Fred Goormand

AvatarHomme en couple libertin, francilien, jeune quadra dynamique.

Adepte sans borne du cunnilingus, inscrit au don d'orgasmes.

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A venir….

Thèmes qui seront abordés dans de prochains billets :

  • Timeline, la suite
  • To lick or not to lick
  • La loi du silence
  • Suite de la série “de l’origine … à l’orgie”
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Archive pour novembre 2010

Jeu 25
Novembre
2010

PostHeaderIcon Unique, un préservatif à part

Après le test de l‘Inspiral, voici le tour d’un autre préservatif qui sort des sentiers battus.
Fabriqué par le laboratoire anglais Pasante Healthcare, le Unique porte lui aussi bien son nom, car il l’est a plus d’un titre.
Que ce soit pour l’emballage, la forme, la matière, la façon de le mettre en place, le lubrifiant utilisé… il ne fait rien comme les autres.

L'emballage au format carte de crédit.

Première originalité du Unique, son emballage : il est livré sur un support format carte de crédit, de quelques millimètres d’épaisseur.
Chaque support contient 3 préservatifs protégés par une bande autocollante. On peut donc facilement contrôler combien ont déjà étés utilisés.
A noter qu’il est conseillé de les déballer dans l’ordre indiqué pour ne pas abimer l’emballage des préservatifs restants.

La façon dont les préservatifs sont présentés est également déroutante: le préservatif est ici plié de façon minutieuse, en un rectangle de quelques millimètres de large.
On a du mal à croire que ce petit objet blanc de la taille d’une allumette soit un préservatif !

Au dos de l'emballage, les trois préservatifs sous leur couche protectrice.

Déplions le pour voir cela de plus près… la texture est particulière, et la matière plus rigide que du latex.
Elle est même très étonnante: pour tout vous dire on dirait un sac plastique comme on en trouvait avant dans les supermarchés.
Et elle produit exactement le même bruit lorsque l’on manipule le préservatif… pas très glamour !
Cela est dû au matériau utilisé, une autre innovation. Il s’agit d’une résine synthétique nommée AT-10.

Cette résine procure au Unique des avantages multiples :

  • Il convient pour les personnes allergiques au latex.
  • Il est très fin (15 microns, presque 4 fois moins qu’un préservatif en latex !) et conduit bien la chaleur… pour de meilleures sensations.
  • Il peut être utilisé avec toutes sortes de lubrifiants là ou un préservatif en latex ne peut être utilisé qu’avec un lubrifiant à base d’eau ou de silicone: vous pouvez enfin ressortir le fameux tube de vaseline !

Nous avons maintenant déplié notre préservatif, nouvelle surprise: il présente une base arrondie exagérément large en forme de collerette, avec une fente au milieu et un autocollant vert.
Diantre… comment enfile-t-on cette chose ? (je parle du préservatif, pas de votre partenaire bien sûr).

Pas de mystère, pour le premier usage : RTFM ! 1
… ou lisez les lignes qui vont suivre 2

Pour l’enfiler donc, c’est très simple : assurez-vous de mettre l’étiquette verte (marquée “Penis this Side” : “la quéquette de ce côté”) face à vous, ou plutôt face au phallus ciblé si vous n’en êtes pas le propriétaire.
Attrapez la collerette et passez délicatement votre gland dans la fente 3 puis déroulez le préservatif de quelques centimètres.
Chassez les éventuelles bulles d’air, puis descendez la collerette jusqu’à ce que le préservatif soit totalement déployé.

Le Unique est lubrifié uniquement sur sa face extérieure 4, avec de la vaseline justement.
L’une des particularités est que ce préservatif se “colle” à la peau, comme par capillarité, et donc épouse l’anatomie de monsieur.

La forme originale du Unique, avec sa collerette à la base.

Vous voilà maintenant affublé d’un magnifique préservatif en forme de tutu et qui vient de faire le bruit d’un sac froissé… Vous êtes encore en érection ?  Bravo !
Vous allez pouvoir passer aux choses sérieuses.

Pour vous consoler, notez qu’une fois habitué à utiliser ce préservatif, il se met nettement plus facilement et rapidement qu’un autre.

A l’usage, Unique a été pour moi une très bonne surprise.
En termes de sensations, je n’en ai trouvé aucun qui soit aussi proche d’un rapport “sans rien”, le résultat est bluffant.
Il a bien tenu en place lors de chaque rapport du fait qu’il reste “collé” à la peau, la collerette y contribuant aussi certainement.

Néanmoins cette dernière a parfois tendance à adhérer très légèrement sur le pubis de la partenaire lors du va et vient, provocant le bruit de plastique froissé qui peut être perturbant.
La sensation résultante peut aussi être mal perçue ou au contraire agréable.
Mais le retrait du préservatif est facilité, en effet il est plus facile de tenir la collerette que de saisir la base d’un préservatif standard.

Globalement, les quelques partenaires avec qui j’ai utilisé le Unique, une fois passé la surprise et la curiosité, l’ont plutôt apprécié, ou sont restées neutres.

Petit point négatif toutefois, j’ai commis l’imprudence de faire tremper l’emballage déjà entamé dans l’eau d’un jacuzzi.
Méfiant, j’ai utilisé le préservatif restant avec Madame, sans prendre de précaution particulière, et le préservatif a fini par se fissurer légèrement.
Je ne déplore aucun autre incident 5.
A noter toutefois qu’il est déconseillé pour le sexe anal car le risque de perte ou de déchirure est augmenté, dixit le manuel.
Un petit bémol donc concernant sa résistance, n’hésitez pas à utiliser un lubrifiant additionnel.
Même si je fais confiance au Unique, il faut reconnaitre qu’il ne donne pas la même impression de solidité que l’Inspiral.

Au final, c’est un produit intéressant, innovant, doté de beaucoup de points positifs.
A l’inverse il est un peu technique, et pas forcément d’une résistance à toute épreuve… de plus il est loin d’être bon marché.

On aime ou on n’aime pas, encore faut-il se faire une opinion, je ne peux donc que vous conseiller d’en faire l’essai.
Vous pourriez devenir fan !

  1. Read The Fucking Manual, pour les allergiques à la langue de Shakespeare : Lisez Le Foutu Manuel. Je sais en France on n’aime pas lire le mode d’emploi mais là je vous le recommande tout de même.[]
  2. Notez bien que je décline toute responsabilité en cas d’erreur ou incident suite à la lecture de ce billet.[]
  3. du préservatif bien sûr… un peu de patience que diable ![]
  4. d’après l’emballage… les sites français qui le vendent indiquent le contraire[]
  5. le préservatif étant marqué CE il offre un minimum de garanties[]
Jeu 18
Novembre
2010

PostHeaderIcon Une folle journée et une folle nuit

Mi-Octobre, un lundi…
La journée commence somme toute normalement, nous discutons avec Madame, et je me mets au travail.
Certains mots ont du faire mouche…
Alors que je suis sur mon PC, elle vient me titiller et quémander de façon non équivoque de faire montre de mes talents de butineur, mais elle ne me laisse pas la faire jouir.
A plusieurs reprises, elle me nargue avec son petit abricot coquin.
Je finis par perdre patience, je n’en peux plus.

La situation dérape en une partie de sexe d’une grande intensité… des jeux que je ne vous dévoilerai pas.
Je sais vous êtes déçus, je jette un voile pudique sur l’intimité de notre couple.
Des récits plus pimentés viendront lors de futurs billets, patience !

Ce fut un moment rare, de ceux où l’ont fait des choses inhabituelles, ou l’on ne retient plus rien.
Et dont on ne se remet que lentement, ébahis, se demandant si tout cela est vraiment arrivé.
Des moments qui nous ont transportés hors du temps, de notre environnement.

La journée passe, le sourire aux lèvres, puis la soirée arrive.
Fait du hasard, ce soir il y a quelque chose à fêter.
Nous voici donc trois à table, je suis privilégié et comblé d’avoir 2 magnifiques femmes à mes côtés.

Le repas se termine, je fais quelques préparatifs et me voilà avec missdactari.
Cela fait quelques temps que nous ne nous sommes pas vus, nous avons échangé nos envies par chat depuis quelques jours.
Le désir est fort, palpable… et l’attente bientôt terminée.

Cette fois nous ne discuterons pas, même quelques mots, avant de nous sauter dessus.
Cette fois nous ne déciderons pas de qui fait quoi en premier à l’autre.
Cette fois… ce sont juste nos pulsions qui parlent, primaires, bestiales, instinctives.
Du sexe à l’état brut, plaisir convoité et trouvé, nos corps qui se mélangent, s’agrippent et s’agitent l’un sur l’autre comme s’ils allaient se consumer…
… jusqu’à la trêve, terrassés mais pas pour très longtemps.

Maintenant nous pouvons discuter un peu, reprendre nos esprits…
Maintenant nous sommes redevenus des êtres intelligents, notre cerveau reptilien a rendu le contrôle.
Nous allons enfin décider de la suite des hostilités, cette fois elle ne s’imposera pas à nous.

La première photo via 7 Fetishes
La seconde photo via Javelines Arc
Mer 3
Novembre
2010

PostHeaderIcon Inspiral, le bien nommé

Pour ce billet, il ne sera point question de scènes coquines ou de techniques de butinage…
En effet à travers ces pages vous aurez aussi, veinards que vous êtes, des comptes rendus de produits testés (et parfois approuvés) par le lapin rose.

Pour cette fois c’est d’un préservatif pour le moins innovant qu’il s’agit.
Son petit nom, Inspiral, est bien choisi. Son “truc en plus”, c’est sa forme spiralée, bien inspirée (je vais y revenir).

Les Inspiral sont disponibles en boite de 6 (du moins en France), cartonnée et de couleur bleue.

Si vous ne lisez pas l’allemand, passez directement au déballage !

Toutes les inscriptions sont en allemand (alors que le fabricant est semble t-il indien).
Le choix de cette langue pour l’emballage est certainement stratégique, on sait nos voisins teutons plutôt joueurs et amateurs de produits liés à la sexualité.

La première chose qui choque lorsque l’on ouvre la boite, c’est la taille des étuis,  plus grands que ceux d’un préservatif classique…

Un bel étui bleu, inhabituellement grand et épais.

Une fois déballé, ce préservatif est tout aussi déroutant : d’un premier abord assez large, il semble particulièrement “fouillis” et mal enroulé, comme s’il avait été plié un peu au hasard.
Tout cela est pourtant prémédité, et lié à la forme spiralée de la partie supérieure du préservatif.

Le déroulage est d’une certaine manière facilité puisque cette forme de coquillage au niveau de la “tête” permet de se rendre compte immédiatement si on l’a déroulé à l’envers.
La texture au touché est elle aussi inhabituelle, on ressent de nombreux plis et replis et le préservatif semble plus épais que la normale.
Il en ressort une impression de solidité, ce qui au final parait assez logique compte tenu de son mode de fonctionnement.
A l’inverse on pourrait craindre pour les sensations venant d’un préservatif d’apparence aussi épais.
Pourtant il s’avère qu’il est tout à fait dans la norme avec 0,060 mm… la sensation doit donc venir de la qualité du latex utilisé.

A l’usage, la forme de la tête facilite grandement la mise en place… en effet elle n’est pas conçue pour épouser parfaitement les courbes de l’anatomie masculine et donc ne sert pas autour du gland.
Le reste du préservatif reste classique, en forme de tube avec une bague à la base.

Non ce n’est pas une glace italienne, mais c’est quand même très bon.

Dans le feu de l’action, l’effet de la tête spiralée est tout à fait convaincant, du moins en ce qui me concerne.
Sous les va et vient, l’extrémité en forme de coquillage va bouger et se déformer, se serrer et se desserrer autour du gland, causant diverses frictions délicieusement stimulantes 1.
D’après divers rapports de tests et témoignages glanés sur Internet, les retours vont du “c’est très agréable pour la partenaire pénétrée” 2 à l’indifférence.

Compte tenu du mode de fonctionnement “mécanique” de l’Inspiral on comprend mieux cette nécessaire solidité, vu les contraintes auxquelles il est exposé 3.
Je ne déplore jusque là aucun incident, et j’ai toute confiance dans ce préservatif qui est mon préféré du moment.

Reste à savoir s’il peut plaire à une majorité…

On peut s’interroger sur la pertinence de la forme spiralée en fonction des diverses anatomies.
Pour un gland en champignon (ou en sablier) – c’est mon cas – il est très certainement d’une redoutable efficacité, la stimulation obtenue compensant largement l’épaisseur ressentie.
En revanche, il est possible qu’elle soit moindre chez ceux dont le gland est moins “débordant”.
On peut s’interroger sur la bonne tenue de ce préservatif sur des verges plus ou moins larges.

Au final, c’est un préservatif à tester d’urgence, et qui ne laisse pas indifférent…
N’hésitez pas à venir poster vos expériences ici même !

Pour les curieux, un petit tour sur le site du fabricant 4 vous révèlera les autres produits de la gamme (pas forcément disponibles en France) notamment un “spiral II”, un préservatif en forme de dauphin, un prototype double épaisseur pour le moins recherché, ainsi que des préservatifs féminins qui ont l’air dignes d’intérêt.

  1. A noter que je ne l’ai pas (encore) testé en pénétration anale.[]
  2. Les avis féminins en commentaire sont les bienvenus ![]
  3. Inspiral dispose bien sûr du marquage CE, il est conforme à la norme ISO 4074:2002[]
  4. EDIT : lien retiré, le site ne répond plus, essayez donc Medtech Products LTD ou Inspiral sur votre moteur de recherche préféré[]
Mar 2
Novembre
2010

PostHeaderIcon De l’origine … à l’orgie (III)

[Précédent]

Petit pincement au cœur, la porte s’ouvre… j’ai imaginé ce moment des centaines de fois depuis que je sais qu’il va se concrétiser.

Les renseignements au téléphone étaient rassurants, nous avons choisi une soirée couples 1 et donc il ne devrait pas y avoir d’hommes seuls.
Pourtant je ne peux m’empêcher d’avoir une appréhension à l’idée de pénétrer pour la première fois en un tel lieu de perdition.
A l’appréhension se mêle l’excitation de la découverte, de l’interdit, et au final tout cela donne une certaine sérénité, du moins apparente.
Quelques questions trottent forcément dans la tête : les débutants sont-ils bien vus ? acceptés ? vais-je plaire (physique, tranche d’âge), les autres nous plairont ils ?
Au-delà de ces questions… comment vont se passer les approches ? comment aborder ? comment serons-nous abordés ?

Les questions se bousculent, mais nous sommes déjà dans l’entrée, le lieu n’est pas glauque, l’accueil souriant même s’il est un peu sec au premier abord, et s’adoucit lorsque nous indiquons être débutants.

Vestiaire...

Il est temps de se mettre en tenue

Après avoir payé et récupéré serviettes et paréos, nous voilà dans les vestiaires à nous dévêtir.
Je ne suis pas un habitué des sports collectifs, et n’ai quasiment jamais pratiqué le naturisme… contrairement à mon attente, la mise à nue ne pose pas de souci particulier. Je serai presque détendu.
Madame n’a pas de soucis non plus, mais cela ne m’étonne point.

Nous franchissons finalement la grande porte qui sépare les vestiaires du reste du club… grosse inspiration, ça y est nous faisons notre entrée.

Entree

Nous y sommes

La lumière est légèrement tamisée, c’est agréable : à mi-chemin entre l’intime et l’agressif.
L’ambiance est feutrée, quelques discussions çà et là mais pas de vacarme.
Les gens sont plutôt souriants, et nous regardent pour certains sans toutefois nous dévisager.
Tout cela coule sur moi avec douceur, bien loin du “coup sur la tête” auquel je m’attendais !

La nudité ne pose plus aucun problème, les autres sont nus aussi sous leur paréo, il y a toutes sortes de physiques et d’âges.
C’en est presque décevant, les autres clients sont représentatifs du monde extérieur que je viens d’abandonner comme dans une parenthèse, si ce n’est qu’ils sont dénudés.

En quelques minutes je me sens à l’aise, nous visitons paisiblement le club, découvrant les différents coins câlins, appréciant leur diversité et pour certains leur taille… tentant d’imaginer ce qu’il peut s’y passer pendant les temps forts.

Coin Câlin

Coin Câlin

Imaginer seulement, car le club est calme, et la fréquentation faible.
Nous sommes le premier samedi du mois d’Août, beaucoup de vacanciers sont sur les routes du départ, et les juillettistes pas encore rentrés, le club est donc plutôt vide et les coins câlins abandonnés.

Petit tour sous la douche, puis le hammam… très agréable moment de détente.
Quelques clients entrent et sortent du bain de vapeur, quelques regards sont échangés : est-ce une invitation ou juste une “évaluation” ?
Comme pour tous les débutants j’imagine, la question des codes et des usages se pose… alors nous observons et tentons d’apprendre vite.

hammam

Dans la chaleur du hammam

Cette première soirée se passe tranquillement, nous profitons des installations, prenons un verre au bar…
Nous n’avons  pas vraiment d’affinités avec les rares couples présents, et ne sommes pas l’objet d’une approche clairement exprimée…

Nous décidons donc de nous installer tous les deux dans un coin câlin ouvert…
Si la pratique ne change pas spécialement de ce que l’on peut faire “à la maison”, le fait d’être dans un lieu dédié au plaisir, en dehors du lit, là ou d’autres peuvent passer, regarder, et potentiellement nous rejoindre, ajoute sans conteste du piment.
Et à la fois, cette possibilité d’être rejoints ou épiés me sort de ma zone de confort : comment vais-je réagir, que faudra-t-il faire ?

Nous ne  sommes pas particulièrement dérangés, juste un peu observés.
A cette occasion, je confirme mon impression de toujours que je ne suis pas spécialement exhib’, et si le regard des autres me déconcentre, il ne me bloque pas non plus.

Le retour est l’occasion d’une longue discussion, qui se poursuit tard dans la nuit…
Débriefing : nous nous repassons la soirée chacun avec ses mots, commentant la soirée, s’arrêtant sur des détails, le lieu, les autres clients…
Nous prenons conscience du monde qui s’ouvre à nous, cette première expérience est positive, et nous avons envie de poursuivre.

[Suivant]

Les illustrations viennent du site de l’hyppocampe, le club de notre première sortie.
  1. voir la PAQ[]