Billets avec le mot-clef ‘Moon City’
Un agréable piège
J’accompagne assez régulièrement (autant que raisonnablement possible) missdactari dans des sorties plutôt orientées “pluralité masculine”…
Cependant il arrive, histoire de varier les plaisirs (et de se focaliser un peu plus sur les miens) que nous sortions dans des environnements moins pluraux.
Voir même en après-midi ou soirée couple 1.
Prétextant la proximité de mon anniversaire, nous nous sommes retrouvés il y a quelques temps en après-midi “couple” au Moon-City, célèbre sauna libertin parisien.
Les précédentes sorties étant principalement en “club sec”, nous ne boudons pas notre plaisir de retrouver les bulles du jacuzzi.
A cette heure, le Moon n’est pas pris d’assaut, il est encore trop tôt pour les 5 à 7, et les couples légitimes sont généralement plutôt du soir.
Nous ne nous interdisons pas de coquiner avec un couple, bien que nos récentes expériences soient assez inégales.
Qu’importe, sans trop y croire, nous n’hésitons pas à commenter sur ceux qui pourraient nous convenir…
Pas de gros enjeu toutefois, nous sommes aussi venus pour nous détendre, et les bulles sont déjà une bénédiction en elles-mêmes.
Et même si plus on est de fous plus on jouit, nous pouvons nous suffire à nous même 2.
Alors que le désir se fait plus présent, nous décidons de monter dans la partie interactive, à la recherche d’un coin confortable, et qui nous permette de laisser venir au moins un autre couple.
Alors que nous portons notre choix sur le premier espace, celui à plusieurs niveaux de matelas, nous constatons que personne dans le couloir ne semble nous avoir suivi ni repéré.
Nous nous installons donc tous les deux, en prenant soin de laisser la porte ouverte.
Missdactari décide de démarrer les hostilités et entame une très agréable fellation.
Et c’est alors que le piège se referme…
Alors qu’elle me suce, un couple apparait dans mon champ de vision, comme venu de nulle part.
Je ne pense pas les avoir repéré avant dans le club, ni vu passer par l’ouverture de notre coin câlin.
En fait c’est surtout la femme du couple, me faisant face, que je vois, son compagnon étant resté un peu en retrait.
Ils nous proposent dans détour de se joindre à nous, et j’ai à peine le temps d’exprimer mon approbation que déjà la femme s’approche de moi.
Ou plutôt de mon entrejambe… car elle semble décidée à gouter elle aussi à ma queue, que missdactari a l’air de tant apprécier.
Je n’ai pas vraiment eu le temps de vérifier si l’homme était du goût de missdactari et si elle était vraiment partante, mais son regard semble dire “profite, le mec j’en fais mon affaire”.
Peu adepte des fellations en duo avec des inconnues, elle propose à la femme de lui passer le relais, pour pouvoir s’occuper de monsieur.
Elle me prend en bouche de façon très assurée, et est très douée.
C’est fou comme ça peut être agréable de ne pas avoir à se poser de questions lorsqu’une partenaire prend autant les choses en main (ou en l’occurrence… en bouche) !
Sachant que missdactari n’en sera pas offusquée, je me focalise sur ma nouvelle partenaire.
Le moment ne semble pas être en faveur d’un jeu à 4…
La difficulté de trouver une réelle harmonie à deux couples est un sujet qui vaudrait à lui seul un long débat.
Pour cette raison nous sommes aussi adeptes du “2+2”.
Tout en profitant de ses talents, je m’attarde un peu plus à la détailler du regard, car malgré un apriori positif, tout est allé très vite.
Ses cheveux mi-longs et frisottés d’une couleur châtain, ont probablement contribué à cette bonne première impression.
Son visage est en partie caché par ses cheveux, et je ne le vois pas très bien.
Je crois deviner qu’elle est méditerranéenne, ce que sa peau légèrement matte semble confirmer.
Sa silhouette est assez élancée et harmonieuse sa taille marquée, sa poitrine à l’évidence naturelle est magnifique, plutôt généreuse sans être opulente…
Je me redresse et caresse son épaule, son bras, puis descend sur ses seins, ses hanches et ses fesses.
Sa peau est incroyablement douce et soyeuse, j’en frissonne de plaisir.
Sans aucun doute, elle prend grand soin de sa peau.
Son visage souriant n’est pas marqué, mais ses traits ne sont pas ceux d’une jeune fille non plus…
De fait, son âge est indéfinissable et tout pronostic serait futile.
Sans être un top-modèle, sans avoir un physique sur lequel “n’importe quel homme se retourne dans la rue”, elle est belle, tout simplement.
Magnifique même… plus je la regarde et plus j’en suis frappé.
Le contact de sa peau m’électrise littéralement, je suis subjugué par cette beauté à la fois simple et profonde, comme je les aime.
Je poursuis mes caresses, et elle se relève tandis que je me redresse, nos corps se rapprochent et nous sommes comme attirés.
Nous nous enlaçons, je la découvre très tactile. Sa peau contre la mienne me met dans un état second, me donne des envies de fusion.
J’ai très envie de lui montrer qu’à mon tour, je ne suis pas un avare de caresses buccales, et l’invite à s’allonger et à se détendre.
Elle apprécie mon initiative et m’ouvre la voie vers son intimité, que je ne tarde pas à déguster…
… tout d’abord en douceur, de la pointe de ma langue, et progressivement de façon plus appuyée.
Je promène mes doigts à proximité de sa fente, sondant sa réaction, afin de déterminer si elle souhaite ce complément dans mes caresses.
Elle n’a pas l’air opposée à l’intromission délicate d’un doigt, puis deux.
Ils sont accueillis chaleureusement et avec gourmandise, son entrejambe est déjà d’une humidité très avancée.
Attentif, je m’efforce d’optimiser mes caresses, scrute ses réactions… je me délecte déjà face à la perspective de lui donner un premier orgasme.
Mais elle en décide autrement, et me fait clairement comprendre qu’elle a envie d’être pénétrée là tout de suite, en s’allongeant sur le dos.
Un peu étonné qu’elle ne profite pas de mes caresses jusqu’au bout, je me dis qu’elle a peut-être l’orgasme clitoridien “radical” et le garde pour le bouquet final.
Ou bien elle a tout simplement envie d’accélérer les choses ?
Cette fois, je suis décidé à ne pas me poser mes éternelles question, ni à essayer de tout comprendre, de tout interpréter.
Cette fois, je vais profiter du moment présent, et faire preuve de cette petite touche d’égoïsme que je me refusais jusque-là avec une inconnue.
J’ai envie d’elle, très envie d’elle, et je vais accéder à sa demande sans arrière-pensée.
Je me prépare à la pénétrer pendant qu’elle use de mots crus pour me témoigner de son impatience d’être prise.
Alors que je prends possession de son corps, elle se cambre légèrement et son regard s’agrandit… sa bouche s’ouvre.
A l’évidence son envie de ma queue n’est pas désintéressée… en tout cas elle le verbalise avec moult compliments.
Encouragé, j’accentue chacun de mes coups de bassin… Je suis décidé à la baiser sans retenue.
Qu’importe la sincérité de ses râles, si elle veut ma queue autant qu’elle le prétend, elle va être servie !
L’étreinte est intense, ses cuisses grandes ouvertes, elle parcourt tout mon corps de ses mains, appelle un baiser indécent.
Son air sauvage, ses mots dépravés font sauter mes réserves habituelles.
Va-t-elle jouir ? Aime-t-elle ce que je lui fais ?
Peu importe, je lui donne ce qu’elle me demande, elle en fera ce qu’elle voudra.
A cet instant présent je savoure cet assaut bestial de manière totale.
Toujours aussi crûment, elle demande à être honorée.
Ce genre d’injonction est d’un résultat assez incertain chez moi, mais le ton qu’elle a employé est d’une rare perversité.
Je lâche prise progressivement, et laisse venir le plaisir à moi, j’attends le coup de grâce.
Un violent orgasme me transperce le bassin… et j’éjacule dans un dernier coup de rein, lent et ample, jusqu’à avoir empalé ma belle inconnue jusqu’à la garde.
J’ai la sensation de m’être totalement répandu en elle, malgré le préservatif.
Je profite de cet état de plénitude, béat et échange un regard bienveillant à l’égard de celle qui a su me faire prendre autant de plaisir.
J’ai chaud, je suis essoufflé, sans avoir eu l’impression de faire le moindre effort… comme si mon instinct avait décidé pour moi.
Il ne semble pas qu’elle soit parvenue à l’orgasme… alors que de mon côté ça ne fait aucun doute.
Elle décline pourtant ma proposition de cunnilingus, à ma grande surprise.
Je ne saurai dire, de son plaisir ou de la satisfaction de m’en avoir donné, ce qui la rend aussi souriante.
Mais elle a l’air bien, apaisée et satisfaite, elle aussi.
Le piège se rouvre peu à peu…
De nouveau nos corps se rapprochent alors que nous nous redressons en reprenant nos esprits.
Les caresses sont plus lentes, plus douces.
Je cherche des mots pour exprimer ma gratitude, mais me contente d’un sourire qui finalement exprime mieux ce que je ressens.
Nous retournons à la civilisation, et le langage se fait plus poli…
Je n’ai pas suivi ce que missdactari a fait avec monsieur, et je me sens un peu démuni, presque honteux, de ne m’être pas assuré qu’elle avait passé un bon moment.
A l’évidence, pas aussi bon que moi… mais je sais que si cela ne lui avait pas convenu, elle me l’aurait fait savoir.
Nous discutons tous les quatre, leur curiosité a été attisée par mes préservatifs en format “carte de crédit”.
Mais il semble que l’heure du départ est déjà dépassée pour eux, et ils prennent congé rapidement, nous ne les recroiserons pas…
C’est peut être mieux ainsi, laisser planer le mystère et ne garder en souvenir de ma belle inconnue, de ce piège délicieux, que ce moment de fougue.
Crédits photos : Sexeviolence†, Javelins Arc, Black and White Sex†.
† Ce site a disparu depuis la publication du billet
Eclipse, petit morceau de lune
Je n’ai jusqu’à présent pas fait de billet spécifique à un club, même si certaines de mes narrations indiquent clairement les lieux dans lesquels se déroule l’action.
En général, je laisse plutôt les tests de club à missdactari (qui en est à son 24ème au moment où j’écris ces lignes !).
Je vais néanmoins faire au moins deux exceptions, pour des clubs qui viennent d’ouvrir et auxquels j’ai envie de donner un (très modeste) coup de pouce.
Commençons donc par l’Eclipse, boulevard Sébastopol à Paris.
Ce club n’est pas totalement nouveau, dans la mesure où il reprend le concept du fameux Moon City.
Ce sauna de Pigalle qui a maintenant quelques années, est vite devenu incontournable en matière de clubs humides parisiens, notamment pour ceux qui font leurs débuts.
Fort de ce succès, le staff a eu l’idée de grignoter une partie du club Gay le “Sun City” (dont le Moon est inspiré), afin de créer une partie hétéro semblable au Moon, en plus petite.
Se voulant plus intimiste, l’Eclipse permet surtout de proposer l’alternance en proposant des horaires couples quand le Moon est mixte et inversement.
Et toujours ce grand avantage d’une plage horaire particulièrement large, 7 jours sur 7, permettant des escapades en après-midi, ce qui est bien pratique.
Exit l’ambiance particulière de Pigalle, nous sommes entre le marais et les halles.
Pourtant il existe d’autres clubs tous proches : le WE, le Club 41, le Dépôt et bien sûr le Sun City (ces deux derniers sont gays).
Arpentant ce grand boulevard donc, de grands palmiers en pots vous indiquent que vous êtes arrivés.
L’entrée du Moon et celle du Sun sont à l’enfilade (ne vous trompez pas).
La sonnette vous permet de vous faire ouvrir la porte coulissante qui vous mène dans un petit sas, afin de régler votre entrée, et de récupérer serviettes, paréos et sur-chaussures.
En effet contrairement au Moon, ici vous devez passer par la zone “nudiste” avant de gagner les vestiaires.
La seconde porte du sas s’ouvre donc sur le bar à votre droite, et le jacuzzi, discrètement placé en hauteur, sur votre gauche.
Au bout de ce premier couloir une table avec banquette et quelques poufs.
Juste avant, un escalier en colimaçon permet soit de descendre vers le hammam et les vestiaires (vous allez pouvoir enlever cet air schtroumpf à vos chaussures), soit de monter vers le sauna et les coins-câlins.
La décoration est quasi à l’identique de son grand frère : déco hindoue, meubles en bois… on y retrouve les mêmes lampes, le même style de statues, les mêmes moulages.
Tout dépend de vos goûts, mais c’est à la fois dépaysant et calme, même apaisant… propre aux chuchotements et aux confidences (coquines bien sûr).
Pour un habitué du Moon on se sent tout de suite en terrain connu, les trois éléments de balnéo (Jacuzzi, Sauna, Hammam) sont là, les couleurs et l’ambiance sont similaires… et l’accueil de Kathleen excellent !
Voyons d’un peu plus près les installations…
Le Jacuzzi tout d’abord, pièce maitresse des clubs de la famille “City”, fait environ le tiers de la taille de son grand frère, et l’on y accède par un escalier d’où ruisselle une eau chaude faisant office de pédiluve.
Je vous rassure, malgré cela l’escalier n’est pas glissant, je le trouve même très agréable à monter 1.
L’eau est chaude, la décoration très sympathique, un peu plus claire que celle du Moon, ce qui n’est pas désagréable.
Cerise sur le gâteau : les couleurs vivent et changeantes de l’éclairage subaquatique, et les jets massants (très massants même).
Passons au Hammam, qui est plongé dans une ambiance bleue très relaxante, sa taille est correcte compte tenu de celle du club et il est propre et efficace.
Le seul reproche que l’on pourrait lui faire est sa situation au sous-sol proche des vestiaires et des douches, mais la configuration des lieux ne laissait vraisemblablement pas d’autre choix.
Le Sauna est d’une taille respectable. Lors de ma première visite il sentait le neuf (odeur de résine relaxante). Une grande partie vitrée permet de voir l’extérieur plutôt que de virer claustrophobe.
Il est propre et bien aménagé.
Les douches enfin, principalement au sous-sol, sont dans le même style que celles du Moon, les murs patinés et façonnés donnent l’impression d’être dans une cave.
De petites sculptures assez explicites sont disséminées.
Petit détail sympathique, une rangée de 3 douches côte à côte, pour se frotter le dos entre amis !
A l’étage, les coins-câlins enfin, sont assez divers :
3 sont plutôt grands et plus ou moins ouverts (pour deux d’entre eux, l’accès se fait de façon discrète, le dernier en revanche, tout en longueur, est au milieu du passage).
Quelques autres ferment à clé, et sont minuscules, probablement hérités des backrooms du Sun-City.
Devinez lesquels ont ma préférence ?
Les toilettes sont à l’étage également, à noter un toilette handicapé et une douche qui a été rajoutée entre ma première et ma seconde visite (je n’irai pas jusqu’à dire que le staff a écouté nos conseils, mais cela faisait partie de nos remarques lors de la première visite…)
Concernant la clientèle, difficile de se faire une idée, le club n’était ouvert que depuis une semaine lors de ma première visite.
Globalement peu de monde, mais je n’y suis allé qu’en après-midi.
Les hommes seuls présents étaient courtois, et les couples plutôt réservés.
Nul doute que ce club qui a un très bon potentiel va voir sa clientèle augmenter, et que cela deviendra un lieu idéal pour des sorties “sexe et détente”, notamment l’après-midi.
Le choix Eclipse contre Moon se résume principalement à choisir entre journée couple ou mixte, et sur une taille de club.
Les tarifs sont les mêmes entre les deux clubs, c’est à dire pas vraiment bon marché, mais en ligne avec les autres clubs parisiens, compte tenu des prestations proposées.
Deux petits bémols tout de même 2 : l’agencement des lieux n’est pas optimal (mais réussi compte tenu des contraintes d’aménagement)
Ensuite la taille, notamment pour la partie “lounge”, trop éloignée du bar, ce qui ne facilite pas les discussions avec les autres clients.
Au final l’Eclipse constitue à n’en pas douter un excellent choix si vous cherchez un club humide, notamment pour ceux qui débutent.
N’hésitez pas à signaler à l’accueil si vous êtes débutant ou que vous ne connaissez pas les lieux, l’équipe de Kathleen vous proposera certainement une visite.