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Un après-midi aux Chandelles (suite et fin)
Prenant place dans un petit recoin proche du comptoir, les dames profitent des canapés.
Nous devisons sur nos diverses sorties et expériences.
Bernard n’a pas son pareil pour inciter J*** à nous montrer ses bas et la complimenter sous notre regard amusé.
L’ambiance chauffe rapidement, les mains se font baladeuses, et les doigts fouineurs… bientôt le lieu n’est plus adapté à la fougue qui nous envahit.
Souhaitant profiter juste nous quatre dans un premier temps, nous nous installons logiquement dans la pièce aux miroirs.
Les caresses commencent gentiment, J*** avec H*** et missdactari avec moi.
Vêtement par vêtement, les corps sont effeuillés, les regards se font complices, les mains plus aventureuses.
Les dames sont décidemment toutes deux très belles, et leur regard traduit une certaine gourmandise…
J’ai une irrépressible envie de gouter leurs fruits défendus, de m’y abandonner en lapant de plus belle, de les sentir jouir sous ma langue et mes doigts.
Les filles ne sont pas en reste et nous font la démonstration de leur grande maitrise de la fellation.
Je n’ai pas souvent eu l’occasion de jouer avec J*** mais cela reste un excellent souvenir, et il me tarde de découvrir à nouveau son corps et sa peau douce.
A l’entrée du coin aux miroirs, quelques hommes observent tour à tour, certains osent une main pour caresser une fesse ou un sein, sans empressement déplacé.
Aucun n’essaye de nous rejoindre cependant, de toute façon l’espace est compté et ce serait particulièrement ambitieux.
Le peu de surface encore visible est jonché de chemises, robes, pantalons, boxers…
Bientôt nos deux partenaires féminines se retrouvent côte à côte, croupes offertes, cuisse contre cuisse, deux levrettes à la symétrie charmeuse.
Elles ne manquent pas de relever la situation…
Je m’assure que missdactari est comblée, lentement mais surement J*** se retrouve entre mes mains attentionnées.
A mesure que l’ambiance devient torride, J*** semble particulièrement motivée à l’idée d’avoir 2 hommes pour elle, et missdactari s’éclipse…
… mais elle ne reste pas bien longtemps seule, à en juger par les gémissements qui arrivent assez vite à mes oreilles et que j’identifie avec certitude.
Alors que je libère l’entrejambe de J*** de mon étreinte, H*** se rapproche d’elle ne lui laissant aucun répit, il s’enfonce en elle.
Ils échangent un regard complice, H*** se retire alors, bascule son bassin, et la sodomise sans difficulté aucune.
La douche est salvatrice… celle des Chandelles est à l’italienne, l’eau toujours chaude, de nombreux produits sont à disposition, et les serviettes ne viennent jamais à manquer.
La déco en carrelage noir, sobre et moderne, me plait tout particulièrement. L’endroit est apaisant, tout ce qu’il faut pour récupérer après des nos ébats ravageurs.
Nous nous retrouvons tous les quatre devant la douche, missdactari nous rejoint à demi nue, sourire aux lèvres…
Les seins à l’air, les filles discutent de tout et de rien, après s’être assurées que tout le monde a bien profité. C’est le cas.
Vêtements retrouvés, voilant pudiquement nos longs moments de débauche… nous nous installons au bar, repus.
Le temps d’un dernier verre, J*** et H*** ont des obligations et vont devoir nous quitter. Missdactari et moi avons encore un peu de temps devant nous.
Je ne résiste pas à une envie qui me titille depuis longtemps…
Faisant retirer ses escarpins à missdactari je l’aide à relever sa robe et elle se hisse sur un des hauts tabourets.
Bernard, qui a saisi nos intentions exhibitionnistes, se hâte de débarrasser le bar.
Prenant garde (un peu trop tard) aux lustres qui surmontent le bar, j’aide missdactari à s’allonger…
Tandis que je commence à la butiner, je jette un œil par-dessus son mont de vénus et j’aperçois les regards, curieux ou amusés, converger vers nous.
Je m’applique autant que possible, c’est que j’ai à cœur de démontrer mes aptitudes cunnilinguesques à l’assemblée !
Son clitoris roule sous ma langue et à chaque passage il me semble se gonfler un peu plus… mes doigts l’explorent sans ménagement, elle est trempée.
Je fais jouer ma langue en cadence avec mes doigts, augmentant très lentement le rythme au fur et à mesure que je sens la tension monter.
A force de ce petit jeu, le plaisir la submerge et je me repais du magnifique spectacle de son orgasme dans un écrin glamour.
Nous prenons quelques temps pour nous remettre (enfin, surtout missdactari) et je l’aide à redescendre sur terre.
Il est temps de quitter à notre tour les lieux, à regret… mais je suis déjà bien en retard.
Bravant le froid, nous rejoignons le parking et la voiture de missdactari.
Nous réchauffant peu à peu, nous faisons route commune, et discutons de ces précieuses heures que nous venons de vivre, hors du temps, la tête dans les étoiles.
Quelques jours après J*** me recontacte… il faudra, à coup sûr, nous retrouver de nouveau, tous les quatre aux Chandelles !
Les photos viennent de la page Facebook du club.
De l’origine … à l’orgie (III)
Petit pincement au cœur, la porte s’ouvre… j’ai imaginé ce moment des centaines de fois depuis que je sais qu’il va se concrétiser.
Les renseignements au téléphone étaient rassurants, nous avons choisi une soirée couples 1 et donc il ne devrait pas y avoir d’hommes seuls.
Pourtant je ne peux m’empêcher d’avoir une appréhension à l’idée de pénétrer pour la première fois en un tel lieu de perdition.
A l’appréhension se mêle l’excitation de la découverte, de l’interdit, et au final tout cela donne une certaine sérénité, du moins apparente.
Quelques questions trottent forcément dans la tête : les débutants sont-ils bien vus ? acceptés ? vais-je plaire (physique, tranche d’âge), les autres nous plairont ils ?
Au-delà de ces questions… comment vont se passer les approches ? comment aborder ? comment serons-nous abordés ?
Les questions se bousculent, mais nous sommes déjà dans l’entrée, le lieu n’est pas glauque, l’accueil souriant même s’il est un peu sec au premier abord, et s’adoucit lorsque nous indiquons être débutants.
Après avoir payé et récupéré serviettes et paréos, nous voilà dans les vestiaires à nous dévêtir.
Je ne suis pas un habitué des sports collectifs, et n’ai quasiment jamais pratiqué le naturisme… contrairement à mon attente, la mise à nue ne pose pas de souci particulier. Je serai presque détendu.
Madame n’a pas de soucis non plus, mais cela ne m’étonne point.
Nous franchissons finalement la grande porte qui sépare les vestiaires du reste du club… grosse inspiration, ça y est nous faisons notre entrée.
La lumière est légèrement tamisée, c’est agréable : à mi-chemin entre l’intime et l’agressif.
L’ambiance est feutrée, quelques discussions çà et là mais pas de vacarme.
Les gens sont plutôt souriants, et nous regardent pour certains sans toutefois nous dévisager.
Tout cela coule sur moi avec douceur, bien loin du “coup sur la tête” auquel je m’attendais !
La nudité ne pose plus aucun problème, les autres sont nus aussi sous leur paréo, il y a toutes sortes de physiques et d’âges.
C’en est presque décevant, les autres clients sont représentatifs du monde extérieur que je viens d’abandonner comme dans une parenthèse, si ce n’est qu’ils sont dénudés.
En quelques minutes je me sens à l’aise, nous visitons paisiblement le club, découvrant les différents coins câlins, appréciant leur diversité et pour certains leur taille… tentant d’imaginer ce qu’il peut s’y passer pendant les temps forts.
Imaginer seulement, car le club est calme, et la fréquentation faible.
Nous sommes le premier samedi du mois d’Août, beaucoup de vacanciers sont sur les routes du départ, et les juillettistes pas encore rentrés, le club est donc plutôt vide et les coins câlins abandonnés.
Petit tour sous la douche, puis le hammam… très agréable moment de détente.
Quelques clients entrent et sortent du bain de vapeur, quelques regards sont échangés : est-ce une invitation ou juste une “évaluation” ?
Comme pour tous les débutants j’imagine, la question des codes et des usages se pose… alors nous observons et tentons d’apprendre vite.
Cette première soirée se passe tranquillement, nous profitons des installations, prenons un verre au bar…
Nous n’avons pas vraiment d’affinités avec les rares couples présents, et ne sommes pas l’objet d’une approche clairement exprimée…
Nous décidons donc de nous installer tous les deux dans un coin câlin ouvert…
Si la pratique ne change pas spécialement de ce que l’on peut faire “à la maison”, le fait d’être dans un lieu dédié au plaisir, en dehors du lit, là ou d’autres peuvent passer, regarder, et potentiellement nous rejoindre, ajoute sans conteste du piment.
Et à la fois, cette possibilité d’être rejoints ou épiés me sort de ma zone de confort : comment vais-je réagir, que faudra-t-il faire ?
Nous ne sommes pas particulièrement dérangés, juste un peu observés.
A cette occasion, je confirme mon impression de toujours que je ne suis pas spécialement exhib’, et si le regard des autres me déconcentre, il ne me bloque pas non plus.
Le retour est l’occasion d’une longue discussion, qui se poursuit tard dans la nuit…
Débriefing : nous nous repassons la soirée chacun avec ses mots, commentant la soirée, s’arrêtant sur des détails, le lieu, les autres clients…
Nous prenons conscience du monde qui s’ouvre à nous, cette première expérience est positive, et nous avons envie de poursuivre.
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