquées par le grain si particulier de sa peau. Ses mains expertes parviennent à me donner de la vigueur tandis qu’elle me demande si j’ai un préservatif.
Sa proposition me comble et je tente de relativiser mes craintes de ne pas être à la hauteur, car je sais que j’ai d’autres atouts.
Alors que je suis convenablement capuchonné, elle me prend en bouche et s’applique à me mettre dans les meilleures dispositions. Sa dévotion est couronnée de succès, me voilà rapidement dans une forme plus qu’honorable, bien mieux que lors de mes expériences précédentes.
Elle a de toute évidence cerné ma nervosité et mon inexpérience libertine, et prend les devants sur le choix d’une position, en m’offrant sa magnifique et envoutante cambrure.
Ce n’est pas sans émotion que je pénètre en elle, regardant attentivement mon sexe disparaitre peu à peu dans le sien.
Le contraste de ma peau blanche et de son entrejambe sombre et mat est saisissant, je contemple ce spectacle dans un silence béat.
Je profite de chaque centimètre de pénétration, mes sens en alerte… et saisis ses hanches de mes deux mains.
Elle est tellement menue que je fais presque le tour de sa taille, et je ressens de nouveau sur la paume de mes mains ce grain de peau toujours aussi délicieusement exotique.
Je ne saurai dire combien de temps a duré notre étreinte, qui a été pour moi une succession de sensations des plus agréables, de plénitude, de sentiment d’être comblé au-delà de toutes mes espérances.
Tant et si bien que malgré ma forme relative, je suis tout à fait incapable d’arriver au point de non-retour.
Qu’importe, je viens de franchir un pas immense.
Pour la première fois j’ai pénétré une autre que Madame, mené une petite victoire sur mes craintes et la faiblesse de mon érection 2, et gouté aux délices d’une peau noire.
Je m’enquiers de savoir si tout va bien pour ma partenaire, elle semble satisfaite même si elle ne semble pas avoir eu d’orgasme, et dans un grand sourire m’explique qu’elle a froid.
Je la recouvre donc de nos deux paréos et me presse contre le tissu, la cernant de mes bras pour la réchauffer du mieux possible.
Elle apprécie le geste : “toi tu es gentil, les autres ils s’en vont en général”.
Mon comportement me semble pourtant naturel et je m’interroge alors sur une certaine goujaterie qui semble être de mise dans le milieu libertin. Est-ce pour ménager les jalousies, éviter de s’accrocher à un(e) partenaire illégitime, ou bien juste de la muflerie ?
Je n’ai pas le loisir de mener plus loin ma réflexion, car je sens son souffle et sa bouche se rapprocher de la mienne.
Que cherche-t-elle ?
Je suis perturbé… car s’il s’agit de s’embrasser, c’est un geste réservé à Goormande !
C’est une règle que j’ai moi-même établie, le baiser recouvrant pour moi une signification qui va bien au-delà de la simple partie de jambes en l’air. C’est bien ma veine, je n’avais pas du tout imaginé que cette situation puisse se présenter aussi vite…
Il va falloir expliquer cet interdit, et même si je sais que dans le milieu libertin c’est assez courant, je m’interroge sur la manière de lui expliquer.
Je trouve ça un peu dommage, aussi. A vrai dire ce baiser j’en ai très envie.
Une fois de plus elle ne laissera pas mon cerveau faire trop de maladresses et m’embrasse à pleine bouche.
Un frisson me parcours le corps, encore un. Une poussée d’adrénaline même, car je suis partagé par le plaisir charnel du baiser et la crainte de l’interdit que je viens de briser.
Je ne le sais pas encore mais Goormande a vu ce baiser et s’en amuse…
Pour ma part je suis à la fois soulagé que “le ciel ne se soit pas abattu sur ma tête” mais inquiet de la réaction qu’elle aura lorsque je lui avouerai ce qui vient de se produire.
Je profite néanmoins de l’instant présent… ce baiser est délicieux, différent aussi. J’entrevois la formidable diversité que laisse présager les rencontres à venir.
Nous poursuivons les caresses, détendus.
La belle m’explique qu’elle se fait appeler L**, et que j’ai une épouse vraiment gentille de m’avoir prêté son mari. Que mon sexe est agréable 3, et qu’elle apprécie ma gentillesse.
Son expérience mêlée à une certaine naïveté dans ses mots m’amuse… je trouve L** très attachante, et terriblement attirante.
Mais le temps a passé et le club ferme bientôt ses portes. Je récupère mon paréo et nous prenons le chemin du vestiaire.
Nous y retrouvons Madame, et L** lui saute au coup : “toi tu es gentille, tu prêtes ton mari et tu n’es pas jalouse, merci”.
Je suis estomaqué par ces remerciements, tout autour de moi ceux qui l’ont entendu ont le sourire aux lèvres, Goormande la première.
L** explique qu’elle vient régulièrement, et nous espérons bien nous revoir une prochaine fois.
Dans un état second, je prends le volant, et sur le chemin du retour le débriefing de la soirée s’annonce riche.
Quand vient le sujet du baiser Goormande m’explique que c’était ma limite, que c’était à moi je la faire tomber.
A mon grand étonnement elle n’est pas déçue ni en colère, contrairement à ce que j’avais imaginé, cette limite ne concernait que moi, mais elle la respectait.
Nous avons revu L** après cette soirée, plusieurs fois… il y a de quoi y consacrer quelques billets, ce à quoi je m’attellerai dès que j’aurai terminé la série “De l’origine … à l’orgie”.
à suivre
Photos de l’hyppocampe sur leur site officiel, autres photos via Javelins Arc.
Une journée d’anniversaire bien remplie (partie II)
[ précédent ]
De retour dans le dédale du métro parisien, après de nombreux trajets celui-ci nous amène à notre première étape libertine, destination Pyramides.
Nous remontons rapidement la rue Thérèse et passons le hall discret des Chandelles.
Nous sommes comme à l’habitude très bien accueillis, à savoir tapis rouge pour missdactari, erreur volontaire sur le prénom en ce qui me concerne… que voulez-vous ici les femmes sont reines, il faut l’accepter ou changer d’établissement.
Ce qui tombe bien puisque, pour cet anniversaire, j’ai à cœur d’ouvrir les hostilités coquines de la meilleure façon qui soit. Je ne suis pas encore fixé sur les détails : gang bang endiablé, concours de cunnilingus allongée sur le bar, autres délices ?
C’est aussi l’ambiance du jour, les hommes présents, et surtout les envies de la principale intéressée qui donneront le ton.
Après notre périple “love shops” nous avons grand besoin de nous désaltérer, et le passage au bar permet de s’habituer à la faible luminosité du club.
C’est même l’endroit idéal pour se préparer à la semi obscurité des espaces de débauche.
Requinqués, nous ne perdons pas une seconde pour nous diriger vers notre zone préférée : le grand matelas à la forme incurvée à l’angle du club, motif en toile de Jouy, murs rougeoyants…
Comme souvent nous “ouvrons le bal”, sans trop préjuger de la suite, il s’agit simplement de démarrer le jeu, et de voir ou la suite nous portera.
Evidemment nous pouvons (enfin, surtout missdactari en l’occurrence) refuser ou accepter certaines approches, pour influencer sur la teneur des ébats.
Un premier homme s’approche, qui ne m’est pas inconnu… nous avons déjà batifolé avec lui et je sais que la miss l’apprécie. Il n’est pas accompagné comme il l’était lors de notre précédente rencontre, mais ce n’est finalement pas si mal car cela m’évitera de me disperser.
Le trio commence, d’abord en douceur. Notre invité sait-y faire, on le sent habitué des clubs et expérimenté, à l’écoute.
Ce n’est donc qu’une demi surprise lorsque missdactari refuse poliment les propositions d’autres hommes, à l’évidence elle a déjà tout ce qu’il faut pour être comblée. Pas de Gang-Bang endiablé pour cette fois.
Je ne sais pas si notre complice est au courant qu’il s’agit d’un jour spécial, je me plais à penser qu’il ne l’est pas, mais que c’est tout simplement un gentleman qui a tout comme moi à cœur de combler sa partenaire.
Chose rare et ô combien précieuse, nous sommes lui et moi sur la même longueur d’onde. Sans nous parler, chacun trouve sa place, les bons gestes.
Nous sommes totalement complémentaires et servons un but unique : donner à la belle un maximum de plaisir.
Je la sens particulièrement excitée lorsqu’il la pénètre avec assurance dans une magnifique levrette, pendant que je suis allongé et gratifié d’une délicieuse fellation.
Il saisit fermement la miss par les hanches, sait-il à quel point elle apprécie ce geste ? Voyant le trouble dans ses yeux, je n’hésite pas une seconde à ajouter le petit plus qui l’amènera à l’extase.
Humectant deux doigts de salive, je passe la main entre les cuisses de notre consentante victime et je m’applique à caresser son clitoris de la meilleure façon.
C’est que je commence à savoir comment elle fonctionne !
L’effet ne se fait pas attendre : un soupir, un léger gémissement… il m’a semblé que son corps s’est raidit pendant une fraction de seconde.
Mon semblable a de toute évidence perçu lui-aussi ces signaux. Il me jette un rapide regard, j’y réponds par un sourire motivé et un œil pervers dirigé vers l’entrejambe de missdactari.
Pendant que je m’assure que mes doigts restent suffisamment humides, il augmente légèrement l’amplitude de ses mouvements, ressert ses mains et maintient la cadence.
L’ascension vers l’orgasme semble bien engagée, voir inéluctable… je le perçois dans les yeux de missdactari, l’explosion est proche… il s’agit de ne rien lâcher.
Arrive alors ce moment délicieux, juste avant la jouissance, lorsqu’elle se laisse submerger, lorsque le retour en arrière n’est plus possible, lorsque pendant quelques secondes elle ne peut qu’attendre impuissante cette petite mort.
Un gémissement un peu rauque vient couronner notre entreprise, mais nous ne laisserons aucune échappatoire à notre victime et elle ne perdra pas un fragment de son plaisir.
C’est seulement une fois assurés que l’orgasme est complet que nous croisons à nouveau notre regard, satisfaits d’avoir si bien coordonné nos efforts.
Et tout cela sans échanger un seul mot…
Est-ce lié à ce jour particulier ? Je me plais plutôt à croire que le hasard a bien fait les choses.
Les jeux se poursuivent encore quelques temps, même si nous avons atteint un sommet pour le moment.
Le mieux étant l’ennemi du bien, nous ne tenterons pas de renouveler tel exploit dans l’immédiat.
Ayant rendu les armes, récupéré nos vêtements respectifs et repris nos esprits sous une douche bienfaisante, nous retournons vers le bar, le cœur léger.
Lumière feutrée, ambiance joviale et détendue… comme à l’accoutumée, les Chandelles est un club où l’on se sent bien et où le temps passe évidemment trop vite.
Je suggère à missdactari un second round, abondance de bien ne nuit pas dit-on…
Mais elle préfère en rester là et garder des forces pour le soir, et puis nous avons un agenda à tenir !
Nous prenons donc congé, et remontons au vestiaire. La miss revient à une tenue plus adaptée pour la suite de la journée pendant que nous échangeons quelques mots ironiques avec Bernard, le maître des déjeuners scandaleux et des after-work coquins.
Notre prochaine étape nous amène vers la place Clichy, mais cette fois ce ne sera pas pour s’y garer à la faveur d’une sortie dans le quartier de Pigalle.
Il est temps de reprendre des forces, et après le plaisirs des corps, nous allons laisser place aux plaisirs de la table.
Le choix était vaste, mais nous parlions de partager un grand plateau de fruits de mer depuis quelques temps déjà… quelle meilleure occasion pour assouvir cette envie ?
Nous prenons place à la table de la brasserie Wepler. Soutenant le prix littéraire du même nom et faisant face à la statue de Moncey, l’établissement propose à sa carte quelques plateaux forts appétissants.
La décoration vintage et ses photos de cinéastes nous font changer d’époque, alors que notre goût pour les conversations détendues autour du sexe contraste largement avec la bienséance du lieu.
Ce côté provocateur que nous partageons nous amuse toujours autant, et nous nous demandons ce que les autres convives ont fait de leur journée, ce qu’ils feront de leur soirée…
Probablement leur programme est-il différent du nôtre, et je ne manque pas de me sentir privilégié.
Alors que le plateau de fruit de mer est servi sur une table attenante compte tenu de sa taille, nous nous entendons sur un plan d’attaque infaillible, qui va le mener à sa perte.
Lentement mais surement, gâtant nos palets, nous faisons honneur à l’assortiment et marquons notre victoire en nous accordant un dessert.
Je ne sais pas encore précisément quel établissement nous accueillera pour la nuit. Missdactari a gardé le secret, mais à voir ses yeux briller et une certaine impatience, il est évident qu’elle a porté son dévolu sur un établissement d’exception.
La nuit est tombée pendant notre dîner, et nous retrouvons l’agitation nocturne du quartier qui nous est coutumière. Il n’est point besoin de s’engouffrer dans une bouche de métro cette fois-ci. Car l’établissement mystère est à quelques pas…
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Crédits photos : L’ancien blog de Valérie H (des Chandelles), Love MMF threesome pic’s & fantasies, Candaulismes, WikiPedia, Yelp (ex Qype).
Un agréable piège
J’accompagne assez régulièrement (autant que raisonnablement possible) missdactari dans des sorties plutôt orientées “pluralité masculine”…
Cependant il arrive, histoire de varier les plaisirs (et de se focaliser un peu plus sur les miens) que nous sortions dans des environnements moins pluraux.
Voir même en après-midi ou soirée couple 1.
Prétextant la proximité de mon anniversaire, nous nous sommes retrouvés il y a quelques temps en après-midi “couple” au Moon-City, célèbre sauna libertin parisien.
Les précédentes sorties étant principalement en “club sec”, nous ne boudons pas notre plaisir de retrouver les bulles du jacuzzi.
A cette heure, le Moon n’est pas pris d’assaut, il est encore trop tôt pour les 5 à 7, et les couples légitimes sont généralement plutôt du soir.
Nous ne nous interdisons pas de coquiner avec un couple, bien que nos récentes expériences soient assez inégales.
Qu’importe, sans trop y croire, nous n’hésitons pas à commenter sur ceux qui pourraient nous convenir…
Pas de gros enjeu toutefois, nous sommes aussi venus pour nous détendre, et les bulles sont déjà une bénédiction en elles-mêmes.
Et même si plus on est de fous plus on jouit, nous pouvons nous suffire à nous même 2.
Alors que le désir se fait plus présent, nous décidons de monter dans la partie interactive, à la recherche d’un coin confortable, et qui nous permette de laisser venir au moins un autre couple.
Alors que nous portons notre choix sur le premier espace, celui à plusieurs niveaux de matelas, nous constatons que personne dans le couloir ne semble nous avoir suivi ni repéré.
Nous nous installons donc tous les deux, en prenant soin de laisser la porte ouverte.
Missdactari décide de démarrer les hostilités et entame une très agréable fellation.
Et c’est alors que le piège se referme…
Alors qu’elle me suce, un couple apparait dans mon champ de vision, comme venu de nulle part.
Je ne pense pas les avoir repéré avant dans le club, ni vu passer par l’ouverture de notre coin câlin.
En fait c’est surtout la femme du couple, me faisant face, que je vois, son compagnon étant resté un peu en retrait.
Ils nous proposent dans détour de se joindre à nous, et j’ai à peine le temps d’exprimer mon approbation que déjà la femme s’approche de moi.
Ou plutôt de mon entrejambe… car elle semble décidée à gouter elle aussi à ma queue, que missdactari a l’air de tant apprécier.
Je n’ai pas vraiment eu le temps de vérifier si l’homme était du goût de missdactari et si elle était vraiment partante, mais son regard semble dire “profite, le mec j’en fais mon affaire”.
Peu adepte des fellations en duo avec des inconnues, elle propose à la femme de lui passer le relais, pour pouvoir s’occuper de monsieur.
Elle me prend en bouche de façon très assurée, et est très douée.
C’est fou comme ça peut être agréable de ne pas avoir à se poser de questions lorsqu’une partenaire prend autant les choses en main (ou en l’occurrence… en bouche) !
Sachant que missdactari n’en sera pas offusquée, je me focalise sur ma nouvelle partenaire.
Le moment ne semble pas être en faveur d’un jeu à 4…
La difficulté de trouver une réelle harmonie à deux couples est un sujet qui vaudrait à lui seul un long débat.
Pour cette raison nous sommes aussi adeptes du “2+2”.
Tout en profitant de ses talents, je m’attarde un peu plus à la détailler du regard, car malgré un apriori positif, tout est allé très vite.
Ses cheveux mi-longs et frisottés d’une couleur châtain, ont probablement contribué à cette bonne première impression.
Son visage est en partie caché par ses cheveux, et je ne le vois pas très bien.
Je crois deviner qu’elle est méditerranéenne, ce que sa peau légèrement matte semble confirmer.
Sa silhouette est assez élancée et harmonieuse sa taille marquée, sa poitrine à l’évidence naturelle est magnifique, plutôt généreuse sans être opulente…
Je me redresse et caresse son épaule, son bras, puis descend sur ses seins, ses hanches et ses fesses.
Sa peau est incroyablement douce et soyeuse, j’en frissonne de plaisir.
Sans aucun doute, elle prend grand soin de sa peau.
Son visage souriant n’est pas marqué, mais ses traits ne sont pas ceux d’une jeune fille non plus…
De fait, son âge est indéfinissable et tout pronostic serait futile.
Sans être un top-modèle, sans avoir un physique sur lequel “n’importe quel homme se retourne dans la rue”, elle est belle, tout simplement.
Magnifique même… plus je la regarde et plus j’en suis frappé.
Le contact de sa peau m’électrise littéralement, je suis subjugué par cette beauté à la fois simple et profonde, comme je les aime.
Je poursuis mes caresses, et elle se relève tandis que je me redresse, nos corps se rapprochent et nous sommes comme attirés.
Nous nous enlaçons, je la découvre très tactile. Sa peau contre la mienne me met dans un état second, me donne des envies de fusion.
J’ai très envie de lui montrer qu’à mon tour, je ne suis pas un avare de caresses buccales, et l’invite à s’allonger et à se détendre.
Elle apprécie mon initiative et m’ouvre la voie vers son intimité, que je ne tarde pas à déguster…
… tout d’abord en douceur, de la pointe de ma langue, et progressivement de façon plus appuyée.
Je promène mes doigts à proximité de sa fente, sondant sa réaction, afin de déterminer si elle souhaite ce complément dans mes caresses.
Elle n’a pas l’air opposée à l’intromission délicate d’un doigt, puis deux.
Ils sont accueillis chaleureusement et avec gourmandise, son entrejambe est déjà d’une humidité très avancée.
Attentif, je m’efforce d’optimiser mes caresses, scrute ses réactions… je me délecte déjà face à la perspective de lui donner un premier orgasme.
Mais elle en décide autrement, et me fait clairement comprendre qu’elle a envie d’être pénétrée là tout de suite, en s’allongeant sur le dos.
Un peu étonné qu’elle ne profite pas de mes caresses jusqu’au bout, je me dis qu’elle a peut-être l’orgasme clitoridien “radical” et le garde pour le bouquet final.
Ou bien elle a tout simplement envie d’accélérer les choses ?
Cette fois, je suis décidé à ne pas me poser mes éternelles question, ni à essayer de tout comprendre, de tout interpréter.
Cette fois, je vais profiter du moment présent, et faire preuve de cette petite touche d’égoïsme que je me refusais jusque-là avec une inconnue.
J’ai envie d’elle, très envie d’elle, et je vais accéder à sa demande sans arrière-pensée.
Je me prépare à la pénétrer pendant qu’elle use de mots crus pour me témoigner de son impatience d’être prise.
Alors que je prends possession de son corps, elle se cambre légèrement et son regard s’agrandit… sa bouche s’ouvre.
A l’évidence son envie de ma queue n’est pas désintéressée… en tout cas elle le verbalise avec moult compliments.
Encouragé, j’accentue chacun de mes coups de bassin… Je suis décidé à la baiser sans retenue.
Qu’importe la sincérité de ses râles, si elle veut ma queue autant qu’elle le prétend, elle va être servie !
L’étreinte est intense, ses cuisses grandes ouvertes, elle parcourt tout mon corps de ses mains, appelle un baiser indécent.
Son air sauvage, ses mots dépravés font sauter mes réserves habituelles.
Va-t-elle jouir ? Aime-t-elle ce que je lui fais ?
Peu importe, je lui donne ce qu’elle me demande, elle en fera ce qu’elle voudra.
A cet instant présent je savoure cet assaut bestial de manière totale.
Toujours aussi crûment, elle demande à être honorée.
Ce genre d’injonction est d’un résultat assez incertain chez moi, mais le ton qu’elle a employé est d’une rare perversité.
Je lâche prise progressivement, et laisse venir le plaisir à moi, j’attends le coup de grâce.
Un violent orgasme me transperce le bassin… et j’éjacule dans un dernier coup de rein, lent et ample, jusqu’à avoir empalé ma belle inconnue jusqu’à la garde.
J’ai la sensation de m’être totalement répandu en elle, malgré le préservatif.
Je profite de cet état de plénitude, béat et échange un regard bienveillant à l’égard de celle qui a su me faire prendre autant de plaisir.
J’ai chaud, je suis essoufflé, sans avoir eu l’impression de faire le moindre effort… comme si mon instinct avait décidé pour moi.
Il ne semble pas qu’elle soit parvenue à l’orgasme… alors que de mon côté ça ne fait aucun doute.
Elle décline pourtant ma proposition de cunnilingus, à ma grande surprise.
Je ne saurai dire, de son plaisir ou de la satisfaction de m’en avoir donné, ce qui la rend aussi souriante.
Mais elle a l’air bien, apaisée et satisfaite, elle aussi.
Le piège se rouvre peu à peu…
De nouveau nos corps se rapprochent alors que nous nous redressons en reprenant nos esprits.
Les caresses sont plus lentes, plus douces.
Je cherche des mots pour exprimer ma gratitude, mais me contente d’un sourire qui finalement exprime mieux ce que je ressens.
Nous retournons à la civilisation, et le langage se fait plus poli…
Je n’ai pas suivi ce que missdactari a fait avec monsieur, et je me sens un peu démuni, presque honteux, de ne m’être pas assuré qu’elle avait passé un bon moment.
A l’évidence, pas aussi bon que moi… mais je sais que si cela ne lui avait pas convenu, elle me l’aurait fait savoir.
Nous discutons tous les quatre, leur curiosité a été attisée par mes préservatifs en format “carte de crédit”.
Mais il semble que l’heure du départ est déjà dépassée pour eux, et ils prennent congé rapidement, nous ne les recroiserons pas…
C’est peut être mieux ainsi, laisser planer le mystère et ne garder en souvenir de ma belle inconnue, de ce piège délicieux, que ce moment de fougue.
Crédits photos : Sexeviolence†, Javelins Arc, Black and White Sex†.
† Ce site a disparu depuis la publication du billet