Billets avec le mot-clef ‘Les Chandelles’
Il est des dates …
Il est des dates que l’on retient et que l’on célèbre…
L’an dernier déjà, j’annonçais le Cap des 7 ans…
Une année a passé, déjà, une année faite de sorties ou de soirées plus intimes.
Une année qui a amené son lot de nouveautés, et toujours des bonheurs dont on ne se lasse pas.
Cette année encore les Chandelles pour témoin.
A l’aube d’un événement majeur, juste envie de poser ici ces quelques lignes, et te souhaiter un bon 18 Octobre, Camille.
Nature Sauvage (Panthère Éphémère)
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Les transports parisiens nous amènent à proximité de la rue Thérèse, notre destination pour cette dernière étape.
Nous sommes en terrain connu, en habitués des après-midi aux Chandelles, même si nous avons plutôt pour habitude d’y déjeuner le jeudi.
Bernard nous accueille comme à l’habitude avec charme et humour, et prend notre vestiaire.
Il nous précède alors que nous prenons notre temps pour descendre l’escalier qui nous mène sous les voûtes.
Je descends moi-même les marches nonchalamment, me réjouissant d’être dans ce lieu de débauche qui m’est cher.
Arrivé aux dernière marches, je fais face au long couloir qui mène d’un côté aux espaces récréatifs et de l’autre au bar.
A quelques mètres de moi, je remarque immédiatement une grande et belle jeune femme.
Sa silhouette me séduit immédiatement, tout comme ses gestes… et surtout, elle a la peau noire !
J’ai un gros faible pour les peaux noires, sans en connaitre l’origine…. Un certain attrait pour l’exotisme j’imagine.
Je crois que c’est comme le cunnilingus, j’ai toujours su que cela me plairait avant même d’y avoir goûté…
La belle parle avec Bernard qui m’a devancé, comme à l’accoutumée il est souriant et toujours charmant avec les dames.
Je suis trop éloigné pour comprendre leur conversation, et quand la jeune fille tourne le visage vers moi, la lumière rouge tamisée ne me permet pas de distinguer son expression.
J’esquisse un large sourire, la demoiselle m’attire…
Elle se tourne à nouveau vers Bernard, sans que je n’ai pu déceler de signe d’intérêt.
On ne peut pas plaire à tout le monde…
Bernard lui, a vu quelque chose… il me regarde, sourit et lance à la cantonade “toi, tu as un ticket !!!”
Je suis à la fois surpris, et bien évidemment ravi !
Je m’approche en souriant pour faire connaissance…
“Fais lui un bisou !” lance notre hôte, amusé.
Je m’accomplis bien volontiers… nos lèvres se touchent, je frémis.
J’ai très envie que la situation dérape et que le bisou se transforme en baiser langoureux, mais la belle semble avoir une légère réticence.
Nous sommes encore de parfaits inconnus, je me contente donc de passer ma main sur sa hanche pour lui montrer mon intérêt.
Nous rejoignons le bar, il y a du monde cet après-midi et nous nous retrouvons assez vite séparés.
Je reste néanmoins décidé à aborder la somptueuse black avant la fin de notre visite.
R., un des habitués du club que je vois régulièrement et avec qui j’ai sympathisé, semble également sous le charme.
Très vite il a une attitude et un discours non équivoque envers la demoiselle, elle ne semble que vaguement réceptive, mais néanmoins décidée à s’amuser avec lui.
Je me dis que l’après-midi est encore longue, et puis j’ai très envie de passer du temps avec missdactari.
Nous nous installons à distance, je vois la belle et R. de loin, lorsque qu’il n’y a pas d’attroupement dans le coin câlin pour me masquer la vue.
Je ne suis probablement pas objectif, mais il me semble que la demoiselle n’est pas très enthousiasmée par leurs ébats…
Quelques messieurs bien élevés viennent rapidement à notre rencontre (surtout celle de missdactari, à vrai dire) et souhaitent visiblement se joindre à nous.
Voilà qui va combler le goût de missdactari pour la pluralité masculine…
Les jeux commencent, chacun trouve sa place et tout ce petit monde profite d’un moment torride.
Gémissements, coups de bassins, langues exploratrices, bouche gourmande, tout est en symbiose pour une parenthèse réussie.
Nous décidons de nous rafraîchir avec la miss, et alors que j’attends que la douche se libère, la jolie black passe dans le couloir voûté et s’adresse à missdactari.
Je ne saisis pas tout à fait ce qu’elle lui dit, mais ça ressemble à “il parait qu’il est bien, tu crois que je peux te l’emprunter” ?
Enthousiaste, missdactari acquiesce immédiatement, me mettant en avant et vantant mes mérites.
En moins de temps qu’il ne me faut pour le dire, je me retrouve dans les bras de cette grande et plantureuse jeune femme, diablement attirante.
Nos bras se frôlent et la texture de sa peau m’électrise totalement, cela fait bien longtemps que je n’ai pas ressenti cette sensation si particulière, ce grain de peau qui me fait tant réagir… je suis totalement envoûté.
Nous nous allongeons et échangeons quelques baisers, j’aide la belle à faire tomber sa jolie robe, pendant que mes mains caressent son corps à la peau d’ébène et me délecte de chaque centimètre carré.
Sa poitrine est arrondie et proportionnée, la chaleur de ses seins me donne envie de les cueillir du bout de la langue, de les caresser délicatement.
Je parcours tout son corps de mes mains, je suis littéralement en transe… je n’ai qu’une idée en tête : lui donner du plaisir, intensément.
Mes caresses et mon exploration me mènent petit à petit entre ses cuisses, et j’approche lentement mais surement mes lèvres de sa chatte.
J’observe et admire son anatomie, la couleur foncée de ses grandes lèvres, qui contraste avec le rose de la partie la plus intime.
J’embrasse ses cuisses puis le pli de l’aine et je me rapproche de son clitoris, passant ma bouche de plus en plus prêt, effleurant, titillant…
Je finis par le prendre sous ma langue et l’entourer de ma bouche. Elle a un goût délicieux, je suis aux anges.
Ma langue commence à laper avec nonchalance, en petits mouvements verticaux, bientôt entrecoupés de passages plus amples.
Je joue de plus en plus avec son intimité, au gré de mes envies ma langue s’aventure de plus en plus loin, tantôt frôlant sa rose, tantôt emprisonnant toute sa vulve.
R. qui rôde dans les parages passe vers nous et fait une remarque qui me semble assez malvenue… ça ne lui ressemble pas mais qu’importe, je fais abstraction, et je reste concentré sur ce que je suis en train de faire.
Ma victime se détend également, elle gémit et bredouille quelques encouragements et compliments, je m’assure de faire monter la tension de façon graduelle, sans me précipiter, mais sans la faire trop languir non plus.
A force de ce petit jeu, je la sens au bord d’un premier orgasme. Ce que je lui fais à ce moment précis semble particulièrement agréable… je décide donc de m’en tenir là et de garder le même rythme, l’atteinte du nirvana ne devrait être qu’une question de secondes.
Elle semble désemparée et un peu absente, agrippe de ses mains l’épais tissu du coin câlin, son corps se tend, elle ferme les yeux… elle est comme un animal paniqué face à un sort inéluctable. Dans un tremblement elle rend les armes et laisse éclater un long gémissement.
Elle demeure absente quelques secondes puis caresse mes cheveux. “On ne m’a jamais léché comme ça !” me souffle-t-elle.
Je reste entre ses cuisses, sans la stimuler, afin qu’elle puisse reprendre ses esprits. Mais je n’ai pas l’intention de lui laisser trop de répit, recommencer ce petit jeu serait tout à fait à mon goût.
Pourtant elle me fait signe de revenir vers elle… je m’allonge alors à ses côtés, frôlant tout son corps, profitant de la sensation totalement grisante que me procure le contact de sa peau.
Elle me remercie à nouveau, j’en suis flatté et presque gêné, elle se rallonge et ouvre grand ses jambes… “Prends-moi !”.
Plutôt que de m’exécuter immédiatement, je me demande si elle souhaite juste me renvoyer l’ascenseur, ou si elle en a réellement envie.
Je chasse ce questionnement futile et m’équipe d’un préservatif, j’ai envie d’être en elle depuis que j’ai croisé son regard.
Je me délecte de chaque centimètre à mesure que je coulisse en elle, et observe chacune de ses réactions pour m’assurer qu’elle est à l’aise.
Surexcité par la situation proche d’un certain idéal, je me crispe et ne parvient pas à profiter au mieux…
Reprenant mon souffle, je propose à la belle de se retourner… j’ai très envie d’une levrette !
Ses fesses avaient l’air magnifiques et les considérations sur les “culs de blacks’ sont à mon humble avis tout à fait justifiées.
Mes impressions sont confirmées : la vision que j’ai est un enchantement, je suis au comble de la félicité.
La forme de son fessier, sa rondeur, son grain de peau, sa teinte, tout concours à la fois à m’exciter comme rarement je ne l’ai été, et à me faire perdre mes moyens.
Je m’introduis en elle et la saisis par la taille, la magie tactile opère de nouveau lorsque mes paumes entrent en contact avec ses hanches, je suis transporté par des vagues de frissonnements.
L’excitation est tellement forte que j’atteins une sorte de plafond de verre et ne trouve pas la jouissance.
La belle se redresse alors et “s’ouvre” littéralement avec une de ses mains, offrant à ma vue ses orifices aux couleurs sombres et roses à la fois.
Je dois certainement avoir les yeux exorbités, le geste est inattendu, excitant, invitant…
Elle est totalement offerte à ma vue et à ma queue.
Je contemple le spectacle de sa chatte m’avalant goulûment, presque incrédule.
Totalement surexcité, j’accélère la cadence, mon esprit est un véritable orage, je suis dans un état second.
La cadence commence à avoir raison de mes capacités… je calme donc le jeu, et reprends mes esprits pour profiter du moment et laisser le plaisir m’envahir.
C’est alors que R. revient à la charge, il est inhabituellement malpoli et fais montre de propos désobligeants envers nous deux.
Nous tentons de calmer le jeu, mais il n’en démord pas… je reste perplexe, ne l’ayant jamais vu sous ce jour.
Ma partenaire est décontenancée, mal à l’aise, elle prend une attitude défensive. Tout en désamorçant l’inconfortable situation, je m’assure que tout va bien pour elle.
Nous échangeons quelques mots, je lui demande son prénom : “Sandra”.
R. tente grossièrement de s’attirer une nouvelle fois les faveurs de Sandra, elle refuse poliment, ne semble pas dans son assiette.
Il insiste et franchit de mon point de vue la limite de l’acceptable.
Sandra indique qu’elle doit rentrer, qu’elle va prendre congé.
R. ne change pas d’attitude et propose de la raccompagner. Proposition bien vite déclinée avec fermeté.
Sandra disparaît et quitte les lieux, sans que nous ayons eu le temps d’échanger quelques mots autour d’un verre.
Sans non plus, avoir pu se donner l’occasion de nous contacter ou de nous revoir.
Déçu de l’attitude de R., j’échange quelques mots avec missdactari qui revient d’une autre zone de jeu. Elle semble avoir passé également un bon moment.
Comme moi, elle est étonnée de voir R. aussi “mauvais perdant”.
L’horaire est bien avancé, notre épopée touche à sa fin : nous décidons d’aller boire un verre pour nous remettre de nos émotions.
La fraîcheur de nos boissons est la bienvenue, nos discussions tournent autour de Sandra et du comportement décevant de R.
Bernard nous indique qu’il n’a jamais vu Sandra en ces lieux, mais qu’il aimerait beaucoup l’y accueillir à nouveau.
Je formule le même souhait, avec un goût d’inachevé à l’esprit 1.
Pour autant, j’ai passé une très agréable après-midi laquelle vient clore notre programme avec bonheur.
Cette année encore, nous avons passé de magnifiques et précieux moments, faits de surprises, de cadre exceptionnel, de plaisirs et d’insouciance.
La rencontre de Sandra est une cerise inattendue sur le somptueux gâteau.
Alors que nous devisons en nous rappelant ces dernières 48 heures, nous nous demandons s’il sera possible de faire encore mieux l’année suivante !
La barre est haute, mais des événements à venir pourraient bien changer la donne.
- il semblerait qu’elle soit retournée depuis aux Chandelles, une fois au moins… je n’étais pas présent[↩]
Le cap des 7 ans
La presse sexo, féminine, et même la culture “populaire” convient volontiers que “le cap des 7 ans” est difficile à passer.
Nous 1 l’avons pourtant fêté dignement autour d’une table aux Chandelles, avant de nous ébattre sous les voûtes, parmi d’autres convives.
J’écrivais déjà, en octobre 2010, à quel point on ne soupçonne pas toujours la portée de certaines rencontres sur le moment.
Cela se vérifie d’autant plus…
- pour ceux qui ne suivent pas, je vous laisse regarder la liste de mots clés, il y a un indice[↩]
Échéances
J’utilise régulièrement un vieux logiciel pour faire mes comptes personnels.
Aujourd’hui il me demande : “Les chandelles est une dépense qui revient régulièrement, souhaitez vous l’ajouter au calendrier des paiements périodiques ?”
Je crois que je suis en train de prendre de mauvaises habitudes…
Une journée d’anniversaire bien remplie (partie II)
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De retour dans le dédale du métro parisien, après de nombreux trajets celui-ci nous amène à notre première étape libertine, destination Pyramides.
Nous remontons rapidement la rue Thérèse et passons le hall discret des Chandelles.
Nous sommes comme à l’habitude très bien accueillis, à savoir tapis rouge pour missdactari, erreur volontaire sur le prénom en ce qui me concerne… que voulez-vous ici les femmes sont reines, il faut l’accepter ou changer d’établissement.
Ce qui tombe bien puisque, pour cet anniversaire, j’ai à cœur d’ouvrir les hostilités coquines de la meilleure façon qui soit. Je ne suis pas encore fixé sur les détails : gang bang endiablé, concours de cunnilingus allongée sur le bar, autres délices ?
C’est aussi l’ambiance du jour, les hommes présents, et surtout les envies de la principale intéressée qui donneront le ton.
Après notre périple “love shops” nous avons grand besoin de nous désaltérer, et le passage au bar permet de s’habituer à la faible luminosité du club.
C’est même l’endroit idéal pour se préparer à la semi obscurité des espaces de débauche.
Requinqués, nous ne perdons pas une seconde pour nous diriger vers notre zone préférée : le grand matelas à la forme incurvée à l’angle du club, motif en toile de Jouy, murs rougeoyants…
Comme souvent nous “ouvrons le bal”, sans trop préjuger de la suite, il s’agit simplement de démarrer le jeu, et de voir ou la suite nous portera.
Evidemment nous pouvons (enfin, surtout missdactari en l’occurrence) refuser ou accepter certaines approches, pour influencer sur la teneur des ébats.
Un premier homme s’approche, qui ne m’est pas inconnu… nous avons déjà batifolé avec lui et je sais que la miss l’apprécie. Il n’est pas accompagné comme il l’était lors de notre précédente rencontre, mais ce n’est finalement pas si mal car cela m’évitera de me disperser.
Le trio commence, d’abord en douceur. Notre invité sait-y faire, on le sent habitué des clubs et expérimenté, à l’écoute.
Ce n’est donc qu’une demi surprise lorsque missdactari refuse poliment les propositions d’autres hommes, à l’évidence elle a déjà tout ce qu’il faut pour être comblée. Pas de Gang-Bang endiablé pour cette fois.
Je ne sais pas si notre complice est au courant qu’il s’agit d’un jour spécial, je me plais à penser qu’il ne l’est pas, mais que c’est tout simplement un gentleman qui a tout comme moi à cœur de combler sa partenaire.
Chose rare et ô combien précieuse, nous sommes lui et moi sur la même longueur d’onde. Sans nous parler, chacun trouve sa place, les bons gestes.
Nous sommes totalement complémentaires et servons un but unique : donner à la belle un maximum de plaisir.
Je la sens particulièrement excitée lorsqu’il la pénètre avec assurance dans une magnifique levrette, pendant que je suis allongé et gratifié d’une délicieuse fellation.
Il saisit fermement la miss par les hanches, sait-il à quel point elle apprécie ce geste ? Voyant le trouble dans ses yeux, je n’hésite pas une seconde à ajouter le petit plus qui l’amènera à l’extase.
Humectant deux doigts de salive, je passe la main entre les cuisses de notre consentante victime et je m’applique à caresser son clitoris de la meilleure façon.
C’est que je commence à savoir comment elle fonctionne !
L’effet ne se fait pas attendre : un soupir, un léger gémissement… il m’a semblé que son corps s’est raidit pendant une fraction de seconde.
Mon semblable a de toute évidence perçu lui-aussi ces signaux. Il me jette un rapide regard, j’y réponds par un sourire motivé et un œil pervers dirigé vers l’entrejambe de missdactari.
Pendant que je m’assure que mes doigts restent suffisamment humides, il augmente légèrement l’amplitude de ses mouvements, ressert ses mains et maintient la cadence.
L’ascension vers l’orgasme semble bien engagée, voir inéluctable… je le perçois dans les yeux de missdactari, l’explosion est proche… il s’agit de ne rien lâcher.
Arrive alors ce moment délicieux, juste avant la jouissance, lorsqu’elle se laisse submerger, lorsque le retour en arrière n’est plus possible, lorsque pendant quelques secondes elle ne peut qu’attendre impuissante cette petite mort.
Un gémissement un peu rauque vient couronner notre entreprise, mais nous ne laisserons aucune échappatoire à notre victime et elle ne perdra pas un fragment de son plaisir.
C’est seulement une fois assurés que l’orgasme est complet que nous croisons à nouveau notre regard, satisfaits d’avoir si bien coordonné nos efforts.
Et tout cela sans échanger un seul mot…
Est-ce lié à ce jour particulier ? Je me plais plutôt à croire que le hasard a bien fait les choses.
Les jeux se poursuivent encore quelques temps, même si nous avons atteint un sommet pour le moment.
Le mieux étant l’ennemi du bien, nous ne tenterons pas de renouveler tel exploit dans l’immédiat.
Ayant rendu les armes, récupéré nos vêtements respectifs et repris nos esprits sous une douche bienfaisante, nous retournons vers le bar, le cœur léger.
Lumière feutrée, ambiance joviale et détendue… comme à l’accoutumée, les Chandelles est un club où l’on se sent bien et où le temps passe évidemment trop vite.
Je suggère à missdactari un second round, abondance de bien ne nuit pas dit-on…
Mais elle préfère en rester là et garder des forces pour le soir, et puis nous avons un agenda à tenir !
Nous prenons donc congé, et remontons au vestiaire. La miss revient à une tenue plus adaptée pour la suite de la journée pendant que nous échangeons quelques mots ironiques avec Bernard, le maître des déjeuners scandaleux et des after-work coquins.
Notre prochaine étape nous amène vers la place Clichy, mais cette fois ce ne sera pas pour s’y garer à la faveur d’une sortie dans le quartier de Pigalle.
Il est temps de reprendre des forces, et après le plaisirs des corps, nous allons laisser place aux plaisirs de la table.
Le choix était vaste, mais nous parlions de partager un grand plateau de fruits de mer depuis quelques temps déjà… quelle meilleure occasion pour assouvir cette envie ?
Nous prenons place à la table de la brasserie Wepler. Soutenant le prix littéraire du même nom et faisant face à la statue de Moncey, l’établissement propose à sa carte quelques plateaux forts appétissants.
La décoration vintage et ses photos de cinéastes nous font changer d’époque, alors que notre goût pour les conversations détendues autour du sexe contraste largement avec la bienséance du lieu.
Ce côté provocateur que nous partageons nous amuse toujours autant, et nous nous demandons ce que les autres convives ont fait de leur journée, ce qu’ils feront de leur soirée…
Probablement leur programme est-il différent du nôtre, et je ne manque pas de me sentir privilégié.
Alors que le plateau de fruit de mer est servi sur une table attenante compte tenu de sa taille, nous nous entendons sur un plan d’attaque infaillible, qui va le mener à sa perte.
Lentement mais surement, gâtant nos palets, nous faisons honneur à l’assortiment et marquons notre victoire en nous accordant un dessert.
Je ne sais pas encore précisément quel établissement nous accueillera pour la nuit. Missdactari a gardé le secret, mais à voir ses yeux briller et une certaine impatience, il est évident qu’elle a porté son dévolu sur un établissement d’exception.
La nuit est tombée pendant notre dîner, et nous retrouvons l’agitation nocturne du quartier qui nous est coutumière. Il n’est point besoin de s’engouffrer dans une bouche de métro cette fois-ci. Car l’établissement mystère est à quelques pas…
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Crédits photos : L’ancien blog de Valérie H (des Chandelles), Love MMF threesome pic’s & fantasies, Candaulismes, WikiPedia, Yelp (ex Qype).
Une bougie de plus…
Ce dernier jour d’Août, missdactari souffle une nouvelle bougie…
Quoi de plus naturel alors que de le fêter aux Chandelles ?
Le thème de cette journée devait initialement être “les jeux glaulympiques”, pour faire suite au Triathlon de l’année dernière, et être en ligne avec l’actualité.
Et pourtant, à l’heure ou ce billet apparaîtra sur la toile, nous serons probablement dans un lieu qui sera tout sauf glauque.
Happy Birthday missdactari !
Mise à jour du 3 septembre : missdactari nous raconte cette journée plus en détails ici : http://missdactari-blog.blogspot.fr/2012/09/cette-annee-encore-un-superbe.html
Un après-midi aux Chandelles (suite et fin)
Prenant place dans un petit recoin proche du comptoir, les dames profitent des canapés.
Nous devisons sur nos diverses sorties et expériences.
Bernard n’a pas son pareil pour inciter J*** à nous montrer ses bas et la complimenter sous notre regard amusé.
L’ambiance chauffe rapidement, les mains se font baladeuses, et les doigts fouineurs… bientôt le lieu n’est plus adapté à la fougue qui nous envahit.
Souhaitant profiter juste nous quatre dans un premier temps, nous nous installons logiquement dans la pièce aux miroirs.
Les caresses commencent gentiment, J*** avec H*** et missdactari avec moi.
Vêtement par vêtement, les corps sont effeuillés, les regards se font complices, les mains plus aventureuses.
Les dames sont décidemment toutes deux très belles, et leur regard traduit une certaine gourmandise…
J’ai une irrépressible envie de gouter leurs fruits défendus, de m’y abandonner en lapant de plus belle, de les sentir jouir sous ma langue et mes doigts.
Les filles ne sont pas en reste et nous font la démonstration de leur grande maitrise de la fellation.
Je n’ai pas souvent eu l’occasion de jouer avec J*** mais cela reste un excellent souvenir, et il me tarde de découvrir à nouveau son corps et sa peau douce.
A l’entrée du coin aux miroirs, quelques hommes observent tour à tour, certains osent une main pour caresser une fesse ou un sein, sans empressement déplacé.
Aucun n’essaye de nous rejoindre cependant, de toute façon l’espace est compté et ce serait particulièrement ambitieux.
Le peu de surface encore visible est jonché de chemises, robes, pantalons, boxers…
Bientôt nos deux partenaires féminines se retrouvent côte à côte, croupes offertes, cuisse contre cuisse, deux levrettes à la symétrie charmeuse.
Elles ne manquent pas de relever la situation…
Je m’assure que missdactari est comblée, lentement mais surement J*** se retrouve entre mes mains attentionnées.
A mesure que l’ambiance devient torride, J*** semble particulièrement motivée à l’idée d’avoir 2 hommes pour elle, et missdactari s’éclipse…
… mais elle ne reste pas bien longtemps seule, à en juger par les gémissements qui arrivent assez vite à mes oreilles et que j’identifie avec certitude.
Alors que je libère l’entrejambe de J*** de mon étreinte, H*** se rapproche d’elle ne lui laissant aucun répit, il s’enfonce en elle.
Ils échangent un regard complice, H*** se retire alors, bascule son bassin, et la sodomise sans difficulté aucune.
La douche est salvatrice… celle des Chandelles est à l’italienne, l’eau toujours chaude, de nombreux produits sont à disposition, et les serviettes ne viennent jamais à manquer.
La déco en carrelage noir, sobre et moderne, me plait tout particulièrement. L’endroit est apaisant, tout ce qu’il faut pour récupérer après des nos ébats ravageurs.
Nous nous retrouvons tous les quatre devant la douche, missdactari nous rejoint à demi nue, sourire aux lèvres…
Les seins à l’air, les filles discutent de tout et de rien, après s’être assurées que tout le monde a bien profité. C’est le cas.
Vêtements retrouvés, voilant pudiquement nos longs moments de débauche… nous nous installons au bar, repus.
Le temps d’un dernier verre, J*** et H*** ont des obligations et vont devoir nous quitter. Missdactari et moi avons encore un peu de temps devant nous.
Je ne résiste pas à une envie qui me titille depuis longtemps…
Faisant retirer ses escarpins à missdactari je l’aide à relever sa robe et elle se hisse sur un des hauts tabourets.
Bernard, qui a saisi nos intentions exhibitionnistes, se hâte de débarrasser le bar.
Prenant garde (un peu trop tard) aux lustres qui surmontent le bar, j’aide missdactari à s’allonger…
Tandis que je commence à la butiner, je jette un œil par-dessus son mont de vénus et j’aperçois les regards, curieux ou amusés, converger vers nous.
Je m’applique autant que possible, c’est que j’ai à cœur de démontrer mes aptitudes cunnilinguesques à l’assemblée !
Son clitoris roule sous ma langue et à chaque passage il me semble se gonfler un peu plus… mes doigts l’explorent sans ménagement, elle est trempée.
Je fais jouer ma langue en cadence avec mes doigts, augmentant très lentement le rythme au fur et à mesure que je sens la tension monter.
A force de ce petit jeu, le plaisir la submerge et je me repais du magnifique spectacle de son orgasme dans un écrin glamour.
Nous prenons quelques temps pour nous remettre (enfin, surtout missdactari) et je l’aide à redescendre sur terre.
Il est temps de quitter à notre tour les lieux, à regret… mais je suis déjà bien en retard.
Bravant le froid, nous rejoignons le parking et la voiture de missdactari.
Nous réchauffant peu à peu, nous faisons route commune, et discutons de ces précieuses heures que nous venons de vivre, hors du temps, la tête dans les étoiles.
Quelques jours après J*** me recontacte… il faudra, à coup sûr, nous retrouver de nouveau, tous les quatre aux Chandelles !
Les photos viennent de la page Facebook du club.
Un après-midi aux Chandelles
Novembre 2010.
Nous discutons depuis plusieurs semaines avec J***, en vue d’organiser une sortie à quatre dans le célèbre club parisien… avec son complice H*** et missdactari.
N’ayant pu nous libérer tous les quatre un jeudi pour le “Déjeuner Scandaleux” 1, nous nous rabattons sur un “Afterwork Coquin”.
Je profite d’une réunion de travail sur Paris, que j’écourte volontairement, pour nous retrouver vers 16h à la sortie du métro Pyramides.
Numéros de portable en poche, nous tentons de tous nous regrouper, venant de directions différentes (par des moyens différents).
Missdactari est en retard, ce qui ne lui ressemble pas…
Quelques minutes d’attente et SMS plus tard, nous apprenons qu’elle est toute proche, la circulation ayant eu raison de sa (légendaire) ponctualité.
Nous nous connaissons tous déjà, même si nous n’avons que rarement l’occasion de nous voir, en revanche seule missdactari connait déjà les lieux.
Nous partons donc gaiement en direction de la rue Thérèse, toute proche… et nous la remontons jusqu’à son autre extrémité.
Nous voici devant l’entrée, qui est pour le moins discrète… une porte bleue, à la peinture écaillée, un vieux store, et… rien d’autre.
Pas de pancarte, pas d’affiche, aucune information sur ce qui se cache derrière cette porte et cette vitre, vestiges de l’ancienne droguerie dans laquelle le club est installé.
Il faut donc passer cette porte et s’avancer vers l’inconnu pour entrer dans un petit sas feutré, les murs sont dorés, la lumière tamisée.
Une seconde porte, dans un coin opposé, rappelle d’avantage l’entrée d’une discothèque, avec sa sonnette et son écriteau “Club Privé Associatif”.
Voilà une inscription aussi générale qu’amusante. Non… rien ici n’indique que vous entrez dans LE club libertin le plus réputé de la Capitale.
Quant à la notion “d’associatif” on sourit en se demandant s’il faut y voir une forme juridique ou plutôt le côté ludique des activités qui s’y tiennent.
Après quelques (interminables) moments d’attente, la porte s’ouvre… rapide coup d’oeil à l’assemblée, et Bernard nous invite à entrer.
Nous voici dans une pièce relativement petite, décorée avec goût dans un style baroque, lumière tamisée… la seule issue offerte à nos yeux est un escalier au coin de la pièce.
Avant de fouler ses marches, nous laissons nos effets personnels au vestiaire et donnons nos prénoms.
Bernard est un sacré personnage, qui n’a pas son pareil pour détendre l’atmosphère, et complimenter les dames tout en brocardant gentiment les messieurs.
C’est qu’ici, plus que dans la plupart des clubs, la femme est reine… à condition de bien savoir pourquoi elle est venue !
Bernard est le principal contributeur à l’ambiance qui règne l’après-midi aux Chandelles, et un maître de cérémonie hors-pair.
Allégés de nos lourds manteaux et autres écharpes (oui l’hiver 2010 a été froid… souvenez-vous), nous descendons l’escalier, sous une voute de pierre.
Au détour d’un virage, missdactari me montre l’accès au restaurant du club, qui est condamné par une grille… m’empêchant d’en apprécier la décoration 2.
Arrivés en bas de l’escalier, un long couloir vouté s’offre à nous dans une décoration rougeoyante, faite de velours, de tissus brillants et de lumières tamisées.
Très tamisées même, car comme son nom l’évoque, ce club est intimiste, tant dans son éclairage que son architecture ou sa décoration.
Missdactari nous fait faire le tour des lieux… tout d’abord le bar et la piste de danse, situés dans une salle plus grande.
Sous une voute entièrement recouverte de velours rouge, et de laquelle pendent des dizaines de pampilles accompagnées de luxueux lustres, la lumière du bar ajoute le petit surplus de luminosité qui permet de s’y sentir à l’aise.
La partie dansante, sans être vaste, est aménagée avec goût et longée de banquettes agrémentées de petites tables et tabourets.
Sur le côté, trône une estrade équipée d’une barre de pole dance.
Une autre barre est installée dans une pièce contigüe et mieux éclairée… l’endroit idéal pour que les “belles de nuit” (ou d’après-midi dans notre cas) fassent leur show.
Finalement nous visitons les différents coins câlins, organisés en 3 grands ensembles différents ainsi qu’un petit coin agrémenté de menottes et d’une dernière barre de pole dance (mais je la vois plutôt comme un moyen de se faire attacher ou de s’appuyer pour une pénétration endiablée).
Le premier ensemble est assez grand, très sombre et équipé de “lits” à la forme improbable, grands, confortables et décorés, ce qui est inhabituel, d’une sorte de toile de Jouy.
Le toucher est bien plus agréable que les matières synthétiques généralement présentes dans les clubs, tout en restant (tout du moins en apparence) plus hygiénique que de simples draps en coton.
Les murs sont habillés d’un motif similaire et équipés de petites torchères qui servent de poubelles, et de distributeurs de mouchoirs … fonctionnels et esthétiques à la fois.
La décoration du plafond est étonnante, faite de tissu brillant couleur de vermeille, enroulé sur lui-même et dessinant de grandes circonvolutions sur un fond noir.
Le second ensemble, appelé “salle aux miroirs” est une petite alcôve, au plafond abaissé. L’entrée en est étroite et ses murs sont des miroirs.
Cette pièce intimiste, pour ceux qui veulent s’isoler un peu, ne permet guerre d’accueillir plus de quatre personnes.
De ces deux premiers coins part un long couloir, voûté également, et bordé de canapés noirs habillés de coussins sur leurs assises et de franges à leurs pieds, filtrant un éclairage rasant.
A l’enfilade y font face un fumoir les toilettes et la douche, tout de noir habillés.
Puis l’on trouve le dernier grand ensemble, similaire au premier si ce n’est qu’il a des lignes plus droites et des lits carrés, recouverts d’un tissu plus sombre au motif uni.
Enfin après un angle se trouvent la barre et les menottes, ainsi qu’une petite banquette.
Nous allons donc nous installer au bar, histoire de discuter et de nous rafraîchir quelque peu.
[suite]
Les photos viennent de la page Facebook du club.
Choix éclairé pour un décor sombre
On va encore dire que les gens du show-business sont tous des obsédés sexuels et trainent en club libertin.
Sauf que là… c’est pour le travail !
L’autre soir Madame me montre sur Internet la vidéo d’un sketch qu’elle a vu sur une chaîne de la TNT dans la journée.
La vidéo est sympathique et drôle mais quelque chose m’interpelle rapidement !
Ce long couloir voûté, tapissé de velours rouge et parsemé de lustres et de mirroirs, ces murs décorés de toile de Jouy, ces matelas à la forme arrondie, c’est, c’est…
… les Chandelles bien sur !
(ou alors il faudra m’expliquer ce que la photo de Valérie fait là).
Comme quoi les artistes savent choisir de jolis décors pour leurs sketches… à moins qu’ils ne connaissent déjà l’endroit ?
EDIT OCTOBRE 2016 : la vidéo, reprise de l’émission “Milk Shake TV” diffusée sur NT1, a été retirée de DailyMotion et ne semble plus être en ligne nul part… Le Comité de la Claque n’assume pas ses délires salaces ?