Archive pour la catégorie ‘Libertinage’
I had a Dream
Je vérifie que mon choix, pantalon en cuir et chemise cintrée noire à ganse et poignets rouges, est harmonieux.
J’en suis satisfait, et j’obtiens une approbation féminine. Tout cela devrait se marier avec mes chaussures de ville montantes.
Nous sommes vendredi soir… et nous nous préparons avec Madame 1 .
Nous comptons sur cette soirée pour reprendre goût aux clubs, la précédente sortie nous ayant passablement déçue en termes de clientèle.
Départ pour le Dream Studio, ce soir nous sortons en mode “Mr Goormand fait son coq”.
Traduction : je sors en soirée mixte accompagné de deux femmes, Madame et missdactari.
Route sans trop d’histoires, arrivée dans le quartier et place de parking à proximité, tout cela est de bon augure.
Première bonne surprise, Greg, à l’entrée nous reconnait de suite et nous appelle par nos pseudos.
Notre dernière visite date pourtant de plus d’un an, lors de deux soirées dont la fréquentation était élevée.
Passé le vestiaire nous saluons des amis libertins que nous savions présents ce soir-là.
Nous avons rarement l’occasion de les croiser et nous empressons de papoter.
Nous évoquons nos deux précédentes soirées en ces lieux…
Nous y avions fait de belles rencontres l’an passé, certaines que nous voyons toujours de temps en temps.
Il est temps d’aller faire un petit tour du club.
Il n’a pour ainsi dire pas changé: décoration simple et efficace, à dominante rouge et capitonnages noirs, ceux-la même qui nous ont inspirés pour notre chambre.
Les coins câlins sont peu nombreux mais bien agencés et confortables, et surtout ils sont ouverts !
Nous nous installons dans les canapés et poursuivons la discussion autour d’un premier cocktail.
Le club n’est pas très rempli, et le quota d’homme est raisonnable (notion très subjective à vrai dire, ici environ un homme pour un couple).
Ils sont nettement plus soignés que ceux de notre précédente sortie, que ce soit sur la tenue ou dans le comportement.
Nous descendons sur la piste pour nous défouler un peu, puis faisons le tour des coins câlins du bas.
Ils sont déjà bien remplis et il y a de l’activité.
Nous nous attardons sur un joli couple, la femme très attirante chevauchant avec fougue un partenaire qui a fière allure.
Faute de place disponible pour d’avantage de joueurs, nous remontons à l’étage et faisons le tour des coins câlins du haut.
Ceux-ci sont désertés… et bien qu’à cela ne tienne, mettons y l’ambiance.
Nous nous asseyons sur un lit avec Madame, et commençons à nous taquiner gentiment… il s’agit entre autres de voir comment bien enlever ce nouveau pantalon.
Missdactari elle, s’installe sur un coin rond à l’opposé, et nous observe avec amusement.
Madame n’a pas l’air de se sentir d’humeur coquine pour le moment, et m’oriente vers le coin câlin où missdactari est allongée, sur le côté.
Nous commençons à nous frotter puis à nous caresser avec une intensité croissante.
Les hommes seuls qui passent s’arrêtent pour profiter du spectacle, certains restent à distance, les autres poursuivent leur tour.
Pour le moment ils ne nous sautent pas dessus avec empressement, ce qui est appréciable.
Je peux sereinement en profiter pour m’occuper sérieusement de missdactari.
Elle m’a fait part d’une envie à combler urgemment, et je sais comment arranger cela avec efficacité…
Missdactari me présente maintenant sa croupe de façon tout à fait indécente et proprement irrésistible. Ne pas y faire honneur serait tout à fait indigne de moi.
Quelques hommes se sont rapprochés discrètement mais surement, néanmoins ils attendent d’être plus ou moins ouvertement invités à entrer dans la partie.
Un tel savoir vivre mérite des encouragements, et je sais missdactari gourmande…
Elle est cambrée la tête enfouie entre ses bras. Je la fais se redresser et la saisis par les hanches afin de la positionner un peu plus en avant.
Elle peut ainsi gâter les quelques messieurs qui attendent sagement au pied du lit rond.
Ses courbes me charment, les caresses qu’elle procure à nos invités me stimulent… je profite pleinement de ce moment à la fois sensuel et interdit, dans cette ambiance feutrée et ces couleurs chaudes.
Madame se rapproche de moi et vient me prodiguer de délicieuses caresses pendant que je besogne missdactari.
Je suis l’objet de beaucoup d’attention et me sens comblé… notre couple d’amis est également en train de s’amuser à coté de nous, au bord du lit rond.
Un autre couple est tout proche, debout, son homme derrière elle la caresse et d’autres s’approchent pour en faire de même.
Je vois monter son plaisir, elle a l’air de s’abandonner totalement et cela me trouble et fait croitre mon excitation.
Un beau jeune homme vient approcher Madame, en douceur… je ne suis pas sûr qu’il lui plaira, mais il est très doux et cela semble lui convenir.
Je la laisse aller faire plus ample connaissance avec lui, sur le coin câlin juste à côté.
Rapidement, je suis totalement stimulé, presqu’en transe…
les gémissements des quelques femmes présentes, les corps et le décor, la lumière feutrée juste ce qu’il faut, la croupe offerte de missdactari…
Et finalement Madame qui se penche sur son nouveau partenaire dans des préliminaires bien avancées, tout autour de moi n’est que plaisirs.
Je sens des spasmes partir d’entre mes jambes et remonter le long de ma queue, je me sens gonfler… je vais exploser c’est inéluctable…
Je n’en puis plus et je jouis dans un râle que je ne peux ni ne veux contenir.
Je reprends mes esprits, toujours à genoux.
Je caresse le corps de missdactari pour lui témoigner la force de mon plaisir puis la laisse continuer de jouer avec les quelques messieurs présents.
Madame est en train de se préparer pour les choses sérieuses, je m’approche discrètement et lui demande si elle souhaite ma compagnie ou préfère rester en duo.
Je suis le bienvenu… mais je ne veux pas troubler son partenaire, qui ne pensait peut être pas se retrouver en trio. Je suis bien incapable de la moindre érection à ce stade et je reste donc sur le coté, suffisamment en retrait pour qu’il puisse prendre toute la place dont il a besoin et ne soit pas intimidé.
Je caresse le visage de Madame et l’embrasse tendrement, je la regarde avec plaisir se faire prendre, j’encourage d’un sourire son partenaire.
Je la sens vibrer entre mes bras… je ressens cette énergie indescriptible du plaisir montant en elle.
Il accélère ses mouvements, vigoureux… sa façon de faire semble tout à fait convenir à Madame.
A l’expression de son visage, à sa façon de basculer la tête en arrière, de crisper ses bras les paumes vers le bas, je sais qu’elle est au bord de l’orgasme.
Un grand sourire sur le visage, je me délecte déjà de la voir jouir dans un gémissement bref et puissant…
… mais, mais le jeune homme réduit soudain la cadence et s’immobilise.
Madame ouvre grand les yeux, d’une expression qui me semble située entre la surprise et la colère.
Qu’importe, je me dis que la prochaine montée en puissance viendra compenser ce rendez-vous manqué.
La cadence reprends, Madame se tend à nouveau sous les coups de rein du beau jeune homme, le plaisir monte de manière palpable.
Elle commence à manifester son plaisir croissant… mais de nouveau son partenaire abaisse la cadence et s’arrête, la laissant au bord de l’abîme du plaisir.
Je la connais, je sais qu’elle n’a pas joui… j’en suis agacé pour elle, cette fois je vais le guider et surtout lui intimer de continuer jusqu’à ce qu’elle prenne son pied pour de bon.
Hélas il met fin au jeu, et s’éloigne après quelques mots aimables.
Je m’en veux de ne pas avoir pris l’initiative de le guider plus tôt… je me sens un peu inutile aux cotés de Madame, j’aurai pu leur faire profiter de mon expérience, moi qui sait lire son corps.
Je prends la place de notre invité, pour la combler malgré tout. Je la sens tendue, j’ai à cœur de faire de mon mieux pour lui donner autant de plaisir que possible.
Bien que mon précédent orgasme soit encore proche, je suis particulièrement en forme, stimulé par la sensation de pénétration incomparable, celle qu’aucune autre que Madame ne peut m’offrir.
Nous finissons nos ébats et nous câlinons tendrement quelques instants, puis nous nous dirigeons vers le bar.
Je reste déçu au fond de moi qu’elle n’ait pas pu jouir avec un autre… j’ai tellement envie qu’elle profite de sa soirée.
Je croise le coin rond, où missdactari est encore affairée avec quelques messieurs. L’un d’eux la doigte avec vigueur, elle a l’air d’apprécier mais je sais que cette caresse ne suffit normalement pas à la porter jusqu’à l’extase.
Il me vient une idée en tête… moi qui suis plutôt timide, ce soir je me veux un peu provocant, et je demande à Madame si je peux me permettre de la rejoindre dans quelques minutes…
Je m’invite alors auprès du lit rond et demande à missdactari si tout va bien… et si je peux être utile à quelque chose.
La réponse n’étant, comme escompté, point négative, je m’approche de son bas ventre par le côté.
Osons le dire, je m’impose aux quelques messieurs présents, qui ont probablement remarqué que j’étais accompagné de Madame et de missdactari et ne protestent donc pas.
Alors que je pointe ma langue vers le bouton d’amour gonflé par toutes ces attentions, mon congénère arrête le mouvement de ses doigts, visiblement un peu perdu. Je l’enjoins discrètement de continuer, le regard assuré, comme pour dire “je te montre comment ça marche OK ?”.
Je sens le corps de missdactari tresaillir lorsque ma langue vient au contact de son clitoris, puis m’applique afin d’être digne de mon statut de butineur.
Missdactari est très réceptive, visiblement excitée par toutes les caresses qui lui sont prodiguées ainsi que les vits offerts à sa bouche gourmande.
Elle lubrifie abondamment, faisant s’enhardir mon complice d’un instant, qui accélère le mouvement de ses doigts.
Ce petit manège vient vite à bout de missdactari qui manifeste sa jouissance d’un “Ahhhh” un peu rauque que je connais si bien.
D’un mouvement presque princier, toisant les messieurs tout autour, et fier de moi (oui je sais c’est prétentieux, mais c’est tellement bon pour l’égo) je l’embrasse et lui souffle simplement ces quelques mots : “amuse-toi bien“.
Je rejoins Madame au bar, elle est en train de causer avec notre couple d’amis, visiblement satisfaits de leur soirée.
Nous prenons un rafraichissement salvateur et continuons les discussions au bar, mêlant d’autres clients à la conversation…
Missdactari nous rejoint et se désaltère elle aussi… la soirée se poursuit en bavardages et en rires, ponctués par les allées et venues du minuscule coin fumeur.
Nous nous décidons finalement pour un dernier round avec missdactari mais nous serons bien vite rattrapés par l’heure.
Une fois encore le temps a passé trop vite, la fermeture est proche et l’on nous fait comprendre aimablement et sans aucune pression qu’il faut songer à bientôt terminer nos ébats.
Il nous faut regagner le monde extérieur et quitter le confortable Dream Studio, affronter de nouveau le froid et rentrer profiter de nous deux.
Puis finalement s’abandonner aux quelques heures de sommeil qui nous restent, et faire de nouveaux rêves, endormis cette fois-ci.
Les photos du club viennent du site Internet du Dream Studioda
- Si vous vous demandez pourquoi elle est mentionnée ainsi, rendez vous sur la présentation[↩]
Lapin sauce hollandaise
Le blog du lapin butineur aurait t-il cédé à la mode de master chef ?
Non il ne s’agit pas de cuisine, je tenais simplement à vous faire part de cet article du blog de Mel’Ody et Kees.
Il s’agit du compte rendu du dimanche passé en compagnie d’amis libertins en Hollande.
Ce fut l’occasion d’une séance photo dont sont extraites certaines des photos du lapin rose illustrant mes articles.
Et notamment celle-ci, qui ne devait être qu’un délire, et que je trouve très réussie !
Et un grand merci à Mel’Ody pour ses conseils avisés en matière de photographie !
De l’origine … à l’orgie (III)
Petit pincement au cœur, la porte s’ouvre… j’ai imaginé ce moment des centaines de fois depuis que je sais qu’il va se concrétiser.
Les renseignements au téléphone étaient rassurants, nous avons choisi une soirée couples 1 et donc il ne devrait pas y avoir d’hommes seuls.
Pourtant je ne peux m’empêcher d’avoir une appréhension à l’idée de pénétrer pour la première fois en un tel lieu de perdition.
A l’appréhension se mêle l’excitation de la découverte, de l’interdit, et au final tout cela donne une certaine sérénité, du moins apparente.
Quelques questions trottent forcément dans la tête : les débutants sont-ils bien vus ? acceptés ? vais-je plaire (physique, tranche d’âge), les autres nous plairont ils ?
Au-delà de ces questions… comment vont se passer les approches ? comment aborder ? comment serons-nous abordés ?
Les questions se bousculent, mais nous sommes déjà dans l’entrée, le lieu n’est pas glauque, l’accueil souriant même s’il est un peu sec au premier abord, et s’adoucit lorsque nous indiquons être débutants.
Après avoir payé et récupéré serviettes et paréos, nous voilà dans les vestiaires à nous dévêtir.
Je ne suis pas un habitué des sports collectifs, et n’ai quasiment jamais pratiqué le naturisme… contrairement à mon attente, la mise à nue ne pose pas de souci particulier. Je serai presque détendu.
Madame n’a pas de soucis non plus, mais cela ne m’étonne point.
Nous franchissons finalement la grande porte qui sépare les vestiaires du reste du club… grosse inspiration, ça y est nous faisons notre entrée.
La lumière est légèrement tamisée, c’est agréable : à mi-chemin entre l’intime et l’agressif.
L’ambiance est feutrée, quelques discussions çà et là mais pas de vacarme.
Les gens sont plutôt souriants, et nous regardent pour certains sans toutefois nous dévisager.
Tout cela coule sur moi avec douceur, bien loin du “coup sur la tête” auquel je m’attendais !
La nudité ne pose plus aucun problème, les autres sont nus aussi sous leur paréo, il y a toutes sortes de physiques et d’âges.
C’en est presque décevant, les autres clients sont représentatifs du monde extérieur que je viens d’abandonner comme dans une parenthèse, si ce n’est qu’ils sont dénudés.
En quelques minutes je me sens à l’aise, nous visitons paisiblement le club, découvrant les différents coins câlins, appréciant leur diversité et pour certains leur taille… tentant d’imaginer ce qu’il peut s’y passer pendant les temps forts.
Imaginer seulement, car le club est calme, et la fréquentation faible.
Nous sommes le premier samedi du mois d’Août, beaucoup de vacanciers sont sur les routes du départ, et les juillettistes pas encore rentrés, le club est donc plutôt vide et les coins câlins abandonnés.
Petit tour sous la douche, puis le hammam… très agréable moment de détente.
Quelques clients entrent et sortent du bain de vapeur, quelques regards sont échangés : est-ce une invitation ou juste une “évaluation” ?
Comme pour tous les débutants j’imagine, la question des codes et des usages se pose… alors nous observons et tentons d’apprendre vite.
Cette première soirée se passe tranquillement, nous profitons des installations, prenons un verre au bar…
Nous n’avons pas vraiment d’affinités avec les rares couples présents, et ne sommes pas l’objet d’une approche clairement exprimée…
Nous décidons donc de nous installer tous les deux dans un coin câlin ouvert…
Si la pratique ne change pas spécialement de ce que l’on peut faire “à la maison”, le fait d’être dans un lieu dédié au plaisir, en dehors du lit, là ou d’autres peuvent passer, regarder, et potentiellement nous rejoindre, ajoute sans conteste du piment.
Et à la fois, cette possibilité d’être rejoints ou épiés me sort de ma zone de confort : comment vais-je réagir, que faudra-t-il faire ?
Nous ne sommes pas particulièrement dérangés, juste un peu observés.
A cette occasion, je confirme mon impression de toujours que je ne suis pas spécialement exhib’, et si le regard des autres me déconcentre, il ne me bloque pas non plus.
Le retour est l’occasion d’une longue discussion, qui se poursuit tard dans la nuit…
Débriefing : nous nous repassons la soirée chacun avec ses mots, commentant la soirée, s’arrêtant sur des détails, le lieu, les autres clients…
Nous prenons conscience du monde qui s’ouvre à nous, cette première expérience est positive, et nous avons envie de poursuivre.
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Les illustrations viennent du site de l’hyppocampe, le club de notre première sortie.
De l’origine … à l’orgie (II)
Nous aurions pu en rester là… rester entre nous, vivre notre sexualité comme la plupart des autres couples.
Le temps passant, nous voilà dans la vie active, très active même : un travail prenant tant pour moi que pour Madame.
Des projets, matérialistes pour la plupart, on souhaite s’installer, avoir notre petit confort, se marier, avoir des enfants.
Et nous tombons dans le piège…
On en entend parler, un petit peu, autour de nous… mais nous sommes au-dessus de ça, “cela n’arrive qu’aux autres”.
Ce fameux piège de la routine, celui qui arrive sournoisement, par petites touches sans que l’on s’en aperçoive, telle la grenouille que l’on fait lentement bouillir.
Avec le temps les envies passent, nous avons suffisamment exploré (croyons-nous), nous savons ce que nous aimons… pourquoi se compliquer ?
Et puis avec le travail, la fatigue, le quotidien, quelle place reste il à l’envie, au désir ?
Comment garder de la spontanéité lorsqu’il faut faire garder son enfant pour la moindre sortie ?
Nous prenons de la distance, imperceptiblement mais surement, au point de ne plus vivre ensemble mais côte à côte.
Heureusement les sentiments sont toujours là.
Signe précurseur d’une envie de changement ?
Après quelques mois de réflexion je débute une longue et fastidieuse formation dans l’espoir de changer un jour de métier, et réaliser un vieux rêve.
Quelques mois après, c’est la crise, le pétage de plomb, Madame ne supporte plus la situation actuelle.
Après de longs jours et nuits de réflexions, de discussions, de mises au point, nous décidons de changer beaucoup de choses dans notre vie.
De gros travers dans mon comportement que je décide de régler, Madame qui va devoir aussi évoluer en conséquence…
Se donner du temps pour nous deux, réapprendre à partager, se redécouvrir, faire un point sur nos envies, et laisser l’aspect matériel un peu de côté…
Une grosse remise à plat dans nos vies, repartir sur des bases communes.
Une fois passés les moments difficiles, lentement la complicité revient, le désir également.
Et la sexualité redevient épanouissante…
Cette épreuve passée, l’expérience de vie en plus, nous nous sentons maintenant prêts à ressortir du tiroir cette envie de sexualité ouverte.
Nous allons passer à l’acte, et portons, un peu au hasard, notre choix sur un sauna hammam coquin. Je ne sais pas vraiment comment tout cela fonctionne, un coup de fil pour poser quelques questions, se rassurer, en savoir plus.
Enfin un samedi soir d’Aout 2007, nous sonnons à la porte…
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De l’origine … à l’orgie (I)
Pour un premier billet, je me suis posé la question du sujet à aborder…
Et puis finalement, compte tenu du thème du blog, il m’a semblé que le plus simple était de raconter comment notre couple en est venu au libertinage…
Au commencement donc, nous étions de jeunes amoureux encore lycéens, chauds bouillants et débutant notre sexualité avec ferveur (avec quelques bases pour Madame, aucune pour moi).
Au fil du temps, nouvelles positions, nouvelles pratiques (le cunnilingus est venu très tôt car j’en crevais d’envie et je n’ai pas été déçu), visionnage de films X… nous nous sommes laissé porter par nos envies.
Finalement les premiers sextoys sont arrivés quelques années après (des boules de geisha pour commencer, puis rapidement un assortiment complet pour faire des essais et voir ce qui nous plaisait).
Entre temps, l’idée m’avait prise, cherchant de la lecture dans le point presse d’une gare, d’acheter UNION, un magazine petit format avec pour l’essentiel des textes coquins, écrits parait-il par les lecteurs. Le tout agrémenté d’un peu de rédactionnel sur la sexualité, une histoire en images et pas mal de publicité 🙂
Habitant encore chez nos parents, il nous fallait cacher tout cela… mine de rien, une collection de sextoys et quelques années de magazines, cela commence à devenir encombrant 🙂
Durant plusieurs années, nous passions régulièrement du temps, surtout le soir au couché, à lire ensemble ces histoires, qui nous émoustillaient et nous mettaient en condition pour nous sauter dessus sauvagement.
Parmi les publicités présentes dans le magazine, quelques-unes portaient sur des clubs échangistes 1.
Ce sujet demeurait très vague pour nous…
J’avais vu quelques émissions qui abordaient cette sexualité “à part”, notamment une animée par Christophe Dechavanne qui m’avait marquée.
Avec le recul elle était très axée sur la provocation et le coté excentrique, histoire de faire de l’audimat et du sensationnel.
Je trouvais la pratique à la fois troublante et attirante, excitante et bravant un certain interdit.
En discutant avec Madame, au détour d’une de nos lectures intimes… nous nous sommes aperçus que le sujet, plutôt que de choquer l’un ou l’autre, nous titillait.
Venir en ces lieux et avoir d’autres partenaires de jeux, avoir d’autres pratiques plus fantaisistes, sortir du lit et du sexe “à deux”, tout cela nous attirait…
Mais nous nous sentions encore trop jeunes pour franchir le pas, et peut être pas assez beaux. La peur de servir de chair fraiche à une horde de vieux pervers libidineux nous inquiétait. Pouvait-on dire “non” ? Avait-on le choix ? Serions-nous acceptés ?
Sans autre moyen de se renseigner sur le milieu 2 que de se jeter dans la gueule du loup, tout ceci est resté à l’état de fantasme, sans passage à l’acte…
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