Fred Goormand

AvatarHomme en couple libertin, francilien, jeune quadra dynamique.

Adepte sans borne du cunnilingus, inscrit au don d'orgasmes.

Pour en savoir plus : présentation.

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Thèmes qui seront abordés dans de prochains billets :

  • Timeline, la suite
  • To lick or not to lick
  • La loi du silence
  • Suite de la série “de l’origine … à l’orgie”
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Archive pour la catégorie ‘Vécu’

Mer 16
Mai
2018

PostHeaderIcon Apogée

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Alors que je suis allongé sur ce lit, je sens que les réjouissances ne vont pas se faire attendre, puisque me voilà “à la merci de l’équipe d’animation”.

Je perçois que mes deux hôtes mystère se hissent sur le lit, chacune d’un côté. L’une des deux vient à la hauteur de mon visage et se met à califourchon. Le compteur d’excitation monte dans le rouge car j’adore faire un cunnilingus en face-sitting.
Et celle qui vient de s’installer ainsi le sait, à n’en pas douter !

Mon autre bienfaitrice se concentre pour sa part sur ma verge. L’émotion et la désorientation ne m’ont pas mis à mon avantage, et de gros soucis personnels m’encombrent l’esprit. Ma “bienfellatrice” fait fi de ces difficultés et me voilà bien vit(e) en forme.

Illustration non contractuelle…

Au passage, elle se trahi par une petite habitude assez unique, que je remarque immédiatement. Je suis donc convaincu que c’est bien Avant Tureuse qui me gâte ainsi. La moitié du mystère est élucidé !
Je me demande malgré tout par quel tour de force elle a pu être présente malgré ses impératifs professionnels.

Pour l’autre moitié, je n’ai plus aucun doute non plus, ma langue a déjà reconnu avec une quasi certitude missdactari. Mes doutes à propos du soit-disant rendez-vous médical s’avèrent justifiés.

Je me réjouis d’être en si bonne compagnie, et mon comité mystère vient enlever le foulard qui est encore autour des mes yeux. Je les garde fermés, pour pouvoir faire un pronostic sur l’identité des mes deux bienfaitrices, je suis sur de moi.
Une erreur pourrait pourtant être bien malvenue mais je me lance, faisant allusion aux raisons pour lesquelles elles ne devraient pas être là.

J’ai vu juste, je le sais en les entendant rire et j’ouvre les yeux, découvrant les deux demoiselles dans des ensembles de lingerie inédits qui leurs vont à ravir.

Nous devisons brièvement sur l’organisation de l’événement, qui a préparé quoi, qui a eu telle ou telle idée.
Et les mails ? pourquoi ai-je eu autant de mal à discerner leur auteur ?

La raison est simple : ils ont été écrits à 2, parfois en alternance, avec d’infinies précautions. Objectif atteint !

Puis les corps se rapprochent, la lingerie est lentement retirée et s’ensuit un trio endiablé. J’ai eu quelques occasions de faire des trios avec 2 femmes, mais elles restent rares et précieuses. La configuration présente est juste formidable. Sachant que mes talentueuses organisatrices ne sont pas bisexuelles, je fais de mon mieux pour ne négliger aucune d’entre elles, tout en profitant au mieux de l’instant, des plus délicieux.

Ces réjouissances ô combien agréables et sensuelles, me font quelque peu oublier le temps, l’agenda est pourtant bien huilé, et le comité d’organisation veille !
En effet, un autre temps fort est planifié et il s’agira d’être à l’heure pour cette nouvelle surprise.

Mais en attendant nous allons tous les trois pouvoir profiter du pique-nique préparé pour l’occasion : varié, gourmet, totalement adapté à la situation (croquer un morceau à trois nus sur un lit, ce n’est pas des plus courant).
Je goûte à tous les mets mis à disposition sur la grande couette blanche… en prenant garde à ne rien tâcher même si l’on me fait remarquer que “l’on ne dort pas ici ce soir”.

Dommage, la chambre est agréable, le lit d’un confort élevé, et les écritures sur le mur invitent à laisser divaguer ses pensées jusqu’au sommeil.

Une de mes charmantes organisatrices me demande si j’ai bien pris mes chaussons de bain et mon peignoir. Comme indiqué dans les mystérieux emails, la surprise suivante va être aquatique. Je me demande à cet instant si nous allons devoir sortir de l’hôtel pour la prochaine activité…
… et je prie pour que ce ne soit pas le cas quand on me demande de me mettre en tenue de bain de suite, en me bandant à nouveau les yeux !

Je me retrouve à nouveau dans l’ascenseur, moyennement à l’aise, j’aimerais autant éviter d’épater la galerie avec ma tenue de curiste… même si je doute que ce genre de blague ne soit au programme.

L’ascenseur nous a en fait mené au sous-sol, dans les couloirs duquel on me guide vers une pièce dont la sonorité et l’odeur sont bien particulières…
Avant Tureuse m’enlève le bandeau : nous sommes dans une magnifique pièce qui sert d’écrin à un grand bassin équipé de jets et autres équipements de balnéo.

Le tout est luxueux, et respire la détente et la sérénité. La décoration est magnifique et apaisante, la luminosité parfaite d’intimité et de confort, avec des dispositifs à changement de couleurs progressifs. Le bleu turquoise du bassin, qui peut facilement accueillir une quinzaine de personnes, est un appel immédiat à l’immersion.

Nous rentrons dans l’eau, la température n’est pas très élevée, mais nous n’avons pas froid non plus.
Une bouteille de Champagne est à notre disposition et j’apprends alors que le spa a été privatisé pour notre usage, pendant une heure.
D’où le timing à respecter.

Je me rappelle alors que missdactari avait évoqué quelques mois auparavant un site qui recensait les hôtels parisiens dont on pouvait privatiser l’espace spa / balnéo.

La bouteille est accompagnée d’une boite de macarons, que missdactari dispose sur une assiette au bord du bassin. On touche du doigt la grâce d’un moment idéal, tout en détente, entre nous, dans un si beau décor, l’eau tantôt caressant tantôt massant nos corps.

La sensualité des caresses, des frôlements des corps nus dans l’eau, le vin et les macarons nous font passer un moment exquis.
Nos yeux restent écarquillés, nous apprécions le confort et la paisibilité des lieux… Nous savons que personne ne viendra nous y déranger.
Nous sommes tous les trois conscients que nous vivons un moment rare et précieux.
Je suis infiniment comblé par tant d’attentions et j’oublie totalement mes soucis, pourtant omniprésents. Le temps nous est compté et nous allons en profiter.

L’heure défile bien vite sur la grande horloge du spa, rassasiés par notre dessert et par les flûtes que nous avons vidées il nous faut bientôt regagner la chambre.

Profitant jusqu’à la dernière minute et même un peu plus, il nous faut bien nous résoudre à nous extirper de l’eau non sans avoir profité des différents jets et remous une dernière fois.

De retour dans la chambre, il nous reste du temps pour quelques folies.
Je passe à la salle de bain, et alors que j’en ressors, une vision paradisiaque me saisit. Mes deux bienfaitrices sont côté à côté sur le lit, la croupe tendue, sourires aux lèvres.
Je savoure ce joli tableau, et me sens comblé et honoré de cette délicate attention, alors que l’excitation remonte de plus belle.

L’embarras du choix étant mon seul souci, je profite de l’instant présent et des multiples possibilités offertes par la configuration du trio FHF.
La sensualité est à son comble, les plaisirs variés et merveilleux.

Puisqu’en ce jour je peux me permettre (presque) tous les caprices, nous finissons sur un cunnilingus en face-sitting à deux filles. Elles se tiennent dans les bras l’une de l’autre pour ne pas vaciller.
L’exercice s’avère un peu acrobatique, mais très plaisant pour moi (et tout à fait inédit).

Nous prolongeons ces derniers instants de débauche avec tendresse et dans des positions plus conventionnelles, mes yeux dans ceux de missdactari. Puis mon regard trouve ceux d’Avant Tureuse. Je poursuis cette alternance tandis qu’un profond orgasme vient me saisir.

La fin de la réservation en “Day Use” approche, il nous faut nous préparer à retourner à une vie normale.
Nous savons tous les trois que le retour à la réalité va être un choc.

Petit avertissement pour ceux qui auraient le bonheur de tenter l’aventure du trio FHF : la consommation de préservatifs est élevée !
Le rangement de la chambre post câlins est assez surréaliste, avec le recul je me dis que ç’aurait été une belle occasion de tenter le préservatif féminin…

Nous quittons les lieux, quelques minutes après l’heure limite. Le personnel de l’hôtel nous regarde de façon complice alors que nous nous présentons tous les trois pour le check-out.

Avant Tureuse part de son côté, et je continue mon chemin avec missdactari qui va me déposer. Le soleil a fait son apparition et je suis ébloui, mais est-ce seulement le soleil ?
Je suis pantois, béat… en chemin, nous passons devant “l’Impasse des Deux Anges”, incroyable coïncidence ?

Quoi qu’il en soit je sais que je viens de vivre un moment totalement unique et qu’il va me porter longtemps. Comme une magnifique oasis au milieu de mes tourments. Je sais aussi que je m’en souviendrai longtemps, surement toute ma vie, et à chacun de mes anniversaires. J’ai une profonde gratitude pour mon mystérieux comité.

Sam 13
Janvier
2018

PostHeaderIcon Happy (?) New Year

L’année 2017 aura été, me concernant, des plus mouvementées.

Très difficile et chaotique par bien des aspects, avec par ailleurs de très beaux moments et des rencontres magnifiques.
Quoi qu’il en soit 2018 sera une année de changements, avec son lot de bonnes résolutions.

Pinky se joint à moi pour vous souhaiter une très bonne et heureuse année, en oubliant pas le principal : la santé.
Et qu’avec elle vous puissiez faire tout ce qui vous rend heureux, et vivre le moment présent avant qu’il ne s’échappe.

 

Sam 2
Septembre
2017

PostHeaderIcon Mystérieux Comité

Voici mon propre récit en deux parties de la surprise qui m’a été réservée pour mon anniversaire…
Il fait écho à ce récit qui a été publié antérieurement (Attention SPOILER !) : Goormandises Angéliques

Même pas deux semaines avant mon anniversaire, ma boite mail coquine affiche un message qui me laisse perplexe.

Cher Monsieur Goormand,

Il apparaît, de source sûre, que vous fêterez votre anniversaire le XX mai prochain.
Que diriez-vous d’en faire un événement festif? 😉

Bien à vous.

L’équipe d’animation.

Je suis médusé, peu de personnes connaissent cette date de façon précise, celle qui est sur les réseaux sociaux est volontairement approximative.
Je regarde l’expéditeur : “Anniversaire Goormand“. Me voilà bien avancé.

Peut-être un peu parano, je me demande quelle arnaque se cache derrière ce message.
Puis je me ravise, après tout il semble que l’on me veuille du bien. La rédaction, quoique neutre, est personnalisée et amicale.
Je ne réponds pas tout de suite, et à la faveur d’une nuit chez missdactari, lui fais part de ce curieux message. Je ne suis pas plus avancé par sa réponse, mais néanmoins convaincu que je devrais jouer le jeu.

2 jours après je me décide à faire une réponse prudente.

La proposition semble alléchante…

… je me demande (ce) qui se cache derrière cette équipe d’animation ?

Evidemment, la réponse arrivant le lendemain ne répondra pas à la question mais s’attarde sur le menu des réjouissances… culinaires pour commencer.

Enfin une date m’est donnée : le jour même de mon anniversaire, à midi. C’est dans 10 jours lorsque je reçois le message.
Ce jour-là, il est prévu que je travaille, je n’ai pas posé ma journée, il va falloir y songer.
Je me demande qui est derrière ce traquenard. J’ai bien quelques idées, dont missdactari mais nous avons déjà prévu quelque chose ensemble à une autre date.
Avant Tureuse, qui fait partie de celles que je soupçonne être capable de manigancer un tel événement 1 travaille ce jour-là, et son job ne lui permet pas de s’absenter.

Je m’enquiers du lieu… ne sachant rien de ce qui se trame, car je serai sur Paris ce jour-là.
En guise de réponse, le message suivant montre des escarpins roses ornés d’un collier de perles, et des macarons. Une image qui me fait immédiatement penser à missdactari. Mais je n’en saurai pas plus.
A ce stade je joue franchement le jeu et je commence à me montrer plus enthousiaste dans mes réponses.

J-7, la mystérieuse boite mail me dit pouvoir s’adapter à mes contraintes de disponibilité, avec une précision qui a le mérite d’être claire : “plus c’est long plus c’est bon“.
J’en déduis que le rendez-vous sera bien sur Paris… j’ouvre immédiatement mon agenda pro et je fais un maximum de ménage, reportant des rendez-vous à d’autres jours sous des motifs fallacieux, ou les déplaçant en début de matinée.
Espérant qu’on ne me posera pas trop de question ni ne me reprochera ces changements tardifs, je me créé un rendez-vous bidon pour m’assurer de ma disponibilité.

Le mail qui suivra est enchanteur, précisant que le rendez-vous sera dans un hôtel parisien, le jour J autour de midi, “l’équipe d’animation se mettra à votre disposition pour un agréable moment, et s’occupe de tout. A votre service“.
L’image qui est jointe est explicite et laisse entrevoir des réjouissances des plus agréables (sauf à ne pas apprécier des mains féminines délicatement posées sur un vit tendu).

Un autre précise “de la lingerie fine, des dentelles, et… de l’ivresse” !
Je suis aux anges, terriblement excité, je me sens particulièrement privilégié par tant d’attention. Je me prends au jeu et imagine une infinité de scénarios délicieux.

Un autre message vient illustrer le programme des réjouissances : il est accompagné d’une photo prise lors d’une représentation de théâtre.
Il s’agit à l’évidence d’une pièce reprenant la fameuse “affaire du Sofitel” qui a valu sa perte à DSK.
On me dit compter sur mes talents d’acteur…

Va-t-il falloir alors reproduire la scène à l’identique ? qu’attend-on de moi ?
Je parcours les sites de presse et de vidéo afin d’en savoir plus et d’être à même de reproduire ladite scène.
Curieusement, je ne trouve aucune information détaillée sur la séquence des événements qui s’y sont prétendument déroulés. Je persiste, souhaitant être à la hauteur des attentes du comité. Sans grand succès.
Je me résous à devoir improviser.

J-4, une nouvelle précision : le rendez-vous est fixé à une station de métro, pour 11h15.
La bonne nouvelle c’est que cette station est facilement accessible à partir de mon lieu de travail. La mauvaise c’est que je ne suis disponible qu’à 11h30.
Je parviens à faire écourter une réunion pour m’assurer de ma présence à l’heure dite… avec une telle facilité que je me dis que c’est un signe du destin.

Je confirme le mystérieux rendez-vous, mon esprit commence à imaginer mille et une surprises, supplices, douceurs. Et surtout cette question qui devient récurrente : QUI ?
Qui est derrière ce comité d’organisation, qui semble avoir déjà tout prévu jusque dans le moindre détail. Certains indices font pencher pour une certaine demoiselle, mais d’autres viennent contredire cette première impression. Certains détails dans la rédaction me font penser à une autre, mais elle ne PEUT PAS être là ce jour-là.

ALORS QUI ?

Un nouveau message arrive pour préciser que je devrai être muni d’un peignoir et de chaussons de bain.
C’est cohérent avec le personnage que l’on m’a demandé de jouer. Je commence à blêmir : quel jeu de rôle va-t-on me faire subir ?

à J-3 un message rassurant me parvient : “Jeux de mains, jeux de coquins… Vos sens en éveils, le Toucher vous amènera jusqu’au plaisir, à portée de main.”

Voilà qui est des plus réjouissant, je m’inquiète un peu moins de la partie “jeu de rôle”.

J-2 : un nouveau message m’informe de l’heure jusqu’à laquelle je devrai être “à la merci de l’équipe d’animation“. Je me félicite d’avoir fait du ménage dans mon agenda !

J-1 : le message du jour précise que je vais vivre “une expérience aquatique unique“. Le peignoir n’a peut-être pas vocation à servir de costume tout compte fait, du moins… pas uniquement !
Le cocktail hôtel et balnéo me laisse imaginer les folies qui ont été entreprises par mon talentueux comité. Même si je n’arrive toujours pas à avoir la moindre certitude quant à son ou ses membres.

missdactari me fait part d’un rendez-vous médical le lendemain… je reste perplexe, elle fait toujours partie de ma liste des possibles membres du comité, et ce rendez-vous semble presque trop bien tomber pour ne pas être un alibi.
Malgré mon soupçon, je n’ai aucune certitude, et encore moins pour ce qui concerne d’éventuels autres membres.

Un dernier message dans la soirée récapitule l’adresse, l’heure, les effets à prévoir. On m’indique que je recevrai un nouveau message une fois sur le lieu de rendez-vous.

Je revérifie mon sac et mon agenda, je trépigne. Je me couche (tôt) avec mille images et mille questions, qui accompagnent mon sommeil.

Jour J : la matinée me semble interminable, j’enchaîne les réunions, distrait et pensif. J’ai le nez sur la montre en permanence, l’heure et la station de métro sont les seules informations qui reviennent, en boucle, dans mon esprit.
Je n’ai d’ailleurs aucun souvenir de ce qui s’est passé ce matin-là, si ce n’est que j’ai quitté ma dernière réunion à l’heure limite que je m’étais fixée, un peu penaud, mais trop décidé à être à l’heure au point de rendez-vous.

Je m’engouffre dans le métro, il n’y a qu’un changement et quelques stations, je devrais être pile à l’heure.

Tendu, j’arrive enfin et sors de la bouche de métro d’un pas pressé. Je regarde ma montre : j’ai une minute d’avance.
Je commence à scruter les environs. Quelqu’un doit m’épier d’une des boutiques alentour pour pouvoir me guider dans la suite du périple.
J’essaye de discerner toutes les silhouettes dans les cafés, les boulangeries, les coins de rue, à la recherche d’une personne connue.
Sans succès, je me dis que mon comité mystère a pris des précautions, ils doivent bien rire de me voir ainsi scruter tout le quartier, en tournant lentement sur moi-même.

Je vérifie ma boite mail : un message vient d’arriver, exactement à l’heure dite.
On me donne une adresse, un hôtel, je dois m’y rendre et une enveloppe à mon prénom m’attend au desk.

Je détermine rapidement la direction à prendre, c’est à moins de 10 minutes de marche.
Je me mets en route, retournant une dernière fois la tête sur mon épaule en quête d’un ou une complice, sans résultat.

Le quartier de St Germain des Prés est en partie en travaux et après quelques changements de trottoir, j’arrive dans la bonne rue, j’aperçois quelques enseignes d’hôtels. En scrutant les numéros, je repère enfin celui qui va servir le coquin dessein de mon non moins coquin comité.

J’entre dans l’hôtel, discret et très cozy, ambiance intimiste et chaleureuse. L’établissement semble assez petit, j’ai peine à croire qu’il y ait le moindre équipement de balnéo ici, peut-être les réjouissances vont nécessiter un déplacement.
Impatient et presque tremblant, je m’adresse à l’hôtesse en expliquant qu’une enveloppe m’attend et en précisant mon prénom.
Elle écarquille les yeux et semble ne pas comprendre, me fait répéter la question.
Stupeur, me serai-je trompé d’adresse ? ou bien j’arrive trop tôt ?
Quelque chose n’a pas fonctionné ? Un grain de sable a empêché que le piège machiavélique qui m’a été tendu ne se referme comme prévu ?

Et soudain elle s’exprime “ah oui, l’enveloppe, l’anniversaire !”, elle saisit une enveloppe dans le tiroir de son bureau.
“C’est au 5ème et dernier étage, l’ascenseur est derrière moi sur la gauche, profitez bien”.

– Profitez bien ? Et comment se fait-il qu’elle sache que c’est mon anniversaire ?

Je suis quasi tremblant alors que j’ouvre l’enveloppe… je crains le pire : vais-je devoir me mettre nu sur le palier et revêtir mon peignoir ?
Qu’est ce qui peut bien m’attendre là-haut ?

L’ascenseur démarre, un mot imprimé me donne ces dernières instructions :

Je relis le mot plusieurs fois, tout est clair.
Je suis nerveux, excité comme une puce, traversé de multiples désirs tout autant que de craintes, la sensation est à la fois délicieuse et terrifiante.

La porte de l’ascenseur s’ouvre, je sors et j’allume la lumière.
Le pallier, qui termine un escalier en colimaçon, est exigu. La seule porte qui s’offre à mon regard a une très longue écharpe à sa poignée.
Au moins, je ne risque pas de me tromper de chambre.

Je m’exécute et pose mon sac à ma gauche, quitte ma veste et la dépose au-dessus.
Je me saisis de l’écharpe que j’ajuste du mieux possible autour de mes yeux, j’ai à cœur de jouer le jeu jusqu’au bout et de ne pas entamer l’effet de surprise.

Je vérifie une dernière fois l’écharpe, prends une profonde respiration, et me jette dans la gueule du loup en frappant distinctement à la porte.
Les secondes me semblent interminables, j’ai hâte, je ne pense à rien, j’ai juste envie de profiter au maximum de tout ce que l’on a prévu pour moi, non sans inquiétude.

La porte s’ouvre doucement, pas un bruit… et surtout : pas une odeur. Pas l’once d’une effluve de parfum qui pourrait m’aider à découvrir malgré l’écharpe, qui sont mes hôtes.
Pas un chuchotement non plus, mes oreilles sont pourtant aux aguets comme si ma vie en dépendait.
RIEN, aucun indice, on ne veut décidément pas laisser percer la moindre bribe d’information.

Le sac est récupéré et emmené dans la chambre, on saisit mes deux poignets en douceur, et on me guide avec précaution vers l’entrée de la chambre.
Je ne fais que quelques pas avant d’être arrêté, la porte se referme derrière moi.

Silence, tout se fige.
Je perçois à peine un décompte sur ma droite… et au même moment, mes mains sont attirées chacune de leur côté, et guidées légèrement vers le bas, à la rencontre simultanée de deux poitrines à la peau d’une douceur inouïe.
Je crois percevoir un sourire, le miens est très certainement béat, je suis aux anges, je dois avoir l’air d’un gamin qui vient de recevoir son cadeau de la part du Père Noël.

Je caresse les gorges qui me sont si généreusement offertes, j’en apprécie la forme et la douceur, je tente 2 par cette seule voie de deviner qui sont les deux mystérieuses femmes qui m’ont ainsi entraîné dans la chambre, sans avoir aucune certitude, à peine une petite idée.

Je me demande si une autre personne les accompagne dans cette chambre 3 et si oui, m’attend-elle debout ? allongée sur un lit ?

Ce lit, je l’imagine en face de moi.
Alors qu’on m’aide à me déchausser, je suis entraîné sur ma droite. La configuration de la chambre n’est absolument pas conforme avec l’image mentale que je m’en étais faite, et je suis désorienté.
Je me laisse guider comme je peux, jusqu’à rencontrer un obstacle… c’est un lit, assez haut.

On m’y allonge et je devine que les supplices que l’on va me faire subir seront à ne pas en douter, pour mon plus grand plaisir.

[ suivant ]

  1. elle avait déjà concocté un calendrier de l’aven fort alléchant bien qu’inachevé[]
  2. exercice finalement plus difficile que je ne l’aurai cru[]
  3. ce ne serait pas la première fois que l’on me cache une tierce personne, par exemple dans un placard[]
Lun 24
Avril
2017

PostHeaderIcon … de l’Envie

Ce texte est une contribution d’Avant Tureuse (merci !)
C’est le premier trio de ma vie qui est “prémédité”. Je n’ai donc pas eu d’effet de surprise, et l’attente, l’anticipation, le désir de ce moment me taraude depuis plusieurs jours.
Et même si j’essayais de ne pas trop y penser, ni de paraître trop fébrile, c’était là, tapi dans un des recoins de mon cerveau tortueux comme un petit serpent qui se rappelait à moi, à chaque instant.
On y est, je ne suis qu’envie, je dégouline, je sens mon odeur et mon excitation qui nous enveloppent tous les trois, je passe en mode animal.

J’ai les deux pour moi, les deux à déguster, je prends mon temps, je suis toujours assise, j’en ai un dans chaque main, ma langue passe de l’un à l’autre. Je les savoure, j’adore…

Je me laisse porter par ce moment où plus rien n’existe que cette bulle de bonheur. L’un et l’autre achèvent de se déshabiller et nous nous réfugions sur le lit. L’un de mes amants s’allonge sur le dos, je rampe vers lui pour le sucer encore. Pendant ce temps, l’autre enfile un préservatif et viens de suite me prendre en levrette. J’adore.
Le premier rassemble mes cheveux dans sa main et relève ma tête, il m’embrasse, me regarde, et me dit que je suis belle ainsi. Je force sur ma bouche pour le prendre plus loin dans ma gorge, il gémit. Puis, il se tortille et se glisse sous moi pour un 69. Sauf que mon autre amant est toujours en train de me pilonner en levrette! C’est un plaisir infini qui m’envahit, c’est vraiment une sensation indescriptible d’être remplie par l’un, et de belle manière, et léchée par l’autre qui y met toute son envie, toute sa technique parce qu’il aime ça infiniment…

Et je m’envole, c’est bon comme pas possible, comme je n’imaginais pas…

 

Les rôles s’inversent. Je me retrouve sur le dos, avec des doigts experts qui me fouillent, et mon deuxième amant à califourchon sur mes seins, avec sa queue plantée au fond de ma gorge. Je le regarde.
Je sais de quoi ma fontaine est capable, j’ai déjà ruiné plusieurs lits, alors je me retiens de jaillir et je me concentre très fort sur l’action simultanée de ma bouche et de mes mains.
C’est magnifique un homme qui jouit je trouve. Celui-ci est au bord, je le vois, il finira sur mes seins dans un spasme et un râle de plaisir.
Alors qu’il reprend son souffle et ses esprits, son comparse m’attrape pour un missionnaire endiablé, et enchanteur. Je vois notre ami, qui s’éloigne de nous pour tranquillement s’installer dans un fauteuil, qu’il place stratégiquement face au lit.
Il se sert une coupe de champagne, s’allume une cigarette, et profite du spectacle que nous lui offrons bien volontiers.
J’adore les gens qui savent profiter de tous les plaisirs possibles.

La queue de mon amant est dure et toute tendue, je le rapproche de moi, j’essaie de l’aspirer en moi, j’aime cette sensation d’être pleine de lui. Et j’aime aussi l’idée qu’on nous regarde. En général, je m’en fiche totalement tellement je ne suis concentrée que sur ce que je vis, mais là, le spectateur s’est installé à un mètre de nous, avec sa clope et sa coupe de champagne, et ça me touche et m’émeut.
Les actions combinées des yeux de l’un sur ce missionnaire, et de l’autre qui me prend, qui me pilonne me font partir à nouveau et j’arque mon bassin sous la décharge qui se répand dans mon corps.

Je suis épuisée et le câlin post-coïtal est le bienvenu. J’adore que nous le fassions à trois, moi au milieu, en mode princesse, mes bras autour d’eux deux, leur mains caressantes sur mon corps. L’adrénaline continuant à se répandre dans mes veines.

J’ai vraiment du mal à m’arracher à ce moment magique dont l’intensité et l’érotisme continuera de me porter pendant des jours et des semaines. Il est des soirées qui vous habitent avant pour l’exaltation, le désir fou et l’anticipation, qui vous font décoller pour le moment torride qu’on est en train de vivre, et qui laissent résonner le souvenir des sensations inouïes qu’on y vit.

Ces instants là sont particuliers, empreints de fougue, et d’une luxure magnifique qui me laisse transpirante, tremblante et souvent échevelée (et qui déclenche parfois mes pleurs tant les ressentis sont forts), et portent les protagonistes qui ont la chance de les vivre de manière incroyable.
J’ai l’immense chance d’avoir autour de moi des amants attentifs au plaisir de la femme que je suis, mais qui savent aussi profiter de l’instant. Ici, maintenant.

Il est tard à présent, affreusement tard.. Petit chat va finir ce qui nous reste de nuit chez moi dans mon lit. Nous nous extirpons avec peine, j’ai du mal à finir la soirée, nous remercions notre hôte pour tout ce partage, et retraversons la banlieue parisienne pour aller nous effondrer dans mon lit, épuisés et heureux.
Ce trio là, avec ces deux-là, une vraie bulle de bonheur, plein de souvenirs.

Ven 14
Avril
2017

PostHeaderIcon L’odeur…

Ce texte est une contribution d’Avant Tureuse (merci !)

Il est des personnes dont l’âme vous touche plus que d’autres.
Il y a lui mon numéro un, celui que je n’oublierai jamais quoiqu’il puisse se passer dans ma vie tant il m’a révélée à moi-même, tant il est à l’origine de plaisirs et de désirs. Je l’ai gravé dans ma tête et dans ma peau pour toujours, je porte son empreinte au creux de moi pour la vie et même après.

Et cet autre, son alter ego, celui qui pose sa main au creux de mes reins et qui par ce geste lui ressemble à en hurler, à lui qui me l’a recommandé d’ailleurs. C’est savoureux je trouve.
Cet amant doux et caressant, celui qui me fait rire, qui me fait chavirer quand il m’embrasse, ce gauchiste un chouia je-m’en-foutiste, ce romantique écartelé entre ses envies et sa vie, comme nous le sommes tous un peu.

Il y a les regards, il y a les peaux, les mains, les gestes avec intention. Il y a ces deux hommes dont je rêve depuis un long moment, ensemble, eux pour moi, moi pour eux.

Ils me l’avaient promis. Une soirée rien que pour moi.
Une journée bien compliquée à gérer émotionnellement, psychologiquement, professionnellement…

Je traverse ma journée et toutes ses difficultés avec, ancrée dans mon esprit la perspective de me lover dans des bras aimants. Je gagne d’heure en heure la bataille contre le mauvais temps, les soucis personnels et professionnels, la mauvaise humeur de mes collègues et la mienne en m’accrochant aux images torrides de notre dernière rencontre. Cette danse là, en club, à trois, prise en sandwich entre eux deux..

Je traverse tout Paris, dans son exacte diagonale, je grignote des kilomètres (je m’en fous), j’avance au coup par coup dans les embouteillages de fous-furieux de cette fin de journée (je m’en fous), les minutes s’additionnent aux minutes, c’est long (je m’en fous), je me fais tous les feux rouges (je m’en fous), j’ai raté mon dessert fétiche (je m’en fous).
Je dois me garer dans un interstice minuscule. Mue par l’énergie du désespoir, je fais le meilleur créneau de ma vie, il reste deux centimètres devant et derrière ma voiture.
Je suis terriblement en retard, je cavale dans les escaliers, cinq étages sans ascenseur, j’aurai eu droit à tous les emmerdements ce soir!
Enfin, j’y suis.

Un tout petit appart sous les toits, une cabane, un cocon.
Ils sont en bras de chemises tous les deux, ils sont beaux, ils me sourient et me tendent une coupe de champagne rosé que j’adore. Je me calme, je respire, je me détends.
L’atmosphère est feutrée et paisible, l’hôte de ces lieux a misé sur une play-list lounge. Banco.
Nous dînons agréablement au champagne, notre hôte nous a concocté un menu simple, mais délicieux, tout en discutant de choses et d’autres. La conversation est fluide, nous nous connaissons très bien tous les trois..

Le dîner se termine par une salade de fruits frais (heureusement car la panacotta que j’ai apportée est immonde, j’ai honte!)
Notre hôte tient à ranger sa cuisine avant tout dérapage, alors petit chat et moi lui tenons compagnie pendant qu’il s’active. Je me love dans ses bras et nous continuons de converser ainsi, tous les deux enlacés pendant que le troisième met de l’ordre…
Il nous rejoint quand il a fini, et je me retrouve comme lors de notre dernière rencontre, prise en sandwich entre les deux.
Une différence notable néanmoins : personne d’autre ne va interférer, la bulle ne va pas éclater, ils sont à moi seule, pour ce soir.
J’ai envie.

Je suis coincée entre mes deux amants et eux s’amusent avec moi comme avec une poupée. L’un m’embrasse et me caresse, pendant que l’autre soulève mes cheveux et embrasse mon cou, puis me fait pivoter face à l’autre qui m’embrasse et me caresse à son tour pendant que le premier ôte mon pull. Le deuxième s’agenouille et ôte mon jean et mes chaussettes pendant que mes doigts tremblent sur les boutons de la chemise du premier.
Je ferme les yeux, je ne veux pas savoir qui est qui, qui fait quoi..
Je suis nue.

On m’assied sur un pouf, je caresse les deux bosses qui gonflent les deux pantalons, une pour chaque main. Un des deux hommes s’agenouille pour venir me lécher, c’est petit chat, je le sais, j’en suis certaine, je reconnaîtrais sa langue dans n’importe quelle circonstance.
L’autre m’offre sa queue à sucer, je ne me fais pas prier.

Je pue le sexe, l’envie, littéralement. J’en sens l’odeur qui remonte à mes narines, je suis excitée comme jamais. Je ne sais pas si notre hôte l’a senti aussi, mais je suis certaine que petit chat s’en est aperçu. Et je suis trempée, je ne crois pas l’avoir jamais été autant…

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Mar 21
Mars
2017

PostHeaderIcon Timeline (ep. 3)

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14h00 : Après de nombreux SMS nous convenons de nous retrouver à l’hôtel avec SK et de dîner ensemble avant de rejoindre la soirée à laquelle elle est inscrite.
Bien que privée, cette dernière a lieu au “nouveau” No Comment, qui est redevenu au moins en partie, libertin.

14h45 : J’ai calculé qu’il me faut partir au plus tard à 16h00 de chez missdactari pour arriver dans les temps sur Paris, et averti Madame du programme de l’après midi et de la soirée.
Je profite de ce début de weekend inhabituel et me prépare pour la soirée.

16h05 : Je gagne les transports parisiens en direction de mon hôtel, relativement proche de l’Arc de Triomphe. Je chasse de mon esprit la déception de ne pouvoir en profiter avec Madame, nous échangeons de nombreux SMS avec SK pour nous tenir au courant de nos positions respectives.

16h50 : Je suis dans le quartier de l’hôtel, je vais finalement arriver avant SK, ce qui me permet de prendre possession de la chambre, de poser mes affaires, et d’aller à sa rencontre.

17h35 : SK arrive sur la région parisienne, nous avons échangé nos numéros pour pouvoir nous retrouver plus facilement. A la faveur d’un appel rapide pour se coordonner, je me rends compte que je m’attendais à une voix plus douce et plus feutrée.
Je suis influencé par son apparence, qui m’évoque celle d’une actrice d’un célèbre film érotique.

18h45 : SK est garée, nous faisons connaissance, elle n’a pas l’air d’appréhender outre mesure le fait de me rencontrer en chair et en os, visiblement je lui plais, ou du moins elle a envie de me parler… Beaucoup !
C’est une vraie pipelette 🙂

19h05 : La soirée ne commence que vers 23h00, nous avons donc du temps devant nous pour faire connaissance, je ne veux pas passer pour un cuistre et je ne lui saute pas dessus immédiatement. La discussion va de sujets du quotidien aux sorties libertines comme si de rien n’était. J’ai du mal à évaluer si je plais réellement à SK, en tout cas elle a l’air à l’aise.

20h15 : nous sortons dîner, en prévoyant de ne pas rentrer trop tard, car SK doit me montrer plusieurs tenues qu’elle a prévu pour la soirée, j’en suis comblé d’avance, j’adore cela. En plus de faire ses essayages, elle a besoin d’aide car certaines pièces nécessitent un laçage, notamment un joli corset noir qu’elle me montre avant de partir.

20h30 : nous dînons dans une brasserie des Champs Elysées, je me dis que cela doit être plutôt dépaysant pour quelqu’un qui ne vit pas en région parisienne. Nous faisons plus ample connaissance, le discours devient plus intime. Je peux constater que ma charmante partenaire du soir est expérimentée, et qu’elle sait ce qu’elle veut.
Son regard est troublant, ses yeux d’un bleu profond.

21h30 : Il est temps de rentrer faire nos essayages, le service est un peu long, et SK n’hésite pas à faire la remarque au personnel… je retrouve sans difficulté le chemin de l’hôtel.
SK me montre toutes les tenues auxquelles elle a pensé, nous avons un bel échantillon de bas, bodies, corsets, escarpins et accessoires, tous dans les tons noirs.
Les essayages commencent sagement, j’apprécie les courbes plaisantes qui me sont à moitié dévoilées, je donne mon avis sur les tenues, le choix ne va pas être aisé.
Je ne suis néanmoins pas indifférent aux charmes de SK, qui se fait doucement mais surement plus séductrice… j’hésite à rester sage et à attendre la soirée pour laisser la situation vriller.

21h45 : Le charme de SK devient franchement irrésistible, même si elle a gardé une tenue à peu près décente, je me sens incapable d’attendre le début de la soirée pour me rapprocher… Profitant d’un changement de tenue, je me fais plus tactile. Son sourire immédiat et complice me montrent qu’elle n’en attendais pas moins.

21h47 : Nous sommes à moitié nus, nous nous embrassons… ses baisers sont à la fois doux et plus agressifs par moment.
Je découvre la jolie poitrine “aux bouts toujours érigés” m’expliquera t-elle. Ils sont encore plus beaux que sur sa photo de profil, pourtant prometteuse.

L’heure devient floue…

Nous savons que nous avons un moment pour profiter de nous, et je fais s’allonger SK sur le lit, en travers. Elle a l’air un peu surprise, comme si ce n’était pas ce à quoi elle s’attendait. Je brûle d’envie de lui montrer mes talents de butineur.

Alors que je vais pour retirer son string en dentelle noire, un détail anatomique m’enthousiasme vivement, et je suis d’autant plus motivé pour lui prodiguer un cunnilingus, c’est que je veux faire bonne impression !

Elle semble surprise lors des premiers assauts de ma langue, mais bien vite se prend au jeu, se met à l’aise, adapte sa position, et prend ma tête dans ses mains.

Ses gémissements se font plus rapprochés, plus forts, je me régale et m’amuse avec son intimité, satisfait de la voir réagir aussi vivement… tellement que SK est soudain prise d’une montée de plaisir qui la submerge, et elle se laisse finalement emporter par un orgasme.

Alors qu’elle reprend ses esprits, elle me félicite et me dit sa très agréable surprise, elle m’assure qu’elle se vengera, mais je fais remarquer que l’heure est avancée et que nous devons nous présenter à l’heure à l’accueil du No Comment. Elle se ravise et se contente de caresser ma queue à travers mon boxer.

22h45 : Nous déambulons sur les Champs Elysées, apprêtés et souriants, prêts à profiter au mieux des soirées libertines parisiennes. Nous sommes mutuellement enthousiasmés par notre sortie, et d’autant plus que ce premier rapprochement en appelle d’autres sans délai.

Nous arrivons rue de Ponthieu, l’entrée du club est relativement discrète, quelques couples sur le 31 s’engouffrent juste avant nous dans l’entrée… la soirée a du succès et il va nous falloir attendre de longues minutes pour accéder au vestiaire. (oui oui, nous avions une longue queue juste devant nous, hey what did you expect ?)

Nous arrivons finalement à troquer nos manteaux contre une fiche avec les tickets pour nos consommations…
De l’accueil partent deux escaliers, un droit qui monte à l’étage (pour le restaurant), celui en colimaçon descend vers le club.
Arrivés en bas nous découvrons l’architecture singulière du club : tout en longueur, avec un “bras” parallèle pour les aires récréatives.

23h00 : nous arrivons au bout du long couloir, dans la partie club, il n’y a pas un centimètre carré de libre, le volume et la qualité du système sonores sont désagréables et il commence à faire une chaleur insupportable, même si nous n’avions pas nos quelques vêtements.

23h15 : faute d’avoir pû trouver le moindre siège ou espace pour s’asseoir ou discuter, vu que la piste n’est pas plus disponible, nous allons jeter un œil aux coins câlins.
La lumière y est agréable et certains coins sont très jolis et très grands, même si leur forme est cavalière, toute en largeur.
L’endroit est à peine moins bondé que la piste de danse, et même en appréciant la promiscuité et les échanges, il semble illusoire de commencer à se dévergonder dans cette partie du club.

23h20 : nous ressortons à proximité du bar, l’ensemble du club est plein à craquer, ce qui n’est pas de bonne augure, la chaleur est étouffante, il est difficile de communiquer.
Je patiente de longues minutes pour me faire servir nos verre, par un personnel débordé et mal-aimable.

23h35 : après avoir jeté un œil aux commodités, qui sont visiblement encore en chantier (ou déjà dégradées), notre enthousiasme a presque totalement disparu.
La foule est telle que l’endroit n’a aucun charme, seuls le vacarme et la chaleur nous accompagnent, l’énervement visible des autres invités n’arrange rien.

23h40 : décidés à ne pas laisser le lieux vierge d’ébats, SK s’installe inconfortablement dans un petit renfoncement, je me mets à genou pour me délecter de son intimité.
Nous ne pouvons de toute façon pas envisager d’autre configurations, le couloir est très voûté et je ne tiens pas debout à cet endroit.
Je tente d’escamoter au mieux mes jambes et mes pieds, mais plusieurs personnes manquent de trébucher.

23h43 : nous nous rendons à l’évidence : il n’y a rien de plaisant à faire ici, SK est passablement déçue et énervée, et je suis soulagé que nous prenions la décision de rentrer, avec ce sentiment désagréable d’avoir été abusés.
En haut de l’escalier, de nombreux couples attendent pour récupérer leurs effets, ils sont à l’évidence aussi déçus et énervés que nous…
Le staff s’excuse à peine, se félicitant visiblement de son bénéfice, plus que de la satisfaction de ses invités.

23h55 : Nous rentrons paisiblement à l’hôtel, devisant sur le fiasco de notre soirée. SK est déçue, et un peu embêtée de m’avoir attiré dans ce traquenard.
Nos corps restent proches tout le long du chemin, cet épisode a renforcé nos envies mutuelles, et la nuit ne fait que commencer…

 

à suivre…

Mar 18
Octobre
2016

PostHeaderIcon Il est des dates …

Il est des dates que l’on retient et que l’on célèbre…

L’an dernier déjà, j’annonçais le Cap des 7 ans
Une année a passé, déjà, une année faite de sorties ou de soirées plus intimes.

Une année qui a amené son lot de nouveautés, et toujours des bonheurs dont on ne se lasse pas.

Cette année encore les Chandelles pour témoin.

A l’aube d’un événement majeur, juste envie de poser ici ces quelques lignes, et te souhaiter un bon 18 Octobre, Camille.

bougie lapin

 

Mar 28
Juin
2016

PostHeaderIcon Timeline (ep. 2)

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21h00 : J’ai le temps de commander un Mojito pour accompagner les autres participants de l’Apéro.

21h10 : CD arrive, nous nous embrassons, elle connait déjà Mr Chapeau et quelques personnes de l’Apéro, pas forcément de visu.
Nous discutons un peu tous les deux et bien vite quelques complices entrent dans la discussion…
Le temps passe, il ne faut pas trop tarder avant de passer à table, nous sommes nombreux et il faudra faire 2 services pour le dîner.

21h20 : Je remarque à nouveau cette jeune fille troublante aux yeux bleus, qui avait déjà attiré mon attention…
Elle semble très complice avec l’homme d’un couple que je connais depuis leurs débuts.

21h35 : Nous sommes installés à table, dans le fond du bistro avec CD, missdactari et d’autres connaissances de l’Apéro.
Les discussions sont légères, les plats copieux, et le temps passe sans que l’on ne s’en aperçoive.
CD a l’air motivée pour faire sa première sortie en sauna, puisque nous prévoyons de faire l’after à l’Eclipse… motivée mais morte de trouille.

22h45 : Les groupes commencent à se former pour l’after, nous essayons de nous organiser pour covoiturer ou partager les taxis.
CD est décidée et elle ne flanchera pas, elle vient donc avec nous à l’Eclipse.
Je me fais un devoir, tout autant qu’un plaisir, d’être son guide pour ce soir, et de lui faire découvrir les lieux, de lui montrer modestement les codes et de l’initier.

Je commande un Uber : CD et missdactari préfèrent laisser leur voiture sur place, elles viennent donc avec moi. Il nous reste une place qui sera utilisée par Eve de Candaulie.
Je la connais un peu à travers son blog, j’ai entendu parler de son livre, mais je n’ai pas trouvé l’occasion de discuter avec elle plus de 30 secondes jusque là. Pourtant, je suis très curieux de mieux la connaitre.

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23h03 : Le Uber arrive et nous nous y engouffrons… je ne peux m’empêcher de penser à cet apéro du 13 Novembre, qui s’était terminé de façon prématurée et bien moins joyeuse.
Pendant la course nous discutons avec Eve, CD et missdactari, de façon tout à fait ouverte et sans être particulièrement discrets.
Notre chauffeur est taciturne, missdactari qui est assise à ses côtés nous expliquera après qu’il s’est totalement décomposé pendant la course.

23h20 : Le chauffeur nous dépose Boulevard Sébastopol, juste devant l’entrée de l’Eclipse, ce qui doit totalement confirmer son avis que nous sommes d’irrécupérables pervers.

23h35 : Entrées réglées, sur-chaussures bleues top tendance aux pieds, paréos et serviettes en main, nous nous déshabillons aux vestiaires.
Ils sont plutôt encombrés, et pour cause, près d’une vingtaine de participants de l’apéro se retrouveront ici ce soir, augmentant significativement la fréquentation.
Nous parviendrons même à faire déborder le jacuzzi !

… le reste de la soirée sera rempli d’agréables souvenirs, sensations, plaisirs et échanges. Les bulles du Jacuzzi nous réchaufferons et aiguiseront nos ardeurs. Je garde une visions de 3 filles jouant ensemble, de couples qui s’entremêlent avec fougue, le son d’une voix et des mots crus qui me sont adressés… ma jouissance, l’envie irrépressible de combler ma partenaire jusqu’à la lie, fut-ce possible.
Des souvenirs tactiles aussi, des caresses dans l’eau chaude, d’autres dans la moiteur des coins câlins ou encore debout en paréo, des baisers, des seins pris à pleines mains…
Ce qui se passe à l’after reste à l’after et je n’en dirai pas plus.

3h20 : la soirée commence à toucher à sa fin, nous nous dirigeons vers les vestiaires et échangeons notre tenue rudimentaire contre des vêtements plus adaptés pour l’extérieur.
Nous prenons congé, et je commande le Uber du retour

3h51 : le Uber nous dépose à la voiture de missdactari, puis nous raccompagnons CD à la sienne. Nous nous souhaitons bonne nuit après avoir discuté rapidement et à chaud, de sa première sortie en sauna.

Nous arriverons tard dans la nuit chez missdactari, épuisés de sommeil et nous endormirons dans son lit, trop fatigués pour nous sauter dessus.
Le lendemain matin sera dédié à une grasse matinée (coquine) et un brunch.
Nous nous réjouissons de pouvoir dormir toute la matinée…. le réveil ne sonnera qu’à midi, heure à laquelle je dois contacter SK par SMS, pour organiser notre rencontre du samedi soir et notre sortie.

13h05 : Alors que nous nous prélassons en ce début d’après midi, un des charmants couples de l’Apéro nous appelle pour nous proposer de nous voir.
Nous sommes enthousiasmés, malheureusement nous ne parviendrons pas à composer entre nos agendas et les contraintes logistiques, mais nous nous promettons que ce n’est n’est que partie remise.

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Sam 23
Avril
2016

PostHeaderIcon Timeline (ep. 1)

Vendredi soir…

Un de ces vendredi où je ne rentrerai pas chez moi après le travail, mais où le métro va me conduire ailleurs, dans un bar, retrouver des amis, des libertins, des connaissances, des inconnus, et missdactari qui exceptionnellement peut s’y rendre.
Un de ces fameux Apéros Libertins, le début d’une période intense, mais je ne sais pas encore à quel point.

18h05 : Je tente par SMS et sur un chat, de décider CD à nous rejoindre pour la soirée… les apéros sont des moments de discussion et l’on y fait rien qui ne soit contraire aux bonnes mœurs, enfin presque rien, et il n’y a pas de quoi la choquer.
Je la sens assez peu réticente contrairement à ce qu’elle m’avait indiqué plusieurs fois… et surtout il y a cette sortie en sauna après, ça a l’air de la tarauder.

18h15 : Alors que je vais rester un peu plus tard que d’habitude au bureau, je me suis connecté sur un site de rencontre où j’ai mes habitudes.
SK me contacte, cela fait longtemps que nous n’avons pas discuté, et si l’envie est latente de se rencontrer, l’éloignement rend les choses peu probables.

18h20 : SK m’explique qu’elle a prévu une soirée sur Paris le samedi, mais son cavalier fait face à un cas de force majeur. C’est une soirée couple, elle ne veut pas annuler et cherche quelqu’un.
Je propose d’en parler à l’apéro, des fois que je puisse trouver une personne intéressée, disponible et digne de confiance.

18h30 : CD hésite, elle va réfléchir mais a bien envie de venir, y compris au sauna tant qu’à faire.
Elle n’est jamais sortie en club, et appréhende… normal.

18h50 : Je commence à boucler mes affaires, j’ai ma valise avec moi car après le sauna nous avons prévu de passer la nuit ensemble avec missdactari, chez elle. Puis de faire la grasse matinée, et un brunch.
Initialement nous devions ensuite nous rendre à un bal costumé tous les trois avec Madame, mais ce dernier a été annulé.
Ma nuit d’hôtel étant réservée et non annulable, nous iront profiter de Paris avec Madame dans l’après midi, puis profiter de notre nuit d’hôtel, ou sortir en club.

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19h00 : Je dois me mettre en route, mais je suis encore en train de discuter avec SK, elle m’explique la soirée prévue le samedi, je regarde les détails sur Internet…
Elle m’explique également qu’elle n’a pas de point de chute sur Paris suite à la défection de son cavalier, je lui promets de le préciser aux éventuels prétendants.

19h10 : Je ne ferai pas l’ouverture de l’apéro, mais en marchant vite, je devrais tout de même arriver dans les premiers. Je boucle mes affaires, éteint les lumières.
Mes collaborateurs, mes collègues, mon boss ont déserté pour le weekend.
Je m’engouffre dans la bouche de métro, j’ai un changement, je commence à connaitre le parcours par cœur…

19h35 : Station Poissonnière, j’ai un doute sur la sortie la plus proche de ma destination, je me suis planté les deux fois précédentes, cette fois mon intuition est la bonne.
Je sors du métro, dégaine mon téléphone pour appeler Madame et échanger quelques mots et lui souhaiter une bonne soirée avant d’arriver au bistrot qui héberge l’apéro, je sais qu’après tout va s’enchaîner et je n’en aurai pas le temps.

19h37 : Madame au bout du fil, nous échangeons sur notre journée, sur l’agenda du weekend.
Il y a un problème : une de nos filles est malade, elle ne pourra pas venir sur Paris le samedi… notre sortie est compromise.
Je lui fait part de la discussion avec SK.

19h40 : En arrivant vers le bistro, je ne traverse pas la rue et poursuis ma conversation avec Madame.
L’hôtel est réservé, le puzzle s’assemble de façon improbable, comme un alignement de planètes, je me retrouve d’un coup à être le cavalier idéal.
Je suis ennuyé pour Madame qui va jouer les garde-malade avec nos enfants pendant que je vais enchaîner les sorties. Cela reste néanmoins la solution la plus évidente pour nous deux.
Je la remercie, et lui souhaite une bonne soirée, nous convenons de nous contacter le lendemain en fin de matinée pour aviser.

19h46 : Je traverse et vais saluer Mr Chapeau, l’organisateur et créateur des Apéros Libertins parisiens, il est sorti sur le pas de la porte… Je lui explique que je dois régler un détail logistique avant d’entrer. Quelques personnes sont déjà au bar en train de discuter.

Je ressors mon téléphone, pour me connecter sur le site de rencontre. La fonction chat sur le téléphone n’est pas très commode, mais cela dépanne bien.
SK est encore connectée, je tente de lui résumer la situation, un peu abracadabrantesque.
Elle semble enthousiaste, nous vérifions que nos plannings sont compatibles, et décidons de forcer notre destin, rendez-vous est donné le lendemain midi par SMS pour confirmer…

20h00 : j’entre enfin dans le bar de l’Apéro Libertin. C’est toujours un plaisir de revoir des gens qu’on apprécie et de pouvoir discuter entre amis. Je vais saluer mon complice H. et nous discutons un peu, reparlons avec quelques autres convives de nos récentes soirées et de ce trio dont nous sommes assez fiers.

20h30 : missdactari m’appelle, elle ne me voit pas au coin de la rue.
Vérification faite c’est normal, il y a un autre bar du même nom dans Paris, et elle n’est pas en face du bon…
Elle prend un taxi pour nous rejoindre.

20h50 : missdactari arrive, je l’embrasse, et elle rejoint la conversation après avoir dit bonjour à quelques unes de nos connaissances. Elle explique ses péripéties avec l’autre bar, pas forcément bienveillant envers un rassemblement de libertins.

20h55 : CD m’envoie un message : elle est dans le quartier ! Je suis ravi qu’elle ait finalement décidé de venir, sa motivation semblait de plus en plus grande.

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Ven 4
Mars
2016

PostHeaderIcon Trio

Ce texte est une contribution d’Avant Tureuse (merci !)

La confiance… La chose la plus difficile semble-t-il, parfois la plus simple aussi, la plus naturelle…

Cet homme-là, je le revois, parce qu’il me fait envie encore. Il sait mes envies, mes attentes, mes fantasmes. Il les entend, il les écoute, il les comprend.
Savoir donner, et savoir prendre, trouver la bonne distance, ni trop ni trop peu, c’est compliqué.

Je lui dis que je ne peux être que la cerise sur son gâteau. Guère plus… Nos vies respectives sont déjà trop bien remplies.
Nous cherchons ensemble un endroit pour nous revoir. Nous tombons sur cette offre d’appartement à louer, un genre de résidence hôtel. Il réserve, mais nous convenons que j’y arriverai avant lui.
Jour J.
Je balise ma journée, j’organise tout, je prépare mes affaires. Je suis ravie de le revoir, cette fois-ci , nous allons prendre le temps.
Comme prévu, j’arrive bien avant lui. C’est donc seule que je découvre l’appartement.
J’adore découvrir de nouveaux endroits, telles des chambres d’hôtel par exemple.
Cet appartement est magnifique. Il y a une belle chambre, un salon, un coin cuisine tout équipé, une salle de bain avec une douche à l’italienne, et des toilettes séparées.
Nous prévoyons de dîner de sushis, qui seront livrés.

Il est aussi prévu que je l’accueille en dessous… Ni trop, ni trop peu, j’opte pour une guêpière, des bas, une culotte noire en dentelle, et des escarpins à talons.. Également un pull léger pour lui laisser le plaisir de déballer son cadeau!

Je vais donc prendre une douche et je monte le chauffage un peu partout dans l’appart parce que je me doute que nous allons explorer toutes les pièces de cet endroit.
J’ai largement le temps de me préparer, puisque mon amant est en train de déguster des petits fours à une réception pour son travail, il y en a qui ont une vie difficile.

Je me prépare, je me maquille, j’enfile ma lingerie, mes bas et mes talons. En même temps, je papote par SMS avec un de mes amants. Je lui parle de cet appartement, et de cette soirée qui se profile.

Il a très envie de se joindre à nous, le trio est quelque chose que je ne connais pas, mais qui me tente depuis très très longtemps.
J’en ai déjà parlé à mon amant de ce soir, de cette envie, de cette expérience.
Alors je lance une perche, je lui demande, en plaisantant, s’il a trouvé un troisième…
Pas de réponse à ce sujet, je laisse tomber… Et puis, je ne voudrais pas qu’il se vexe, et qu’il pense qu’il ne me suffit pas.
Finalement, il arrive, je le trouve beau. J’ai envie de lui plaire, de prendre du plaisir, de lui en donner.. Nous avons toute la nuit devant nous, elle promet d’être longue..

Mais avant, il faut régler cette histoire de sushis. Il pianote sur son téléphone, pour trouver un site de livraison à domicile, puis appelle, et passe commande. Trois quarts d’heure avant la livraison nous dit-on, c’est parfait.

Nous passons dans la chambre, pour démarrer les hostilités. Amateur de divers sex-toys, mon amant est venu avec sa valise remplie de jouets.
Il commence par installer une sorte de sangle autour du matelas à fin de pouvoir m’y attacher.
J’ai un masque avec moi, il me le met sur les yeux, entrave mes poignets, et les attache au mousqueton de la sangle. Je suis à quatre pattes, je ne porte que ma guêpière, mes bas et mes talons, et je ne vois plus rien…

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C’est le genre de situation que j’affectionne particulièrement, quand je suis privée d’un ou plusieurs de mes sens.
Je commence, à avoir particulièrement chaud, d’autant plus qu’il commence à me caresser..
C’est à ce moment-là que le téléphone sonne, les sushis sont arrivés. Il me dit qu’il en a pour cinq minutes, qu’il revient tout de suite avec le dîner, et que je dois l’attendre dans cette position là sans bouger.

Il part chercher la livraison, et pendant ce temps, mon imagination commence à galoper. Que va-t-il me faire ? Comment vais je le vivre ? Cette situation m’excite terriblement. J’ai le cœur qui bat très vite, j’ai hâte qu’il revienne.

Quand j’entends la porte qui s’ouvre à nouveau, et le bruit de ses pas sur le parquet de l’appartement, je n’en peux plus.
Il dépose les sushis dans le salon, du moins je le suppose, et me rejoint dans la chambre. Il se colle contre mon dos et recommence à me caresser.

Puis il parle, il dit qu’il va me détacher une main, il le fait, et la guide vers l’extérieur du lit.
Je suis perplexe, je sens la présence d’un autre corps sur le côté du lit.
D’un seul coup je comprends: il y a quelqu’un d’autre que nous deux dans la pièce !
Je me redresse, je me retrouve collée à son torse, j’ai toujours les yeux bandés.

À ce moment-là, c’est un torrent d’émotions qui déferle dans ma tête. Mon dieu ! Il l’a fait ! Il a invité quelqu’un d’autre ! Saurais-je ? Pourrais-je ? Est-ce que je vais oser ?

Mon monde bascule sur son axe.
Alors que je suis toujours collée contre son torse, et qu’il sent mon trouble (et il y a de quoi !), il murmure à mon oreille cette petite phrase qui me fait lâcher prise : « est-ce que tu me fais confiance ? »

J’articule un bruit qui est un “oui”, mon cerveau pédale dans le vide, je ne trouve rien d’autre d’intelligent à dire. Je suis emportée par plusieurs émotions qui me parcourent. De l’appréhension, de l’excitation, de l’envie, du désir, et de la reconnaissance…

Alors, je tends la main, à nouveau….

Elle touche un corps masculin, un bas-ventre, et un sexe en érection. À ce moment-là, tout se déclenche dans ma tête, plus de peur du tout, cet homme-là que je ne connais pas, a envie aussi…

Alors, je le prends dans ma main, je le caresse, j’approche ma langue doucement…on me détache, je m’assois sur le bord du lit, et pour la première fois de ma vie je me retrouve là, entre deux hommes debout avec deux sexes pour moi toute seule… C’est un sentiment de plénitude qui m’envahit.

Celui d’être là, à ma place, à vivre un moment dont j’ai longtemps rêvé.

J’en ai un dans chaque main, je titille, je lèche l’un puis l’autre, je les apprivoise l’un et l’autre.
Celui qui me fait ce cadeau me demande: «alors c’est la première fois que tu as deux queues pour toi toute seule ? »
Je hoche la tête.
Les choses s’enchaînent, je me sens belle, je me sens bien.
Les langues entre mes jambes, les mains sur mon corps, ma bouche qui suce l’un et l’autre. Tout ça est magique pour moi, infiniment érotique..

Notre invité est très respectueux, je le sens à l’écoute de mes sensations, et prêt à tout arrêter si jamais je faisais montre d’un quelconque malaise.
Mon amant lui, est encore plus à l’écoute de mes réactions, à tel point qu’il en oublie son propre plaisir. Je trouve ça magnifique, la façon dont les choses se déroulent. Quand mon amant me demande si je veux que notre invité me prenne, c’est sans hésitation que je réponds oui…

Des mains partout sur moi, des langues qui me lèchent, des doigts, des queues qui me prennent… Mes soupirs, ma voix qui déraille, mes cris…Et mes cheveux fous qui volent dans tous les sens…

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Il me reste de cette soirée, tout un tas d’images, de sensations, d’émotions, mais par-dessus tout, le sentiment d’être une reine.
Des sushis dévorés à trois plutôt qu’à deux, la connaissance d’un homme libertin adorable, et surtout, surtout, une image : lors du deuxième round, dans le salon, à côté des vestiges de notre dîner, notre invité me prend en levrette sur le canapé alors que je suis en train de sucer mon amant. Je ne suis évidemment plus masquée…

À ce moment précis, mon amant s’accroupit, pour être à la hauteur de mon visage, je m’accroche à ses mains et à ses yeux, pendant que je me fais tringler par derrière. Il me regarde et il me sourit.
Cette image-là est très intense, très puissante, et elle résume pour moi tout le chemin intellectuel que j’ai fait pour en arriver là.

Une soirée parfaite sans aucune anicroche, qui fait basculer mon mode de fonctionnement sur son axe.
Un moment suspendu, hors du temps, qui compte énormément dans l’avancement de mes désirs et de leur expression.
Quand notre invité s’en va, je le remercie et c’est très très sincère…
Je finis la nuit avec mon amant, nous n’en avons pas fini tous les deux ! Il nous reste suffisamment de forces à l’un comme à l’autre pour nous offrir mutuellement du plaisir, encore…
Et la nuit a été courte, très courte…

Je ne sais pas si l’un et l’autre de ces deux libertins chevronnés, se sont rendus compte de l’importance que cette soirée a eu pour moi, de l’écho que ça a généré dans ma tête. Mais, clairement, il y a un avant et un après ce premier trio…

Ajout du 8 Mars 2016 : un autre texte qui fait suite à ce trio est publié chez missdactari !


 

Seconde photo via X-Art