Fred Goormand

AvatarHomme en couple libertin, francilien, jeune quadra dynamique.

Adepte sans borne du cunnilingus, inscrit au don d'orgasmes.

Pour en savoir plus : présentation.

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A venir….

Thèmes qui seront abordés dans de prochains billets :

  • Timeline, la suite
  • To lick or not to lick
  • La loi du silence
  • Suite de la série “de l’origine … à l’orgie”
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Billets avec le mot-clef ‘anniversaire’

Mer 16
Mai
2018

PostHeaderIcon Apogée

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Alors que je suis allongé sur ce lit, je sens que les réjouissances ne vont pas se faire attendre, puisque me voilà “à la merci de l’équipe d’animation”.

Je perçois que mes deux hôtes mystère se hissent sur le lit, chacune d’un côté. L’une des deux vient à la hauteur de mon visage et se met à califourchon. Le compteur d’excitation monte dans le rouge car j’adore faire un cunnilingus en face-sitting.
Et celle qui vient de s’installer ainsi le sait, à n’en pas douter !

Mon autre bienfaitrice se concentre pour sa part sur ma verge. L’émotion et la désorientation ne m’ont pas mis à mon avantage, et de gros soucis personnels m’encombrent l’esprit. Ma “bienfellatrice” fait fi de ces difficultés et me voilà bien vit(e) en forme.

Illustration non contractuelle…

Au passage, elle se trahi par une petite habitude assez unique, que je remarque immédiatement. Je suis donc convaincu que c’est bien Avant Tureuse qui me gâte ainsi. La moitié du mystère est élucidé !
Je me demande malgré tout par quel tour de force elle a pu être présente malgré ses impératifs professionnels.

Pour l’autre moitié, je n’ai plus aucun doute non plus, ma langue a déjà reconnu avec une quasi certitude missdactari. Mes doutes à propos du soit-disant rendez-vous médical s’avèrent justifiés.

Je me réjouis d’être en si bonne compagnie, et mon comité mystère vient enlever le foulard qui est encore autour des mes yeux. Je les garde fermés, pour pouvoir faire un pronostic sur l’identité des mes deux bienfaitrices, je suis sur de moi.
Une erreur pourrait pourtant être bien malvenue mais je me lance, faisant allusion aux raisons pour lesquelles elles ne devraient pas être là.

J’ai vu juste, je le sais en les entendant rire et j’ouvre les yeux, découvrant les deux demoiselles dans des ensembles de lingerie inédits qui leurs vont à ravir.

Nous devisons brièvement sur l’organisation de l’événement, qui a préparé quoi, qui a eu telle ou telle idée.
Et les mails ? pourquoi ai-je eu autant de mal à discerner leur auteur ?

La raison est simple : ils ont été écrits à 2, parfois en alternance, avec d’infinies précautions. Objectif atteint !

Puis les corps se rapprochent, la lingerie est lentement retirée et s’ensuit un trio endiablé. J’ai eu quelques occasions de faire des trios avec 2 femmes, mais elles restent rares et précieuses. La configuration présente est juste formidable. Sachant que mes talentueuses organisatrices ne sont pas bisexuelles, je fais de mon mieux pour ne négliger aucune d’entre elles, tout en profitant au mieux de l’instant, des plus délicieux.

Ces réjouissances ô combien agréables et sensuelles, me font quelque peu oublier le temps, l’agenda est pourtant bien huilé, et le comité d’organisation veille !
En effet, un autre temps fort est planifié et il s’agira d’être à l’heure pour cette nouvelle surprise.

Mais en attendant nous allons tous les trois pouvoir profiter du pique-nique préparé pour l’occasion : varié, gourmet, totalement adapté à la situation (croquer un morceau à trois nus sur un lit, ce n’est pas des plus courant).
Je goûte à tous les mets mis à disposition sur la grande couette blanche… en prenant garde à ne rien tâcher même si l’on me fait remarquer que “l’on ne dort pas ici ce soir”.

Dommage, la chambre est agréable, le lit d’un confort élevé, et les écritures sur le mur invitent à laisser divaguer ses pensées jusqu’au sommeil.

Une de mes charmantes organisatrices me demande si j’ai bien pris mes chaussons de bain et mon peignoir. Comme indiqué dans les mystérieux emails, la surprise suivante va être aquatique. Je me demande à cet instant si nous allons devoir sortir de l’hôtel pour la prochaine activité…
… et je prie pour que ce ne soit pas le cas quand on me demande de me mettre en tenue de bain de suite, en me bandant à nouveau les yeux !

Je me retrouve à nouveau dans l’ascenseur, moyennement à l’aise, j’aimerais autant éviter d’épater la galerie avec ma tenue de curiste… même si je doute que ce genre de blague ne soit au programme.

L’ascenseur nous a en fait mené au sous-sol, dans les couloirs duquel on me guide vers une pièce dont la sonorité et l’odeur sont bien particulières…
Avant Tureuse m’enlève le bandeau : nous sommes dans une magnifique pièce qui sert d’écrin à un grand bassin équipé de jets et autres équipements de balnéo.

Le tout est luxueux, et respire la détente et la sérénité. La décoration est magnifique et apaisante, la luminosité parfaite d’intimité et de confort, avec des dispositifs à changement de couleurs progressifs. Le bleu turquoise du bassin, qui peut facilement accueillir une quinzaine de personnes, est un appel immédiat à l’immersion.

Nous rentrons dans l’eau, la température n’est pas très élevée, mais nous n’avons pas froid non plus.
Une bouteille de Champagne est à notre disposition et j’apprends alors que le spa a été privatisé pour notre usage, pendant une heure.
D’où le timing à respecter.

Je me rappelle alors que missdactari avait évoqué quelques mois auparavant un site qui recensait les hôtels parisiens dont on pouvait privatiser l’espace spa / balnéo.

La bouteille est accompagnée d’une boite de macarons, que missdactari dispose sur une assiette au bord du bassin. On touche du doigt la grâce d’un moment idéal, tout en détente, entre nous, dans un si beau décor, l’eau tantôt caressant tantôt massant nos corps.

La sensualité des caresses, des frôlements des corps nus dans l’eau, le vin et les macarons nous font passer un moment exquis.
Nos yeux restent écarquillés, nous apprécions le confort et la paisibilité des lieux… Nous savons que personne ne viendra nous y déranger.
Nous sommes tous les trois conscients que nous vivons un moment rare et précieux.
Je suis infiniment comblé par tant d’attentions et j’oublie totalement mes soucis, pourtant omniprésents. Le temps nous est compté et nous allons en profiter.

L’heure défile bien vite sur la grande horloge du spa, rassasiés par notre dessert et par les flûtes que nous avons vidées il nous faut bientôt regagner la chambre.

Profitant jusqu’à la dernière minute et même un peu plus, il nous faut bien nous résoudre à nous extirper de l’eau non sans avoir profité des différents jets et remous une dernière fois.

De retour dans la chambre, il nous reste du temps pour quelques folies.
Je passe à la salle de bain, et alors que j’en ressors, une vision paradisiaque me saisit. Mes deux bienfaitrices sont côté à côté sur le lit, la croupe tendue, sourires aux lèvres.
Je savoure ce joli tableau, et me sens comblé et honoré de cette délicate attention, alors que l’excitation remonte de plus belle.

L’embarras du choix étant mon seul souci, je profite de l’instant présent et des multiples possibilités offertes par la configuration du trio FHF.
La sensualité est à son comble, les plaisirs variés et merveilleux.

Puisqu’en ce jour je peux me permettre (presque) tous les caprices, nous finissons sur un cunnilingus en face-sitting à deux filles. Elles se tiennent dans les bras l’une de l’autre pour ne pas vaciller.
L’exercice s’avère un peu acrobatique, mais très plaisant pour moi (et tout à fait inédit).

Nous prolongeons ces derniers instants de débauche avec tendresse et dans des positions plus conventionnelles, mes yeux dans ceux de missdactari. Puis mon regard trouve ceux d’Avant Tureuse. Je poursuis cette alternance tandis qu’un profond orgasme vient me saisir.

La fin de la réservation en “Day Use” approche, il nous faut nous préparer à retourner à une vie normale.
Nous savons tous les trois que le retour à la réalité va être un choc.

Petit avertissement pour ceux qui auraient le bonheur de tenter l’aventure du trio FHF : la consommation de préservatifs est élevée !
Le rangement de la chambre post câlins est assez surréaliste, avec le recul je me dis que ç’aurait été une belle occasion de tenter le préservatif féminin…

Nous quittons les lieux, quelques minutes après l’heure limite. Le personnel de l’hôtel nous regarde de façon complice alors que nous nous présentons tous les trois pour le check-out.

Avant Tureuse part de son côté, et je continue mon chemin avec missdactari qui va me déposer. Le soleil a fait son apparition et je suis ébloui, mais est-ce seulement le soleil ?
Je suis pantois, béat… en chemin, nous passons devant “l’Impasse des Deux Anges”, incroyable coïncidence ?

Quoi qu’il en soit je sais que je viens de vivre un moment totalement unique et qu’il va me porter longtemps. Comme une magnifique oasis au milieu de mes tourments. Je sais aussi que je m’en souviendrai longtemps, surement toute ma vie, et à chacun de mes anniversaires. J’ai une profonde gratitude pour mon mystérieux comité.

Sam 2
Septembre
2017

PostHeaderIcon Mystérieux Comité

Voici mon propre récit en deux parties de la surprise qui m’a été réservée pour mon anniversaire…
Il fait écho à ce récit qui a été publié antérieurement (Attention SPOILER !) : Goormandises Angéliques

Même pas deux semaines avant mon anniversaire, ma boite mail coquine affiche un message qui me laisse perplexe.

Cher Monsieur Goormand,

Il apparaît, de source sûre, que vous fêterez votre anniversaire le XX mai prochain.
Que diriez-vous d’en faire un événement festif? 😉

Bien à vous.

L’équipe d’animation.

Je suis médusé, peu de personnes connaissent cette date de façon précise, celle qui est sur les réseaux sociaux est volontairement approximative.
Je regarde l’expéditeur : “Anniversaire Goormand“. Me voilà bien avancé.

Peut-être un peu parano, je me demande quelle arnaque se cache derrière ce message.
Puis je me ravise, après tout il semble que l’on me veuille du bien. La rédaction, quoique neutre, est personnalisée et amicale.
Je ne réponds pas tout de suite, et à la faveur d’une nuit chez missdactari, lui fais part de ce curieux message. Je ne suis pas plus avancé par sa réponse, mais néanmoins convaincu que je devrais jouer le jeu.

2 jours après je me décide à faire une réponse prudente.

La proposition semble alléchante…

… je me demande (ce) qui se cache derrière cette équipe d’animation ?

Evidemment, la réponse arrivant le lendemain ne répondra pas à la question mais s’attarde sur le menu des réjouissances… culinaires pour commencer.

Enfin une date m’est donnée : le jour même de mon anniversaire, à midi. C’est dans 10 jours lorsque je reçois le message.
Ce jour-là, il est prévu que je travaille, je n’ai pas posé ma journée, il va falloir y songer.
Je me demande qui est derrière ce traquenard. J’ai bien quelques idées, dont missdactari mais nous avons déjà prévu quelque chose ensemble à une autre date.
Avant Tureuse, qui fait partie de celles que je soupçonne être capable de manigancer un tel événement 1 travaille ce jour-là, et son job ne lui permet pas de s’absenter.

Je m’enquiers du lieu… ne sachant rien de ce qui se trame, car je serai sur Paris ce jour-là.
En guise de réponse, le message suivant montre des escarpins roses ornés d’un collier de perles, et des macarons. Une image qui me fait immédiatement penser à missdactari. Mais je n’en saurai pas plus.
A ce stade je joue franchement le jeu et je commence à me montrer plus enthousiaste dans mes réponses.

J-7, la mystérieuse boite mail me dit pouvoir s’adapter à mes contraintes de disponibilité, avec une précision qui a le mérite d’être claire : “plus c’est long plus c’est bon“.
J’en déduis que le rendez-vous sera bien sur Paris… j’ouvre immédiatement mon agenda pro et je fais un maximum de ménage, reportant des rendez-vous à d’autres jours sous des motifs fallacieux, ou les déplaçant en début de matinée.
Espérant qu’on ne me posera pas trop de question ni ne me reprochera ces changements tardifs, je me créé un rendez-vous bidon pour m’assurer de ma disponibilité.

Le mail qui suivra est enchanteur, précisant que le rendez-vous sera dans un hôtel parisien, le jour J autour de midi, “l’équipe d’animation se mettra à votre disposition pour un agréable moment, et s’occupe de tout. A votre service“.
L’image qui est jointe est explicite et laisse entrevoir des réjouissances des plus agréables (sauf à ne pas apprécier des mains féminines délicatement posées sur un vit tendu).

Un autre précise “de la lingerie fine, des dentelles, et… de l’ivresse” !
Je suis aux anges, terriblement excité, je me sens particulièrement privilégié par tant d’attention. Je me prends au jeu et imagine une infinité de scénarios délicieux.

Un autre message vient illustrer le programme des réjouissances : il est accompagné d’une photo prise lors d’une représentation de théâtre.
Il s’agit à l’évidence d’une pièce reprenant la fameuse “affaire du Sofitel” qui a valu sa perte à DSK.
On me dit compter sur mes talents d’acteur…

Va-t-il falloir alors reproduire la scène à l’identique ? qu’attend-on de moi ?
Je parcours les sites de presse et de vidéo afin d’en savoir plus et d’être à même de reproduire ladite scène.
Curieusement, je ne trouve aucune information détaillée sur la séquence des événements qui s’y sont prétendument déroulés. Je persiste, souhaitant être à la hauteur des attentes du comité. Sans grand succès.
Je me résous à devoir improviser.

J-4, une nouvelle précision : le rendez-vous est fixé à une station de métro, pour 11h15.
La bonne nouvelle c’est que cette station est facilement accessible à partir de mon lieu de travail. La mauvaise c’est que je ne suis disponible qu’à 11h30.
Je parviens à faire écourter une réunion pour m’assurer de ma présence à l’heure dite… avec une telle facilité que je me dis que c’est un signe du destin.

Je confirme le mystérieux rendez-vous, mon esprit commence à imaginer mille et une surprises, supplices, douceurs. Et surtout cette question qui devient récurrente : QUI ?
Qui est derrière ce comité d’organisation, qui semble avoir déjà tout prévu jusque dans le moindre détail. Certains indices font pencher pour une certaine demoiselle, mais d’autres viennent contredire cette première impression. Certains détails dans la rédaction me font penser à une autre, mais elle ne PEUT PAS être là ce jour-là.

ALORS QUI ?

Un nouveau message arrive pour préciser que je devrai être muni d’un peignoir et de chaussons de bain.
C’est cohérent avec le personnage que l’on m’a demandé de jouer. Je commence à blêmir : quel jeu de rôle va-t-on me faire subir ?

à J-3 un message rassurant me parvient : “Jeux de mains, jeux de coquins… Vos sens en éveils, le Toucher vous amènera jusqu’au plaisir, à portée de main.”

Voilà qui est des plus réjouissant, je m’inquiète un peu moins de la partie “jeu de rôle”.

J-2 : un nouveau message m’informe de l’heure jusqu’à laquelle je devrai être “à la merci de l’équipe d’animation“. Je me félicite d’avoir fait du ménage dans mon agenda !

J-1 : le message du jour précise que je vais vivre “une expérience aquatique unique“. Le peignoir n’a peut-être pas vocation à servir de costume tout compte fait, du moins… pas uniquement !
Le cocktail hôtel et balnéo me laisse imaginer les folies qui ont été entreprises par mon talentueux comité. Même si je n’arrive toujours pas à avoir la moindre certitude quant à son ou ses membres.

missdactari me fait part d’un rendez-vous médical le lendemain… je reste perplexe, elle fait toujours partie de ma liste des possibles membres du comité, et ce rendez-vous semble presque trop bien tomber pour ne pas être un alibi.
Malgré mon soupçon, je n’ai aucune certitude, et encore moins pour ce qui concerne d’éventuels autres membres.

Un dernier message dans la soirée récapitule l’adresse, l’heure, les effets à prévoir. On m’indique que je recevrai un nouveau message une fois sur le lieu de rendez-vous.

Je revérifie mon sac et mon agenda, je trépigne. Je me couche (tôt) avec mille images et mille questions, qui accompagnent mon sommeil.

Jour J : la matinée me semble interminable, j’enchaîne les réunions, distrait et pensif. J’ai le nez sur la montre en permanence, l’heure et la station de métro sont les seules informations qui reviennent, en boucle, dans mon esprit.
Je n’ai d’ailleurs aucun souvenir de ce qui s’est passé ce matin-là, si ce n’est que j’ai quitté ma dernière réunion à l’heure limite que je m’étais fixée, un peu penaud, mais trop décidé à être à l’heure au point de rendez-vous.

Je m’engouffre dans le métro, il n’y a qu’un changement et quelques stations, je devrais être pile à l’heure.

Tendu, j’arrive enfin et sors de la bouche de métro d’un pas pressé. Je regarde ma montre : j’ai une minute d’avance.
Je commence à scruter les environs. Quelqu’un doit m’épier d’une des boutiques alentour pour pouvoir me guider dans la suite du périple.
J’essaye de discerner toutes les silhouettes dans les cafés, les boulangeries, les coins de rue, à la recherche d’une personne connue.
Sans succès, je me dis que mon comité mystère a pris des précautions, ils doivent bien rire de me voir ainsi scruter tout le quartier, en tournant lentement sur moi-même.

Je vérifie ma boite mail : un message vient d’arriver, exactement à l’heure dite.
On me donne une adresse, un hôtel, je dois m’y rendre et une enveloppe à mon prénom m’attend au desk.

Je détermine rapidement la direction à prendre, c’est à moins de 10 minutes de marche.
Je me mets en route, retournant une dernière fois la tête sur mon épaule en quête d’un ou une complice, sans résultat.

Le quartier de St Germain des Prés est en partie en travaux et après quelques changements de trottoir, j’arrive dans la bonne rue, j’aperçois quelques enseignes d’hôtels. En scrutant les numéros, je repère enfin celui qui va servir le coquin dessein de mon non moins coquin comité.

J’entre dans l’hôtel, discret et très cozy, ambiance intimiste et chaleureuse. L’établissement semble assez petit, j’ai peine à croire qu’il y ait le moindre équipement de balnéo ici, peut-être les réjouissances vont nécessiter un déplacement.
Impatient et presque tremblant, je m’adresse à l’hôtesse en expliquant qu’une enveloppe m’attend et en précisant mon prénom.
Elle écarquille les yeux et semble ne pas comprendre, me fait répéter la question.
Stupeur, me serai-je trompé d’adresse ? ou bien j’arrive trop tôt ?
Quelque chose n’a pas fonctionné ? Un grain de sable a empêché que le piège machiavélique qui m’a été tendu ne se referme comme prévu ?

Et soudain elle s’exprime “ah oui, l’enveloppe, l’anniversaire !”, elle saisit une enveloppe dans le tiroir de son bureau.
“C’est au 5ème et dernier étage, l’ascenseur est derrière moi sur la gauche, profitez bien”.

– Profitez bien ? Et comment se fait-il qu’elle sache que c’est mon anniversaire ?

Je suis quasi tremblant alors que j’ouvre l’enveloppe… je crains le pire : vais-je devoir me mettre nu sur le palier et revêtir mon peignoir ?
Qu’est ce qui peut bien m’attendre là-haut ?

L’ascenseur démarre, un mot imprimé me donne ces dernières instructions :

Je relis le mot plusieurs fois, tout est clair.
Je suis nerveux, excité comme une puce, traversé de multiples désirs tout autant que de craintes, la sensation est à la fois délicieuse et terrifiante.

La porte de l’ascenseur s’ouvre, je sors et j’allume la lumière.
Le pallier, qui termine un escalier en colimaçon, est exigu. La seule porte qui s’offre à mon regard a une très longue écharpe à sa poignée.
Au moins, je ne risque pas de me tromper de chambre.

Je m’exécute et pose mon sac à ma gauche, quitte ma veste et la dépose au-dessus.
Je me saisis de l’écharpe que j’ajuste du mieux possible autour de mes yeux, j’ai à cœur de jouer le jeu jusqu’au bout et de ne pas entamer l’effet de surprise.

Je vérifie une dernière fois l’écharpe, prends une profonde respiration, et me jette dans la gueule du loup en frappant distinctement à la porte.
Les secondes me semblent interminables, j’ai hâte, je ne pense à rien, j’ai juste envie de profiter au maximum de tout ce que l’on a prévu pour moi, non sans inquiétude.

La porte s’ouvre doucement, pas un bruit… et surtout : pas une odeur. Pas l’once d’une effluve de parfum qui pourrait m’aider à découvrir malgré l’écharpe, qui sont mes hôtes.
Pas un chuchotement non plus, mes oreilles sont pourtant aux aguets comme si ma vie en dépendait.
RIEN, aucun indice, on ne veut décidément pas laisser percer la moindre bribe d’information.

Le sac est récupéré et emmené dans la chambre, on saisit mes deux poignets en douceur, et on me guide avec précaution vers l’entrée de la chambre.
Je ne fais que quelques pas avant d’être arrêté, la porte se referme derrière moi.

Silence, tout se fige.
Je perçois à peine un décompte sur ma droite… et au même moment, mes mains sont attirées chacune de leur côté, et guidées légèrement vers le bas, à la rencontre simultanée de deux poitrines à la peau d’une douceur inouïe.
Je crois percevoir un sourire, le miens est très certainement béat, je suis aux anges, je dois avoir l’air d’un gamin qui vient de recevoir son cadeau de la part du Père Noël.

Je caresse les gorges qui me sont si généreusement offertes, j’en apprécie la forme et la douceur, je tente 2 par cette seule voie de deviner qui sont les deux mystérieuses femmes qui m’ont ainsi entraîné dans la chambre, sans avoir aucune certitude, à peine une petite idée.

Je me demande si une autre personne les accompagne dans cette chambre 3 et si oui, m’attend-elle debout ? allongée sur un lit ?

Ce lit, je l’imagine en face de moi.
Alors qu’on m’aide à me déchausser, je suis entraîné sur ma droite. La configuration de la chambre n’est absolument pas conforme avec l’image mentale que je m’en étais faite, et je suis désorienté.
Je me laisse guider comme je peux, jusqu’à rencontrer un obstacle… c’est un lit, assez haut.

On m’y allonge et je devine que les supplices que l’on va me faire subir seront à ne pas en douter, pour mon plus grand plaisir.

[ suivant ]

  1. elle avait déjà concocté un calendrier de l’aven fort alléchant bien qu’inachevé[]
  2. exercice finalement plus difficile que je ne l’aurai cru[]
  3. ce ne serait pas la première fois que l’on me cache une tierce personne, par exemple dans un placard[]
Jeu 14
Janvier
2016

PostHeaderIcon Nature Sauvage (Panthère Éphémère)

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Les transports parisiens nous amènent à proximité de la rue Thérèse, notre destination pour cette dernière étape.
Nous sommes en terrain connu, en habitués des après-midi aux Chandelles, même si nous avons plutôt pour habitude d’y déjeuner le jeudi.

Chandelles_porte

Bernard nous accueille comme à l’habitude avec charme et humour, et prend notre vestiaire.
Il nous précède alors que nous prenons notre temps pour descendre l’escalier qui nous mène sous les voûtes.

Je descends moi-même les marches nonchalamment, me réjouissant d’être dans ce lieu de débauche qui m’est cher.
Arrivé aux dernière marches, je fais face au long couloir qui mène d’un côté aux espaces récréatifs et de l’autre au bar.

A quelques mètres de moi, je remarque immédiatement une grande et belle jeune femme.
Sa silhouette me séduit immédiatement, tout comme ses gestes… et surtout, elle a la peau noire !
J’ai un gros faible pour les peaux noires, sans en connaitre l’origine…. Un certain attrait pour l’exotisme j’imagine.
Je crois que c’est comme le cunnilingus, j’ai toujours su que cela me plairait avant même d’y avoir goûté…

sexy-lady-abstract-shadow

La belle parle avec Bernard qui m’a devancé, comme à l’accoutumée il est souriant et toujours charmant avec les dames.
Je suis trop éloigné pour comprendre leur conversation, et quand la jeune fille tourne le visage vers moi, la lumière rouge tamisée ne me permet pas de distinguer son expression.

J’esquisse un large sourire, la demoiselle m’attire…
Elle se tourne à nouveau vers Bernard, sans que je n’ai pu déceler de signe d’intérêt.
On ne peut pas plaire à tout le monde…

Bernard lui, a vu quelque chose… il me regarde, sourit et lance à la cantonade “toi, tu as un ticket !!!”
Je suis à la fois surpris, et bien évidemment ravi !
Je m’approche en souriant pour faire connaissance…
“Fais lui un bisou !” lance notre hôte, amusé.
Je m’accomplis bien volontiers… nos lèvres se touchent, je frémis.

J’ai très envie que la situation dérape et que le bisou se transforme en baiser langoureux, mais la belle semble avoir une légère réticence.
Nous sommes encore de parfaits inconnus, je me contente donc de passer ma main sur sa hanche pour lui montrer mon intérêt.

Nous rejoignons le bar, il y a du monde cet après-midi et nous nous retrouvons assez vite séparés.
Je reste néanmoins décidé à aborder la somptueuse black avant la fin de notre visite.

R., un des habitués du club que je vois régulièrement et avec qui j’ai sympathisé, semble également sous le charme.
Très vite il a une attitude et un discours non équivoque envers la demoiselle, elle ne semble que vaguement réceptive, mais néanmoins décidée à s’amuser avec lui.
Je me dis que l’après-midi est encore longue, et puis j’ai très envie de passer du temps avec missdactari.

Nous nous installons à distance, je vois la belle et R. de loin, lorsque qu’il n’y a pas d’attroupement dans le coin câlin pour me masquer la vue.
Je ne suis probablement pas objectif, mais il me semble que la demoiselle n’est pas très enthousiasmée par leurs ébats…

Quelques messieurs bien élevés viennent rapidement à notre rencontre (surtout celle de missdactari, à vrai dire) et souhaitent visiblement se joindre à nous.
Voilà qui va combler le goût de missdactari pour la pluralité masculine…
Les jeux commencent, chacun trouve sa place et tout ce petit monde profite d’un moment torride.
Gémissements, coups de bassins, langues exploratrices, bouche gourmande, tout est en symbiose pour une parenthèse réussie.

Chandelles_couloir

Nous décidons de nous rafraîchir avec la miss, et alors que j’attends que la douche se libère, la jolie black passe dans le couloir voûté et s’adresse à missdactari.
Je ne saisis pas tout à fait ce qu’elle lui dit, mais ça ressemble à “il parait qu’il est bien, tu crois que je peux te l’emprunter” ?

Enthousiaste, missdactari acquiesce immédiatement, me mettant en avant et vantant mes mérites.

En moins de temps qu’il ne me faut pour le dire, je me retrouve dans les bras de cette grande et plantureuse jeune femme, diablement attirante.
Nos bras se frôlent et la texture de sa peau m’électrise totalement, cela fait bien longtemps que je n’ai pas ressenti cette sensation si particulière, ce grain de peau qui me fait tant réagir… je suis totalement envoûté.

Nous nous allongeons et échangeons quelques baisers, j’aide la belle à faire tomber sa jolie robe, pendant que mes mains caressent son corps à la peau d’ébène et me délecte de chaque centimètre carré.

Sa poitrine est arrondie et proportionnée, la chaleur de ses seins me donne envie de les cueillir du bout de la langue, de les caresser délicatement.

Je parcours tout son corps de mes mains, je suis littéralement en transe… je n’ai qu’une idée en tête : lui donner du plaisir, intensément.
Mes caresses et mon exploration me mènent petit à petit entre ses cuisses, et j’approche lentement mais surement mes lèvres de sa chatte.
J’observe et admire son anatomie, la couleur foncée de ses grandes lèvres, qui contraste avec le rose de la partie la plus intime.

J’embrasse ses cuisses puis le pli de l’aine et je me rapproche de son clitoris, passant ma bouche de plus en plus prêt, effleurant, titillant…

Je finis par le prendre sous ma langue et l’entourer de ma bouche. Elle a un goût délicieux, je suis aux anges.
Ma langue commence à laper avec nonchalance, en petits mouvements verticaux, bientôt entrecoupés de passages plus amples.
Je joue de plus en plus avec son intimité, au gré de mes envies ma langue s’aventure de plus en plus loin, tantôt frôlant sa rose, tantôt emprisonnant toute sa vulve.

R. qui rôde dans les parages passe vers nous et fait une remarque qui me semble assez malvenue… ça ne lui ressemble pas mais qu’importe, je fais abstraction, et je reste concentré sur ce que je suis en train de faire.

Ma victime se détend également, elle gémit et bredouille quelques encouragements et compliments, je m’assure de faire monter la tension de façon graduelle, sans me précipiter, mais sans la faire trop languir non plus.

A force de ce petit jeu, je la sens au bord d’un premier orgasme. Ce que je lui fais à ce moment précis semble particulièrement agréable… je décide donc de m’en tenir là et de garder le même rythme, l’atteinte du nirvana ne devrait être qu’une question de secondes.
Elle semble désemparée et un peu absente, agrippe de ses mains l’épais tissu du coin câlin, son corps se tend, elle ferme les yeux… elle est comme un animal paniqué face à un sort inéluctable. Dans un tremblement elle rend les armes et laisse éclater un long gémissement.

orgasme_drap

Elle demeure absente quelques secondes puis caresse mes cheveux. “On ne m’a jamais léché comme ça !” me souffle-t-elle.
Je reste entre ses cuisses, sans la stimuler, afin qu’elle puisse reprendre ses esprits. Mais je n’ai pas l’intention de lui laisser trop de répit, recommencer ce petit jeu serait tout à fait à mon goût.

Pourtant elle me fait signe de revenir vers elle… je m’allonge alors à ses côtés, frôlant tout son corps, profitant de la sensation totalement grisante que me procure le contact de sa peau.
Elle me remercie à nouveau, j’en suis flatté et presque gêné, elle se rallonge et ouvre grand ses jambes… “Prends-moi !”.

Plutôt que de m’exécuter immédiatement, je me demande si elle souhaite juste me renvoyer l’ascenseur, ou si elle en a réellement envie.
Je chasse ce questionnement futile et m’équipe d’un préservatif, j’ai envie d’être en elle depuis que j’ai croisé son regard.

Je me délecte de chaque centimètre à mesure que je coulisse en elle, et observe chacune de ses réactions pour m’assurer qu’elle est à l’aise.
Surexcité par la situation proche d’un certain idéal, je me crispe et ne parvient pas à profiter au mieux…

Reprenant mon souffle, je propose à la belle de se retourner… j’ai très envie d’une levrette !
Ses fesses avaient l’air magnifiques et les considérations sur les “culs de blacks’ sont à mon humble avis tout à fait justifiées.
Mes impressions sont confirmées : la vision que j’ai est un enchantement, je suis au comble de la félicité.
La forme de son fessier, sa rondeur, son grain de peau, sa teinte, tout concours à la fois à m’exciter comme rarement je ne l’ai été, et à me faire perdre mes moyens.

Je m’introduis en elle et la saisis par la taille, la magie tactile opère de nouveau lorsque mes paumes entrent en contact avec ses hanches, je suis transporté par des vagues de frissonnements.
L’excitation est tellement forte que j’atteins une sorte de plafond de verre et ne trouve pas la jouissance.
La belle se redresse alors et “s’ouvre” littéralement avec une de ses mains, offrant à ma vue ses orifices aux couleurs sombres et roses à la fois.

beautiful-ass-1

Je dois certainement avoir les yeux exorbités, le geste est inattendu, excitant, invitant…
Elle est totalement offerte à ma vue et à ma queue.

Je contemple le spectacle de sa chatte m’avalant goulûment, presque incrédule.
Totalement surexcité, j’accélère la cadence, mon esprit est un véritable orage, je suis dans un état second.
La cadence commence à avoir raison de mes capacités… je calme donc le jeu, et reprends mes esprits pour profiter du moment et laisser le plaisir m’envahir.

C’est alors que R. revient à la charge, il est inhabituellement malpoli et fais montre de propos désobligeants envers nous deux.
Nous tentons de calmer le jeu, mais il n’en démord pas… je reste perplexe, ne l’ayant jamais vu sous ce jour.

Ma partenaire est décontenancée, mal à l’aise, elle prend une attitude défensive. Tout en désamorçant l’inconfortable situation, je m’assure que tout va bien pour elle.
Nous échangeons quelques mots, je lui demande son prénom : “Sandra”.

R. tente grossièrement de s’attirer une nouvelle fois les faveurs de Sandra, elle refuse poliment, ne semble pas dans son assiette.
Il insiste et franchit de mon point de vue la limite de l’acceptable.
Sandra indique qu’elle doit rentrer, qu’elle va prendre congé.
R. ne change pas d’attitude et propose de la raccompagner. Proposition bien vite déclinée avec fermeté.
Sandra disparaît et quitte les lieux, sans que nous ayons eu le temps d’échanger quelques mots autour d’un verre.
Sans non plus, avoir pu se donner l’occasion de nous contacter ou de nous revoir.

Déçu de l’attitude de R., j’échange quelques mots avec missdactari qui revient d’une autre zone de jeu. Elle semble avoir passé également un bon moment.
Comme moi, elle est étonnée de voir R. aussi “mauvais perdant”.
L’horaire est bien avancé, notre épopée touche à sa fin : nous décidons d’aller boire un verre pour nous remettre de nos émotions.
La fraîcheur de nos boissons est la bienvenue, nos discussions tournent autour de Sandra et du comportement décevant de R.
Bernard nous indique qu’il n’a jamais vu Sandra en ces lieux, mais qu’il aimerait beaucoup l’y accueillir à nouveau.
Je formule le même souhait, avec un goût d’inachevé à l’esprit 1.

Pour autant, j’ai passé une très agréable après-midi laquelle vient clore notre programme avec bonheur.

Cette année encore, nous avons passé de magnifiques et précieux moments, faits de surprises, de cadre exceptionnel, de plaisirs et d’insouciance.
La rencontre de Sandra est une cerise inattendue sur le somptueux gâteau.

Alors que nous devisons en nous rappelant ces dernières 48 heures, nous nous demandons s’il sera possible de faire encore mieux l’année suivante !
La barre est haute, mais des événements à venir pourraient bien changer la donne.

  1. il semblerait qu’elle soit retournée depuis aux Chandelles, une fois au moins… je n’étais pas présent[]
Lun 31
Août
2015

PostHeaderIcon Nature Sauvage (Loup y es-tu ?)

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Malgré la mésaventure de la nuit qui a coupé mon sommeil, je me réveille reposé au petit matin.
Il fait déjà bien jour dehors et le lodge est baigné de lumière.

lodge arriere
Missdactari est bien au chaud sous la couette, je la regarde dormir tout en prenant mon temps pour sortir totalement des limbes.

Je demeure ainsi à la regarder encore quelques minutes, jusqu’à ce qu’elle ouvre les yeux à son tour.
Elle reste immobile un instant, puis s’étire et m’indique que lit et la couette ont été un bonheur.

Elle passe sa main dans mes cheveux, tandis que je me rapproche d’elle et pose une main sur sa hanche, et la fait remonter lentement jusqu’à son sein ferme et aguicheur.
J’en dessine délicatement l’extérieur dans ma paume, sondant le moindre millimètre carré de peau sous mes doigts, profitant de sa douceur et de son grain.

Dehors la météo semble clémente… nous avons encore quelques minutes avant de devoir partir prendre le petit déjeuner.
Mes mains poursuivent leur exploration tactile et suivent chaque courbe, chaque détail… mes mains caressent autant qu’elles ressentent, exploratrices et bienfaitrices.

Nous restons sages pour l’instant, la douceur du matin est propice aux câlins, mais l’heure du petit déjeuner n’est pas compatible avec une nouvelle chevauchée.

Profitant de la somptueuse salle de bain, nous nous apprêtons, non sans quelques mains baladeuses.
A la lumière du jour, le trajet vers la salle de restaurant est nettement plus assuré et plus rapide que la veille.
L’activité animale sur la grande plaine est différente, plus animée, mais les animaux sont plus éloignés que la veille au soir.

J’ai toujours plaisir à profiter des petits déjeuners d’hôtel, ou il n’y a rien d’autre à faire que choisir et profiter…
Je suis comblé : la salle est calme, propice aux discussions y compris les plus indiscrètes, le buffet suffisamment diversifié pour que mon appétit ne suffise pas à goûter tous les mets qui me font envie.
Rassasiés, nous retournons vers notre lodge en prenant le temps d’explorer la ferme et quelques autres recoins que nous n’avions pas encore eu le temps de visiter.

Nous entreprenons alors de découvrir les abords immédiats de notre hébergement, dans la partie ouverte au public, afin de constater ce que les visiteurs peuvent y voir.

Quelques cabanes reconstituant des demeures de trappeurs s’offrent à nous, ainsi qu’un tunnel avec des accessoires de chercheur d’or, ou des répliques de chariots à l’ambiance Far-West.
Çà et là quelques objets amérindiens, tableaux, illustrations de chasse, servent à parfaire le décor et à donner le ton.parc_farwest

Nous observons également les loups blancs, qui sont dans un espace proche du notre, mais non-visible de notre lodge.

Enfin, nous nous rendons à l’aire d’observation des loups noirs, en nous demandant si l’on peut nous apercevoir, puisque la grande baie vitrée de notre chambre donne de ce côté, sans rideau ni store.
Notre crainte n’est pas tant d’être observés en pleine action, que de choquer les plus jeunes qui ne s’attendent pas à voir ce type d’accouplement.

Nous constatons que, sous un certain angle, une partie du lodge est effectivement visible… néanmoins ce point de vue n’est accessible qu’à condition de mesurer une certaine taille, ce qui nuance nos craintes.

De retour dans nos appartements, nous avons un peu de temps devant nous avant de quitter les lieux…
J’envoie un regard complice à Missdactari, elle devance ma proposition et indique que nous n’aurons pas le temps de déraper avec tout le loisir que l’on voudrait, et puis la journée n’est pas terminée.

D’humeur joueuse, motivé par la baie vitrée baignée de soleil, et l’esprit empli de pensées douces et perverses, je m’allonge sur le bord du lit, et me met à l’aise.
Nous n’avons peut-être pas le temps pour de longs ébats, mais j’ai envie de relever le challenge d’une fellation en mode “quickie”.

Missdactari est médusée, mais elle accepte le challenge à condition que le temps me soit compté, pour relever le défi et y mettre un objectif.

Nous sommes positionnés à l’angle de la grande vitre, je devine qu’à cet endroit, nous pouvons être vus par des visiteurs qui seraient placés au bon endroit.
Cette perspective m’excite et ajoute au côté furtif de la caresse que je reçois.
En relevant la tête, je vois que quelques visiteurs sont accoudés à l’aire d’observation… peuvent ils nous voir ? Nous n’en avons pas la certitude. Un visiteur cependant, un homme d’un certain âge, semble regarder dans notre direction, est-ce un hasard ?
Moi qui ne suis pas un grand amateur d’exhibitionnisme, j’imagine la réaction que pourrait avoir l’homme qui nous surprend en pareille situation.
Cette pensée m’excite, et je sens mon plaisir arriver à toute vitesse… nous n’avons de toutes façons plus beaucoup de temps.
Je laisse vagabonder mon esprit, et laisse les délicieuse sensations qui me sont si généreusement prodiguées m’envahir totalement.

La tension monte rapidement, ma capitulation sera immédiate ou largement retardée.
Je veux réussir le challenge, sentir le plaisir m’électriser et mon sperme gicler hors de moi.
Tout s’emballe, la jouissance m’emporte et je me laisse aller dans la bouche exquise et expérimentée de Missdactari.loups_hurlants
Totalement happé, prisonnier de ses lèvres, je lui laisse prendre toute ma liqueur avec délice.
Mes spasmes disparus, elle me relâche enfin… non sans effacer toute trace de notre forfait.

Il est temps pour nous de replier bagage, afin qu’ils soient récupérés mis à notre disposition à l’entrée du parc.
Nous avons l’opportunité de rester encore un peu de temps pour profiter du Jacuzzi.
Nous gardons le minimum vital, tandis que nous confions nos valises au personnel qui fait le tour des hébergements en club-car.

Avant d’aller nous baigner une dernière fois, je profite de la nudité de Missdactari pour prendre quelques-uns des clichés dont vous avez déjà pu profiter…

seins_et_loups

Nous entrons dans le bain et nous prélassons dans l’eau chaude et tourbillonnante, profitant de la vue sur les loups, qui semblent moins farouches que la veille.
Nous pouvons également apercevoir quelques visiteurs sur le site d’observation…
Bien cachés dans l’eau, ils ne peuvent probablement pas nous distinguer, seuls nos visages sortent au-dessus du niveau de la terrasse.

Les caresses et les effleurements sont délicieux, nos mains se cherchent, nos corps se frôlent.
Mais point de sauvagerie pour cette fois.

Alors que l’horaire du départ approche, il est temps pour une dernière douche avant de refermer définitivement la porte du lodge.

Nous prenons un chemin différent de la veille pour nous rendre à l’accueil du Parc.
Nous avons décidé de visiter un peu, et d’aller voir les lémuriens, qui ont visiblement beaucoup de succès.
Par chance, nous passons à l’heure où ils sont nourris, ce qui nous donne l’occasion de les voir de très près.

Après un passage à la boutique du Parc pour quelques souvenirs, clés rendues et formalités accomplies, nous attendons le taxi qui nous mène vers la prochaine étape…

Encore une surprise : Missdactari a réservé dans un restaurant en ville, pas très loin de la gare, de façon à terminer notre étape lorraine par un agréable déjeuner.
Par chance, la météo nous permet de nous installer en terrasse malgré le vent. Nous demandons une table un peu à l’écart car nos discussions ne portent pas que sur les Maki Catta.

makicatta

Notre serveur en revanche, profite l’air un peu surpris, de quelques bribes de conversations, situation dans laquelle j’aime lui en donner pour sa curiosité…

Le repas est fort agréable et le timing est parfait, sans précipitation, nous repartons donc calmement vers la gare, pour notre TGV du retour.

Nous arrivons à Paris en début d’après-midi… les festivités ne sont pas tout à fait terminées.
Puisqu’il nous reste quelques heures devant nous, autant ajouter quelque activité licencieuse à notre agenda, et nous irons donc aux Chandelles.

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Lun 8
Juin
2015

PostHeaderIcon Nature Sauvage (Ébats Crépusculaires)

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La luminosité du sous-bois déclinante nous permet de trouver, un peu hésitants, notre chemin.
Mon sens assuré de l’orientation, aidé du plan du parc nous permettent de nous en sortir sans faux pas.
Missdactari constate avec une légère inquiétude qu’il n’y a effectivement aucun balisage lumineux pour notre retour.
Je sais sa nature plus ou moins aventureuse selon les domaines.
Aussi je cède volontiers à sa demande de vérifier que le matériel d’éclairage qu’on nous a confié fonctionne.

Nous croisons ça et là quelques installations hébergeant oiseaux, batraciens et rongeurs, ainsi que des reproductions géantes d’animaux disposées sur le parcours.

Notre chemin nous ramène à la civilisation, via la ferme puis le grand bâtiment ou nous prendrons le dîner.
Celui-ci jouxte une immense plaine se prolongeant d’une vaste étendue d’eau. On distingue juste sous l’horizon la lisière d’un bois.
D’après le plan cette partie du parc abrite des ours, mais nous n’aurons pas l’occasion de les voir durant notre séjour.

Semblable à un documentaire animalier sur la savane, la plaine qui nous fait face grouille du mouvement de nombreux animaux, principalement des cervidés.

cervides

Le dîner étant à heure fixe, nous rejoignons la salle de restaurant sans tarder, et constatons avec plaisir que nous pouvons de notre table continuer nos contemplations.
Les cerfs, daims et mouflons sont habitués à la présence de l’homme, n’hésitant pas à approcher les promeneurs, ou venir sous nos fenêtres.

La carte nous rappelle que nous sommes dans le pays de la mirabelle, y compris en ce qui concerne l’apéro.
Le menu qui nous est proposé, à défaut d’être typique de la région lorraine, est bien agréable.
Nous profitons tranquillement de notre repas, la grande salle de restaurant n’étant occupée que part les quelques couples ou familles qui occupent un logement pour la nuit.
D’ailleurs, le jour décline à mesure que nos estomacs se remplissent, et nous ne voyons bientôt plus rien de la grande plaine aux cervidés…

Sans hâte, mais impatients de regagner notre repaire, nous finissons notre repas et vérifions que notre éclairage de fortune fonctionne, avant de nous lancer sur les traces du chemin du retour.
Celui-ci s’avère être une véritable expédition… en effet aucune partie du parc n’est éclairée ni balisée la nuit.
Je fais appel à ma mémoire topographique et à l’image de la carte du parc pour nous orienter.
Missdactari ne semble pas du tout à l’aise et je tente de la rassurer de mon mieux, tout en restant attentif au moindre détail qui pourrait indiquer que nous faisons fausse route.
Les bruits de la forêt mêlés à la faible lumière dont nous disposons donnent une ambiance pesante digne d’un film d’horreur.

Sans faux pas, et soulagés d’arriver à bon port, nous regagnons notre antre, illuminé par les éclairage intégrés au sol extérieur.

lodge

Nous prenons rapidement nos quartiers, et nous débarrassons de nos manteaux, lanternes et lampes torches.
Je suis tenté d’essayer l’éclairage led dont on nous a vanté les mérites, et me saisis de la télécommande.
Celle ci pilote plusieurs bandeaux lumineux dont on peut changer les couleurs à loisir… 1.

Après quelques minutes à jouer avec les ambiances lumineuses dans divers endroits du lodge, je propose de profiter de l’ambiance nocturne avec un éclairage rose tamisé dans un le jacuzzi.
Frileuse, Missdactari propose une autre alternative : nous avons un beau lit double avec une épaisse descente de lit à tester, d’autant qu’elle a amené quelques accessoires.

lit_avant

Ayant choisi un éclairage adapté, nous tournons autour du lit quelques minutes, et procédons à un effeuillage sans hâte.
Nous nous apercevons que notre accessoire principal, qui n’est autre que l’indétrônable Fairy, n’est pas suffisamment chargé et risque de nous lâcher en pleine action.
Devant cette inacceptable perspective, nous le branchons sur secteur en vérifiant que la longueur de câble ne sera pas un obstacle (merci les prises sous les tables de nuit).

Une fois nus sur le lit, la miss me donne sa vision des choses : une préparation comme je sais les lui prodiguer, ensuite il s’agira d’aller droit au but pour un maximum de plaisir en en minimum de temps…

loup_sein

Séduit par l’enchaînement, j’allonge la belle en travers du lit, m’assure de son confort, et je prend place entre ses cuisses.
Je commence par embrasser puis titiller du bout de ma langue son clitoris encore sage. Je donne quelques coups de langue brefs et appuyés, ce qui ne tarde pas à le faire réagir avec vigueur.
Relâchant mon étreinte buccale, je commence à laper, nonchalant, partant de son œillet jusqu’à son clitoris, dessinant tous les reliefs de son intimité au plus près de ma langue.
Chaque passage révèle plus encore le gout délicat de la cyprine qui commence à imprégner tout le fruit défendu.

Il me vient alors une idée : elle m’avait parlé il y a quelques temps d’un homme qui l’avait léchée en posant sa langue à plat tout le long de son intimité.
Cela lui avait fait beaucoup d’effet, mais il manquait quelque chose pour que ce soit totalement satisfaisant.

Aussi je m’aventure à plaquer le centre de ma langue sur son clitoris bien dégagé, pendant que le bout titille juste au dessus de l’entrée du vagin.
C’est à croire que ma langue a exactement la forme et la longueur requises… je parviens à la faire onduler assez facilement de façon à produire de lentes caresses appuyées sur son bouton.
Je m’interroge sur les sensations produites, mais un vif soupir emplit de surprise ne me laisse aucun doute.

Ce n’est qu’une question de secondes avant que la miss ne réclame son dû… mes “Uniques” sont à portée de main, et je m’assure d’être prêt à l’assaillir à tout moment.

Suspendu à sa voix encore quelques secondes, le “prends moi” vient sonner l’heure de la chevauchée.
Je libère pour un bref instant mon étreinte polymorphe : mes mains qui étaient encore à l’instant enroulées fermement entre ses cuisses, vont bientôt enserrer sa taille.
Alors que Missdactari m’offre la plus belle vue sur sa croupe, je m’approche et m’équipe de la coiffe phallique Unique de rigueur.

Le jeu est clair : pas de quartier… je m’enfonce donc d’un trait au plus profond d’elle et perçois son gémissement dans un souffle.
Je me tiens immobile, elle se saisit alors du Fairy et le rapproche de son entrejambe.
Mains entre les cuisses, épaules à plat sur le lit, sa cambrure est à se pâmer.
Mon bas ventre ajusté contre ses fesses, je me sens l’emplir de bien belle manière.

Elle plaque le jouet rose et blanc sur son intimité, et enclenche de suite la vitesse maximum.
J’assène immédiatement les premiers coups de boutoirs, réguliers et vigoureux, ne prenant aucune précaution pour ménager ma partenaire.
Plutôt que la cadence, je privilégie l’amplitude du mouvement, et la force de chaque coup de rein.
J’accélère progressivement le mouvement… je veux que son plaisir soit maximal, absolu et inévitable.

Sa voix se fait rapidement entendre, laissant deviner avec quel galop s’approche l’orgasme
Ses cris de plus en plus enlevés, sa lubrification abondante m’encouragent, je ne m’autorise aucun répit et me dévoue tout entier à ma noble entreprise.
Serrant ses hanches avec force, pilonnant son intimité avec détermination, je me sens tel une fucking machine prête à la transpercer.

Un dernier gémissement rauque, teinté d’étonnement, d’émerveillement même, précède le bouquet final.
Ses cris emplissent le lodge, tandis que je maintiens l’effort tel le sprinter qui vient à peine de franchir la ligne d’arrivée.
Sa longue plainte m’évoque celle des loups qui sont juste là, dehors.

Elle se relâche, terrassée par notre accouplement animal, laisse aller le jouet et semble à demi-absente, le souffle court.

lit_ebats
Son expression est à la frontière entre le fou rire et les larmes… elle se tourne lentement sur le côté, comme si elle était blessée.

Dans le mouvement, j’aperçois son intimité indécente, outragée et outrageante, trempée par l’excitation aussi subite qu’intense.
Je profite de l’accalmie pour reprendre mon souffle, mon érection revient demander son reste.

La belle récupère vite, et je sais qu’il ne faudra pas attendre bien longtemps pour que je ne puisse à nouveau coulisser en elle, et atteindre à mon tour le nirvana.

Le regard vague mais bienveillant, elle se tourne sur le dos.
“Bon lapin 2 et après dodo” me souffle t-elle, pour me faire comprendre qu’à ce régime là, il n’y aura pas de second round, victoire par KO.

L’assaut l’a laissée accueillante, et je ne prends, une fois de plus, aucune précaution particulière pour la pénétrer.
Enthousiasmé par nos effusions précédentes, je me focalise sur mon propre plaisir.

Ma langue va à la rencontre de ses seins, qu’elle saisit et me présente, pendant que j’ondule sur elle et profite des sensations voluptueuses de la pénétration,  dont j’adapte la cadence à ma guise.

Je m’abandonne et laisse monter cette sensation qui pointe sur la couronne de mon gland, presque imperceptible… elle s’étend progressivement, comme par petits cercles concentriques, à toute la verge.
Cette sensation, par je ne sais quelles circonvolutions m’emmène, grandissante, vers un délicieux plaisir.

Le plaisir me gagne tout entier et se transforme en ras de marée, je suis au paroxysme de la rigidité.
La jouissance me submerge tandis que j’assène à la belle tel un baroud d’honneur, quelques derniers vigoureux coups de bassin.
Je sens ma semence s’écouler et tenter de la rejoindre.

Immobile pour quelques instants, terrassé, je profite de ces quelques secondes de grâce post-orgasmique, celles où la plénitude prend tous ses droits.
Ma tête se pose au creux de son épaule, je bredouille quelques mots.
Nos corps s’éloignent un peu, je m’allonge à demi sur elle, me positionnant de façon à accéder à sa poitrine, pour la caresser et en jouer avec la pointe de ma langue, mes mains la parcourent.

La nuit est déjà bien avancée, il n’y aura effectivement pas de combattants pour un second assaut ce soir.
L’appel de la couette nous fait sortir de notre tendre torpeur, nous avons envie de nous mettre au chaud, de profiter du confortable lit pour un repos bien mérité.

Le contraste entre le confort de notre lodge, et l’isolement du sous-bois est plaisant.
Je profite à plein de cet environnement loin du tumulte des hommes, proche de la nature, parmi les loups, fatigué et béat.

regard_loup

Le sommeil ne tarde pas à m’emporter avec douceur…

Jusqu’à ce qu’un bruit métallique et sourd m’en sorte en sursaut.
je suis vite en éveil… nous sommes en forêt, nos plus proche voisins sont loin, personne n’a rien à faire ici.
Alors d’où vient ce bruit, qu’est ce qui peut bien cogner à ce point ?
De nouveau, ce bruit inquiétant… se pourrait-il que quelqu’un rode et tente d’accéder au lodge ?

N’étant pas sujet au stress, surtout la nuit, je tente de réfléchir et de déterminer la cause de ce bruit.
Ca cogne, encore… fort, sourd. Y a t-il un souci dans le parc, vient-on nous évacuer ?
Un autre hôte qui se serait trompé de logement ?

Ou… quelqu’un sur le toit ? En tendant l’oreille il me semble que c’est de là que vient le bruit.

J’entends le vent souffler fort dehors, alors qu’il était quasiment inexistant dans la soirée.
Nous sommes en pleine forêt, l’explication est fort simple : quelque chose tombe des arbres et vient percuter le toit métallique.

Les bruit se poursuivront ainsi un moment, et à mon grand étonnement, ils ne semblent pas perturber missdactari.
Son sommeil est d’ordinaire léger, mais pas ce soir… je retombe moi aussi dans les bras de Morphée, songeant au programme du lendemain.

[ suivant ]

  1. avec le recul je me rends compte que c’est la deuxième fois qu’une sortie d’anniversaire m’inspire une installation électrique personnelle, la gamme utilisée au Secret de Paris ayant trouvé grâce dans ma nouvelle demeure[]
  2. dans notre vocable : Vas-y, profite ![]
Mar 21
Octobre
2014

PostHeaderIcon Nature Sauvage (mise en route)

La fin Août sonne souvent la fin des vacances et la rentrée toute proche.
Mais c’est aussi la période à laquelle Missdactari fête son anniversaire, événement que nous célébrons dignement depuis quelques années déjà.

Après le cinéma porno suivi du marathon des clubs, après le shopping coquin suivi de l’hôtel de charme parisien, après le voyage en avion à Deauville et les belles tables, se renouveler sans tomber dans la banalité devient, chaque année un peu plus, un challenge.

Nous avons définitivement mis de côté le défi d’une journée “du glauque” (love hôtel bas de gamme, “rue des branleurs” et clubs de mauvaise réputation) pourtant longuement évoquée à une époque.

Missdactari a cette année décidé de laisser une grande part de mystère sur le lieu et les activités, ne confirmant (plusieurs mois à l’avance) que la date, la région et le moyen de transport.
De plus, j’ai été avisé de “prendre aussi une tenue qui ne craint rien”.

Compte tenu des anniversaires précédents, cette mise en garde pour le moins inattendue n’était pas de nature très rassurante. Mais j’ai joué le jeu et n’ai pas fait preuve d’une curiosité débordante, malgré la tentation.

Confus du fait qu’elle organise les détails et la surprise pour SON anniversaire d’une part, et soucieux de m’absenter deux jours de la maison d’autre part, je me réjouissait toutefois de voir la date fatidique se rapprocher.

Les détails avaient été donnés au compte-goutte au fur et à mesure que se rapprochait le jour J :

Ce sera en Alsace…“, “Nous prendrons le train“, “N’oublie pas ton maillot de bain“, “Dès qu’on arrive, tu fonces mettre en route le jacuzzi“, “prends aussi de quoi bien t’habiller pour le retour sur Paris“.

Signe des temps ? Cette année le cadeau prévu n’est ni un sextoy 1, ni même un objet ou produit “glamour”.
Le cadeau retenu, bien que d’une grande utilité, n’était pas adapté à notre escapade… la date approchant je me mis en quête d’un petit quelque chose qui puisse être offert le jour J.
L’acquisition d’un nouveau modèle de smartphone quelques temps auparavant laissait la place à quelques accessoires pour ce dernier (roses si possibles) que je ne manquais pas d’ajouter à ma valise.

Jour J…

Valise parée de ces présents, des tenues plus ou moins décontractées, du maillot de bain et d’une quantité de “Unique” significative (pour ne pas dire démesurée) me voilà donc en chemin vers notre point de rendez-vous, le tout avec une ponctualité tout à fait honorable compte tenu de ma relative performance dans ce domaine.

C’est le début d’un long périple ferroviaire qui va nous amener en gare de l’Est, dans un TGV a l’ambiance feutrée vers Nancy, et à la suite le TER.
Ce dernier trajet est l’occasion de constater quelques différences dans le paysage : nous passons le long de nombreuses usines de ciment, aux énormes canalisations oxydées (et dont l’esthétisme est fort discutable), croisons quelques églises dont le clocher est affublé d’un bulbe …

Saint Nicolas de Port Clochers à Bulbe

Arrivés à bon port, un taxi nous fait parcourir les derniers kilomètres dans la campagne mosellane.
Oui, c’est bien en Moselle que nous sommes et non en Alsace voisine… qu’importe.

Missdactari m’enjoint de ne pas regarder la signalisation pour garder l’effet de surprise.
Je ne tiens pas à le gâcher si près du but et je m’exécute, le pare soleil du taxi faisant office de cache.

Une quinzaine de minutes de route plus tard, nous descendons sur un parking en pleine campagne.
Une grande enseigne en bois me donne enfin l’information manquante, car nous sommes à l’entrée d’un…

Parc animalier ?

Plan du Parc

Perplexe, j’essaie pendant quelques instants de trouver la cohésion entre le parc animalier et le jaccuzi.
Est-ce pour plus tard, est-ce un leurre ? Je reste silencieux…

Tout devient évident lorsque Missdactari m’indique que ce parc animalier propose des hébergements en pleine nature, au sein même du parc.
Certains sont de simples cabanes dans les arbres 2, dans un confort rudimentaire.
D’autres sont nettement plus évolués, comme celui dans lequel nous allons passer la nuit…
Nous avons une réservation dans un lodge dont la construction est toute récente.

Nous prenons connaissance des consignes liées à notre logement, aux usages du parc, aux horaires et au déroulement de notre séjour. On nous remet également deux lampes pour nous éclairer le soir afin de regagner notre hébergement après le dîner.
En effet, la nuit le parc n’est pas éclairé, et il faut le traverser, en partie en sous-bois pour retourner au lodge.
Nous prenons place à bord du club-car qui nous amène vers notre demeure d’un soir.

Nous faisons connaissance avec le lieu. Le lodge est isolé sur un bord du parc: nous disposons d’une grande zone arborée et privatisée. Le bâtiment affiche des lignes droites, et des matériaux au goût du jour : beaucoup de bois, de la pierre, du béton effet ciré couleur anthracite, une grande baie vitrée…
Singularité : celle ci est au contact d’une meute de loups noirs, dont nous ne sommes séparés que par une clôture.

Lodge : La baie vitrée et un loup
Les finitions sont soignées, les équipements nombreux : cheminée, cafetière expresso, éclairage led multicolore télécommandé, chauffage au sol…
Le genre de logement que l’on garderait bien pour le reste de l’année !

La disposition est étonnante : la pièce principale est séparée d’une petite dépendance constituant la seconde chambre, un autre bloc héberge les toilettes et la salle de bain. Ils n’ont en commun qu’une terrasse en bois et un pan de plafond…
En bonne place, au milieu de cette terrasse centrale, figure le jacuzzi tant convoité, caché sous sa grande housse.

Lodge : le jacuzzi
On nous montre le fonctionnement du logement, les précautions d’usage, ainsi qu’un rappel des différents horaires, dont celui du dîner.

Enfin seuls !

Malgré l’absence de rideaux et l’importante surface vitrée, nous bravons les rares vis-à-vis et faisons tomber nos vêtements, impatients.
Nous débarrassons le précieux équipement balnéo de sa lourde housse, prenons une douche rapide, et nous voilà barbotant dans l’eau chaude, testant les différents réglages et mécanismes d’agrément.
le jacuzzi est encastré dans la terrasse, nous avons les yeux à hauteur du sol, et notre point de vue donne sur le grand enclot voisin, celui qui abrite les loups noirs. Nous tentons de les repérer mais ils se tiennent à distance dans l’immédiat.
Le mélange de confort et de proximité avec la nature est quelque peu paradoxal, mais particulièrement agréable.
Nous nous délassons ainsi un long moment, tentant de repérer les loups, jouant à cache-cache avec les jets, les mains deviennent baladeuses et nos corps se frôlent.

Fatalement, la poitrine de Missdactari ne manque pas de me narguer, mes mains et ma langue ne résistent pas bien longtemps à l’appel de la nature.

Sein : l'appel de la nature.. sauvage !
Mes érections sont autant de prétextes à de douces caresses sous-marines.

Nous nous amusons à faire monter la tension sexuelle pendant un bon moment, jouant avec notre désir.
Jusqu’à ce que n’y tenant plus, et bien que frileuse (au sens premier du terme uniquement) la miss sorte de l’eau jusqu’à son entrejambe, sans dire un mot.

Le message est clair, et à mesure que j’approche de son intimité, elle fait en sorte d’adapter sa position pour me l’offrir du mieux possible.
Resté dans l’eau chaude, je prends un malin plaisir à m’appliquer dans un cunnilingus d’abord lent et appuyé, lascif.
Sentant la cyprine remplacer avantageusement le côté rugueux et insipide de l’eau j’accélère progressivement le mouvement, tout en observant l’effet produit sur la belle demoiselle.
Son souffle se fait audible et plus rapide, j’agrippe ses fesses et je poursuis mes explorations linguales de plus belle.
Pendant que son plaisir prend forme, qu’elle me guide et m’encourage de quelques mots, je maintiens la pression ainsi que le mouvement, de manière à ne plus laisser d’échappatoire.
Un gémissement rauque me ravit intérieurement, et je ne lâche ma proie que lorsque qu’une main sur mon front m’éloigne du fruit défendu mais ô combien apprécié.

Il est temps de se remettre dans l’eau chaude, l’orgasme n’ayant rien arrangé côté frilosité, pour quelques minutes de récupération, enlacés.
Une main descend délicatement mais avec assurance et se saisit de mon sexe, vaguement remué dans l’apparente l’apesanteur.

Tant et si bien qu’il ne va bientôt plus y être assujetti, dressé tel un fier soldat…
Ah…  quelle agilité dans les gestes, quel talent !

Je m’interroge sur la marche à suivre pour éviter les effusions dans l’eau que nous tenons à garder propre pour ces deux jours.
Missdactari me propose alors de passer dans la salle de bain…

Nous sortons de l’eau en prenant garde à ne pas être observés (hormis par les loups) et filons dans la pièce attenante.
L’efficacité du plancher chauffant un sol en pierre volcanique est appréciable. La douce chaleur qui s’en dégage est tout à fait propice à des ébats improvisés.

Après s’être assuré que j’étais toujours en forme, la miss se tourne et offre à ma vue l’une des plus belles invitations à l’indécence.
Ne pouvant refréner un coup de langue en enfilant un Unique, je me dresse et lui saisit fermement les hanches avant de m’enfoncer avec vigueur.
Je me délecte des vagues de sensations énergiques provoquées par une pénétration qui ne l’est pas moins.

N’étant pas un grand amateur de la position debout, et la pièce ne permettant pas de se mettre confortablement à genoux, je ne tente pas d’atteindre à tout prix l’orgasme.
Je me contente du plaisir lubrique de la situation, pour quelques minutes encore : je tiens à m’économiser pour le soir.

L’heure du dîner approche… il est temps d’interrompre nos ébats temporairement.

Nous revêtons une tenue appropriée et sortons rejoindre la salle de restaurant en nous faufilant dans les sous-bois.

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  1. Je crains de n’avoir visé au plus juste avec le Fairy, les autres jouets n’ayant pas trouvé grâce auprès de Missdactari depuis la “roquette à orgasme”[]
  2. et c’est par ce biais qu’elle en a eu connaissance, puisque c’est ce type d’hébergement qu’elle avait choisit pour mon propre anniversaire[]
Mar 12
Mars
2013

PostHeaderIcon Une journée d’anniversaire bien remplie (partie III)

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Missdactari semble impatiente d’arriver au terme de cette journée, ma foi fort bien commencée. Je ne connais pas les détails de l’endroit où elle nous emmène, mais je sais que c’est un lieu qui devrait sortir du commun.

Nous descendons la rue de Clichy, chose qui m’étonne car ce quartier n’est pas nécessairement réputé pour ses hébergements luxueux 1.

En quelques minutes pourtant, nous arrivons à l’angle de la rue de Parme, et une lumière violacée attire mon regard.

Secret de Paris

C’est là qu’est niché l’Hôtel Design Secret de Paris, un établissement récent qui cède à la mode (bien agréable) des petits hôtels intimistes et hauts de gamme. En pénétrant à l’intérieur, on passe dans un autre monde. Oubliée la banalité de la rue de Clichy, le bruit des voitures… Ici tout est fait pour émerveiller le regard et apaiser les oreilles.
Le hall d’accueil donne le ton : ici, on soigne les détails et on ne fait pas dans l’approximation.

Nous sommes accueillis avec beaucoup d’attention, et l’on prend le temps de nous présenter les installations de l’établissement et de nous donner toutes les informations utiles pour notre séjour.
On nous demande aussi combien de nuits nous avons réservé… Question qui peut vite agacer, on se sent déjà bien  et l’on évoque sans aucune précaution la possibilité que tout cela doive se terminer !

J’apprends que les chambres ont différentes thèmes, et je me rappelle alors un commentaire que m’avait fait la miss il y a un certain temps sur un hôtel qui proposait diverses chambres, dont une sur le thème de l’Opéra, qui lui est cher.

Il semble qu’elle avait préparé sa surprise depuis longtemps, c’est pourtant SON anniversaire !

Notre hôtesse nous mène à notre chambre et nous laisse ensuite tous les deux.
L’impression de cocon est très forte, la chambre n’est ni trop grande ni trop petite, la décoration et les finissions sont travaillées. Même les mitigeurs sont signés du nom de l’hôtel.

Le thème reprend l’image d’une lucarne avec des photos des toits de l’Opéra Garnier. Une barre de danse sur laquelle sont lacés des chaussons fait office de tête de lit.La chambre Opéra Garnier
Les commandes d’éclairages sont tellement élaborées qu’elles en seraient presque complexes, mais permettent de donner à la chambre de multiples ambiances, plus ou moins tamisées.

La pièce maitresse, hormis le lit, est dans la pièce à côté : une grande baignoire d’angle qui propose la fonction jacuzzi, et un éclairage de l’eau dans différentes couleurs.

Je suis surpris par un point : notre chambre donne dans la rue, et pourtant il y règne un calme olympien.
Un rapide coup d’œil aux fenêtres donne l’explication : un double vitrage extérieur auquel on a ajouté un autre niveau de double vitrage, le résultat est imbattable !

Nous nous déposons rapidement nos affaires et je suis chargé de faire couler l’eau. Très chaude bien sûr, connaissant la frilosité de la miss.
Bien qu’habitués aux grands jacuzzis, avoir sa baignoire balnéo dans un cadre aussi intime est une toute autre expérience.
Et nous n’avons jamais eu cette opportunité auparavant… nous voilà donc à tester les différentes possibilités de l’engin 2

La baignoire balnéo

Une fois trouvés la meilleure combinaison bulles / couleur, nous nous relaxons et laissons aller nos mains. Mes mains glissent dans l’eau et suivent les formes de ma délicieuse maitresse, dessinés par l’éclairage inhabituel.
Difficile de rester de marbre dans ces conditions, cependant la baignoire n’est pas non plus gigantesque, et l’on ne peut guerre s’y ébattre sauvagement.

L’assise qui est dessinée dans l’angle en revanche, pourrait bien receler un potentiel coquin. Il nous faut impérativement tester cette configuration inédite !
Nous expérimentons donc alternativement la “balnéo-gâterie”, tout en rajoutant régulièrement de l’eau chaude pour nous maintenir dans les meilleures dispositions.

Je ne saurai dire ce qui a ma préférence entre le plaisir d’une fellation appliquée, calé dans l’angle de la baignoire, caressé par la vapeur d’eau et la double sensation de chaleur humide dispensée tant par la baignoire que par le délicat fruit que je butine.
Quoi qu’il en soit les bienfaits en sont incontestables 3.

A la fois relaxés et électrisés nous prenons le lit d’assaut, laissant derrière nous une salle de bain toute embuée.
La literie est à l’image du reste de la chambre, parfaitement agréable. Du moins pour dormir… mais il n’en est pas encore question !
Nous avons à cœur de finir la soirée en apothéose, ce n’est pas un jour comme les autres !

Et nous ne pouvons fêter cet anniversaire sans une levrette dans les règles de l’art.
Si l’absence de grincement est bien appréciable, le mieux s’avère parfois l’ennemi du bien : la douce texture de la couette n’est pas des plus adaptée à un accouplement musclé.

Il en faut plus pour nous décourager, et nous réglons bien vite le risque de dérapage en adoptant un positionnement plus adapté (bénie soit la souplesse de Missdactari, en même temps on n’est pas dans la chambre “Opéra” pour rien !).
Après tant de plaisirs qui se sont additionnés tout au long de la journée, je m’abandonne à un orgasme long et intense, dévastateur.

Le lit "Opéra"

Malgré l’épuisement, il est hors de question de s’endormir sans avoir mis à profit le cadeau de l’an dernier : le Fairy.
Ce dernier est mis à contribution et bien vite il confirme sa redoutable efficacité ! C’en est presque désarmant de voir de quelle manière implacable il peut conduire, en bien peu de temps, une femme à l’orgasme.
Mais il eut été trop simple de s’arrêter là, et je décide d’ajouter ma cerise sur le gâteau.
Je suis bien décidé non seulement à avoir le dernier mot, mais également à ne laisser aucune bribe d’énergie à Missdactari, qui ne soit transformée en jouissance.

Après m’être assuré qu’elle capitule, visiblement terrassée, nous nous accordons un repos des guerriers bien mérité, et je tombe bien vite dans un profond sommeil…
… sommeil dont je suis très agréablement sorti par une très douce et très agréable sensation.

Avec beaucoup de délicatesse la miss cajole ma hampe fièrement érigée, et n’accélère le rythme que lorsque je me montre aussi bien réveillé.
C’est donc une journée qui commence bien, très bien même !

Malgré mes envies de “petit déjeuner au lit” la tête enfouie entre ses jambes, Missdactari m’enjoint de me préparer pour un repas plus nourrissant.
L’effet cumulé des différents traitements de la veille ne semble pas s’être encore dissipé, nous prenons donc le chemin du buffet.

Confortablement installés dans les fauteuils club violet, nous profitons de la variété des mets proposés.
Nous observons le personnel, la décoration… nous faisons des commentaires sur le lieu, sur notre journée mémorable.

DSP_Salon

Nous devisons sur les autres clients. Sont-ils venus eux aussi profiter d’un si bel écrin pour s’ébattre ?
Ou ne sont-ce que des voyageurs blasés, habitués des lieux, n’ayant trouvé que le repos à défaut de fougue ?

Le soleil nous accompagne sur le chemin qui nous ramène vers une vie “normale”, et nous commençons déjà à élaborer des plans pour le prochain opus.

Crédits photos : première, deuxième et dernière photo viennent du site officiel de L’Hôtel Design Secret de Paris, la troisième et quatrième de tripadvisor.

  1. d’ailleurs si vous regardez l’adresse de l’hôtel sur Google Street View, vous verrez que l’endroit était pour le moins délabré il y a encore quelques années[]
  2. la baignoire, dans un premier temps… what did you expect ?[]
  3. note à moi-même : tenter d’intégrer une baignoire balnéo dans ma future lapinière[]
Dim 30
Décembre
2012

PostHeaderIcon Une journée d’anniversaire bien remplie (partie II)

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De retour dans le dédale du métro parisien, après de nombreux trajets celui-ci nous amène à notre première étape libertine, destination Pyramides.
Nous remontons rapidement la rue Thérèse et passons le hall discret des Chandelles.

Nous sommes comme à l’habitude très bien accueillis, à savoir tapis rouge pour missdactari, erreur volontaire sur le prénom en ce qui me concerne… que voulez-vous ici les femmes sont reines, il faut l’accepter ou changer d’établissement.
Ce qui tombe bien puisque, pour cet anniversaire, j’ai à cœur d’ouvrir les hostilités coquines de la meilleure façon qui soit. Je ne suis pas encore fixé sur les détails : gang bang endiablé, concours de cunnilingus allongée sur le bar, autres délices ?
C’est aussi l’ambiance du jour, les hommes présents, et surtout les envies de la principale intéressée qui donneront le ton.

Après notre périple “love shops” nous avons grand besoin de nous désaltérer, et le passage au bar permet de s’habituer à la faible luminosité du club.

Le bar des Chandelles

C’est même l’endroit idéal pour se préparer à la semi obscurité des espaces de débauche.

Requinqués, nous ne perdons pas une seconde pour nous diriger vers notre zone préférée : le grand matelas à la forme incurvée à l’angle du club, motif en toile de Jouy, murs rougeoyants…
Comme souvent nous “ouvrons le bal”, sans trop préjuger de la suite,  il s’agit simplement de démarrer le jeu, et de voir ou la suite nous portera.
Evidemment nous pouvons (enfin, surtout missdactari en l’occurrence) refuser ou accepter certaines approches, pour influencer sur la teneur des ébats.

Un premier homme s’approche, qui ne m’est pas inconnu… nous avons déjà batifolé avec lui et je sais que la miss l’apprécie. Il n’est pas accompagné comme il l’était lors de notre précédente rencontre, mais ce n’est finalement pas si mal car cela m’évitera de me disperser.
Le trio commence, d’abord en douceur. Notre invité sait-y faire, on le sent habitué des clubs et expérimenté, à l’écoute.

Ce n’est donc qu’une demi surprise lorsque missdactari refuse poliment les propositions d’autres hommes, à l’évidence elle a déjà tout ce qu’il faut pour être comblée. Pas de Gang-Bang endiablé pour cette fois.
Je ne sais pas si notre complice est au courant qu’il s’agit d’un jour spécial, je me plais à penser qu’il ne l’est pas, mais que c’est tout simplement un gentleman qui a tout comme moi à cœur de combler sa partenaire.
Chose rare et ô combien précieuse, nous sommes lui et moi sur la même longueur d’onde. Sans nous parler, chacun trouve sa place, les bons gestes.
Nous sommes totalement complémentaires et servons un but unique : donner à la belle un maximum de plaisir.

Je la sens particulièrement excitée lorsqu’il la pénètre avec assurance dans une magnifique levrette, pendant que je suis allongé et gratifié d’une délicieuse fellation.

Levrette HHF
Il saisit fermement la miss par les hanches, sait-il à quel point elle apprécie ce geste ? Voyant le trouble dans ses yeux, je n’hésite pas une seconde à ajouter le petit plus qui l’amènera à l’extase.
Humectant deux doigts de salive, je passe la main entre les cuisses de notre consentante victime et je m’applique à caresser son clitoris de la meilleure façon.
C’est que je commence à savoir comment elle fonctionne !
L’effet ne se fait pas attendre : un soupir, un léger gémissement… il m’a semblé que son corps s’est raidit pendant une fraction de seconde.

Mon semblable a de toute évidence perçu lui-aussi ces signaux. Il me jette un rapide regard, j’y réponds par un sourire motivé et un œil pervers dirigé vers l’entrejambe de missdactari.
Pendant que je m’assure que mes doigts restent suffisamment humides, il augmente légèrement l’amplitude de ses mouvements, ressert ses mains et maintient la cadence.

Levrette Trio HHF

L’ascension vers l’orgasme semble bien engagée, voir inéluctable… je le perçois dans les yeux de missdactari, l’explosion est proche… il s’agit de ne rien lâcher.
Arrive alors ce moment délicieux, juste avant la jouissance, lorsqu’elle se laisse submerger, lorsque le retour en arrière n’est plus possible, lorsque pendant quelques secondes elle ne peut qu’attendre impuissante cette petite mort.
Un gémissement un peu rauque vient couronner notre entreprise, mais nous ne laisserons aucune échappatoire à notre victime et elle ne perdra pas un fragment de son plaisir.

C’est seulement une fois assurés que l’orgasme est complet que nous croisons à nouveau notre regard, satisfaits d’avoir si bien coordonné nos efforts.
Et tout cela sans échanger un seul mot…

Est-ce lié à ce jour particulier ? Je me plais plutôt à croire que le hasard a bien fait les choses.

Les jeux se poursuivent encore quelques temps, même si nous avons atteint un sommet pour le moment.
Le mieux étant l’ennemi du bien, nous ne tenterons pas de renouveler tel exploit dans l’immédiat.

Ayant rendu les armes, récupéré nos vêtements respectifs et repris nos esprits sous une douche bienfaisante, nous retournons vers le bar, le cœur léger.
Lumière feutrée, ambiance joviale et détendue… comme à l’accoutumée, les Chandelles est un club où l’on se sent bien et où le temps passe évidemment trop vite.

Je suggère à missdactari un second round, abondance de bien ne nuit pas dit-on…
Mais elle préfère en rester là et garder des forces pour le soir, et puis nous avons un agenda à tenir !

Nous prenons donc congé, et remontons au vestiaire. La miss revient à une tenue plus adaptée pour la suite de la journée pendant que nous échangeons quelques mots ironiques avec Bernard, le maître des déjeuners scandaleux et des after-work coquins.

Place Clichy

Notre prochaine étape nous amène vers la place Clichy, mais cette fois ce ne sera pas pour s’y garer à la faveur d’une sortie dans le quartier de Pigalle.
Il est temps de reprendre des forces, et après le plaisirs des corps, nous allons laisser place aux plaisirs de la table.

Le choix était vaste, mais nous parlions de partager un grand plateau de fruits de mer depuis quelques temps déjà… quelle meilleure occasion pour assouvir cette envie ?
Nous prenons place à la table de la brasserie Wepler. Soutenant le prix littéraire du même nom et faisant face à la statue de Moncey, l’établissement propose à sa carte quelques plateaux forts appétissants.
La décoration vintage et ses photos de cinéastes nous font changer d’époque, alors que notre goût pour les conversations détendues autour du sexe contraste largement avec la bienséance du lieu.

Brasserie Wepler

Ce côté provocateur que nous partageons nous amuse toujours autant, et nous nous demandons ce que les autres convives ont fait de leur journée, ce qu’ils feront de leur soirée…
Probablement leur programme est-il différent du nôtre, et je ne manque pas de me sentir privilégié.

Alors que le plateau de fruit de mer est servi sur une table attenante compte tenu de sa taille, nous nous entendons sur un plan d’attaque infaillible, qui va le mener à sa perte.
Lentement mais surement, gâtant nos palets, nous faisons honneur à l’assortiment et marquons notre victoire en nous accordant un dessert.

Je ne sais pas encore précisément quel établissement nous accueillera pour la nuit. Missdactari a gardé le secret, mais à voir ses yeux briller et une certaine impatience, il est évident qu’elle a porté son dévolu sur un établissement d’exception.

La nuit est tombée pendant notre dîner, et nous retrouvons l’agitation nocturne du quartier qui nous est coutumière. Il n’est point besoin de s’engouffrer dans une bouche de métro cette fois-ci. Car l’établissement mystère est à quelques pas…

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Crédits photos : L’ancien blog de Valérie H (des Chandelles), Love MMF threesome pic’s & fantasies, Candaulismes, WikiPedia, Yelp (ex Qype).

 

Mer 31
Octobre
2012

PostHeaderIcon Une journée d’anniversaire bien remplie (partie I)

Comme l’indique missdactari ICI le dernier jour d’Août nous fêtons (dignement bien sûr) son anniversaire.
La folle journée de 2011 avait d’ailleurs donné lieu aux 3 billets “Triathlon“.

Cette année, après une ébauche de programme “jeux glaulympiques”, la miss s’est finalement orientée vers une journée shopping / club / restau / hôtel.
Un agenda plus orienté vers les plaisirs que la performance donc, oserais-je même dire “plus romantique” ?

L’objet de ce billet est de revenir en particulier sur certains points, le récit de missdactari étant déjà assez riche.
Je ne saurai trop vous conseiller d’aller relire sa publication pour avoir tout l’agenda en tête.
Et comme je vais parler surtout de ce qui m’a plu… ce billet va être long !
Il sera donc publié en plusieurs parties… et plein de bons sentiments !

Retour en arrière…

31 Aout 2012, H-1.
Je m’efforce de ne pas être en retard 1 et me désole de ne pas avoir encore reçu la petite surprise commandée sur Internet.
En guise de cadeau, il est prévu que je lui offre un petit quelque chose lors de notre journée, mais il y manque à mon goût l’effet de surprise.
De plus elle m’a indiqué ne pas vouloir de “joujou” puisque son Fairy est indétrônable… et que je n’arrive décidément pas à trouver une volontaire pour un poney-plug.

La position dominante du Fairy étant avérée, je me décide donc à lui adjoindre un accessoire, hélas ils ne sont pas si faciles à dégoter.
Le site sans prétention sur lequel j’en ai trouvé un me semble bien artisanal, et je crains d’être livré dans un “certain” délai, voire pas du tout.
Alors que je prépare mes dernières affaires (car ce soir, je découche) la sonnerie me donne une lueur d’espoir.
Serait-ce la livraison de l’accessoire tant espéré ? L’adresse de l’expéditeur sur le colis me le confirme…

Ô Joie j’aurai donc une  petite surprise pour ce soir !

Je glisse la boite dans ma sacoche et me voici parti pour rejoindre la miss, et démarrer par notre déjeuner de sushis.

Tataki

 

Il y a pléthore de recettes et je me lance donc dans l’originalité (pas forcément traditionnelle, mais la nourriture est bonne).

Une salade “machin bizarre au poulpe” selon la dénomination missdactarienne, et des “tatakis” qui sont des sashimis mi-cuits et assaisonnés.
La journée commence bien comme le souligne la miss dans son article, même si effectivement  nous ne sommes pas d’accord sur la signification du regard appuyé de certaines clientes envers la serveuse.

Elle y voit une simple faim de loup, et moi une possible attirance.
Je commence d’ailleurs à me demander, à la lueur d’une récente sortie 2, si je ne vois pas des lesbiennes partout…
Mais je maintiens que ce regard n’était pas en provenance de l’estomac… toutefois il s’agissait peut être simplement de jalousie ?
Oui, avouez mesdemoiselles et mesdames, vous vous êtes déjà dit en regardant une rivale “argh comment elle est gaulée cette garce” et bien “elle l’a trouvé où sa robe, elle irait mieux sur moi!”.

Avec le recul j’opterai plutôt pour cette explication.
A ma décharge je dois avouer que mon côté féminin doublé d’une propension à la “fashion-victimisation” grandissante me fait également avoir ce genre de pensées.

Passons donc à la suite du périple, et la découverte d’une sélection de love-shops.
Il s’agit ici d’établissement “nouvelle vague”, comme on en voit fleurir partout… bien loin des traditionnels sex-shops tapis derrière une tenture, et où une femme devait avoir le cœur (et le string) bien accrochés pour oser entrer.
Missdactari a effectué une sélection méticuleuse et un plan de route optimisé, gloire soit rendue à son très grand sens de l’organisation.

Deux points m’ont particulièrement marqué lors de ces visites :

  • Concorde tout d’abord… j’avais déjà visité leur magasin du Boulevard de L’Hôpital il y a plusieurs années (peut être une dizaine ?).

A l’époque ils se voulaient “supermarché du sexe” et mettaient en avant ce côté non-glauque et “décontracté” du sex-shop.
Un choix visionnaire puisque c’est aujourd’hui un mouvement général sur le marché de l’accessoire pour adulte.

Concorde Sex Shop
La présentation actuelle du magasin a d’ailleurs bien évolué depuis mes précédentes visites.
Décoration claire et lumineuse, choix d’articles élargi, montée en gamme : la vente d’articles à connotation sexuelle s’est décidément démocratisée.
La présence de jeunes clientes dans le magasin ne trompe pas, ce marché a vécu une véritable révolution.
Je reste malgré tout surpris par la place accordée aux DVD vidéo, dont la qualité semble très inégale, à l’heure où les vidéos porno sont facilement accessibles sur le web, le tout gratuitement.

  • Mais il y a une enseigne qui a poussé ce concept beaucoup plus loin: il s’agit de Dollhouse.

L’enseigne s’adresse en priorité aux femmes, d’ailleurs l’accès y est interdit aux hommes non accompagnés.
Un bon moyen d’éviter les dérives, les hommes accompagnés étant généralement plus enclins à bien se tenir.
Pour autant, en tant que représentant de la gente masculine, je ne me suis pas senti oppressé (il faut dire que je ne suis pas allergique au rose).
Et pour cause: hormis la présence de quelques articles destinés aux hommes, le discours part du produit mais n’oublie pas d’inclure le rôle des messieurs.

Dollhouse vitrine

 

En Bref : ambiance feutrée mais détendue, choix de produits plutôt haut de gamme, conseils avisés et discours sans détours: nous sommes là dans un univers qui parle aux femmes, et leur parle de plaisir !
Paradoxalement, même si c’est de toutes les boutiques visitées celle qui m’était le moins destinée, j’ai adoré le concept et l’accueil.

Pas tant dans une perspective de “client” (même si c’est là que nous avons trouvé un cadeau pour la miss), mais dans l’absolu parce que ce type d’établissement apporte vraiment un plus.
Enfin un endroit où les femmes peuvent choisir un sex-toy tranquillement, être conseillées, par une vendeuse qui a visiblement donné de sa personne pour connaitre sa gamme !

A toutes celles qui n’osent pas franchir la porte d’un sex-shop ou d’un love-shop, mais veulent faire l’acquisition d’un “joujou”, n’hésitez plus !

Au risque de me faire taxer de féminisme démago, je suis favorable à tout ce qui contribue à ouvrir l’accès du plaisir aux femmes, selon leurs propres choix et leur propre envies.
A ce titre, Dollhouse mérite amplement ce “coup de pouce” de ma part.

Dollhouse détail

Après ces découvertes menées tambour battant, dans un timing d’orfèvre, il est temps de descendre dans notre antre du libertinage : les Chandelles !

[ suivant ]

Crédits photos : Planetsushi, Concorde, page Facebook de Dollhouse.

  1. ce qui est malheureusement trop souvent le cas, et que la miss déteste[]
  2. promis j’en reparle dans moins d’un an[]
Ven 31
Août
2012

PostHeaderIcon Une bougie de plus…

Ce dernier jour d’Août, missdactari souffle une nouvelle bougie…
Quoi de plus naturel alors que de le fêter aux Chandelles ?

Le thème de cette journée devait initialement être “les jeux glaulympiques”, pour faire suite au Triathlon de l’année dernière, et être en ligne avec l’actualité.
Et pourtant, à l’heure ou ce billet apparaîtra sur la toile, nous serons probablement dans un lieu qui sera tout sauf glauque.

Bougie

Happy Birthday missdactari !

 

Mise à jour du 3 septembre : missdactari nous raconte cette journée plus en détails ici : http://missdactari-blog.blogspot.fr/2012/09/cette-annee-encore-un-superbe.html