Billets avec le mot-clef ‘7eme ciel’
Cyber décapitation et plomb dans l’aile
Le site Internet du Roi René (qui fut pendant longtemps le plus vieux club libertin de France) ne répond plus.
La fermeture de l’établissement était annoncée depuis l’été dernier, ainsi qu’une réouverture maintes fois repoussée.
Avec la disparition du site Internet éponyme, les chances de voir l’établissement renaître semblent s’amenuiser.
Les dernières nouvelles de leur page Facebook (encore en activité) ne sont pas bien enthousiasmantes, une tentative pour trouver un nouveau local ayant échouée en avril dernier.
Ces difficultés me rappellent un autre club disparu en Juillet 2011 : le No Comment.
Le lieu a été repris depuis par quelques célébrités, qui en ont fait une discothèque branchée, jouant sur le côté “ancien club échangiste”.
Hélas, une réouverture de l’établissement sous sa forme libertine n’a pour l’heure pas officiellement aboutie.
J’espère que l’indisponibilité du site Internet du 7ème ciel depuis quelques jours, n’est pas le présage d’un atterrissage forcé.
Le moins que l’on puisse dire c’est que l’écosystème des clubs parisiens est en mouvement, à l’instar de l’ouverture du Rituel Foch, dont je vous commenterai ma récente visite d’ici peu.
[Petite mise à jour du 3/02/2015 : Le site du no comment club ne répond plus… en revanche les anciens propriétaires du club libertin ont ouvert le taken club il y a déjà un an ! Quant au 7ème Ciel, je vous laisse prendre connaissance des commentaires…]
Un club pour s’envoyer en l’air (en action)
[ précédent ]
Arrivés sur le pont supérieur nous nous dirigeons donc vers l’avant de l’appareil, dans le cockpit que nous avons précédemment repéré.
Le coin est assez grand et toute sa surface est recouverte d’un épais matelas en skaï noir.
Nous nous installons donc tranquillement en ôtant nos vêtements. De mon côté je m’ébahis de la vue panoramique offerte par le pare-brise, ce qui visiblement n’émeut pas mon accompagnatrice outre mesure.
En revanche il lui semble que le sol est légèrement en pente ici aussi, ce qui ne m’avait pas paru évident au premier abord.
Rien de bien gênant toutefois.
Nous passons donc aux choses sérieuses et je me fais sauter dessus, ce qui me met d’encore meilleure humeur.
La vue de missdactari qui me chevauche, le fait de savoir que je suis dans le cockpit d’un authentique et mythique avion de ligne, décidément, je me dis que la situation est unique, et que je suis un privilégié…
Comme à mon habitude, le fait de ne pouvoir m’activer me manque, il faut croire que le coup de rein fait partie d’un rituel qui m’est quasi-indispensable pour atteindre le nirvana.
C’est un fait : les rares fois où j’atteins l’orgasme en Andromaque sont lorsque ma partenaire se déchaîne et que je sens qu’elle le fait principalement pour elle, et je sais que ce n’est pas le cas ici.
Je demande donc à changer de position pour pouvoir bouger mes fesses, et nous entamons une levrette endiablée.
Je suis décidément très en forme ce soir, et la vue de la croupe de missdactari fait monter en moi l’envie de m’immiscer dans le plus étroit de ses orifices.
Mais c’est une envie à double tranchant… en effet la sodomie demande une certaine délicatesse, son succès n’est pas garanti car il dépend de beaucoup de facteurs.
Par ailleurs, même si elle m’excite beaucoup, cette pratique m’amène rarement au point de non-retour.
En effet je ne me lâche pas totalement, devant contrôler un minimum l’amplitude et la vitesse de la pénétration, sous peine de représailles de ma partenaire.
Du moins je n’ai encore jamais rencontrée de partenaire de jeux qui soit à l’aise avec cette pratique au point que je me permette d’y aller aussi gaiement que lors d’un coït plus classique.
Et puis il faut avant tout que l’envie soit commune… je fais donc une allusion à mon désir soudain et lubrique.
L’allusion trouvant un écho positif, je me retire délicatement et remonte de quelques centimètres. Je me tiens là à l’entrée, et ne bouge plus. Dans une telle situation, il vaut mieux la laisser faire. La pénétration est lente et régulière, mais tout se passe bien.
Je peux très vite reprendre mes va et vient, en douceur.
La sensation est très agréable, et mon cerveau est en ébullition. Ne serait-ce que de réaliser que je suis en train de sodomiser missdactari m’excite au moins autant que les sensations physiques qui en découlent.
L’excitation est intense, autant cérébrale que physique… je profite au maximum de l’instant présent.
Après un moment, missdactari m’indique qu’elle ne pourra pas tenir d’avantage, et je me retire donc avec précaution.
Je m’en voudrais beaucoup de la dégoûter de ces moments rares et je suis donc particulièrement attentif.
Furieusement excité, j’accepte la proposition de missdactari, et je me mets sur le dos pour recevoir une délicieuse fellation.
Mon regard se perd sur le plafond du cockpit et vagabonde… j’aperçois quelque chose dans mon champ de vision…
J’ai la tête placée vers la porte et en basculant la nuque je distingue “à l’envers” un couple qui nous regarde. Je me dis qu’ils pourraient bien venir nous rejoindre… il y a de la place et nous avons encore pas mal d’énergie pour des ébats pluriels.
Mais le temps que j’essaye d’évaluer s’ils peuvent nous plaire, ils sont déjà repartis… leur expression étonnée me faisant penser qu’ils sont plutôt débutants…
Je me concentre donc d’avantage sur mes sensations, je m’abandonne et je sens mon plaisir monter lentement mais surement.
Au point que je finis par exploser dans la bouche de ma charmante partenaire, dont le regard montre toute la satisfaction qu’elle a de m’avoir fait éjaculer.
Hors de question que je n’ai point ma revanche… je m’accorde donc quelques moments pour reprendre mes esprits et inverse les rôles.
Bien vite j’ai la tête entre les cuisses de la belle, ma langue s’appliquant autant que mes doigts, jouant tous deux de concert pour ne laisser aucune chance à missdactari
Sentant son excitation monter, je change de position avant de libérer mes coudes de façon à pouvoir accélérer le mouvement de mes doigts en toute liberté.
J’avance un genou pour pouvoir plaquer stratégiquement ma bouche et activer ma langue avec autant plus de précision.
Dans un rythme soutenu cadencé et sans faille, je l’emmène “doublement” au 7ème ciel.
Elle finit par me repousser d’une main, signe qu’elle n’en peut recevoir d’avantage…
Je remonte vers elle pour un atterrissage en douceur, repos des corps et moment de tendresse après la tempête.
Nous discutons quelques moments, j’ai le regard vide, et il me faut du temps pour reprendre (presque) totalement mes esprits.
Enfin remis sur pied, je suis impatient de tester ces magnifiques douches… Il se pourrait d’ailleurs que je sois le premier client du club à en faire usage.
En sortant du cockpit, nous notons l’absence de corbeille pour jeter les préservatifs et autres déchets.
Le staff me prévient que l’eau peut être assez chaude, je me méfie donc.
La remarque n’est pas inutile, et le premier jet aurait pu avoir de quoi surprendre désagréablement… les douches sont effectivement plutôt chaudes, mais on finit par s’y habituer, et en profiter.
Au sortir de la douche, 2 petits problèmes se présentent : pour commencer l’absence de serviette pose un gros souci.
Et ensuite il n’y a pas d’endroit vraiment commode pour se poser et se rhabiller.
On me ramène bien vite des serviettes, mais il faudra bien trouver à l’avenir un endroit pour les mettre à disposition… une chaise placée près des douches pourrait faire l’affaire, mais dans ce cas on ne peut pas s’y asseoir lors du rhabillage. Bref, il faudra corriger ce petit détail, chose que nous gardons en mémoire pour le signaler lors de notre départ.
Nous redescendons nous rafraichie au bar. A l’occasion de l’inauguration, une coupe gratuite nous est proposée, ce qui fait toujours plaisir.
Quelques personnes sont accoudées au bar ou assises sur la banquette à côté de nous. Peut-être 8 au total.
Pour une inauguration cela nous parait peu, mais c’est toujours mieux que les 2 femmes seules de notre arrivée.
Nous discutons et partageons nos impressions sur le club en sirotant notre Champagne…
Nos coupes ne sont pas tout à fait vide, mais l’envie nous prend déjà de tester un nouveau coin, et si possible d’avoir un peu de compagnie.
Nous remontons donc et portons notre dévolu sur le premier coin après la douche, sur notre droite.
Une petite ouverture est présente dans le mur, et une étroite entrée est présente en sens inverse, nous faisons donc le tour, montons sur le matelas après nous être déchaussés, et découvrons le reste du coin, assez grand pour 4 / 5 personnes, menu de quelques coussins rectangulaires.
Nous nous titillons gentiment pour voir si d’autres personnes se manifestent… assez vite un homme regarde par l’ouverture. Son expression est assez neutre, au moins il n’a pas un air de mort de faim impoli.
Nous lui sourions avec insistance, pour montrer que nous sommes prêts à jouer d’avantage.
Il a l’air de ne pas trop savoir quoi faire… je m’attends à ce qu’il passe un bras pour caresser missdactari et tenter un rapprochement. Mais il poursuit finalement son chemin plus avant dans le couloir.
Étonnée missdactari me dit “Et alors ? Tu crois que si je lui montre mes fesses il comprendra ?“.
Elle se tourne donc pour présenter sa croupe en direction de l’entrée du coin câlin.
Après quelques minutes le même homme s’arrête et commence à caresser les fesses si joliment offertes.
Je souris à missdactari qui me regarde avec complicité, comme pour dire “ah oui, ça marche, là au moins il a compris“.
Ce qui vient se produire ne manque pas de me rappeler une scène du film “la Guerre du Feu”. 1
Il semble que notre invité est plutôt débutant, il ne savait trop comment s’y prendre. C’est agréable de voir qu’il a préféré prendre son temps que d’avoir un comportement déplacé. Et l’exposition sans équivoque de la croupe de missdactari a permis de dissiper ses doutes. (Rien de tel qu’une paire de fesses tendues pour briser la glace).
Faisant face à missdactari je lui tends un coussin, accessoire d’un grand secours pour se caler lors d’une levrette digne de ce nom. Un second coussin s’avère ne pas être superflu.
Pendant que nous jouons tous les trois, un groupe de 5 ou 6 personnes, qui visiblement se connaissent déjà, s’engouffre dans le coin câlin suivant.
Nous poursuivons les jeux un moment avec notre invité, puis nous nous accordons une nouvelle pause sur le pont inférieur.
Bien que le choix musical soit entraînant, l’étroitesse de la piste, et son horizontalité questionnable 2 nous dissuadent.
Dans un dernier élan d’énergie, nous nous accordons un moment un peu plus calme dans le dernier coin câlin sur la gauche, juste avant la banquette et la télé.
Histoire notamment, d’avoir testé un maximum de coins câlins. Celui-ci, plus petit, est plus adapté à un duo et demeure très confortable, comme les deux précédents.
L’heure est avancée, nous décidons finalement de débarquer, et avant de quitter le bord nous discutons à la caisse avec le staff.
Nous faisons part de notre inquiétude, face à une soirée d’inauguration qui a dû voir pas loin de … 12 clients !
Pas étonnant que nous n’ayons trouvé qu’une seul partenaire pour nos ébats, point de couple pour jouer, encore moins d’orgie !
Le boss nous explique qu’ils ont préféré travailler sur les derniers travaux avant ouverture, et ont négligé la communication.
Ils ne savent à l’évidence pas encore tout à fait comment s’y prendre, et nous avouent assez vite ne pas être libertins eux-mêmes.
Nous faisons part des petits manques que nous avons identifié (mise à disposition des serviettes, logistique du rhabillage, corbeilles pour les préservatifs usagés etc…)
Nous partons avec l’assurance que ces détails seront bien vite réglés.
Cette fois-ci je ne laisse pas missdactari s’enfoncer avec ses talons dans la pelouse, et j’avance la voiture auprès du chemin en dur qui prolonge la descente de la passerelle.
Nous prenons le chemin du retour, au cœur de la nuit. La route est longue, mais nous sommes presque seuls.
Cela nous laisse le temps de deviser sur les aspects positifs et négatifs de ce nouveau club.
L’absence de communication pour l’ouverture nous laisse perplexe, mais le lieu est unique et l’accueil est bon.
L’aménagement de l’avion est une réussite, et malgré l’exiguïté apparente du lieu, les coins sont bien aménagés et confortables.
Pour nous ce club est loin d’être proche, mais nous pensons y retourner de temps à autres, attendant notamment l’ouverture de la partie balnéo.
Comme pour tous les clubs, son succès dépendra aussi, et surtout, le la clientèle d’habitués qu’il saura ou non convaincre.
Il y a assurément du potentiel.
Crédits Photos : site Internet du 7ème ciel et leur page facebook pour les photos du club, première illustration via jasonmillet, la seconde via 7 fetishes.
- Scène dans laquelle un sauvage est capturé par une tribu plus avancée, en compagnie d’une femme d’une autre tribu. Ils souhaitent les voir s’accoupler mais le sauvage ne comprend pas ce que l’on attend de lui. Ses geôliers intiment alors à la femme de se mettre à 4 pattes, pour qu’enfin il s’exécute.[↩]
- c’est que c’est important en libertinage, l’horizontalité[↩]
Un club pour s’envoyer en l’air (la visite)
[ précédent ]
Nous montons donc la passerelle et entrons par l’étroite porte qui mène à l’avant du pont inférieur, sous le cockpit donc.
A première vue, la déco fait plus club libertin qu’avion, ce qui est tout de même préférable : nous ne sommes pas venu voir un musée.
Lumière dans les tons rose / violet, le comptoir d’accueil se situe sur un bord de couloir, et de la place est réservée à l’arrière pour le vestiaire.
La caisse enregistreuse fait très sérieux (un peu commercial aussi) et de jolis flyers sont à disposition (très bonne idée le faux billet d’avion, même si le contenu manque un peu de recherche et l’orthographe est approximative).
Au lieu des traditionnelles fiches de consommation que l’on doit laisser au bar, on nous donne un petit bracelet avec notre numéro de vestiaire, qui sert pour en récupérer le contenu, et noter les consommations. Le principe des clubs humides en sorte… mais cela fonctionne très bien aussi ici, et cela éviter de froisser un carton dans ses poches.
On nous annonce que la première coupe de champagne est offerte pour l’inauguration, et on nous présente rapidement l’organisation du lieu.
Nous partons donc faire notre petit tour d’exploration.
Dans l’enfilade de l’accueil, le bar et ses tabourets, tout en longueur (il faut bien de la place pour circuler), la “sono” se fait du même endroit.
Son matériel est récent et l’installation intelligente, mais le matériel s’adresse plutôt à des particuliers… qu’à cela ne tienne, vu la configuration des lieux, cela reste suffisant pour profiter de l’ambiance sonore.
Le “dancefloor” est plus un lieu de passage (forcément étroit) qu’une piste (de danse) réellement utilisable 1 et surtout… le sol est en légère pente !
La déco peinture blanche et sol en motif bois” est assez classique.
Quelques luminaires baroques donnent un touche glamour, le tout éclairé dans les tons rose / violet.
On n’a pas l’impression d’être dans un avion, mais les multiples petits casiers à hauteur des yeux offrent une touche inhabituelle.
Après le bar sont disposées une grande banquette noire et quelques tables basses style discothèque.
Coté déco rien de bien transcendant, mais rien de négatif non plus… compte tenu des contraintes, l’adaptation de l’avion en club libertin est plutôt réussie.
Au fond de ce pont inférieur, on trouve sur la gauche une porte qui permet aux fumeurs de se retrouver sur une seconde passerelle, et sur la droite un escalier en colimaçon monte vers la partie “interactive”.
Petit désagrément : cet escalier est très étroit et raide, les dames en talons doivent donc être particulièrement vigilantes et les messieurs prévenants !
Une fois arrivés à l’étage, une bonne surprise se présente sur la droite : une douche entièrement carrelée, décorée et éclairée avec goût et épousant totalement la forme du fuselage !
Arriver à proposer une douche dans ce lieu relève tout de même de la gageure (d’un autre côté l’absence de douche aurait été rédhibitoire), l’A380 n’a qu’à bien se tenir !
L’équipe n’a cependant pas pensé à tout : pas de serviettes à disposition (mais ce soucis est bien vite réglé) et rien pour poser ses affaires ni s’assoir pour se rhabiller.
Rien de bien méchant cela dit, et rien qui ne puisse être réglé “vite et bien”.
A cet étage, la déco reste simple et feutrée, tout à fait adaptée au lieu.
Sur les côtés, sous les hublots se trouvent de petits rebords sur lesquels sont mis à disposition des boites métalliques carrées, portant diverses décorations.
Chacune contient trois préservatifs.
C’est une initiative appréciable : pratiques, esthétiques et discrets, les préservatifs sont disponibles sans être non plus trop présents 2!
Se suivent ensuite les coins câlins, aménagés sur les cotés du couloir, en chicane. Cela reste un bon choix vue la configuration du pont, et certains coins câlins peuvent accueillir 5 ou 6 personnes. Ne prévoyez toutefois pas de grosse orgie.
En remontant vers le cockpit, le premier coin qui est aussi un des plus grands, est confortable. Son accès est étroit ce qui permet de filtrer un peu les visites. Les curieux peuvent tout de même regarder à travers une ouverture dans la cloison. Quelques jolis coussins (toujours appréciés) sont disposés sur le matelas, qui est ferme et confortable.
Si l’on poursuit, un autre coin plus petit est disponible dans un renfoncement.
Puis un autre sur la gauche, assez réduit également, prolongé par une petite banquette et un écran diffusant des vidéos (et dont l’intérêt me laisse perplexe).
Viennent ensuite les toilettes, puis une porte qui devrait mener à terme vers la petite balnéo.
En effet du côté gauche de l’avion se trouve une piscine, qui n’était pas (encore) ouverte au public lors de l’inauguration.
L’objectif est de proposer une passerelle couverte qui permettrait de rejoindre la piscine ainsi qu’un jacuzzi et / ou un sauna (qui restent à construire) si possible pour l’été suivant. 3
On arrive enfin au Saint-Graal à l’avant de l’appareil, le cockpit !
Celui-ci est débarrassé de ses sièges et (malheureusement) de tous les instruments et commandes 4. Ne subsiste donc que le large pare-brise, qui offre une vision panoramique vers l’extérieur.
Un grand matelas à la forme alambiquée permet de profiter au maximum de la surface de ce coin câlin atypique.
Nous redescendons prendre un verre, et nous relaxer sur la banquette. Le barman / DJ est aux petits soins pour nous.
Il n’y a pas encore grand monde ce soir, deux femmes seules, qui visiblement connaissent bien le staff, et un couple, mais d’autres commencent à arriver.
Qu’à cela ne tienne, l’envie d’aller expérimenter le coin-câlin-cockpit me démange, et j’entraîne missdactari dans le colimaçon…
[ suivant ]
Crédits Photos : scan personnel pour le billet, les photos viennent du site Internet du 7ème ciel.
- celle de l’aérodrome elle, l’est tout à fait mais je m’égare[↩]
- Reste à voir si la logique économique ne va pas avoir raison de cette délicate attention[↩]
- Je ne sais pas si ce projet est encore d’actualité au moment où j’écris ce billet[↩]
- Il est prévu de mettre des éléments décoratifs pour donner le change[↩]
Un club pour s’envoyer en l’air (teaser)
Septembre 2011.
Mardi 27…
Au cours de ma visite quotidienne des groupes Facebook auxquels je suis abonné, un petit commentaire attire immédiatement mon attention.
“Ouverture d’un nouveau club libertin, le club est installé dans un avion” !
Tilt ! Un avion ?
Oui car je suis particulièrement attaché aux choses de l’air, et donc la seule lecture de ce mot hors-contexte déclenche immédiatement une alarme intérieure.
Dans un pessimisme condamnable, je crois à une blague, ou au pire je m’imagine que ce club a du s’ouvrir en province, à Toulouse par exemple.
Je me renseigne un peu plus sur le club en question et j’apprends qu’il est situé en région parisienne, sur un aérodrome.
Je jubile…
A ma connaissance il y a 2 possibilités d’avion utilisable pour un club libertin en région parisienne : Le Noratlas des Mureaux et le Breguet 2 Ponts de Fontenay-Tresigny.
Je penche pour la deuxième solution, le Breguet étant plus grand, et à ma connaissance faisant déjà office de bar-restaurant.
J’ai rapidement confirmation sur le tout nouveau site Internet du club, nommé “le 7ème ciel”.
Il s’agit bien du Breguet.
J’ai vu cet avion de près il y a quelques mois, et l’ai survolé à de nombreuses occasions… cette coïncidence est inouïe !
La soirée d’inauguration est toute proche, je ne PEUX PAS rater ça !
J’en fais immédiatement part à Madame, qui répond du tac au tac “il faut qu’on aille voir ça !”, puis se ravise “il faut que TU ailles voir ça !”.
Moins de 15 jours après avoir accouché, je ne peux décemment pas lui reprocher de ne pouvoir m’accompagner…
J’informe missdactari de mes intentions, elle a également lu quelques rumeurs à propos de ce nouveau club.
Bizarrement, pas d’annonce fracassante sur les sites libertins, peu de buzz… la soirée d’inauguration est-elle vraiment maintenue ?
Ou s’agit-il d’entretenir le secret pour sélectionner la clientèle ? Tout cela est-il bien sérieux ?
Le club n’est pas tout proche, mais tant pis, je ne veux pas rater cette première soirée d’ouverture.
Nous tenterons l’aventure, si elle s’avère être une impasse, nous nous rabattrons sur un autre club…
Vendredi 30…
Le grand soir est arrivé, le temps des préparatifs est venu, et je soigne au mieux mon apparence, ne sachant trop quel va être le standing du club, je ne prends pas de risque.
Mocassins anglais, pantalon de costume noir, chemise stylée mais sombre, trois-quarts en cuir…
Je pourrais presque avoir l’air d’un cadre dynamique sortant dans un bon restaurant, à ce détail près que j’ai sur moi assez de préservatifs pour honorer un car rempli de pom-pom girls.
Sous son trench, missdactari porte une de ses charmantes robes blanches.
Nous sommes en route pour le grand-est parisien, la route est longue, mais les axes moins encombrés que prévu.
Je ne connais pas bien la route qui mène à l’aérodrome, mais le GPS est mon allié…
Un allié envers qui il faut avoir toute confiance !
Les aérodromes étant rarement en centre-ville, la route qui y mène s’enfonce dans la campagne et devient plus sommaire à mesure que nous approchons.
Quelques panneaux nous rassurent sur le fait que nous sommes dans la bonne direction, il fait froid et noir dehors, pas le moment de tomber en panne ou se perdre !
La route deviens un peu chaotique, me faisant craindre d’avoir raté un dernier panneau… passé un bosquet, la vue de l’avion me confirme que nous sommes arrivés à bon port (ou bon aérodrome plutôt).
De nuit l’avion parait plus massif que je ne l’avais imaginé… les tissus argentés sur les 2 passerelles, ajoutés à l’occasion de l’inauguration, lui donnent un air de fête.
Nous nous garons dans l’herbe (j’aurai du déposer la miss sur le dur, talons oblige).
Une personne nous accueille en insistant pour bien savoir si nous savons ce qu’est devenu le lieu… de peur sans doute que d’anciens clients du bar-restaurant ne soient choqués ?
La précaution est louable en tout cas, et oui, nous savons très bien pourquoi nous sommes venus !
Il est temps de monter sur la passerelle pour accéder à l’entrée du club, à l’avant du pont inférieur…
[ suite ]