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WE mais non…
La politique tarifaire d’un club est un sujet qui revient souvent sur la table entre libertin.
Tel club est moins cher, ou offre de meilleures prestations, de meilleurs horaires d’ouverture, est plus propre, les boissons sont moins chères etc…
Sans parler des tarifs pour les hommes seuls par rapport aux couples, des femmes seules qui payent ou non, il y a toujours un débat animé entre libertins qui discutent de leurs clubs préférés (ou non).
C’est dire si la politique tarifaire d’un club est quelque chose de sensible et de hautement stratégique, d’autant que la concurrence des soirées privées est réelle.
Lors d’une récente visite au WE, j’ai pu (avec quelques amis et amies) vérifier comme une politique de tarif inadaptée pouvait poser des soucis.
En effet, depuis le mois de Juin le club ouvre désormais les vendredi après-midi et propose l’entrée “libre” aux couples et femmes seules.
Ce produit d’appel a sans doute pour but d’amener les couples et femmes seules à fréquenter le club sur ce nouvel horaire, en vue de se rattraper sur les entrées “hommes seuls” par la suite, puisque sur cet horaire le club est mixte.
Bref, rien de bien nouveau, certains clubs pratiquent déjà ce genre de tarification, bien qu’elle soit souvent assortie de “consos obligatoires” (ce qui revient à une entrée à faible tarif avec conso incluse, en fin de compte).
Le site du WE indique des consommations à 18 €, sans caractère obligatoire. Même si l’on dit généralement que la limonade fait vivre les établissements nocturnes, on dépasse là le record du No Comment, qui vous douchait déjà bien avec le soda à 15 €.
Malgré notre première intention, par cette offre alléchés, nous décidons pour cette sortie à 5 (dont 3 femmes) de tester la formule, d’autant que 3 d’entre nous ne connaissent pas encore le WE.
Nous passons un bon moment dans ce club à l’architecture pour le moins verticale 1 mais aux coins horizontaux toujours aussi agréables.
Petite nouveauté depuis notre dernière visite : le filet qui permettait de coquiner tout en voyant / se faisant voir du niveau inférieur a disparu, et un coin câlin s’est transformé en blackroom.
Ces changements montrent que le club est entretenu et que de petits ajustements y sont effectués régulièrement, ce qui est toujours appréciable.
C’est dommage pour le filet qui avait un côté fun et inédit, mais il faut reconnaître que ce n’était, en pratique, pas confortable du tout.
Nous laissant déborder par le temps (qui passe toujours trop vite lorsque l’on est en bonne compagnie) une partie de groupe se voit contrainte de quitter les lieux sans délai.
Au moment de récupérer leurs affaires, le gérant leur demande s’ils ne veulent pas boire un verre.
Pressés et pas forcément enthousiastes à dépenser 18 € dans un verre, ils déclinent.
A ma grande surprise, nous nous voyons déclamer une tirade fort peu commerciale sur le respect du lieu, les coûts de fonctionnement du club, qu’il va “falloir nettoyer derrière nous”, que ce ne sont pas 8 € qui vont nous tuer (bizarre, le site indique bien 18 €) etc…
Faut-il préciser que nous avons joué de façon “libertine”, ne nous cantonnant pas à prendre le club pour un hôtel gratuit, dans la mesure où nous avons fait participer le seul homme seul présent 2 ?
Quelque peu refroidis, nous décidons avec missdactari de quitter les lieux également, alors qu’il nous restait du temps devant nous (nous étions même éventuellement disposés à prendre un ou deux verres, mais certainement pas sous la contrainte).
Nos amis tiennent bon, ils sont pressés… nous quittons donc tous rapidement le WE dans une ambiance lourde.
S’il est bien une chose qui n’a pas été respectée ici, c’est la tarification annoncée par l’établissement.
Le seul homme seul présent à ce moment n’a certes pas dû aider à rentabiliser ce nouveau créneau… pour autant lorsque l’on annonce un tarif, la moindre des choses est de s’y tenir.
A ce jour, le site du club indique toujours les mêmes tarifs pour le vendredi après-midi.
Gageons que cette attitude n’était qu’un faux pas à mettre sur une mauvaise humeur passagère, ou que la formule sera revue de façon à être plus adaptée aux objectifs de l’établissement.
En attendant, je suis moins enclin à retourner dans ce club, dans lequel j’avais pourtant passé quelques soirées bien agréables, et qui garde malgré tout de nombreux aspects positifs.
Le logo vient du site web du club WE.
Un après-midi aux Chandelles (suite et fin)
Prenant place dans un petit recoin proche du comptoir, les dames profitent des canapés.
Nous devisons sur nos diverses sorties et expériences.
Bernard n’a pas son pareil pour inciter J*** à nous montrer ses bas et la complimenter sous notre regard amusé.
L’ambiance chauffe rapidement, les mains se font baladeuses, et les doigts fouineurs… bientôt le lieu n’est plus adapté à la fougue qui nous envahit.
Souhaitant profiter juste nous quatre dans un premier temps, nous nous installons logiquement dans la pièce aux miroirs.
Les caresses commencent gentiment, J*** avec H*** et missdactari avec moi.
Vêtement par vêtement, les corps sont effeuillés, les regards se font complices, les mains plus aventureuses.
Les dames sont décidemment toutes deux très belles, et leur regard traduit une certaine gourmandise…
J’ai une irrépressible envie de gouter leurs fruits défendus, de m’y abandonner en lapant de plus belle, de les sentir jouir sous ma langue et mes doigts.
Les filles ne sont pas en reste et nous font la démonstration de leur grande maitrise de la fellation.
Je n’ai pas souvent eu l’occasion de jouer avec J*** mais cela reste un excellent souvenir, et il me tarde de découvrir à nouveau son corps et sa peau douce.
A l’entrée du coin aux miroirs, quelques hommes observent tour à tour, certains osent une main pour caresser une fesse ou un sein, sans empressement déplacé.
Aucun n’essaye de nous rejoindre cependant, de toute façon l’espace est compté et ce serait particulièrement ambitieux.
Le peu de surface encore visible est jonché de chemises, robes, pantalons, boxers…
Bientôt nos deux partenaires féminines se retrouvent côte à côte, croupes offertes, cuisse contre cuisse, deux levrettes à la symétrie charmeuse.
Elles ne manquent pas de relever la situation…
Je m’assure que missdactari est comblée, lentement mais surement J*** se retrouve entre mes mains attentionnées.
A mesure que l’ambiance devient torride, J*** semble particulièrement motivée à l’idée d’avoir 2 hommes pour elle, et missdactari s’éclipse…
… mais elle ne reste pas bien longtemps seule, à en juger par les gémissements qui arrivent assez vite à mes oreilles et que j’identifie avec certitude.
Alors que je libère l’entrejambe de J*** de mon étreinte, H*** se rapproche d’elle ne lui laissant aucun répit, il s’enfonce en elle.
Ils échangent un regard complice, H*** se retire alors, bascule son bassin, et la sodomise sans difficulté aucune.
La douche est salvatrice… celle des Chandelles est à l’italienne, l’eau toujours chaude, de nombreux produits sont à disposition, et les serviettes ne viennent jamais à manquer.
La déco en carrelage noir, sobre et moderne, me plait tout particulièrement. L’endroit est apaisant, tout ce qu’il faut pour récupérer après des nos ébats ravageurs.
Nous nous retrouvons tous les quatre devant la douche, missdactari nous rejoint à demi nue, sourire aux lèvres…
Les seins à l’air, les filles discutent de tout et de rien, après s’être assurées que tout le monde a bien profité. C’est le cas.
Vêtements retrouvés, voilant pudiquement nos longs moments de débauche… nous nous installons au bar, repus.
Le temps d’un dernier verre, J*** et H*** ont des obligations et vont devoir nous quitter. Missdactari et moi avons encore un peu de temps devant nous.
Je ne résiste pas à une envie qui me titille depuis longtemps…
Faisant retirer ses escarpins à missdactari je l’aide à relever sa robe et elle se hisse sur un des hauts tabourets.
Bernard, qui a saisi nos intentions exhibitionnistes, se hâte de débarrasser le bar.
Prenant garde (un peu trop tard) aux lustres qui surmontent le bar, j’aide missdactari à s’allonger…
Tandis que je commence à la butiner, je jette un œil par-dessus son mont de vénus et j’aperçois les regards, curieux ou amusés, converger vers nous.
Je m’applique autant que possible, c’est que j’ai à cœur de démontrer mes aptitudes cunnilinguesques à l’assemblée !
Son clitoris roule sous ma langue et à chaque passage il me semble se gonfler un peu plus… mes doigts l’explorent sans ménagement, elle est trempée.
Je fais jouer ma langue en cadence avec mes doigts, augmentant très lentement le rythme au fur et à mesure que je sens la tension monter.
A force de ce petit jeu, le plaisir la submerge et je me repais du magnifique spectacle de son orgasme dans un écrin glamour.
Nous prenons quelques temps pour nous remettre (enfin, surtout missdactari) et je l’aide à redescendre sur terre.
Il est temps de quitter à notre tour les lieux, à regret… mais je suis déjà bien en retard.
Bravant le froid, nous rejoignons le parking et la voiture de missdactari.
Nous réchauffant peu à peu, nous faisons route commune, et discutons de ces précieuses heures que nous venons de vivre, hors du temps, la tête dans les étoiles.
Quelques jours après J*** me recontacte… il faudra, à coup sûr, nous retrouver de nouveau, tous les quatre aux Chandelles !
Les photos viennent de la page Facebook du club.
Un après-midi aux Chandelles
Novembre 2010.
Nous discutons depuis plusieurs semaines avec J***, en vue d’organiser une sortie à quatre dans le célèbre club parisien… avec son complice H*** et missdactari.
N’ayant pu nous libérer tous les quatre un jeudi pour le “Déjeuner Scandaleux” 1, nous nous rabattons sur un “Afterwork Coquin”.
Je profite d’une réunion de travail sur Paris, que j’écourte volontairement, pour nous retrouver vers 16h à la sortie du métro Pyramides.
Numéros de portable en poche, nous tentons de tous nous regrouper, venant de directions différentes (par des moyens différents).
Missdactari est en retard, ce qui ne lui ressemble pas…
Quelques minutes d’attente et SMS plus tard, nous apprenons qu’elle est toute proche, la circulation ayant eu raison de sa (légendaire) ponctualité.
Nous nous connaissons tous déjà, même si nous n’avons que rarement l’occasion de nous voir, en revanche seule missdactari connait déjà les lieux.
Nous partons donc gaiement en direction de la rue Thérèse, toute proche… et nous la remontons jusqu’à son autre extrémité.
Nous voici devant l’entrée, qui est pour le moins discrète… une porte bleue, à la peinture écaillée, un vieux store, et… rien d’autre.
Pas de pancarte, pas d’affiche, aucune information sur ce qui se cache derrière cette porte et cette vitre, vestiges de l’ancienne droguerie dans laquelle le club est installé.
Il faut donc passer cette porte et s’avancer vers l’inconnu pour entrer dans un petit sas feutré, les murs sont dorés, la lumière tamisée.
Une seconde porte, dans un coin opposé, rappelle d’avantage l’entrée d’une discothèque, avec sa sonnette et son écriteau “Club Privé Associatif”.
Voilà une inscription aussi générale qu’amusante. Non… rien ici n’indique que vous entrez dans LE club libertin le plus réputé de la Capitale.
Quant à la notion “d’associatif” on sourit en se demandant s’il faut y voir une forme juridique ou plutôt le côté ludique des activités qui s’y tiennent.
Après quelques (interminables) moments d’attente, la porte s’ouvre… rapide coup d’oeil à l’assemblée, et Bernard nous invite à entrer.
Nous voici dans une pièce relativement petite, décorée avec goût dans un style baroque, lumière tamisée… la seule issue offerte à nos yeux est un escalier au coin de la pièce.
Avant de fouler ses marches, nous laissons nos effets personnels au vestiaire et donnons nos prénoms.
Bernard est un sacré personnage, qui n’a pas son pareil pour détendre l’atmosphère, et complimenter les dames tout en brocardant gentiment les messieurs.
C’est qu’ici, plus que dans la plupart des clubs, la femme est reine… à condition de bien savoir pourquoi elle est venue !
Bernard est le principal contributeur à l’ambiance qui règne l’après-midi aux Chandelles, et un maître de cérémonie hors-pair.
Allégés de nos lourds manteaux et autres écharpes (oui l’hiver 2010 a été froid… souvenez-vous), nous descendons l’escalier, sous une voute de pierre.
Au détour d’un virage, missdactari me montre l’accès au restaurant du club, qui est condamné par une grille… m’empêchant d’en apprécier la décoration 2.
Arrivés en bas de l’escalier, un long couloir vouté s’offre à nous dans une décoration rougeoyante, faite de velours, de tissus brillants et de lumières tamisées.
Très tamisées même, car comme son nom l’évoque, ce club est intimiste, tant dans son éclairage que son architecture ou sa décoration.
Missdactari nous fait faire le tour des lieux… tout d’abord le bar et la piste de danse, situés dans une salle plus grande.
Sous une voute entièrement recouverte de velours rouge, et de laquelle pendent des dizaines de pampilles accompagnées de luxueux lustres, la lumière du bar ajoute le petit surplus de luminosité qui permet de s’y sentir à l’aise.
La partie dansante, sans être vaste, est aménagée avec goût et longée de banquettes agrémentées de petites tables et tabourets.
Sur le côté, trône une estrade équipée d’une barre de pole dance.
Une autre barre est installée dans une pièce contigüe et mieux éclairée… l’endroit idéal pour que les “belles de nuit” (ou d’après-midi dans notre cas) fassent leur show.
Finalement nous visitons les différents coins câlins, organisés en 3 grands ensembles différents ainsi qu’un petit coin agrémenté de menottes et d’une dernière barre de pole dance (mais je la vois plutôt comme un moyen de se faire attacher ou de s’appuyer pour une pénétration endiablée).
Le premier ensemble est assez grand, très sombre et équipé de “lits” à la forme improbable, grands, confortables et décorés, ce qui est inhabituel, d’une sorte de toile de Jouy.
Le toucher est bien plus agréable que les matières synthétiques généralement présentes dans les clubs, tout en restant (tout du moins en apparence) plus hygiénique que de simples draps en coton.
Les murs sont habillés d’un motif similaire et équipés de petites torchères qui servent de poubelles, et de distributeurs de mouchoirs … fonctionnels et esthétiques à la fois.
La décoration du plafond est étonnante, faite de tissu brillant couleur de vermeille, enroulé sur lui-même et dessinant de grandes circonvolutions sur un fond noir.
Le second ensemble, appelé “salle aux miroirs” est une petite alcôve, au plafond abaissé. L’entrée en est étroite et ses murs sont des miroirs.
Cette pièce intimiste, pour ceux qui veulent s’isoler un peu, ne permet guerre d’accueillir plus de quatre personnes.
De ces deux premiers coins part un long couloir, voûté également, et bordé de canapés noirs habillés de coussins sur leurs assises et de franges à leurs pieds, filtrant un éclairage rasant.
A l’enfilade y font face un fumoir les toilettes et la douche, tout de noir habillés.
Puis l’on trouve le dernier grand ensemble, similaire au premier si ce n’est qu’il a des lignes plus droites et des lits carrés, recouverts d’un tissu plus sombre au motif uni.
Enfin après un angle se trouvent la barre et les menottes, ainsi qu’une petite banquette.
Nous allons donc nous installer au bar, histoire de discuter et de nous rafraîchir quelque peu.
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