Fred Goormand

AvatarHomme en couple libertin, francilien, jeune quadra dynamique.

Adepte sans borne du cunnilingus, inscrit au don d'orgasmes.

Pour en savoir plus : présentation.

Page FB | Goormand sur FB

Abonnements
Abonnez vous par mail pour être prévenu de la sortie d'un nouveau billet !


 

A venir….

Thèmes qui seront abordés dans de prochains billets :

  • Timeline, la suite
  • To lick or not to lick
  • La loi du silence
  • Suite de la série “de l’origine … à l’orgie”
Statistiques
Le blog libertin-goormand.net c'est :

Billets avec le mot-clef ‘odeur’

Lun 24
Avril
2017

PostHeaderIcon … de l’Envie

Ce texte est une contribution d’Avant Tureuse (merci !)
C’est le premier trio de ma vie qui est “prémédité”. Je n’ai donc pas eu d’effet de surprise, et l’attente, l’anticipation, le désir de ce moment me taraude depuis plusieurs jours.
Et même si j’essayais de ne pas trop y penser, ni de paraître trop fébrile, c’était là, tapi dans un des recoins de mon cerveau tortueux comme un petit serpent qui se rappelait à moi, à chaque instant.
On y est, je ne suis qu’envie, je dégouline, je sens mon odeur et mon excitation qui nous enveloppent tous les trois, je passe en mode animal.

J’ai les deux pour moi, les deux à déguster, je prends mon temps, je suis toujours assise, j’en ai un dans chaque main, ma langue passe de l’un à l’autre. Je les savoure, j’adore…

Je me laisse porter par ce moment où plus rien n’existe que cette bulle de bonheur. L’un et l’autre achèvent de se déshabiller et nous nous réfugions sur le lit. L’un de mes amants s’allonge sur le dos, je rampe vers lui pour le sucer encore. Pendant ce temps, l’autre enfile un préservatif et viens de suite me prendre en levrette. J’adore.
Le premier rassemble mes cheveux dans sa main et relève ma tête, il m’embrasse, me regarde, et me dit que je suis belle ainsi. Je force sur ma bouche pour le prendre plus loin dans ma gorge, il gémit. Puis, il se tortille et se glisse sous moi pour un 69. Sauf que mon autre amant est toujours en train de me pilonner en levrette! C’est un plaisir infini qui m’envahit, c’est vraiment une sensation indescriptible d’être remplie par l’un, et de belle manière, et léchée par l’autre qui y met toute son envie, toute sa technique parce qu’il aime ça infiniment…

Et je m’envole, c’est bon comme pas possible, comme je n’imaginais pas…

 

Les rôles s’inversent. Je me retrouve sur le dos, avec des doigts experts qui me fouillent, et mon deuxième amant à califourchon sur mes seins, avec sa queue plantée au fond de ma gorge. Je le regarde.
Je sais de quoi ma fontaine est capable, j’ai déjà ruiné plusieurs lits, alors je me retiens de jaillir et je me concentre très fort sur l’action simultanée de ma bouche et de mes mains.
C’est magnifique un homme qui jouit je trouve. Celui-ci est au bord, je le vois, il finira sur mes seins dans un spasme et un râle de plaisir.
Alors qu’il reprend son souffle et ses esprits, son comparse m’attrape pour un missionnaire endiablé, et enchanteur. Je vois notre ami, qui s’éloigne de nous pour tranquillement s’installer dans un fauteuil, qu’il place stratégiquement face au lit.
Il se sert une coupe de champagne, s’allume une cigarette, et profite du spectacle que nous lui offrons bien volontiers.
J’adore les gens qui savent profiter de tous les plaisirs possibles.

La queue de mon amant est dure et toute tendue, je le rapproche de moi, j’essaie de l’aspirer en moi, j’aime cette sensation d’être pleine de lui. Et j’aime aussi l’idée qu’on nous regarde. En général, je m’en fiche totalement tellement je ne suis concentrée que sur ce que je vis, mais là, le spectateur s’est installé à un mètre de nous, avec sa clope et sa coupe de champagne, et ça me touche et m’émeut.
Les actions combinées des yeux de l’un sur ce missionnaire, et de l’autre qui me prend, qui me pilonne me font partir à nouveau et j’arque mon bassin sous la décharge qui se répand dans mon corps.

Je suis épuisée et le câlin post-coïtal est le bienvenu. J’adore que nous le fassions à trois, moi au milieu, en mode princesse, mes bras autour d’eux deux, leur mains caressantes sur mon corps. L’adrénaline continuant à se répandre dans mes veines.

J’ai vraiment du mal à m’arracher à ce moment magique dont l’intensité et l’érotisme continuera de me porter pendant des jours et des semaines. Il est des soirées qui vous habitent avant pour l’exaltation, le désir fou et l’anticipation, qui vous font décoller pour le moment torride qu’on est en train de vivre, et qui laissent résonner le souvenir des sensations inouïes qu’on y vit.

Ces instants là sont particuliers, empreints de fougue, et d’une luxure magnifique qui me laisse transpirante, tremblante et souvent échevelée (et qui déclenche parfois mes pleurs tant les ressentis sont forts), et portent les protagonistes qui ont la chance de les vivre de manière incroyable.
J’ai l’immense chance d’avoir autour de moi des amants attentifs au plaisir de la femme que je suis, mais qui savent aussi profiter de l’instant. Ici, maintenant.

Il est tard à présent, affreusement tard.. Petit chat va finir ce qui nous reste de nuit chez moi dans mon lit. Nous nous extirpons avec peine, j’ai du mal à finir la soirée, nous remercions notre hôte pour tout ce partage, et retraversons la banlieue parisienne pour aller nous effondrer dans mon lit, épuisés et heureux.
Ce trio là, avec ces deux-là, une vraie bulle de bonheur, plein de souvenirs.

Ven 14
Avril
2017

PostHeaderIcon L’odeur…

Ce texte est une contribution d’Avant Tureuse (merci !)

Il est des personnes dont l’âme vous touche plus que d’autres.
Il y a lui mon numéro un, celui que je n’oublierai jamais quoiqu’il puisse se passer dans ma vie tant il m’a révélée à moi-même, tant il est à l’origine de plaisirs et de désirs. Je l’ai gravé dans ma tête et dans ma peau pour toujours, je porte son empreinte au creux de moi pour la vie et même après.

Et cet autre, son alter ego, celui qui pose sa main au creux de mes reins et qui par ce geste lui ressemble à en hurler, à lui qui me l’a recommandé d’ailleurs. C’est savoureux je trouve.
Cet amant doux et caressant, celui qui me fait rire, qui me fait chavirer quand il m’embrasse, ce gauchiste un chouia je-m’en-foutiste, ce romantique écartelé entre ses envies et sa vie, comme nous le sommes tous un peu.

Il y a les regards, il y a les peaux, les mains, les gestes avec intention. Il y a ces deux hommes dont je rêve depuis un long moment, ensemble, eux pour moi, moi pour eux.

Ils me l’avaient promis. Une soirée rien que pour moi.
Une journée bien compliquée à gérer émotionnellement, psychologiquement, professionnellement…

Je traverse ma journée et toutes ses difficultés avec, ancrée dans mon esprit la perspective de me lover dans des bras aimants. Je gagne d’heure en heure la bataille contre le mauvais temps, les soucis personnels et professionnels, la mauvaise humeur de mes collègues et la mienne en m’accrochant aux images torrides de notre dernière rencontre. Cette danse là, en club, à trois, prise en sandwich entre eux deux..

Je traverse tout Paris, dans son exacte diagonale, je grignote des kilomètres (je m’en fous), j’avance au coup par coup dans les embouteillages de fous-furieux de cette fin de journée (je m’en fous), les minutes s’additionnent aux minutes, c’est long (je m’en fous), je me fais tous les feux rouges (je m’en fous), j’ai raté mon dessert fétiche (je m’en fous).
Je dois me garer dans un interstice minuscule. Mue par l’énergie du désespoir, je fais le meilleur créneau de ma vie, il reste deux centimètres devant et derrière ma voiture.
Je suis terriblement en retard, je cavale dans les escaliers, cinq étages sans ascenseur, j’aurai eu droit à tous les emmerdements ce soir!
Enfin, j’y suis.

Un tout petit appart sous les toits, une cabane, un cocon.
Ils sont en bras de chemises tous les deux, ils sont beaux, ils me sourient et me tendent une coupe de champagne rosé que j’adore. Je me calme, je respire, je me détends.
L’atmosphère est feutrée et paisible, l’hôte de ces lieux a misé sur une play-list lounge. Banco.
Nous dînons agréablement au champagne, notre hôte nous a concocté un menu simple, mais délicieux, tout en discutant de choses et d’autres. La conversation est fluide, nous nous connaissons très bien tous les trois..

Le dîner se termine par une salade de fruits frais (heureusement car la panacotta que j’ai apportée est immonde, j’ai honte!)
Notre hôte tient à ranger sa cuisine avant tout dérapage, alors petit chat et moi lui tenons compagnie pendant qu’il s’active. Je me love dans ses bras et nous continuons de converser ainsi, tous les deux enlacés pendant que le troisième met de l’ordre…
Il nous rejoint quand il a fini, et je me retrouve comme lors de notre dernière rencontre, prise en sandwich entre les deux.
Une différence notable néanmoins : personne d’autre ne va interférer, la bulle ne va pas éclater, ils sont à moi seule, pour ce soir.
J’ai envie.

Je suis coincée entre mes deux amants et eux s’amusent avec moi comme avec une poupée. L’un m’embrasse et me caresse, pendant que l’autre soulève mes cheveux et embrasse mon cou, puis me fait pivoter face à l’autre qui m’embrasse et me caresse à son tour pendant que le premier ôte mon pull. Le deuxième s’agenouille et ôte mon jean et mes chaussettes pendant que mes doigts tremblent sur les boutons de la chemise du premier.
Je ferme les yeux, je ne veux pas savoir qui est qui, qui fait quoi..
Je suis nue.

On m’assied sur un pouf, je caresse les deux bosses qui gonflent les deux pantalons, une pour chaque main. Un des deux hommes s’agenouille pour venir me lécher, c’est petit chat, je le sais, j’en suis certaine, je reconnaîtrais sa langue dans n’importe quelle circonstance.
L’autre m’offre sa queue à sucer, je ne me fais pas prier.

Je pue le sexe, l’envie, littéralement. J’en sens l’odeur qui remonte à mes narines, je suis excitée comme jamais. Je ne sais pas si notre hôte l’a senti aussi, mais je suis certaine que petit chat s’en est aperçu. Et je suis trempée, je ne crois pas l’avoir jamais été autant…

[ suivant ]