Billets avec le mot-clef ‘Avant Tureuse’
Apogée
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Alors que je suis allongé sur ce lit, je sens que les réjouissances ne vont pas se faire attendre, puisque me voilà “à la merci de l’équipe d’animation”.
Je perçois que mes deux hôtes mystère se hissent sur le lit, chacune d’un côté. L’une des deux vient à la hauteur de mon visage et se met à califourchon. Le compteur d’excitation monte dans le rouge car j’adore faire un cunnilingus en face-sitting.
Et celle qui vient de s’installer ainsi le sait, à n’en pas douter !
Mon autre bienfaitrice se concentre pour sa part sur ma verge. L’émotion et la désorientation ne m’ont pas mis à mon avantage, et de gros soucis personnels m’encombrent l’esprit. Ma “bienfellatrice” fait fi de ces difficultés et me voilà bien vit(e) en forme.
Au passage, elle se trahi par une petite habitude assez unique, que je remarque immédiatement. Je suis donc convaincu que c’est bien Avant Tureuse qui me gâte ainsi. La moitié du mystère est élucidé !
Je me demande malgré tout par quel tour de force elle a pu être présente malgré ses impératifs professionnels.
Pour l’autre moitié, je n’ai plus aucun doute non plus, ma langue a déjà reconnu avec une quasi certitude missdactari. Mes doutes à propos du soit-disant rendez-vous médical s’avèrent justifiés.
Je me réjouis d’être en si bonne compagnie, et mon comité mystère vient enlever le foulard qui est encore autour des mes yeux. Je les garde fermés, pour pouvoir faire un pronostic sur l’identité des mes deux bienfaitrices, je suis sur de moi.
Une erreur pourrait pourtant être bien malvenue mais je me lance, faisant allusion aux raisons pour lesquelles elles ne devraient pas être là.
J’ai vu juste, je le sais en les entendant rire et j’ouvre les yeux, découvrant les deux demoiselles dans des ensembles de lingerie inédits qui leurs vont à ravir.
Nous devisons brièvement sur l’organisation de l’événement, qui a préparé quoi, qui a eu telle ou telle idée.
Et les mails ? pourquoi ai-je eu autant de mal à discerner leur auteur ?
La raison est simple : ils ont été écrits à 2, parfois en alternance, avec d’infinies précautions. Objectif atteint !
Puis les corps se rapprochent, la lingerie est lentement retirée et s’ensuit un trio endiablé. J’ai eu quelques occasions de faire des trios avec 2 femmes, mais elles restent rares et précieuses. La configuration présente est juste formidable. Sachant que mes talentueuses organisatrices ne sont pas bisexuelles, je fais de mon mieux pour ne négliger aucune d’entre elles, tout en profitant au mieux de l’instant, des plus délicieux.
Ces réjouissances ô combien agréables et sensuelles, me font quelque peu oublier le temps, l’agenda est pourtant bien huilé, et le comité d’organisation veille !
En effet, un autre temps fort est planifié et il s’agira d’être à l’heure pour cette nouvelle surprise.
Mais en attendant nous allons tous les trois pouvoir profiter du pique-nique préparé pour l’occasion : varié, gourmet, totalement adapté à la situation (croquer un morceau à trois nus sur un lit, ce n’est pas des plus courant).
Je goûte à tous les mets mis à disposition sur la grande couette blanche… en prenant garde à ne rien tâcher même si l’on me fait remarquer que “l’on ne dort pas ici ce soir”.
Dommage, la chambre est agréable, le lit d’un confort élevé, et les écritures sur le mur invitent à laisser divaguer ses pensées jusqu’au sommeil.
Une de mes charmantes organisatrices me demande si j’ai bien pris mes chaussons de bain et mon peignoir. Comme indiqué dans les mystérieux emails, la surprise suivante va être aquatique. Je me demande à cet instant si nous allons devoir sortir de l’hôtel pour la prochaine activité…
… et je prie pour que ce ne soit pas le cas quand on me demande de me mettre en tenue de bain de suite, en me bandant à nouveau les yeux !
Je me retrouve à nouveau dans l’ascenseur, moyennement à l’aise, j’aimerais autant éviter d’épater la galerie avec ma tenue de curiste… même si je doute que ce genre de blague ne soit au programme.
L’ascenseur nous a en fait mené au sous-sol, dans les couloirs duquel on me guide vers une pièce dont la sonorité et l’odeur sont bien particulières…
Avant Tureuse m’enlève le bandeau : nous sommes dans une magnifique pièce qui sert d’écrin à un grand bassin équipé de jets et autres équipements de balnéo.
Le tout est luxueux, et respire la détente et la sérénité. La décoration est magnifique et apaisante, la luminosité parfaite d’intimité et de confort, avec des dispositifs à changement de couleurs progressifs. Le bleu turquoise du bassin, qui peut facilement accueillir une quinzaine de personnes, est un appel immédiat à l’immersion.
Nous rentrons dans l’eau, la température n’est pas très élevée, mais nous n’avons pas froid non plus.
Une bouteille de Champagne est à notre disposition et j’apprends alors que le spa a été privatisé pour notre usage, pendant une heure.
D’où le timing à respecter.
Je me rappelle alors que missdactari avait évoqué quelques mois auparavant un site qui recensait les hôtels parisiens dont on pouvait privatiser l’espace spa / balnéo.
La bouteille est accompagnée d’une boite de macarons, que missdactari dispose sur une assiette au bord du bassin. On touche du doigt la grâce d’un moment idéal, tout en détente, entre nous, dans un si beau décor, l’eau tantôt caressant tantôt massant nos corps.
La sensualité des caresses, des frôlements des corps nus dans l’eau, le vin et les macarons nous font passer un moment exquis.
Nos yeux restent écarquillés, nous apprécions le confort et la paisibilité des lieux… Nous savons que personne ne viendra nous y déranger.
Nous sommes tous les trois conscients que nous vivons un moment rare et précieux.
Je suis infiniment comblé par tant d’attentions et j’oublie totalement mes soucis, pourtant omniprésents. Le temps nous est compté et nous allons en profiter.
L’heure défile bien vite sur la grande horloge du spa, rassasiés par notre dessert et par les flûtes que nous avons vidées il nous faut bientôt regagner la chambre.
Profitant jusqu’à la dernière minute et même un peu plus, il nous faut bien nous résoudre à nous extirper de l’eau non sans avoir profité des différents jets et remous une dernière fois.
De retour dans la chambre, il nous reste du temps pour quelques folies.
Je passe à la salle de bain, et alors que j’en ressors, une vision paradisiaque me saisit. Mes deux bienfaitrices sont côté à côté sur le lit, la croupe tendue, sourires aux lèvres.
Je savoure ce joli tableau, et me sens comblé et honoré de cette délicate attention, alors que l’excitation remonte de plus belle.
L’embarras du choix étant mon seul souci, je profite de l’instant présent et des multiples possibilités offertes par la configuration du trio FHF.
La sensualité est à son comble, les plaisirs variés et merveilleux.
Puisqu’en ce jour je peux me permettre (presque) tous les caprices, nous finissons sur un cunnilingus en face-sitting à deux filles. Elles se tiennent dans les bras l’une de l’autre pour ne pas vaciller.
L’exercice s’avère un peu acrobatique, mais très plaisant pour moi (et tout à fait inédit).
Nous prolongeons ces derniers instants de débauche avec tendresse et dans des positions plus conventionnelles, mes yeux dans ceux de missdactari. Puis mon regard trouve ceux d’Avant Tureuse. Je poursuis cette alternance tandis qu’un profond orgasme vient me saisir.
La fin de la réservation en “Day Use” approche, il nous faut nous préparer à retourner à une vie normale.
Nous savons tous les trois que le retour à la réalité va être un choc.
Petit avertissement pour ceux qui auraient le bonheur de tenter l’aventure du trio FHF : la consommation de préservatifs est élevée !
Le rangement de la chambre post câlins est assez surréaliste, avec le recul je me dis que ç’aurait été une belle occasion de tenter le préservatif féminin…
Nous quittons les lieux, quelques minutes après l’heure limite. Le personnel de l’hôtel nous regarde de façon complice alors que nous nous présentons tous les trois pour le check-out.
Avant Tureuse part de son côté, et je continue mon chemin avec missdactari qui va me déposer. Le soleil a fait son apparition et je suis ébloui, mais est-ce seulement le soleil ?
Je suis pantois, béat… en chemin, nous passons devant “l’Impasse des Deux Anges”, incroyable coïncidence ?
Quoi qu’il en soit je sais que je viens de vivre un moment totalement unique et qu’il va me porter longtemps. Comme une magnifique oasis au milieu de mes tourments. Je sais aussi que je m’en souviendrai longtemps, surement toute ma vie, et à chacun de mes anniversaires. J’ai une profonde gratitude pour mon mystérieux comité.
… de l’Envie
Ce texte est une contribution d’Avant Tureuse (merci !)
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On y est, je ne suis qu’envie, je dégouline, je sens mon odeur et mon excitation qui nous enveloppent tous les trois, je passe en mode animal.
J’ai les deux pour moi, les deux à déguster, je prends mon temps, je suis toujours assise, j’en ai un dans chaque main, ma langue passe de l’un à l’autre. Je les savoure, j’adore…
Le premier rassemble mes cheveux dans sa main et relève ma tête, il m’embrasse, me regarde, et me dit que je suis belle ainsi. Je force sur ma bouche pour le prendre plus loin dans ma gorge, il gémit. Puis, il se tortille et se glisse sous moi pour un 69. Sauf que mon autre amant est toujours en train de me pilonner en levrette! C’est un plaisir infini qui m’envahit, c’est vraiment une sensation indescriptible d’être remplie par l’un, et de belle manière, et léchée par l’autre qui y met toute son envie, toute sa technique parce qu’il aime ça infiniment…
Et je m’envole, c’est bon comme pas possible, comme je n’imaginais pas…
Les rôles s’inversent. Je me retrouve sur le dos, avec des doigts experts qui me fouillent, et mon deuxième amant à califourchon sur mes seins, avec sa queue plantée au fond de ma gorge. Je le regarde.
Je sais de quoi ma fontaine est capable, j’ai déjà ruiné plusieurs lits, alors je me retiens de jaillir et je me concentre très fort sur l’action simultanée de ma bouche et de mes mains.
C’est magnifique un homme qui jouit je trouve. Celui-ci est au bord, je le vois, il finira sur mes seins dans un spasme et un râle de plaisir.
Alors qu’il reprend son souffle et ses esprits, son comparse m’attrape pour un missionnaire endiablé, et enchanteur. Je vois notre ami, qui s’éloigne de nous pour tranquillement s’installer dans un fauteuil, qu’il place stratégiquement face au lit.
Il se sert une coupe de champagne, s’allume une cigarette, et profite du spectacle que nous lui offrons bien volontiers.
J’adore les gens qui savent profiter de tous les plaisirs possibles.
La queue de mon amant est dure et toute tendue, je le rapproche de moi, j’essaie de l’aspirer en moi, j’aime cette sensation d’être pleine de lui. Et j’aime aussi l’idée qu’on nous regarde. En général, je m’en fiche totalement tellement je ne suis concentrée que sur ce que je vis, mais là, le spectateur s’est installé à un mètre de nous, avec sa clope et sa coupe de champagne, et ça me touche et m’émeut.
Les actions combinées des yeux de l’un sur ce missionnaire, et de l’autre qui me prend, qui me pilonne me font partir à nouveau et j’arque mon bassin sous la décharge qui se répand dans mon corps.
Je suis épuisée et le câlin post-coïtal est le bienvenu. J’adore que nous le fassions à trois, moi au milieu, en mode princesse, mes bras autour d’eux deux, leur mains caressantes sur mon corps. L’adrénaline continuant à se répandre dans mes veines.
J’ai vraiment du mal à m’arracher à ce moment magique dont l’intensité et l’érotisme continuera de me porter pendant des jours et des semaines. Il est des soirées qui vous habitent avant pour l’exaltation, le désir fou et l’anticipation, qui vous font décoller pour le moment torride qu’on est en train de vivre, et qui laissent résonner le souvenir des sensations inouïes qu’on y vit.
Ces instants là sont particuliers, empreints de fougue, et d’une luxure magnifique qui me laisse transpirante, tremblante et souvent échevelée (et qui déclenche parfois mes pleurs tant les ressentis sont forts), et portent les protagonistes qui ont la chance de les vivre de manière incroyable.
J’ai l’immense chance d’avoir autour de moi des amants attentifs au plaisir de la femme que je suis, mais qui savent aussi profiter de l’instant. Ici, maintenant.
Il est tard à présent, affreusement tard.. Petit chat va finir ce qui nous reste de nuit chez moi dans mon lit. Nous nous extirpons avec peine, j’ai du mal à finir la soirée, nous remercions notre hôte pour tout ce partage, et retraversons la banlieue parisienne pour aller nous effondrer dans mon lit, épuisés et heureux.
Ce trio là, avec ces deux-là, une vraie bulle de bonheur, plein de souvenirs.
L’odeur…
Ce texte est une contribution d’Avant Tureuse (merci !)
Il est des personnes dont l’âme vous touche plus que d’autres.
Il y a lui mon numéro un, celui que je n’oublierai jamais quoiqu’il puisse se passer dans ma vie tant il m’a révélée à moi-même, tant il est à l’origine de plaisirs et de désirs. Je l’ai gravé dans ma tête et dans ma peau pour toujours, je porte son empreinte au creux de moi pour la vie et même après.
Et cet autre, son alter ego, celui qui pose sa main au creux de mes reins et qui par ce geste lui ressemble à en hurler, à lui qui me l’a recommandé d’ailleurs. C’est savoureux je trouve.
Cet amant doux et caressant, celui qui me fait rire, qui me fait chavirer quand il m’embrasse, ce gauchiste un chouia je-m’en-foutiste, ce romantique écartelé entre ses envies et sa vie, comme nous le sommes tous un peu.
Il y a les regards, il y a les peaux, les mains, les gestes avec intention. Il y a ces deux hommes dont je rêve depuis un long moment, ensemble, eux pour moi, moi pour eux.
Ils me l’avaient promis. Une soirée rien que pour moi.
Une journée bien compliquée à gérer émotionnellement, psychologiquement, professionnellement…
Je traverse ma journée et toutes ses difficultés avec, ancrée dans mon esprit la perspective de me lover dans des bras aimants. Je gagne d’heure en heure la bataille contre le mauvais temps, les soucis personnels et professionnels, la mauvaise humeur de mes collègues et la mienne en m’accrochant aux images torrides de notre dernière rencontre. Cette danse là, en club, à trois, prise en sandwich entre eux deux..
Je traverse tout Paris, dans son exacte diagonale, je grignote des kilomètres (je m’en fous), j’avance au coup par coup dans les embouteillages de fous-furieux de cette fin de journée (je m’en fous), les minutes s’additionnent aux minutes, c’est long (je m’en fous), je me fais tous les feux rouges (je m’en fous), j’ai raté mon dessert fétiche (je m’en fous).
Je dois me garer dans un interstice minuscule. Mue par l’énergie du désespoir, je fais le meilleur créneau de ma vie, il reste deux centimètres devant et derrière ma voiture.
Je suis terriblement en retard, je cavale dans les escaliers, cinq étages sans ascenseur, j’aurai eu droit à tous les emmerdements ce soir!
Enfin, j’y suis.
Un tout petit appart sous les toits, une cabane, un cocon.
Ils sont en bras de chemises tous les deux, ils sont beaux, ils me sourient et me tendent une coupe de champagne rosé que j’adore. Je me calme, je respire, je me détends.
L’atmosphère est feutrée et paisible, l’hôte de ces lieux a misé sur une play-list lounge. Banco.
Nous dînons agréablement au champagne, notre hôte nous a concocté un menu simple, mais délicieux, tout en discutant de choses et d’autres. La conversation est fluide, nous nous connaissons très bien tous les trois..
Le dîner se termine par une salade de fruits frais (heureusement car la panacotta que j’ai apportée est immonde, j’ai honte!)
Notre hôte tient à ranger sa cuisine avant tout dérapage, alors petit chat et moi lui tenons compagnie pendant qu’il s’active. Je me love dans ses bras et nous continuons de converser ainsi, tous les deux enlacés pendant que le troisième met de l’ordre…
Il nous rejoint quand il a fini, et je me retrouve comme lors de notre dernière rencontre, prise en sandwich entre les deux.
Une différence notable néanmoins : personne d’autre ne va interférer, la bulle ne va pas éclater, ils sont à moi seule, pour ce soir.
J’ai envie.
Je suis coincée entre mes deux amants et eux s’amusent avec moi comme avec une poupée. L’un m’embrasse et me caresse, pendant que l’autre soulève mes cheveux et embrasse mon cou, puis me fait pivoter face à l’autre qui m’embrasse et me caresse à son tour pendant que le premier ôte mon pull. Le deuxième s’agenouille et ôte mon jean et mes chaussettes pendant que mes doigts tremblent sur les boutons de la chemise du premier.
Je ferme les yeux, je ne veux pas savoir qui est qui, qui fait quoi..
Je suis nue.
On m’assied sur un pouf, je caresse les deux bosses qui gonflent les deux pantalons, une pour chaque main. Un des deux hommes s’agenouille pour venir me lécher, c’est petit chat, je le sais, j’en suis certaine, je reconnaîtrais sa langue dans n’importe quelle circonstance.
L’autre m’offre sa queue à sucer, je ne me fais pas prier.
Je pue le sexe, l’envie, littéralement. J’en sens l’odeur qui remonte à mes narines, je suis excitée comme jamais. Je ne sais pas si notre hôte l’a senti aussi, mais je suis certaine que petit chat s’en est aperçu. Et je suis trempée, je ne crois pas l’avoir jamais été autant…
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Trio
Ce texte est une contribution d’Avant Tureuse (merci !)
La confiance… La chose la plus difficile semble-t-il, parfois la plus simple aussi, la plus naturelle…
Cet homme-là, je le revois, parce qu’il me fait envie encore. Il sait mes envies, mes attentes, mes fantasmes. Il les entend, il les écoute, il les comprend.
Savoir donner, et savoir prendre, trouver la bonne distance, ni trop ni trop peu, c’est compliqué.
Je lui dis que je ne peux être que la cerise sur son gâteau. Guère plus… Nos vies respectives sont déjà trop bien remplies.
Nous cherchons ensemble un endroit pour nous revoir. Nous tombons sur cette offre d’appartement à louer, un genre de résidence hôtel. Il réserve, mais nous convenons que j’y arriverai avant lui.
Jour J.
Je balise ma journée, j’organise tout, je prépare mes affaires. Je suis ravie de le revoir, cette fois-ci , nous allons prendre le temps.
Comme prévu, j’arrive bien avant lui. C’est donc seule que je découvre l’appartement.
J’adore découvrir de nouveaux endroits, telles des chambres d’hôtel par exemple.
Cet appartement est magnifique. Il y a une belle chambre, un salon, un coin cuisine tout équipé, une salle de bain avec une douche à l’italienne, et des toilettes séparées.
Nous prévoyons de dîner de sushis, qui seront livrés.
Il est aussi prévu que je l’accueille en dessous… Ni trop, ni trop peu, j’opte pour une guêpière, des bas, une culotte noire en dentelle, et des escarpins à talons.. Également un pull léger pour lui laisser le plaisir de déballer son cadeau!
Je vais donc prendre une douche et je monte le chauffage un peu partout dans l’appart parce que je me doute que nous allons explorer toutes les pièces de cet endroit.
J’ai largement le temps de me préparer, puisque mon amant est en train de déguster des petits fours à une réception pour son travail, il y en a qui ont une vie difficile.
Je me prépare, je me maquille, j’enfile ma lingerie, mes bas et mes talons. En même temps, je papote par SMS avec un de mes amants. Je lui parle de cet appartement, et de cette soirée qui se profile.
Il a très envie de se joindre à nous, le trio est quelque chose que je ne connais pas, mais qui me tente depuis très très longtemps.
J’en ai déjà parlé à mon amant de ce soir, de cette envie, de cette expérience.
Alors je lance une perche, je lui demande, en plaisantant, s’il a trouvé un troisième…
Pas de réponse à ce sujet, je laisse tomber… Et puis, je ne voudrais pas qu’il se vexe, et qu’il pense qu’il ne me suffit pas.
Finalement, il arrive, je le trouve beau. J’ai envie de lui plaire, de prendre du plaisir, de lui en donner.. Nous avons toute la nuit devant nous, elle promet d’être longue..
Mais avant, il faut régler cette histoire de sushis. Il pianote sur son téléphone, pour trouver un site de livraison à domicile, puis appelle, et passe commande. Trois quarts d’heure avant la livraison nous dit-on, c’est parfait.
Nous passons dans la chambre, pour démarrer les hostilités. Amateur de divers sex-toys, mon amant est venu avec sa valise remplie de jouets.
Il commence par installer une sorte de sangle autour du matelas à fin de pouvoir m’y attacher.
J’ai un masque avec moi, il me le met sur les yeux, entrave mes poignets, et les attache au mousqueton de la sangle. Je suis à quatre pattes, je ne porte que ma guêpière, mes bas et mes talons, et je ne vois plus rien…
C’est le genre de situation que j’affectionne particulièrement, quand je suis privée d’un ou plusieurs de mes sens.
Je commence, à avoir particulièrement chaud, d’autant plus qu’il commence à me caresser..
C’est à ce moment-là que le téléphone sonne, les sushis sont arrivés. Il me dit qu’il en a pour cinq minutes, qu’il revient tout de suite avec le dîner, et que je dois l’attendre dans cette position là sans bouger.
Il part chercher la livraison, et pendant ce temps, mon imagination commence à galoper. Que va-t-il me faire ? Comment vais je le vivre ? Cette situation m’excite terriblement. J’ai le cœur qui bat très vite, j’ai hâte qu’il revienne.
Quand j’entends la porte qui s’ouvre à nouveau, et le bruit de ses pas sur le parquet de l’appartement, je n’en peux plus.
Il dépose les sushis dans le salon, du moins je le suppose, et me rejoint dans la chambre. Il se colle contre mon dos et recommence à me caresser.
Puis il parle, il dit qu’il va me détacher une main, il le fait, et la guide vers l’extérieur du lit.
Je suis perplexe, je sens la présence d’un autre corps sur le côté du lit.
D’un seul coup je comprends: il y a quelqu’un d’autre que nous deux dans la pièce !
Je me redresse, je me retrouve collée à son torse, j’ai toujours les yeux bandés.
À ce moment-là, c’est un torrent d’émotions qui déferle dans ma tête. Mon dieu ! Il l’a fait ! Il a invité quelqu’un d’autre ! Saurais-je ? Pourrais-je ? Est-ce que je vais oser ?
Mon monde bascule sur son axe.
Alors que je suis toujours collée contre son torse, et qu’il sent mon trouble (et il y a de quoi !), il murmure à mon oreille cette petite phrase qui me fait lâcher prise : « est-ce que tu me fais confiance ? »
J’articule un bruit qui est un “oui”, mon cerveau pédale dans le vide, je ne trouve rien d’autre d’intelligent à dire. Je suis emportée par plusieurs émotions qui me parcourent. De l’appréhension, de l’excitation, de l’envie, du désir, et de la reconnaissance…
Alors, je tends la main, à nouveau….
Elle touche un corps masculin, un bas-ventre, et un sexe en érection. À ce moment-là, tout se déclenche dans ma tête, plus de peur du tout, cet homme-là que je ne connais pas, a envie aussi…
Alors, je le prends dans ma main, je le caresse, j’approche ma langue doucement…on me détache, je m’assois sur le bord du lit, et pour la première fois de ma vie je me retrouve là, entre deux hommes debout avec deux sexes pour moi toute seule… C’est un sentiment de plénitude qui m’envahit.
Celui d’être là, à ma place, à vivre un moment dont j’ai longtemps rêvé.
J’en ai un dans chaque main, je titille, je lèche l’un puis l’autre, je les apprivoise l’un et l’autre.
Celui qui me fait ce cadeau me demande: «alors c’est la première fois que tu as deux queues pour toi toute seule ? »
Je hoche la tête.
Les choses s’enchaînent, je me sens belle, je me sens bien.
Les langues entre mes jambes, les mains sur mon corps, ma bouche qui suce l’un et l’autre. Tout ça est magique pour moi, infiniment érotique..
Notre invité est très respectueux, je le sens à l’écoute de mes sensations, et prêt à tout arrêter si jamais je faisais montre d’un quelconque malaise.
Mon amant lui, est encore plus à l’écoute de mes réactions, à tel point qu’il en oublie son propre plaisir. Je trouve ça magnifique, la façon dont les choses se déroulent. Quand mon amant me demande si je veux que notre invité me prenne, c’est sans hésitation que je réponds oui…
Des mains partout sur moi, des langues qui me lèchent, des doigts, des queues qui me prennent… Mes soupirs, ma voix qui déraille, mes cris…Et mes cheveux fous qui volent dans tous les sens…
Il me reste de cette soirée, tout un tas d’images, de sensations, d’émotions, mais par-dessus tout, le sentiment d’être une reine.
Des sushis dévorés à trois plutôt qu’à deux, la connaissance d’un homme libertin adorable, et surtout, surtout, une image : lors du deuxième round, dans le salon, à côté des vestiges de notre dîner, notre invité me prend en levrette sur le canapé alors que je suis en train de sucer mon amant. Je ne suis évidemment plus masquée…
À ce moment précis, mon amant s’accroupit, pour être à la hauteur de mon visage, je m’accroche à ses mains et à ses yeux, pendant que je me fais tringler par derrière. Il me regarde et il me sourit.
Cette image-là est très intense, très puissante, et elle résume pour moi tout le chemin intellectuel que j’ai fait pour en arriver là.
Une soirée parfaite sans aucune anicroche, qui fait basculer mon mode de fonctionnement sur son axe.
Un moment suspendu, hors du temps, qui compte énormément dans l’avancement de mes désirs et de leur expression.
Quand notre invité s’en va, je le remercie et c’est très très sincère…
Je finis la nuit avec mon amant, nous n’en avons pas fini tous les deux ! Il nous reste suffisamment de forces à l’un comme à l’autre pour nous offrir mutuellement du plaisir, encore…
Et la nuit a été courte, très courte…
Je ne sais pas si l’un et l’autre de ces deux libertins chevronnés, se sont rendus compte de l’importance que cette soirée a eu pour moi, de l’écho que ça a généré dans ma tête. Mais, clairement, il y a un avant et un après ce premier trio…
Ajout du 8 Mars 2016 : un autre texte qui fait suite à ce trio est publié chez missdactari !
Seconde photo via X-Art
Une chambre d’hôtel et ta langue… (II)
Rappel : Ce texte est une contribution d’Avant Tureuse (merci !)
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J’essaie de le toucher moi aussi, là, en bas, où ça me fait envie.. C’est timide, là, en bas, là où ça me fait envie…
Allons bon… On m’a déjà fait le coup… Un homme doté d’un cerveau…
Je ne me formalise pas, le libertin est aussi un animal délicat…Je le laisse errer entre mes cuisses, je sais ce qui va arriver. Lui se demande si je vais le laisser faire, moi, je me dis que je vais le tuer s’il ne le fait pas!
Et il le fait, bien sûr qu’il le fait ! Et comment ! Je ne sais pas si il a une technique particulière, ou s’il fait ça à l’instinct , mais c’est bon, comme rarement ça l’a été à ce point…On sent l’homme qui fait ça par plaisir, par envie, et pas comme une obligation, en espérant une réciprocité. Il musarde, il s’attarde, il prend le temps, il titille, il lèche, il embrasse, et je sens, que je dégouline…Je sens le plaisir, qui monte à toute blinde. Je crois, que c’est moi qui lui ai demandé, d’introduire un doigt ou deux en moi. Mais je n’en suis pas sûre. Ce qui est certain, c’est que lorsqu’il le fait, je décolle. J’oublie tout, le manque de temps, le manque d’argent, le manque de sommeil, et toutes ces femmes qui sont passées avant moi dans son lit, et qui sont tellement plus légitimes que moi…
En ce moment précis, je m’en fous totalement, je ne suis plus qu’un corps, plus qu’un sexe, qui palpite à mort, et qui commence à se contracter. En bonne égoïste que je suis, je prends le plaisir, je le déguste, je le savoure et je m’envole…
J’en reste pantelante, ce cunni , quel délice vraiment !
Il enfile un préservatif, trop rapidement à mon goût, parce que j’ai moi aussi, envie de le déguster. Comme je suis assez timide, je ne dis rien, mais il ne perd rien pour attendre…
Il me prend, c’est toujours un moment particulier pour moi, celui où mon partenaire éphémère ou pas, me pénètre pour la première fois, c’est une sensation inédite, un moment dont on sait qu’il ne se reproduira jamais.
Il me propose de me retourner, afin de me prendre en levrette. C’est super chouette, j’adore et comme souvent dans ces cas , ma jumelle diabolique prend le dessus, et je me mets à lui dire des insanités.
Le pauvre, peut-être ne s’y attendait-il pas ? Je lui dis de me prendre, de me baiser, encore plus fort… il y va, avec enthousiasme ! Au bout d’un long moment, il est en nage, il va chercher une serviette. Nous faisons une petite pause.
J’en profite, pour lui ôter son préservatif, et pour faire ce que je fais de mieux, une fellation thermonucléaire. Je me dis que je veux qu’il s’en rappelle longtemps, comme pour lui rendre un peu du plaisir qu’il vient de m’offrir.
Je lèche, tout au long de sa queue, je monte et je descends, je titille le gland, je le presse doucement entre mes lèvres.
Puis, je commence à enfoncer son sexe dans ma bouche, puis dans ma gorge, de plus en plus loin. Je masse le gland avec mon palais. C’est une caresse, qui n’est pas très spectaculaire vue de l’extérieur, mais qui fait toujours son petit effet au monsieur.
Effet de surprise garantie, il soupire, puis souffle, puis il gémit… Il me demande comment je fais ça, et me supplie de ne pas arrêter…
Je continue, je suis prête à le faire jouir comme ça, mais j’ai aussi envie qu’il me prenne encore.. Alors je rampe et je me mets à califourchon sur lui… Mais ce n’est pas ça qu’il veut maintenant.. Il veut que je m’assoie sur sa bouche…
Un deuxième cunni ?? Je prends, même si je doute que je puisse rejouir aussi vite de cette façon, mais le premier m’a vraiment fait décoller…
Je me mets en position, la tête dans la tête de lit, les mains collées au mur..
Nom de Dieu de nom de Dieu! C’est qu’il est vraiment doué cet homme !! Je réclame un doigt, cette fois j’en suis certaine, et je redécolle… Je ne sais même pas ce que je bredouille, que c’est bon, que je pourrais mourir tellement c’est bon…
Il me lèche, il a un doigt ou deux en moi, et il se branle en même temps…
Je ne l’entends même pas jouir, l’orgasme me terrasse, et je m’écroule à côté de lui.. Je ne suis qu’un spasme…
J’ai du mal à rassembler mon cerveau. J’aimerais tant rester lovée dans ses bras, boire un thé, le regarder me sourire…
Mais ma vie n’est qu’une course haletante en ce moment, et de toute façon, il a une réunion..
Il prend une douche rapide, pas moi, j’ai envie de renifler son odeur sur ma peau, ce soir dans mon lit..
Nous repartons, il m’embrasse dans l’ascenseur. Fin de la parenthèse magique.
Je reprends ma voiture, sur la route, je souris comme une quiche.
Je sais que lui aussi.
Je rentre portée par l’adrénaline, quand j’arrive, pas le temps de me poser, on a besoin de moi, on me sollicite, pas le temps d’atterrir en douceur..
Je m’en fous, j’ai son odeur sur moi, le son de sa voix qui me dit que je suis belle, le souvenir de ses mains, de sa langue, de sa queue.
Alors, quand le soir arrive enfin, que je peux aller me coucher, je me caresse doucement là où il y avait sa langue quelques heures plus tôt, et je laisse les souvenirs affluer et grignoter mon cerveau, pendant que je coule sur mes doigts.
Illustrations via BlackLeatherBelt et HotFaceSitting (anciens Tumblr disparus).
Une chambre d’hôtel et ta langue…
Ce texte est une contribution d’Avant Tureuse (merci !)
Ça m’impressionne toujours les libertins expérimentés, ceux qui connaissent les rouages, les codes, ceux qui vont en club, ceux qui maîtrisent ce monde là. Celui-ci est marié, depuis toute sa vie d’adulte, et père de famille. Il a aussi une maîtresse depuis de nombreuses années. Tout ce petit monde est bienveillant, libertin et se côtoie dans ce qui semble être une ambiance partageuse, festive, débridée avec un petit côté bon enfant.
Je connais des libertins célibataires, des libertins nouvellement en couple, des libertins avec complice (s), mais pas de marié, et surtout dont la femme est libertine aussi. Ce côté “vie rêvée d’enfant gâté” m’intrigue et me donne envie de le rencontrer.
Un déjeuner, un jour d’été, dans un minuscule restaurant à Paris. Et je parle, je parle, je parle.., je dévide ma pelote, mon mariage, mon divorce, mes envies, mon chemin, blah blah blah. Je pense qu’il s’en fout, mais non, il a l’air non seulement d’écouter, mais il semble intéressé. Il est vraiment charmant, gentil comme tout, et intelligent. Un côté un peu lisse, genre gendre idéal, bien propre sur lui, bien tiré à quatre épingles, avec rien qui ne dépasse, qui m’intrigue et qui ne correspond pas avec l’image que je me fais du libertin aguerri.
Je ne sais pas si je lui plais, je ne capte rien, ni dans un sens, ni dans l’autre. D’habitude, j’arrive à percevoir, Loïc avait cette façon de me dévorer des yeux qui ne trompait pas, Alexandre, lui avait cette façon d’être en retrait physiquement qui ne m’avait pas échappé non plus.
Là rien..
Je tenterais bien un petit galop d’essai avec lui, à l’horizontale, alors, pour lui dire au revoir, je l’embrasse. Pas le patin thermonucléaire comme je sais faire, non.. Le tout petit baiser tout léger.
Et je pars, on verra bien..
Je ne veux pas me faire de noeuds au cerveau, ma vie me plait bien en ce moment, je sais que la rentrée approche, et que mon projet perso va me bouffer tout plein de temps et d’énergie , alors je rentre chez moi, je reste tranquille.
Des messages, de temps à autres, mais qui restent plus sur le ton de la camaraderie et bon enfant.
Jusqu’à un certain soir, il est seul chez lui, sa femme est en marivaudage, c’est déjà l’automne, mon projet perso me bouffe, comme prévu, mon temps, mon fric, mon énergie, me grignote le cerveau, et ça fait des semaines que je ne me suis pas accordée un peu de badinage. Alors on papote en ligne, je fais un peu de teasing, il me raconte qu’il lèche super bien, je réponds que je suis un super coup.
On convient d’un dej pour la semaine suivante. Je ne devrais pas, je n’ai pas le temps, vraiment pas le temps comme rarement dans ma vie, mais je n’en peux plus, je rêve de m’accorder quelques heures pour moi, de décrocher, de m’évader un peu. Alors je dis oui.
Un jour d’automne, Un petit resto indien à Paris. Coup de chance monumental, je trouve une place de stationnement pile devant le resto. Je suis là avant lui puisque j’avais prévu les 20 mns nécessaires de galère à trouver une place pour me garer.
Je passe aux toilettes, pour essayer de discipliner ma chevelure folle, coup de chance (encore) j’ai un peigne dans mon sac, et je retrouve aussi, une paire de boucles d’oreilles qui doivent trainer là depuis un bail.
Je fais de mon mieux, je ne suis pas au top, je ne dors pas assez et ça se voit.
Je m’installe à la table, et il arrive de suite, avec ce sourire qui me fait fondre.
Il m’embrasse sur la bouche, plusieurs fois, et sa main au creux de mes reins est une promesse.
On déjeune sur cette minuscule table où il n’y a pas assez de place pour poser tous nos petits plats, on papote, de cul notamment, il me montre à travers le tissu deux joujoux qu’il a apporté avec lui, et je lui dit que s’il veut, ma voiture est juste devant et qu’il pourra mieux me les montrer là-bas.
On finit de déjeuner, et on monte dans ma voiture.
Je regarde ses jouets, il y a un petit plug anal, je connais bien, on m’a offert le même il y a quelques mois. Et un genre de grand crochet, en acier chirurgical, pour le point G dit-il. Je suis impressionnée, c’est lourd et volumineux, mais dès qu’on me parle de point G, ça m’intéresse.
Il prend un petit air tout gêné, et déplie une feuille de papier. Il dit qu’il a une chambre d’hôtel pas loin du resto qui est réservée, si ça me tente… C’est la chambre que sa femme occupera ce soir après ses agapes parisiennes. J’éclate de rire, et je me dis que j’ai bien fait de me poser la question de savoir si je retouchais mon épilation ce matin sous la douche..
Je suis évidemment partante, j’en ai envie. Et puis je veux savoir ce que ça fait de coucher avec ce mari, ce type si gentil, au physique de gendre idéal, quelque chose me dit qu’il n’est pas aussi lisse qu’il en a l’air..
Et je l’embrasse, là, dans ma voiture, à pleine bouche.. On reste là un long moment à laisser nos langues se découvrir, se connaître et se reconnaître… Des baisers doux, des plus fougueux, des profonds, il met sa main sur ma peau contre le bas de ma gorge, et il dit qu’il adore en adore le grain.
Je commence à avoir chaud, et je lui dis qu’on ferait mieux d’y aller parce que sinon on va finir par baiser dans la voiture..
On part vers l’hôtel à pied, c’est tout près, quelques minutes de marche.
Un petit hôtel parisien comme il y en a tant, dans l’ascenseur, il m’embrasse encore, et repose sa main dans le creux de mes reins, j’ai chaud.
Un couloir étroit, et tout au bout, une petite chambre qui donne sur une cour.
J’enlève mes boots, perdant en deux secondes 10 centimètres , ça l’amuse de me voir si petite.. Mais il n’y a rien que j’aime comme d’être pieds nus, ancrée dans le sol, encore vêtue de mon jean et d’un pull à col en V au décolleté si profond qu’il nécessite un soutien-gorge spécifique..
J’ai choisi ce jean, parce qu’il me fait un cul d’enfer, ce pull là, qui dévoile le tattoo de mon épaule, parce qu’il est infiniment trop grand pour moi, et qu’il glisse…
J’ai vaporisé du parfum prodigieux de chez Nuxe entre mes seins..
Je le sens…pas timide, mais circonspect… Il se demande probablement si je vais aller jusqu’au bout, il est respectueux, il ne veut rien forcer. Comme tout ceux qui ne sont ni en manque de sexe, ni en manque d’affection, il est tranquille par rapport à tout ça, pas de pression, que du plaisir.
On se découvre du bout des doigts, du bout de la langue, et je m’amuse à onduler contre lui.. Je suis là, à ma place pour quelques heures hors du temps, une bulle de bien-être rien que pour nous et j’entends bien en profiter..
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