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Nature Sauvage (Panthère Éphémère)
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Les transports parisiens nous amènent à proximité de la rue Thérèse, notre destination pour cette dernière étape.
Nous sommes en terrain connu, en habitués des après-midi aux Chandelles, même si nous avons plutôt pour habitude d’y déjeuner le jeudi.
Bernard nous accueille comme à l’habitude avec charme et humour, et prend notre vestiaire.
Il nous précède alors que nous prenons notre temps pour descendre l’escalier qui nous mène sous les voûtes.
Je descends moi-même les marches nonchalamment, me réjouissant d’être dans ce lieu de débauche qui m’est cher.
Arrivé aux dernière marches, je fais face au long couloir qui mène d’un côté aux espaces récréatifs et de l’autre au bar.
A quelques mètres de moi, je remarque immédiatement une grande et belle jeune femme.
Sa silhouette me séduit immédiatement, tout comme ses gestes… et surtout, elle a la peau noire !
J’ai un gros faible pour les peaux noires, sans en connaitre l’origine…. Un certain attrait pour l’exotisme j’imagine.
Je crois que c’est comme le cunnilingus, j’ai toujours su que cela me plairait avant même d’y avoir goûté…
La belle parle avec Bernard qui m’a devancé, comme à l’accoutumée il est souriant et toujours charmant avec les dames.
Je suis trop éloigné pour comprendre leur conversation, et quand la jeune fille tourne le visage vers moi, la lumière rouge tamisée ne me permet pas de distinguer son expression.
J’esquisse un large sourire, la demoiselle m’attire…
Elle se tourne à nouveau vers Bernard, sans que je n’ai pu déceler de signe d’intérêt.
On ne peut pas plaire à tout le monde…
Bernard lui, a vu quelque chose… il me regarde, sourit et lance à la cantonade “toi, tu as un ticket !!!”
Je suis à la fois surpris, et bien évidemment ravi !
Je m’approche en souriant pour faire connaissance…
“Fais lui un bisou !” lance notre hôte, amusé.
Je m’accomplis bien volontiers… nos lèvres se touchent, je frémis.
J’ai très envie que la situation dérape et que le bisou se transforme en baiser langoureux, mais la belle semble avoir une légère réticence.
Nous sommes encore de parfaits inconnus, je me contente donc de passer ma main sur sa hanche pour lui montrer mon intérêt.
Nous rejoignons le bar, il y a du monde cet après-midi et nous nous retrouvons assez vite séparés.
Je reste néanmoins décidé à aborder la somptueuse black avant la fin de notre visite.
R., un des habitués du club que je vois régulièrement et avec qui j’ai sympathisé, semble également sous le charme.
Très vite il a une attitude et un discours non équivoque envers la demoiselle, elle ne semble que vaguement réceptive, mais néanmoins décidée à s’amuser avec lui.
Je me dis que l’après-midi est encore longue, et puis j’ai très envie de passer du temps avec missdactari.
Nous nous installons à distance, je vois la belle et R. de loin, lorsque qu’il n’y a pas d’attroupement dans le coin câlin pour me masquer la vue.
Je ne suis probablement pas objectif, mais il me semble que la demoiselle n’est pas très enthousiasmée par leurs ébats…
Quelques messieurs bien élevés viennent rapidement à notre rencontre (surtout celle de missdactari, à vrai dire) et souhaitent visiblement se joindre à nous.
Voilà qui va combler le goût de missdactari pour la pluralité masculine…
Les jeux commencent, chacun trouve sa place et tout ce petit monde profite d’un moment torride.
Gémissements, coups de bassins, langues exploratrices, bouche gourmande, tout est en symbiose pour une parenthèse réussie.
Nous décidons de nous rafraîchir avec la miss, et alors que j’attends que la douche se libère, la jolie black passe dans le couloir voûté et s’adresse à missdactari.
Je ne saisis pas tout à fait ce qu’elle lui dit, mais ça ressemble à “il parait qu’il est bien, tu crois que je peux te l’emprunter” ?
Enthousiaste, missdactari acquiesce immédiatement, me mettant en avant et vantant mes mérites.
En moins de temps qu’il ne me faut pour le dire, je me retrouve dans les bras de cette grande et plantureuse jeune femme, diablement attirante.
Nos bras se frôlent et la texture de sa peau m’électrise totalement, cela fait bien longtemps que je n’ai pas ressenti cette sensation si particulière, ce grain de peau qui me fait tant réagir… je suis totalement envoûté.
Nous nous allongeons et échangeons quelques baisers, j’aide la belle à faire tomber sa jolie robe, pendant que mes mains caressent son corps à la peau d’ébène et me délecte de chaque centimètre carré.
Sa poitrine est arrondie et proportionnée, la chaleur de ses seins me donne envie de les cueillir du bout de la langue, de les caresser délicatement.
Je parcours tout son corps de mes mains, je suis littéralement en transe… je n’ai qu’une idée en tête : lui donner du plaisir, intensément.
Mes caresses et mon exploration me mènent petit à petit entre ses cuisses, et j’approche lentement mais surement mes lèvres de sa chatte.
J’observe et admire son anatomie, la couleur foncée de ses grandes lèvres, qui contraste avec le rose de la partie la plus intime.
J’embrasse ses cuisses puis le pli de l’aine et je me rapproche de son clitoris, passant ma bouche de plus en plus prêt, effleurant, titillant…
Je finis par le prendre sous ma langue et l’entourer de ma bouche. Elle a un goût délicieux, je suis aux anges.
Ma langue commence à laper avec nonchalance, en petits mouvements verticaux, bientôt entrecoupés de passages plus amples.
Je joue de plus en plus avec son intimité, au gré de mes envies ma langue s’aventure de plus en plus loin, tantôt frôlant sa rose, tantôt emprisonnant toute sa vulve.
R. qui rôde dans les parages passe vers nous et fait une remarque qui me semble assez malvenue… ça ne lui ressemble pas mais qu’importe, je fais abstraction, et je reste concentré sur ce que je suis en train de faire.
Ma victime se détend également, elle gémit et bredouille quelques encouragements et compliments, je m’assure de faire monter la tension de façon graduelle, sans me précipiter, mais sans la faire trop languir non plus.
A force de ce petit jeu, je la sens au bord d’un premier orgasme. Ce que je lui fais à ce moment précis semble particulièrement agréable… je décide donc de m’en tenir là et de garder le même rythme, l’atteinte du nirvana ne devrait être qu’une question de secondes.
Elle semble désemparée et un peu absente, agrippe de ses mains l’épais tissu du coin câlin, son corps se tend, elle ferme les yeux… elle est comme un animal paniqué face à un sort inéluctable. Dans un tremblement elle rend les armes et laisse éclater un long gémissement.
Elle demeure absente quelques secondes puis caresse mes cheveux. “On ne m’a jamais léché comme ça !” me souffle-t-elle.
Je reste entre ses cuisses, sans la stimuler, afin qu’elle puisse reprendre ses esprits. Mais je n’ai pas l’intention de lui laisser trop de répit, recommencer ce petit jeu serait tout à fait à mon goût.
Pourtant elle me fait signe de revenir vers elle… je m’allonge alors à ses côtés, frôlant tout son corps, profitant de la sensation totalement grisante que me procure le contact de sa peau.
Elle me remercie à nouveau, j’en suis flatté et presque gêné, elle se rallonge et ouvre grand ses jambes… “Prends-moi !”.
Plutôt que de m’exécuter immédiatement, je me demande si elle souhaite juste me renvoyer l’ascenseur, ou si elle en a réellement envie.
Je chasse ce questionnement futile et m’équipe d’un préservatif, j’ai envie d’être en elle depuis que j’ai croisé son regard.
Je me délecte de chaque centimètre à mesure que je coulisse en elle, et observe chacune de ses réactions pour m’assurer qu’elle est à l’aise.
Surexcité par la situation proche d’un certain idéal, je me crispe et ne parvient pas à profiter au mieux…
Reprenant mon souffle, je propose à la belle de se retourner… j’ai très envie d’une levrette !
Ses fesses avaient l’air magnifiques et les considérations sur les “culs de blacks’ sont à mon humble avis tout à fait justifiées.
Mes impressions sont confirmées : la vision que j’ai est un enchantement, je suis au comble de la félicité.
La forme de son fessier, sa rondeur, son grain de peau, sa teinte, tout concours à la fois à m’exciter comme rarement je ne l’ai été, et à me faire perdre mes moyens.
Je m’introduis en elle et la saisis par la taille, la magie tactile opère de nouveau lorsque mes paumes entrent en contact avec ses hanches, je suis transporté par des vagues de frissonnements.
L’excitation est tellement forte que j’atteins une sorte de plafond de verre et ne trouve pas la jouissance.
La belle se redresse alors et “s’ouvre” littéralement avec une de ses mains, offrant à ma vue ses orifices aux couleurs sombres et roses à la fois.
Je dois certainement avoir les yeux exorbités, le geste est inattendu, excitant, invitant…
Elle est totalement offerte à ma vue et à ma queue.
Je contemple le spectacle de sa chatte m’avalant goulûment, presque incrédule.
Totalement surexcité, j’accélère la cadence, mon esprit est un véritable orage, je suis dans un état second.
La cadence commence à avoir raison de mes capacités… je calme donc le jeu, et reprends mes esprits pour profiter du moment et laisser le plaisir m’envahir.
C’est alors que R. revient à la charge, il est inhabituellement malpoli et fais montre de propos désobligeants envers nous deux.
Nous tentons de calmer le jeu, mais il n’en démord pas… je reste perplexe, ne l’ayant jamais vu sous ce jour.
Ma partenaire est décontenancée, mal à l’aise, elle prend une attitude défensive. Tout en désamorçant l’inconfortable situation, je m’assure que tout va bien pour elle.
Nous échangeons quelques mots, je lui demande son prénom : “Sandra”.
R. tente grossièrement de s’attirer une nouvelle fois les faveurs de Sandra, elle refuse poliment, ne semble pas dans son assiette.
Il insiste et franchit de mon point de vue la limite de l’acceptable.
Sandra indique qu’elle doit rentrer, qu’elle va prendre congé.
R. ne change pas d’attitude et propose de la raccompagner. Proposition bien vite déclinée avec fermeté.
Sandra disparaît et quitte les lieux, sans que nous ayons eu le temps d’échanger quelques mots autour d’un verre.
Sans non plus, avoir pu se donner l’occasion de nous contacter ou de nous revoir.
Déçu de l’attitude de R., j’échange quelques mots avec missdactari qui revient d’une autre zone de jeu. Elle semble avoir passé également un bon moment.
Comme moi, elle est étonnée de voir R. aussi “mauvais perdant”.
L’horaire est bien avancé, notre épopée touche à sa fin : nous décidons d’aller boire un verre pour nous remettre de nos émotions.
La fraîcheur de nos boissons est la bienvenue, nos discussions tournent autour de Sandra et du comportement décevant de R.
Bernard nous indique qu’il n’a jamais vu Sandra en ces lieux, mais qu’il aimerait beaucoup l’y accueillir à nouveau.
Je formule le même souhait, avec un goût d’inachevé à l’esprit 1.
Pour autant, j’ai passé une très agréable après-midi laquelle vient clore notre programme avec bonheur.
Cette année encore, nous avons passé de magnifiques et précieux moments, faits de surprises, de cadre exceptionnel, de plaisirs et d’insouciance.
La rencontre de Sandra est une cerise inattendue sur le somptueux gâteau.
Alors que nous devisons en nous rappelant ces dernières 48 heures, nous nous demandons s’il sera possible de faire encore mieux l’année suivante !
La barre est haute, mais des événements à venir pourraient bien changer la donne.
- il semblerait qu’elle soit retournée depuis aux Chandelles, une fois au moins… je n’étais pas présent[↩]
De l’origine … à l’orgie (VI)
Je suis bien décidé à prendre les devants et à m’occuper de la belle, néanmoins son regard est ailleurs.
Elle vient de comprendre que Madame est ma femme, et garde une certaine réserve.
Tout en me touchant du bout des doigts, elle laisse Madame s’approcher et l’invite presque à prendre sa place.
Au point que je suis maintenant en train de pénétrer mon épouse juste devant ses yeux.
Elle balade ses mains sur nos corps, et nous caresse pendant que nous faisons l’amour. Ses caresses s’enhardissent et elle se concentre sur mon sexe qui coulisse dans l’intimité de Madame.
La sensation est curieuse et pour le moins inhabituelle mais pas désagréable, loin de là.
Lorsque nous avons tous deux pris du plaisir, elle fait une remarque plaisante puis s’éloigne discrètement.
Je suis décontenancé par ce comportement auquel je ne m’attendais pas… et un peu déçu de n’avoir pas joué d’avantage avec la jolie black.
Pourtant nous avons passé un très agréable moment, mais tout cela a pour moi un goût d’inachevé.
Nous prenons la direction de la douche et décidons de nous désaltérer au bar. Je partage avec ma moitié l’enthousiasme de la rencontre nuancé par le tour qu’ont prit les choses.
Je m’inquiète également de ma forme toute relative malgré le grand intérêt que je porte à l’inconnue…
Nous repartons faire un tour dans les coins câlins, et je ne peux m’empêcher de chercher ma partenaire mystère…
Nous déambulons de coin en coin sans vraiment trouver d’action, ou du moins rien qui ne nous tente.
Soudain au détour du glory-hole je perçois une voix mêlant un accent chantant à un timbre un peu rocailleux.
Je penche pour des origines brésiliennes mais certains détails ne cadrent pas.
Les mots, eux sont confus… je tends l’oreille et je comprends que la locutrice est en train d’éconduire un homme sans ménagement, l’accusant d’approcher sans l’accord de sa femme.
En avançant je constate alors que cette voix est-celle de ma mystérieuse black. A l’évidence elle n’a pas trop envie d’être dérangée, en tout cas je ne m’y risquerai pas à ce stade.
Madame me regarde et constate à quel point je suis absorbé… elle esquisse un sourire narquois.
Nous poursuivons notre petit tour sans trouver de groupe qui nous plaise, et cette fois nous ne sommes pas décidés à lancer les hostilités.
Je m’arrange pour passer à nouveau devant le glory-hole pour voir si elle est toujours là…
C’est le cas, elle est seule et semble lasse, je n’ose pas m’approcher, mais Madame m’incite fortement à approcher. Je suis comme pétrifié, mais l’attirance quasi magnétique que j’éprouve pour cette femme me pousse à dépasser mon manque de confiance.
J’approche doucement et lui demande si elle veut de la compagnie, avec un sourire le plus naturel possible. Elle acquiesce et regarde aussitôt ma compagne. Goormande me pousse alors vers le coin câlin… “Allez vas-y” !
Je m’approche à genoux et constate que Madame ne m’a pas suivi. Un peu perdu, je me retrouve seul face à la belle.
Nous entamons la discussion…
Elle m’explique qu’elle est très remontée contre les couples et qu’elle prend de grandes précautions car beaucoup de femmes sont jalouses et voient d’un très mauvais œil que leur homme s’approche d’elle 1.
Pour éviter les remontrances et les scènes, elle évite donc généralement d’aller trop loin avec les hommes en couple, surtout si elle a le moindre doute sur le niveau d’approbation conjugal.
Elle a cependant pu constater qu’il n’y avait pas ce souci de notre côté et elle se rapproche de moi, et nous commençons à échanger de langoureuses caresses.
Me voilà de nouveau pris de vagues de frissons provoquées par le grain si particulier de sa peau. Ses mains expertes parviennent à me donner de la vigueur tandis qu’elle me demande si j’ai un préservatif.
Sa proposition me comble et je tente de relativiser mes craintes de ne pas être à la hauteur, car je sais que j’ai d’autres atouts.
Alors que je suis convenablement capuchonné, elle me prend en bouche et s’applique à me mettre dans les meilleures dispositions. Sa dévotion est couronnée de succès, me voilà rapidement dans une forme plus qu’honorable, bien mieux que lors de mes expériences précédentes.
Elle a de toute évidence cerné ma nervosité et mon inexpérience libertine, et prend les devants sur le choix d’une position, en m’offrant sa magnifique et envoutante cambrure.
Ce n’est pas sans émotion que je pénètre en elle, regardant attentivement mon sexe disparaitre peu à peu dans le sien.
Le contraste de ma peau blanche et de son entrejambe sombre et mat est saisissant, je contemple ce spectacle dans un silence béat.
Je profite de chaque centimètre de pénétration, mes sens en alerte… et saisis ses hanches de mes deux mains.
Elle est tellement menue que je fais presque le tour de sa taille, et je ressens de nouveau sur la paume de mes mains ce grain de peau toujours aussi délicieusement exotique.
Je ne saurai dire combien de temps a duré notre étreinte, qui a été pour moi une succession de sensations des plus agréables, de plénitude, de sentiment d’être comblé au-delà de toutes mes espérances.
Tant et si bien que malgré ma forme relative, je suis tout à fait incapable d’arriver au point de non-retour.
Qu’importe, je viens de franchir un pas immense.
Pour la première fois j’ai pénétré une autre que Madame, mené une petite victoire sur mes craintes et la faiblesse de mon érection 2, et gouté aux délices d’une peau noire.
Je m’enquiers de savoir si tout va bien pour ma partenaire, elle semble satisfaite même si elle ne semble pas avoir eu d’orgasme, et dans un grand sourire m’explique qu’elle a froid.
Je la recouvre donc de nos deux paréos et me presse contre le tissu, la cernant de mes bras pour la réchauffer du mieux possible.
Elle apprécie le geste : “toi tu es gentil, les autres ils s’en vont en général”.
Mon comportement me semble pourtant naturel et je m’interroge alors sur une certaine goujaterie qui semble être de mise dans le milieu libertin. Est-ce pour ménager les jalousies, éviter de s’accrocher à un(e) partenaire illégitime, ou bien juste de la muflerie ?
Je n’ai pas le loisir de mener plus loin ma réflexion, car je sens son souffle et sa bouche se rapprocher de la mienne.
Que cherche-t-elle ?
Je suis perturbé… car s’il s’agit de s’embrasser, c’est un geste réservé à Goormande !
C’est une règle que j’ai moi-même établie, le baiser recouvrant pour moi une signification qui va bien au-delà de la simple partie de jambes en l’air. C’est bien ma veine, je n’avais pas du tout imaginé que cette situation puisse se présenter aussi vite…
Il va falloir expliquer cet interdit, et même si je sais que dans le milieu libertin c’est assez courant, je m’interroge sur la manière de lui expliquer.
Je trouve ça un peu dommage, aussi. A vrai dire ce baiser j’en ai très envie.
Une fois de plus elle ne laissera pas mon cerveau faire trop de maladresses et m’embrasse à pleine bouche.
Un frisson me parcours le corps, encore un. Une poussée d’adrénaline même, car je suis partagé par le plaisir charnel du baiser et la crainte de l’interdit que je viens de briser.
Je ne le sais pas encore mais Goormande a vu ce baiser et s’en amuse…
Pour ma part je suis à la fois soulagé que “le ciel ne se soit pas abattu sur ma tête” mais inquiet de la réaction qu’elle aura lorsque je lui avouerai ce qui vient de se produire.
Je profite néanmoins de l’instant présent… ce baiser est délicieux, différent aussi. J’entrevois la formidable diversité que laisse présager les rencontres à venir.
Nous poursuivons les caresses, détendus.
La belle m’explique qu’elle se fait appeler L**, et que j’ai une épouse vraiment gentille de m’avoir prêté son mari. Que mon sexe est agréable 3, et qu’elle apprécie ma gentillesse.
Son expérience mêlée à une certaine naïveté dans ses mots m’amuse… je trouve L** très attachante, et terriblement attirante.
Mais le temps a passé et le club ferme bientôt ses portes. Je récupère mon paréo et nous prenons le chemin du vestiaire.
Nous y retrouvons Madame, et L** lui saute au coup : “toi tu es gentille, tu prêtes ton mari et tu n’es pas jalouse, merci”.
Je suis estomaqué par ces remerciements, tout autour de moi ceux qui l’ont entendu ont le sourire aux lèvres, Goormande la première.
L** explique qu’elle vient régulièrement, et nous espérons bien nous revoir une prochaine fois.
Dans un état second, je prends le volant, et sur le chemin du retour le débriefing de la soirée s’annonce riche.
Quand vient le sujet du baiser Goormande m’explique que c’était ma limite, que c’était à moi je la faire tomber.
A mon grand étonnement elle n’est pas déçue ni en colère, contrairement à ce que j’avais imaginé, cette limite ne concernait que moi, mais elle la respectait.
Nous avons revu L** après cette soirée, plusieurs fois… il y a de quoi y consacrer quelques billets, ce à quoi je m’attellerai dès que j’aurai terminé la série “De l’origine … à l’orgie”.
à suivre
Photos de l’hyppocampe sur leur site officiel, autres photos via Javelins Arc.
De l’origine … à l’orgie (V)
Suite à cette deuxième sortie globalement positive, nous décidons de retourner de façon régulière à l’hyppocampe.
Nous commençons à nous habituer au lieu, aux usages, aux codes.
Et aussi plus aguerris en ce qui concerne les approches, les attentes des uns et des autres, et nos propres envies.
Mes pannes répétées sont agaçantes mais ne me démotivent pas pour sortir, je me dis qu’à force de persévérer, les choses devraient rentrer dans l’ordre.
Et puis j’ai toujours une langue et des doigts, qui ne me font jamais défaut.
Au cours d’une de ces sorties, peut-être la 4ème, passe furtivement au bar, une femme qui attire aussitôt mon regard.
Elle est petite, assez menue, d’âge indéfinissable… mais surtout elle a la peau noire.
Sans pouvoir vraiment en donner les raisons, j’ai une forte attirance pour les peaux mattes et encore plus pour les peaux noires.
Goût pour l’exotisme ? Simple envie de quelque chose de différent ?
Qu’importe, elle me fait de l’effet, elle est souriante, respire la bonne humeur…
Manquant d’expérience pour l’aborder et ne sachant si elle est accompagnée, je me contente du plaisir de l’avoir vue passer, comme une parenthèse dans la soirée.
La petite séance de hammam qui nous sert de rituel pour démarrer étant terminée, nous faisons le tour des coins câlins.
L’ambiance est plutôt calme pour le moment.
Nous décidons donc de nous installer tous les deux dans un coin câlin relativement grand et ouvert, dont l’ouverture est située entre une série d’arches.
Assez rapidement, un couple vient s’installer non loin de nous, puis un autre.
L’ambiance devient plus chaude à mesure que les mains deviennent exploratrices et commencent à s’aventurer au-delà du couple.
Les caresses s’échangent en tous sens dans un mélange langoureux et sensuel.
Les affinités ne faisant plus de doutes, les corps se réorganisent et Madame se retrouve bientôt gâtée par mes soins pendant qu’un homme goûte à ses faveurs.
Je migre à mon tour entre les jambes d’une autre femme, visiblement satisfaite mais malgré tout absente.
Elle a l’air sinon de subir, du moins d’être indifférente à la situation.
C’est alors que du coin de l’œil je vois une silhouette arriver sur ma droite, d’un pas rapide mais discret, s’approchant du petit groupe.
C’est elle, la jolie black que j’ai repéré tout à l’heure !
Je n’ose y croire, et crains de la voir bientôt repartir si la situation ne lui convient pas.
J’essaye de lui faire comprendre, sans trop insister, le ravissement que j’ai de la voir se joindre à nous.
Pour le moment, elle semble plutôt aborder le reste du groupe de façon légère et frivole, comme un jeu… une caresse par ici, un sourire par là.
Je suis impressionné par une telle facilité, un tel naturel.
Se délestant de son paréo, elle approche, ce qui me permet d’apprécier combien son corps et son visage me plaisent et m’attirent.
Elle est assez menue, mais avec de jolies courbes et surtout, une cambrure et des fesses à se pâmer.
Il m’est toujours difficile de lui donner un âge, tant son comportement laisse paraitre une grande expérience et à la seconde d’après des réactions dignes d’une adolescente.
Dans un dernier sursaut contre ma timidité, je délaisse ma partenaire du moment et m’approche d’elle.
Un coup d’œil à Madame me rassure sur le fait que je ne la néglige pas: elle a l’air bien occupée pour sa part.
Je me retourne pour approcher la belle à la peau d’ébène et oser une caresse sur son bras, la gorge nouée.
Elle tourne la tête pour me regarder et répond par un sourire, je déstresse un peu.
Je prolonge donc ma caresse vers son épaule et redescend le long de son corps en frôlant un sein.
Son grain de peau si différent m’est tellement agréable que je suis parcouru de vagues de frissons successives.
Je suis aux anges, si tout devait s’arrêter là j’aurai au moins eu la satisfaction d’avoir pu toucher sa peau dont la texture me transporte littéralement.
Mais je suis bientôt sorti de cet état de grâce par une vision périphérique, celle d’une autre main sur le corps de la belle.
Un autre homme la caresse également, ce qui ne me gêne pas, mais sème le doute…
Elle semble apprécier les caresses, mais lesquelles ?
Est-ce à lui ? À moi ? Ou à nous deux qu’elle sourit ainsi ?
Je trouve le style de mon semblable assez expéditif, ses caresses son rapides, appuyées, désordonnées et sans aucune sensualité.
Il est pressant, et approche rapidement de zones plus intimes.
Et si c’est là ce qu’elle attend ? Et que je suis éconduit pour avoir été (une fois de plus) trop respectueux ?
Alors que je me désole d’avoir à choisir, un peu comme à la loterie, le “bon” comportement, mon comparse accélère le mouvement, son regard témoignant d’un appétit féroce.
Mes questions trouvent une réponse lorsque d’un mouvement franc et sans équivoque elle le repousse.
Il se plaint, et pour toute réponse elle l’envoie balader tant et si bien qu’il quitte le coin câlin d’un air grognon.
Je suis étonné, incrédule… finalement c’est moi qu’elle garde ? Ou alors vais-je devoir m’éloigner à mon tour ?
Je réfléchis rapidement à la situation, que faire ? et surtout que NE PAS faire ?
Parler ? Agir ? De quelle manière ?
Elle ne laisse pas le temps à mon pauvre cerveau de s’enfoncer plus avant dans d’inextricables réflexions, et s’empare à pleine main de mon sexe, qui sans être vaillant n’est pas non plus au repos.
Elle le décalotte avec assurance et je vois poindre le bout de sa langue, dont le rose contraste si joliment avec la couleur de sa peau dans la lumière rougeoyante.
Je suis comme paralysé, c’est la première fois qu’une autre que Madame va me prodiguer cette douce caresse, je suis à l’affût de la moindre sensation, ému par cette “première fois”.
Elle apprivoise mon sexe en un rien de temps, le titille puis l’engloutît dans un déluge de sensations plus agréables les unes que les autres.
Le temps n’a plus d’emprise sur moi, pendant un moment tout ce qui est autour de nous n’a plus d’existence tangible.
Je profite au maximum de l’instant, de ce fantasme qui se réalise, de ce plaisir qui m’est offert…
… et finis tout de même par redescendre sur terre.
Satanée panne, elle est encore là !
C’est tout simplement invraisemblable… j’en veux à mon corps tout entier, à mon cerveau, de ne pas être capables de fonctionner comme le ferait n’importe quel animal.
Faisant comprendre à la belle à quel point j’apprécie ses attentions, je commence à la caresser.
J’ai bien l’intention de lui donner autant de plaisir que je le pourrai !
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