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Eclipse, petit morceau de lune
Je n’ai jusqu’à présent pas fait de billet spécifique à un club, même si certaines de mes narrations indiquent clairement les lieux dans lesquels se déroule l’action.
En général, je laisse plutôt les tests de club à missdactari (qui en est à son 24ème au moment où j’écris ces lignes !).
Je vais néanmoins faire au moins deux exceptions, pour des clubs qui viennent d’ouvrir et auxquels j’ai envie de donner un (très modeste) coup de pouce.
Commençons donc par l’Eclipse, boulevard Sébastopol à Paris.
Ce club n’est pas totalement nouveau, dans la mesure où il reprend le concept du fameux Moon City.
Ce sauna de Pigalle qui a maintenant quelques années, est vite devenu incontournable en matière de clubs humides parisiens, notamment pour ceux qui font leurs débuts.
Fort de ce succès, le staff a eu l’idée de grignoter une partie du club Gay le “Sun City” (dont le Moon est inspiré), afin de créer une partie hétéro semblable au Moon, en plus petite.
Se voulant plus intimiste, l’Eclipse permet surtout de proposer l’alternance en proposant des horaires couples quand le Moon est mixte et inversement.
Et toujours ce grand avantage d’une plage horaire particulièrement large, 7 jours sur 7, permettant des escapades en après-midi, ce qui est bien pratique.
Exit l’ambiance particulière de Pigalle, nous sommes entre le marais et les halles.
Pourtant il existe d’autres clubs tous proches : le WE, le Club 41, le Dépôt et bien sûr le Sun City (ces deux derniers sont gays).
Arpentant ce grand boulevard donc, de grands palmiers en pots vous indiquent que vous êtes arrivés.
L’entrée du Moon et celle du Sun sont à l’enfilade (ne vous trompez pas).
La sonnette vous permet de vous faire ouvrir la porte coulissante qui vous mène dans un petit sas, afin de régler votre entrée, et de récupérer serviettes, paréos et sur-chaussures.
En effet contrairement au Moon, ici vous devez passer par la zone “nudiste” avant de gagner les vestiaires.
La seconde porte du sas s’ouvre donc sur le bar à votre droite, et le jacuzzi, discrètement placé en hauteur, sur votre gauche.
Au bout de ce premier couloir une table avec banquette et quelques poufs.
Juste avant, un escalier en colimaçon permet soit de descendre vers le hammam et les vestiaires (vous allez pouvoir enlever cet air schtroumpf à vos chaussures), soit de monter vers le sauna et les coins-câlins.
La décoration est quasi à l’identique de son grand frère : déco hindoue, meubles en bois… on y retrouve les mêmes lampes, le même style de statues, les mêmes moulages.
Tout dépend de vos goûts, mais c’est à la fois dépaysant et calme, même apaisant… propre aux chuchotements et aux confidences (coquines bien sûr).
Pour un habitué du Moon on se sent tout de suite en terrain connu, les trois éléments de balnéo (Jacuzzi, Sauna, Hammam) sont là, les couleurs et l’ambiance sont similaires… et l’accueil de Kathleen excellent !
Voyons d’un peu plus près les installations…
Le Jacuzzi tout d’abord, pièce maitresse des clubs de la famille “City”, fait environ le tiers de la taille de son grand frère, et l’on y accède par un escalier d’où ruisselle une eau chaude faisant office de pédiluve.
Je vous rassure, malgré cela l’escalier n’est pas glissant, je le trouve même très agréable à monter 1.
L’eau est chaude, la décoration très sympathique, un peu plus claire que celle du Moon, ce qui n’est pas désagréable.
Cerise sur le gâteau : les couleurs vivent et changeantes de l’éclairage subaquatique, et les jets massants (très massants même).
Passons au Hammam, qui est plongé dans une ambiance bleue très relaxante, sa taille est correcte compte tenu de celle du club et il est propre et efficace.
Le seul reproche que l’on pourrait lui faire est sa situation au sous-sol proche des vestiaires et des douches, mais la configuration des lieux ne laissait vraisemblablement pas d’autre choix.
Le Sauna est d’une taille respectable. Lors de ma première visite il sentait le neuf (odeur de résine relaxante). Une grande partie vitrée permet de voir l’extérieur plutôt que de virer claustrophobe.
Il est propre et bien aménagé.
Les douches enfin, principalement au sous-sol, sont dans le même style que celles du Moon, les murs patinés et façonnés donnent l’impression d’être dans une cave.
De petites sculptures assez explicites sont disséminées.
Petit détail sympathique, une rangée de 3 douches côte à côte, pour se frotter le dos entre amis !
A l’étage, les coins-câlins enfin, sont assez divers :
3 sont plutôt grands et plus ou moins ouverts (pour deux d’entre eux, l’accès se fait de façon discrète, le dernier en revanche, tout en longueur, est au milieu du passage).
Quelques autres ferment à clé, et sont minuscules, probablement hérités des backrooms du Sun-City.
Devinez lesquels ont ma préférence ?
Les toilettes sont à l’étage également, à noter un toilette handicapé et une douche qui a été rajoutée entre ma première et ma seconde visite (je n’irai pas jusqu’à dire que le staff a écouté nos conseils, mais cela faisait partie de nos remarques lors de la première visite…)
Concernant la clientèle, difficile de se faire une idée, le club n’était ouvert que depuis une semaine lors de ma première visite.
Globalement peu de monde, mais je n’y suis allé qu’en après-midi.
Les hommes seuls présents étaient courtois, et les couples plutôt réservés.
Nul doute que ce club qui a un très bon potentiel va voir sa clientèle augmenter, et que cela deviendra un lieu idéal pour des sorties “sexe et détente”, notamment l’après-midi.
Le choix Eclipse contre Moon se résume principalement à choisir entre journée couple ou mixte, et sur une taille de club.
Les tarifs sont les mêmes entre les deux clubs, c’est à dire pas vraiment bon marché, mais en ligne avec les autres clubs parisiens, compte tenu des prestations proposées.
Deux petits bémols tout de même 2 : l’agencement des lieux n’est pas optimal (mais réussi compte tenu des contraintes d’aménagement)
Ensuite la taille, notamment pour la partie “lounge”, trop éloignée du bar, ce qui ne facilite pas les discussions avec les autres clients.
Au final l’Eclipse constitue à n’en pas douter un excellent choix si vous cherchez un club humide, notamment pour ceux qui débutent.
N’hésitez pas à signaler à l’accueil si vous êtes débutant ou que vous ne connaissez pas les lieux, l’équipe de Kathleen vous proposera certainement une visite.
Les photos viennent du site officiel de l’Eclipse.
De l’origine … à l’orgie (V)
Suite à cette deuxième sortie globalement positive, nous décidons de retourner de façon régulière à l’hyppocampe.
Nous commençons à nous habituer au lieu, aux usages, aux codes.
Et aussi plus aguerris en ce qui concerne les approches, les attentes des uns et des autres, et nos propres envies.
Mes pannes répétées sont agaçantes mais ne me démotivent pas pour sortir, je me dis qu’à force de persévérer, les choses devraient rentrer dans l’ordre.
Et puis j’ai toujours une langue et des doigts, qui ne me font jamais défaut.
Au cours d’une de ces sorties, peut-être la 4ème, passe furtivement au bar, une femme qui attire aussitôt mon regard.
Elle est petite, assez menue, d’âge indéfinissable… mais surtout elle a la peau noire.
Sans pouvoir vraiment en donner les raisons, j’ai une forte attirance pour les peaux mattes et encore plus pour les peaux noires.
Goût pour l’exotisme ? Simple envie de quelque chose de différent ?
Qu’importe, elle me fait de l’effet, elle est souriante, respire la bonne humeur…
Manquant d’expérience pour l’aborder et ne sachant si elle est accompagnée, je me contente du plaisir de l’avoir vue passer, comme une parenthèse dans la soirée.
La petite séance de hammam qui nous sert de rituel pour démarrer étant terminée, nous faisons le tour des coins câlins.
L’ambiance est plutôt calme pour le moment.
Nous décidons donc de nous installer tous les deux dans un coin câlin relativement grand et ouvert, dont l’ouverture est située entre une série d’arches.
Assez rapidement, un couple vient s’installer non loin de nous, puis un autre.
L’ambiance devient plus chaude à mesure que les mains deviennent exploratrices et commencent à s’aventurer au-delà du couple.
Les caresses s’échangent en tous sens dans un mélange langoureux et sensuel.
Les affinités ne faisant plus de doutes, les corps se réorganisent et Madame se retrouve bientôt gâtée par mes soins pendant qu’un homme goûte à ses faveurs.
Je migre à mon tour entre les jambes d’une autre femme, visiblement satisfaite mais malgré tout absente.
Elle a l’air sinon de subir, du moins d’être indifférente à la situation.
C’est alors que du coin de l’œil je vois une silhouette arriver sur ma droite, d’un pas rapide mais discret, s’approchant du petit groupe.
C’est elle, la jolie black que j’ai repéré tout à l’heure !
Je n’ose y croire, et crains de la voir bientôt repartir si la situation ne lui convient pas.
J’essaye de lui faire comprendre, sans trop insister, le ravissement que j’ai de la voir se joindre à nous.
Pour le moment, elle semble plutôt aborder le reste du groupe de façon légère et frivole, comme un jeu… une caresse par ici, un sourire par là.
Je suis impressionné par une telle facilité, un tel naturel.
Se délestant de son paréo, elle approche, ce qui me permet d’apprécier combien son corps et son visage me plaisent et m’attirent.
Elle est assez menue, mais avec de jolies courbes et surtout, une cambrure et des fesses à se pâmer.
Il m’est toujours difficile de lui donner un âge, tant son comportement laisse paraitre une grande expérience et à la seconde d’après des réactions dignes d’une adolescente.
Dans un dernier sursaut contre ma timidité, je délaisse ma partenaire du moment et m’approche d’elle.
Un coup d’œil à Madame me rassure sur le fait que je ne la néglige pas: elle a l’air bien occupée pour sa part.
Je me retourne pour approcher la belle à la peau d’ébène et oser une caresse sur son bras, la gorge nouée.
Elle tourne la tête pour me regarder et répond par un sourire, je déstresse un peu.
Je prolonge donc ma caresse vers son épaule et redescend le long de son corps en frôlant un sein.
Son grain de peau si différent m’est tellement agréable que je suis parcouru de vagues de frissons successives.
Je suis aux anges, si tout devait s’arrêter là j’aurai au moins eu la satisfaction d’avoir pu toucher sa peau dont la texture me transporte littéralement.
Mais je suis bientôt sorti de cet état de grâce par une vision périphérique, celle d’une autre main sur le corps de la belle.
Un autre homme la caresse également, ce qui ne me gêne pas, mais sème le doute…
Elle semble apprécier les caresses, mais lesquelles ?
Est-ce à lui ? À moi ? Ou à nous deux qu’elle sourit ainsi ?
Je trouve le style de mon semblable assez expéditif, ses caresses son rapides, appuyées, désordonnées et sans aucune sensualité.
Il est pressant, et approche rapidement de zones plus intimes.
Et si c’est là ce qu’elle attend ? Et que je suis éconduit pour avoir été (une fois de plus) trop respectueux ?
Alors que je me désole d’avoir à choisir, un peu comme à la loterie, le “bon” comportement, mon comparse accélère le mouvement, son regard témoignant d’un appétit féroce.
Mes questions trouvent une réponse lorsque d’un mouvement franc et sans équivoque elle le repousse.
Il se plaint, et pour toute réponse elle l’envoie balader tant et si bien qu’il quitte le coin câlin d’un air grognon.
Je suis étonné, incrédule… finalement c’est moi qu’elle garde ? Ou alors vais-je devoir m’éloigner à mon tour ?
Je réfléchis rapidement à la situation, que faire ? et surtout que NE PAS faire ?
Parler ? Agir ? De quelle manière ?
Elle ne laisse pas le temps à mon pauvre cerveau de s’enfoncer plus avant dans d’inextricables réflexions, et s’empare à pleine main de mon sexe, qui sans être vaillant n’est pas non plus au repos.
Elle le décalotte avec assurance et je vois poindre le bout de sa langue, dont le rose contraste si joliment avec la couleur de sa peau dans la lumière rougeoyante.
Je suis comme paralysé, c’est la première fois qu’une autre que Madame va me prodiguer cette douce caresse, je suis à l’affût de la moindre sensation, ému par cette “première fois”.
Elle apprivoise mon sexe en un rien de temps, le titille puis l’engloutît dans un déluge de sensations plus agréables les unes que les autres.
Le temps n’a plus d’emprise sur moi, pendant un moment tout ce qui est autour de nous n’a plus d’existence tangible.
Je profite au maximum de l’instant, de ce fantasme qui se réalise, de ce plaisir qui m’est offert…
… et finis tout de même par redescendre sur terre.
Satanée panne, elle est encore là !
C’est tout simplement invraisemblable… j’en veux à mon corps tout entier, à mon cerveau, de ne pas être capables de fonctionner comme le ferait n’importe quel animal.
Faisant comprendre à la belle à quel point j’apprécie ses attentions, je commence à la caresser.
J’ai bien l’intention de lui donner autant de plaisir que je le pourrai !
[suivant]
Photos via Javelins Arc et Ebony Babes 2 (Tumblr désormais fermés)
Choix éclairé pour un décor sombre
On va encore dire que les gens du show-business sont tous des obsédés sexuels et trainent en club libertin.
Sauf que là… c’est pour le travail !
L’autre soir Madame me montre sur Internet la vidéo d’un sketch qu’elle a vu sur une chaîne de la TNT dans la journée.
La vidéo est sympathique et drôle mais quelque chose m’interpelle rapidement !
Ce long couloir voûté, tapissé de velours rouge et parsemé de lustres et de mirroirs, ces murs décorés de toile de Jouy, ces matelas à la forme arrondie, c’est, c’est…
… les Chandelles bien sur !
(ou alors il faudra m’expliquer ce que la photo de Valérie fait là).
Comme quoi les artistes savent choisir de jolis décors pour leurs sketches… à moins qu’ils ne connaissent déjà l’endroit ?
EDIT OCTOBRE 2016 : la vidéo, reprise de l’émission “Milk Shake TV” diffusée sur NT1, a été retirée de DailyMotion et ne semble plus être en ligne nul part… Le Comité de la Claque n’assume pas ses délires salaces ?
De l’origine … à l’orgie (IV)
Notre première sortie nous a donné l’envie de renouveler l’expérience…
Nous reparlons de nos envies et surtout de nos limites respectives (il s’avèrera bien vite que nous n’avons pas tout prévu).
Comme nous avons apprécié l’hyppocampe, nous choisissons d’y retourner.
Le but n’est pas de tester tous les clubs le plus vite possible, mais plutôt de se mettre à l’aise dans un club qui nous sied et que nous allons apprivoiser…
Nous voulons faire des rencontres, travailler sur les possibilités de jeu, la découverte d’autres lieux viendra en temps utiles.
Nous poussons donc la porte une seconde fois, et l’appréhension du début a déjà fait une place plus importante à l’excitation, je me sens presque habitué !
Ce soir, il y a plus de monde, et l’ambiance est plus chaude. Nous observons les ébats en cours çà et là.
Beauté des corps enlacés, bercés de lumière rouge tamisée, ombres délicates.
Tout cela tranche avec les images pornographiques auxquelles je me suis exposé durant nos périodes de disette sexuelle, c’est tellement plus doux et plus sensuel…
… et en même temps moins stimulant que ce que j’avais escompté.
Il y a quelque chose qui cloche !
Comment se fait-il que je sois dans le temple des milles et un délices et que je ne sois pas plus excité ?
Physiquement surtout, je ne suis pas dans l’état dans lequel je devrais, en toute logique, me trouver !
Le cerveau du bas a-t-il subitement cessé de fonctionner ?
Ce décalage m’inquiète, me fait douter… mais en aucun cas je n’ai envie d’abandonner ce tout nouveau monde que je découvre à peine.
Au détour d’un coin câlin, nous observons une scène sensuelle et enthousiasmante…
Un couple nous aborde de manière douce mais directe…
Ils sont plus âgés que nous mais ont tous deux beaucoup de charme.
“Nous sommes débutants” indiquons-nous rapidement, “et alors ?” rétorquent t’ils.
Ils nous guident vers le matelas, ils sont doux et nous mettent en confiance.
Madame a l’air très à l’aise avec l’homme du couple, pendant que fébrilement je découvre le corps de sa compagne.
Elle a la peau douce, elle est souriante, attirante… pourtant mon érection est partie se cacher je ne sais où.
J’ai peur qu’elle ne me le reproche mais elle me rassure et me caresse avec tendresse.
Le couple échange quelques mots discrètement. La femme propose, suffisamment fort pour que j’entende, que son compagnon pénètre Madame.
Echange de regards : petit pincement mais pas de malaise… et puis nous sommes là pour ça, non ?!
J’acquiesce discrètement.
J’ai une forte appréhension… non pas de ce qui va se passer, mais de MOI.
Comment vais-je réagir ? Vais-je supporter de la voir prise par un autre ? En souffrir ?
Il fait preuve de beaucoup de douceur, et finalement mes appréhensions s’envolent… le cataclysme redouté ne s’est pas produit, je suis simplement ému et heureux pour Madame.
De son coté, elle a l’air d’apprécier, il le sent et s’enhardi…
Elle jouit bruyamment, la tête en arrière, les mains crispées sur le matelas.
Elle est belle, tellement belle… je suis heureux pour elle, et heureux d’avoir bien réagi malgré mes craintes.
De mon côté, ne pouvant offrir de pénétration à ma douce partenaire, je propose naturellement un cunnilingus : j’en ai très envie, et mon absence d’érection ne saurait m’en priver !
Je me délecte de savourer, pour la première fois, l’intimité d’une autre…
Elle est différente, mais j’aime tout autant la douceur de sa peau, son goût délicieux, son odeur subtile et enivrante à la fois.
Je ne saurai dire si elle a jouit, tant je suis absorbé et fasciné par la caresse que je lui prodigue.
Elle me félicitera avec insistance toutefois, ce qui me motive et me rassure sur mes qualités de butineur.
Remis de nos émotions, nous buvons un verre avec ceux qui viennent de nous offrir ce premier échange réussi.
Nous apprenons qu’ils se prénomment Maria et Michel. Ils nous racontent leurs sorties, nous donnent quelques conseils…
L’heure est déjà bien avancée et ils quittent le club.
La nuit se termine la tête pleine d’étoiles, le cœur léger… et des heures de discussions en perspective.
Nous faisons cette fois aussi un long débriefing sur l’expérience que nous avons vécue.
L’échange avec Maria et Michel, bien sûr, la façon dont ils ont su nous aborder… la discussion que nous avons eue avec eux…
Et aussi… ma panne. Elle me parait totalement contre nature !
Est-ce un évènement isolé ou bien une tendance lourde, un obstacle qu’il va falloir éliminer ?
Le forum doctissimo me rassure : à ce que je lis, beaucoup d’hommes débutants, surtout en couple, ont eu les mêmes soucis, plus ou moins longtemps.
Je croise les doigts pour ne pas être parmi les plus longs…
[Suivant]
Les illustrations du club viennent toujours du site de l’hyppocampe…
La dernière photo via good lil girl (ancien Tumblr disparu).
I had a Dream
Je vérifie que mon choix, pantalon en cuir et chemise cintrée noire à ganse et poignets rouges, est harmonieux.
J’en suis satisfait, et j’obtiens une approbation féminine. Tout cela devrait se marier avec mes chaussures de ville montantes.
Nous sommes vendredi soir… et nous nous préparons avec Madame 1 .
Nous comptons sur cette soirée pour reprendre goût aux clubs, la précédente sortie nous ayant passablement déçue en termes de clientèle.
Départ pour le Dream Studio, ce soir nous sortons en mode “Mr Goormand fait son coq”.
Traduction : je sors en soirée mixte accompagné de deux femmes, Madame et missdactari.
Route sans trop d’histoires, arrivée dans le quartier et place de parking à proximité, tout cela est de bon augure.
Première bonne surprise, Greg, à l’entrée nous reconnait de suite et nous appelle par nos pseudos.
Notre dernière visite date pourtant de plus d’un an, lors de deux soirées dont la fréquentation était élevée.
Passé le vestiaire nous saluons des amis libertins que nous savions présents ce soir-là.
Nous avons rarement l’occasion de les croiser et nous empressons de papoter.
Nous évoquons nos deux précédentes soirées en ces lieux…
Nous y avions fait de belles rencontres l’an passé, certaines que nous voyons toujours de temps en temps.
Il est temps d’aller faire un petit tour du club.
Il n’a pour ainsi dire pas changé: décoration simple et efficace, à dominante rouge et capitonnages noirs, ceux-la même qui nous ont inspirés pour notre chambre.
Les coins câlins sont peu nombreux mais bien agencés et confortables, et surtout ils sont ouverts !
Nous nous installons dans les canapés et poursuivons la discussion autour d’un premier cocktail.
Le club n’est pas très rempli, et le quota d’homme est raisonnable (notion très subjective à vrai dire, ici environ un homme pour un couple).
Ils sont nettement plus soignés que ceux de notre précédente sortie, que ce soit sur la tenue ou dans le comportement.
Nous descendons sur la piste pour nous défouler un peu, puis faisons le tour des coins câlins du bas.
Ils sont déjà bien remplis et il y a de l’activité.
Nous nous attardons sur un joli couple, la femme très attirante chevauchant avec fougue un partenaire qui a fière allure.
Faute de place disponible pour d’avantage de joueurs, nous remontons à l’étage et faisons le tour des coins câlins du haut.
Ceux-ci sont désertés… et bien qu’à cela ne tienne, mettons y l’ambiance.
Nous nous asseyons sur un lit avec Madame, et commençons à nous taquiner gentiment… il s’agit entre autres de voir comment bien enlever ce nouveau pantalon.
Missdactari elle, s’installe sur un coin rond à l’opposé, et nous observe avec amusement.
Madame n’a pas l’air de se sentir d’humeur coquine pour le moment, et m’oriente vers le coin câlin où missdactari est allongée, sur le côté.
Nous commençons à nous frotter puis à nous caresser avec une intensité croissante.
Les hommes seuls qui passent s’arrêtent pour profiter du spectacle, certains restent à distance, les autres poursuivent leur tour.
Pour le moment ils ne nous sautent pas dessus avec empressement, ce qui est appréciable.
Je peux sereinement en profiter pour m’occuper sérieusement de missdactari.
Elle m’a fait part d’une envie à combler urgemment, et je sais comment arranger cela avec efficacité…
Missdactari me présente maintenant sa croupe de façon tout à fait indécente et proprement irrésistible. Ne pas y faire honneur serait tout à fait indigne de moi.
Quelques hommes se sont rapprochés discrètement mais surement, néanmoins ils attendent d’être plus ou moins ouvertement invités à entrer dans la partie.
Un tel savoir vivre mérite des encouragements, et je sais missdactari gourmande…
Elle est cambrée la tête enfouie entre ses bras. Je la fais se redresser et la saisis par les hanches afin de la positionner un peu plus en avant.
Elle peut ainsi gâter les quelques messieurs qui attendent sagement au pied du lit rond.
Ses courbes me charment, les caresses qu’elle procure à nos invités me stimulent… je profite pleinement de ce moment à la fois sensuel et interdit, dans cette ambiance feutrée et ces couleurs chaudes.
Madame se rapproche de moi et vient me prodiguer de délicieuses caresses pendant que je besogne missdactari.
Je suis l’objet de beaucoup d’attention et me sens comblé… notre couple d’amis est également en train de s’amuser à coté de nous, au bord du lit rond.
Un autre couple est tout proche, debout, son homme derrière elle la caresse et d’autres s’approchent pour en faire de même.
Je vois monter son plaisir, elle a l’air de s’abandonner totalement et cela me trouble et fait croitre mon excitation.
Un beau jeune homme vient approcher Madame, en douceur… je ne suis pas sûr qu’il lui plaira, mais il est très doux et cela semble lui convenir.
Je la laisse aller faire plus ample connaissance avec lui, sur le coin câlin juste à côté.
Rapidement, je suis totalement stimulé, presqu’en transe…
les gémissements des quelques femmes présentes, les corps et le décor, la lumière feutrée juste ce qu’il faut, la croupe offerte de missdactari…
Et finalement Madame qui se penche sur son nouveau partenaire dans des préliminaires bien avancées, tout autour de moi n’est que plaisirs.
Je sens des spasmes partir d’entre mes jambes et remonter le long de ma queue, je me sens gonfler… je vais exploser c’est inéluctable…
Je n’en puis plus et je jouis dans un râle que je ne peux ni ne veux contenir.
Je reprends mes esprits, toujours à genoux.
Je caresse le corps de missdactari pour lui témoigner la force de mon plaisir puis la laisse continuer de jouer avec les quelques messieurs présents.
Madame est en train de se préparer pour les choses sérieuses, je m’approche discrètement et lui demande si elle souhaite ma compagnie ou préfère rester en duo.
Je suis le bienvenu… mais je ne veux pas troubler son partenaire, qui ne pensait peut être pas se retrouver en trio. Je suis bien incapable de la moindre érection à ce stade et je reste donc sur le coté, suffisamment en retrait pour qu’il puisse prendre toute la place dont il a besoin et ne soit pas intimidé.
Je caresse le visage de Madame et l’embrasse tendrement, je la regarde avec plaisir se faire prendre, j’encourage d’un sourire son partenaire.
Je la sens vibrer entre mes bras… je ressens cette énergie indescriptible du plaisir montant en elle.
Il accélère ses mouvements, vigoureux… sa façon de faire semble tout à fait convenir à Madame.
A l’expression de son visage, à sa façon de basculer la tête en arrière, de crisper ses bras les paumes vers le bas, je sais qu’elle est au bord de l’orgasme.
Un grand sourire sur le visage, je me délecte déjà de la voir jouir dans un gémissement bref et puissant…
… mais, mais le jeune homme réduit soudain la cadence et s’immobilise.
Madame ouvre grand les yeux, d’une expression qui me semble située entre la surprise et la colère.
Qu’importe, je me dis que la prochaine montée en puissance viendra compenser ce rendez-vous manqué.
La cadence reprends, Madame se tend à nouveau sous les coups de rein du beau jeune homme, le plaisir monte de manière palpable.
Elle commence à manifester son plaisir croissant… mais de nouveau son partenaire abaisse la cadence et s’arrête, la laissant au bord de l’abîme du plaisir.
Je la connais, je sais qu’elle n’a pas joui… j’en suis agacé pour elle, cette fois je vais le guider et surtout lui intimer de continuer jusqu’à ce qu’elle prenne son pied pour de bon.
Hélas il met fin au jeu, et s’éloigne après quelques mots aimables.
Je m’en veux de ne pas avoir pris l’initiative de le guider plus tôt… je me sens un peu inutile aux cotés de Madame, j’aurai pu leur faire profiter de mon expérience, moi qui sait lire son corps.
Je prends la place de notre invité, pour la combler malgré tout. Je la sens tendue, j’ai à cœur de faire de mon mieux pour lui donner autant de plaisir que possible.
Bien que mon précédent orgasme soit encore proche, je suis particulièrement en forme, stimulé par la sensation de pénétration incomparable, celle qu’aucune autre que Madame ne peut m’offrir.
Nous finissons nos ébats et nous câlinons tendrement quelques instants, puis nous nous dirigeons vers le bar.
Je reste déçu au fond de moi qu’elle n’ait pas pu jouir avec un autre… j’ai tellement envie qu’elle profite de sa soirée.
Je croise le coin rond, où missdactari est encore affairée avec quelques messieurs. L’un d’eux la doigte avec vigueur, elle a l’air d’apprécier mais je sais que cette caresse ne suffit normalement pas à la porter jusqu’à l’extase.
Il me vient une idée en tête… moi qui suis plutôt timide, ce soir je me veux un peu provocant, et je demande à Madame si je peux me permettre de la rejoindre dans quelques minutes…
Je m’invite alors auprès du lit rond et demande à missdactari si tout va bien… et si je peux être utile à quelque chose.
La réponse n’étant, comme escompté, point négative, je m’approche de son bas ventre par le côté.
Osons le dire, je m’impose aux quelques messieurs présents, qui ont probablement remarqué que j’étais accompagné de Madame et de missdactari et ne protestent donc pas.
Alors que je pointe ma langue vers le bouton d’amour gonflé par toutes ces attentions, mon congénère arrête le mouvement de ses doigts, visiblement un peu perdu. Je l’enjoins discrètement de continuer, le regard assuré, comme pour dire “je te montre comment ça marche OK ?”.
Je sens le corps de missdactari tresaillir lorsque ma langue vient au contact de son clitoris, puis m’applique afin d’être digne de mon statut de butineur.
Missdactari est très réceptive, visiblement excitée par toutes les caresses qui lui sont prodiguées ainsi que les vits offerts à sa bouche gourmande.
Elle lubrifie abondamment, faisant s’enhardir mon complice d’un instant, qui accélère le mouvement de ses doigts.
Ce petit manège vient vite à bout de missdactari qui manifeste sa jouissance d’un “Ahhhh” un peu rauque que je connais si bien.
D’un mouvement presque princier, toisant les messieurs tout autour, et fier de moi (oui je sais c’est prétentieux, mais c’est tellement bon pour l’égo) je l’embrasse et lui souffle simplement ces quelques mots : “amuse-toi bien“.
Je rejoins Madame au bar, elle est en train de causer avec notre couple d’amis, visiblement satisfaits de leur soirée.
Nous prenons un rafraichissement salvateur et continuons les discussions au bar, mêlant d’autres clients à la conversation…
Missdactari nous rejoint et se désaltère elle aussi… la soirée se poursuit en bavardages et en rires, ponctués par les allées et venues du minuscule coin fumeur.
Nous nous décidons finalement pour un dernier round avec missdactari mais nous serons bien vite rattrapés par l’heure.
Une fois encore le temps a passé trop vite, la fermeture est proche et l’on nous fait comprendre aimablement et sans aucune pression qu’il faut songer à bientôt terminer nos ébats.
Il nous faut regagner le monde extérieur et quitter le confortable Dream Studio, affronter de nouveau le froid et rentrer profiter de nous deux.
Puis finalement s’abandonner aux quelques heures de sommeil qui nous restent, et faire de nouveaux rêves, endormis cette fois-ci.
Les photos du club viennent du site Internet du Dream Studioda
- Si vous vous demandez pourquoi elle est mentionnée ainsi, rendez vous sur la présentation[↩]
De l’origine … à l’orgie (III)
Petit pincement au cœur, la porte s’ouvre… j’ai imaginé ce moment des centaines de fois depuis que je sais qu’il va se concrétiser.
Les renseignements au téléphone étaient rassurants, nous avons choisi une soirée couples 1 et donc il ne devrait pas y avoir d’hommes seuls.
Pourtant je ne peux m’empêcher d’avoir une appréhension à l’idée de pénétrer pour la première fois en un tel lieu de perdition.
A l’appréhension se mêle l’excitation de la découverte, de l’interdit, et au final tout cela donne une certaine sérénité, du moins apparente.
Quelques questions trottent forcément dans la tête : les débutants sont-ils bien vus ? acceptés ? vais-je plaire (physique, tranche d’âge), les autres nous plairont ils ?
Au-delà de ces questions… comment vont se passer les approches ? comment aborder ? comment serons-nous abordés ?
Les questions se bousculent, mais nous sommes déjà dans l’entrée, le lieu n’est pas glauque, l’accueil souriant même s’il est un peu sec au premier abord, et s’adoucit lorsque nous indiquons être débutants.
Après avoir payé et récupéré serviettes et paréos, nous voilà dans les vestiaires à nous dévêtir.
Je ne suis pas un habitué des sports collectifs, et n’ai quasiment jamais pratiqué le naturisme… contrairement à mon attente, la mise à nue ne pose pas de souci particulier. Je serai presque détendu.
Madame n’a pas de soucis non plus, mais cela ne m’étonne point.
Nous franchissons finalement la grande porte qui sépare les vestiaires du reste du club… grosse inspiration, ça y est nous faisons notre entrée.
La lumière est légèrement tamisée, c’est agréable : à mi-chemin entre l’intime et l’agressif.
L’ambiance est feutrée, quelques discussions çà et là mais pas de vacarme.
Les gens sont plutôt souriants, et nous regardent pour certains sans toutefois nous dévisager.
Tout cela coule sur moi avec douceur, bien loin du “coup sur la tête” auquel je m’attendais !
La nudité ne pose plus aucun problème, les autres sont nus aussi sous leur paréo, il y a toutes sortes de physiques et d’âges.
C’en est presque décevant, les autres clients sont représentatifs du monde extérieur que je viens d’abandonner comme dans une parenthèse, si ce n’est qu’ils sont dénudés.
En quelques minutes je me sens à l’aise, nous visitons paisiblement le club, découvrant les différents coins câlins, appréciant leur diversité et pour certains leur taille… tentant d’imaginer ce qu’il peut s’y passer pendant les temps forts.
Imaginer seulement, car le club est calme, et la fréquentation faible.
Nous sommes le premier samedi du mois d’Août, beaucoup de vacanciers sont sur les routes du départ, et les juillettistes pas encore rentrés, le club est donc plutôt vide et les coins câlins abandonnés.
Petit tour sous la douche, puis le hammam… très agréable moment de détente.
Quelques clients entrent et sortent du bain de vapeur, quelques regards sont échangés : est-ce une invitation ou juste une “évaluation” ?
Comme pour tous les débutants j’imagine, la question des codes et des usages se pose… alors nous observons et tentons d’apprendre vite.
Cette première soirée se passe tranquillement, nous profitons des installations, prenons un verre au bar…
Nous n’avons pas vraiment d’affinités avec les rares couples présents, et ne sommes pas l’objet d’une approche clairement exprimée…
Nous décidons donc de nous installer tous les deux dans un coin câlin ouvert…
Si la pratique ne change pas spécialement de ce que l’on peut faire “à la maison”, le fait d’être dans un lieu dédié au plaisir, en dehors du lit, là ou d’autres peuvent passer, regarder, et potentiellement nous rejoindre, ajoute sans conteste du piment.
Et à la fois, cette possibilité d’être rejoints ou épiés me sort de ma zone de confort : comment vais-je réagir, que faudra-t-il faire ?
Nous ne sommes pas particulièrement dérangés, juste un peu observés.
A cette occasion, je confirme mon impression de toujours que je ne suis pas spécialement exhib’, et si le regard des autres me déconcentre, il ne me bloque pas non plus.
Le retour est l’occasion d’une longue discussion, qui se poursuit tard dans la nuit…
Débriefing : nous nous repassons la soirée chacun avec ses mots, commentant la soirée, s’arrêtant sur des détails, le lieu, les autres clients…
Nous prenons conscience du monde qui s’ouvre à nous, cette première expérience est positive, et nous avons envie de poursuivre.
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