Fred Goormand

AvatarHomme en couple libertin, francilien, jeune quadra dynamique.

Adepte sans borne du cunnilingus, inscrit au don d'orgasmes.

Pour en savoir plus : présentation.

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A venir….

Thèmes qui seront abordés dans de prochains billets :

  • Timeline, la suite
  • To lick or not to lick
  • La loi du silence
  • Suite de la série “de l’origine … à l’orgie”
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Billets avec le mot-clef ‘balnéo’

Mer 16
Mai
2018

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Alors que je suis allongé sur ce lit, je sens que les réjouissances ne vont pas se faire attendre, puisque me voilà “à la merci de l’équipe d’animation”.

Je perçois que mes deux hôtes mystère se hissent sur le lit, chacune d’un côté. L’une des deux vient à la hauteur de mon visage et se met à califourchon. Le compteur d’excitation monte dans le rouge car j’adore faire un cunnilingus en face-sitting.
Et celle qui vient de s’installer ainsi le sait, à n’en pas douter !

Mon autre bienfaitrice se concentre pour sa part sur ma verge. L’émotion et la désorientation ne m’ont pas mis à mon avantage, et de gros soucis personnels m’encombrent l’esprit. Ma “bienfellatrice” fait fi de ces difficultés et me voilà bien vit(e) en forme.

Illustration non contractuelle…

Au passage, elle se trahi par une petite habitude assez unique, que je remarque immédiatement. Je suis donc convaincu que c’est bien Avant Tureuse qui me gâte ainsi. La moitié du mystère est élucidé !
Je me demande malgré tout par quel tour de force elle a pu être présente malgré ses impératifs professionnels.

Pour l’autre moitié, je n’ai plus aucun doute non plus, ma langue a déjà reconnu avec une quasi certitude missdactari. Mes doutes à propos du soit-disant rendez-vous médical s’avèrent justifiés.

Je me réjouis d’être en si bonne compagnie, et mon comité mystère vient enlever le foulard qui est encore autour des mes yeux. Je les garde fermés, pour pouvoir faire un pronostic sur l’identité des mes deux bienfaitrices, je suis sur de moi.
Une erreur pourrait pourtant être bien malvenue mais je me lance, faisant allusion aux raisons pour lesquelles elles ne devraient pas être là.

J’ai vu juste, je le sais en les entendant rire et j’ouvre les yeux, découvrant les deux demoiselles dans des ensembles de lingerie inédits qui leurs vont à ravir.

Nous devisons brièvement sur l’organisation de l’événement, qui a préparé quoi, qui a eu telle ou telle idée.
Et les mails ? pourquoi ai-je eu autant de mal à discerner leur auteur ?

La raison est simple : ils ont été écrits à 2, parfois en alternance, avec d’infinies précautions. Objectif atteint !

Puis les corps se rapprochent, la lingerie est lentement retirée et s’ensuit un trio endiablé. J’ai eu quelques occasions de faire des trios avec 2 femmes, mais elles restent rares et précieuses. La configuration présente est juste formidable. Sachant que mes talentueuses organisatrices ne sont pas bisexuelles, je fais de mon mieux pour ne négliger aucune d’entre elles, tout en profitant au mieux de l’instant, des plus délicieux.

Ces réjouissances ô combien agréables et sensuelles, me font quelque peu oublier le temps, l’agenda est pourtant bien huilé, et le comité d’organisation veille !
En effet, un autre temps fort est planifié et il s’agira d’être à l’heure pour cette nouvelle surprise.

Mais en attendant nous allons tous les trois pouvoir profiter du pique-nique préparé pour l’occasion : varié, gourmet, totalement adapté à la situation (croquer un morceau à trois nus sur un lit, ce n’est pas des plus courant).
Je goûte à tous les mets mis à disposition sur la grande couette blanche… en prenant garde à ne rien tâcher même si l’on me fait remarquer que “l’on ne dort pas ici ce soir”.

Dommage, la chambre est agréable, le lit d’un confort élevé, et les écritures sur le mur invitent à laisser divaguer ses pensées jusqu’au sommeil.

Une de mes charmantes organisatrices me demande si j’ai bien pris mes chaussons de bain et mon peignoir. Comme indiqué dans les mystérieux emails, la surprise suivante va être aquatique. Je me demande à cet instant si nous allons devoir sortir de l’hôtel pour la prochaine activité…
… et je prie pour que ce ne soit pas le cas quand on me demande de me mettre en tenue de bain de suite, en me bandant à nouveau les yeux !

Je me retrouve à nouveau dans l’ascenseur, moyennement à l’aise, j’aimerais autant éviter d’épater la galerie avec ma tenue de curiste… même si je doute que ce genre de blague ne soit au programme.

L’ascenseur nous a en fait mené au sous-sol, dans les couloirs duquel on me guide vers une pièce dont la sonorité et l’odeur sont bien particulières…
Avant Tureuse m’enlève le bandeau : nous sommes dans une magnifique pièce qui sert d’écrin à un grand bassin équipé de jets et autres équipements de balnéo.

Le tout est luxueux, et respire la détente et la sérénité. La décoration est magnifique et apaisante, la luminosité parfaite d’intimité et de confort, avec des dispositifs à changement de couleurs progressifs. Le bleu turquoise du bassin, qui peut facilement accueillir une quinzaine de personnes, est un appel immédiat à l’immersion.

Nous rentrons dans l’eau, la température n’est pas très élevée, mais nous n’avons pas froid non plus.
Une bouteille de Champagne est à notre disposition et j’apprends alors que le spa a été privatisé pour notre usage, pendant une heure.
D’où le timing à respecter.

Je me rappelle alors que missdactari avait évoqué quelques mois auparavant un site qui recensait les hôtels parisiens dont on pouvait privatiser l’espace spa / balnéo.

La bouteille est accompagnée d’une boite de macarons, que missdactari dispose sur une assiette au bord du bassin. On touche du doigt la grâce d’un moment idéal, tout en détente, entre nous, dans un si beau décor, l’eau tantôt caressant tantôt massant nos corps.

La sensualité des caresses, des frôlements des corps nus dans l’eau, le vin et les macarons nous font passer un moment exquis.
Nos yeux restent écarquillés, nous apprécions le confort et la paisibilité des lieux… Nous savons que personne ne viendra nous y déranger.
Nous sommes tous les trois conscients que nous vivons un moment rare et précieux.
Je suis infiniment comblé par tant d’attentions et j’oublie totalement mes soucis, pourtant omniprésents. Le temps nous est compté et nous allons en profiter.

L’heure défile bien vite sur la grande horloge du spa, rassasiés par notre dessert et par les flûtes que nous avons vidées il nous faut bientôt regagner la chambre.

Profitant jusqu’à la dernière minute et même un peu plus, il nous faut bien nous résoudre à nous extirper de l’eau non sans avoir profité des différents jets et remous une dernière fois.

De retour dans la chambre, il nous reste du temps pour quelques folies.
Je passe à la salle de bain, et alors que j’en ressors, une vision paradisiaque me saisit. Mes deux bienfaitrices sont côté à côté sur le lit, la croupe tendue, sourires aux lèvres.
Je savoure ce joli tableau, et me sens comblé et honoré de cette délicate attention, alors que l’excitation remonte de plus belle.

L’embarras du choix étant mon seul souci, je profite de l’instant présent et des multiples possibilités offertes par la configuration du trio FHF.
La sensualité est à son comble, les plaisirs variés et merveilleux.

Puisqu’en ce jour je peux me permettre (presque) tous les caprices, nous finissons sur un cunnilingus en face-sitting à deux filles. Elles se tiennent dans les bras l’une de l’autre pour ne pas vaciller.
L’exercice s’avère un peu acrobatique, mais très plaisant pour moi (et tout à fait inédit).

Nous prolongeons ces derniers instants de débauche avec tendresse et dans des positions plus conventionnelles, mes yeux dans ceux de missdactari. Puis mon regard trouve ceux d’Avant Tureuse. Je poursuis cette alternance tandis qu’un profond orgasme vient me saisir.

La fin de la réservation en “Day Use” approche, il nous faut nous préparer à retourner à une vie normale.
Nous savons tous les trois que le retour à la réalité va être un choc.

Petit avertissement pour ceux qui auraient le bonheur de tenter l’aventure du trio FHF : la consommation de préservatifs est élevée !
Le rangement de la chambre post câlins est assez surréaliste, avec le recul je me dis que ç’aurait été une belle occasion de tenter le préservatif féminin…

Nous quittons les lieux, quelques minutes après l’heure limite. Le personnel de l’hôtel nous regarde de façon complice alors que nous nous présentons tous les trois pour le check-out.

Avant Tureuse part de son côté, et je continue mon chemin avec missdactari qui va me déposer. Le soleil a fait son apparition et je suis ébloui, mais est-ce seulement le soleil ?
Je suis pantois, béat… en chemin, nous passons devant “l’Impasse des Deux Anges”, incroyable coïncidence ?

Quoi qu’il en soit je sais que je viens de vivre un moment totalement unique et qu’il va me porter longtemps. Comme une magnifique oasis au milieu de mes tourments. Je sais aussi que je m’en souviendrai longtemps, surement toute ma vie, et à chacun de mes anniversaires. J’ai une profonde gratitude pour mon mystérieux comité.

Sam 2
Septembre
2017

PostHeaderIcon Mystérieux Comité

Voici mon propre récit en deux parties de la surprise qui m’a été réservée pour mon anniversaire…
Il fait écho à ce récit qui a été publié antérieurement (Attention SPOILER !) : Goormandises Angéliques

Même pas deux semaines avant mon anniversaire, ma boite mail coquine affiche un message qui me laisse perplexe.

Cher Monsieur Goormand,

Il apparaît, de source sûre, que vous fêterez votre anniversaire le XX mai prochain.
Que diriez-vous d’en faire un événement festif? 😉

Bien à vous.

L’équipe d’animation.

Je suis médusé, peu de personnes connaissent cette date de façon précise, celle qui est sur les réseaux sociaux est volontairement approximative.
Je regarde l’expéditeur : “Anniversaire Goormand“. Me voilà bien avancé.

Peut-être un peu parano, je me demande quelle arnaque se cache derrière ce message.
Puis je me ravise, après tout il semble que l’on me veuille du bien. La rédaction, quoique neutre, est personnalisée et amicale.
Je ne réponds pas tout de suite, et à la faveur d’une nuit chez missdactari, lui fais part de ce curieux message. Je ne suis pas plus avancé par sa réponse, mais néanmoins convaincu que je devrais jouer le jeu.

2 jours après je me décide à faire une réponse prudente.

La proposition semble alléchante…

… je me demande (ce) qui se cache derrière cette équipe d’animation ?

Evidemment, la réponse arrivant le lendemain ne répondra pas à la question mais s’attarde sur le menu des réjouissances… culinaires pour commencer.

Enfin une date m’est donnée : le jour même de mon anniversaire, à midi. C’est dans 10 jours lorsque je reçois le message.
Ce jour-là, il est prévu que je travaille, je n’ai pas posé ma journée, il va falloir y songer.
Je me demande qui est derrière ce traquenard. J’ai bien quelques idées, dont missdactari mais nous avons déjà prévu quelque chose ensemble à une autre date.
Avant Tureuse, qui fait partie de celles que je soupçonne être capable de manigancer un tel événement 1 travaille ce jour-là, et son job ne lui permet pas de s’absenter.

Je m’enquiers du lieu… ne sachant rien de ce qui se trame, car je serai sur Paris ce jour-là.
En guise de réponse, le message suivant montre des escarpins roses ornés d’un collier de perles, et des macarons. Une image qui me fait immédiatement penser à missdactari. Mais je n’en saurai pas plus.
A ce stade je joue franchement le jeu et je commence à me montrer plus enthousiaste dans mes réponses.

J-7, la mystérieuse boite mail me dit pouvoir s’adapter à mes contraintes de disponibilité, avec une précision qui a le mérite d’être claire : “plus c’est long plus c’est bon“.
J’en déduis que le rendez-vous sera bien sur Paris… j’ouvre immédiatement mon agenda pro et je fais un maximum de ménage, reportant des rendez-vous à d’autres jours sous des motifs fallacieux, ou les déplaçant en début de matinée.
Espérant qu’on ne me posera pas trop de question ni ne me reprochera ces changements tardifs, je me créé un rendez-vous bidon pour m’assurer de ma disponibilité.

Le mail qui suivra est enchanteur, précisant que le rendez-vous sera dans un hôtel parisien, le jour J autour de midi, “l’équipe d’animation se mettra à votre disposition pour un agréable moment, et s’occupe de tout. A votre service“.
L’image qui est jointe est explicite et laisse entrevoir des réjouissances des plus agréables (sauf à ne pas apprécier des mains féminines délicatement posées sur un vit tendu).

Un autre précise “de la lingerie fine, des dentelles, et… de l’ivresse” !
Je suis aux anges, terriblement excité, je me sens particulièrement privilégié par tant d’attention. Je me prends au jeu et imagine une infinité de scénarios délicieux.

Un autre message vient illustrer le programme des réjouissances : il est accompagné d’une photo prise lors d’une représentation de théâtre.
Il s’agit à l’évidence d’une pièce reprenant la fameuse “affaire du Sofitel” qui a valu sa perte à DSK.
On me dit compter sur mes talents d’acteur…

Va-t-il falloir alors reproduire la scène à l’identique ? qu’attend-on de moi ?
Je parcours les sites de presse et de vidéo afin d’en savoir plus et d’être à même de reproduire ladite scène.
Curieusement, je ne trouve aucune information détaillée sur la séquence des événements qui s’y sont prétendument déroulés. Je persiste, souhaitant être à la hauteur des attentes du comité. Sans grand succès.
Je me résous à devoir improviser.

J-4, une nouvelle précision : le rendez-vous est fixé à une station de métro, pour 11h15.
La bonne nouvelle c’est que cette station est facilement accessible à partir de mon lieu de travail. La mauvaise c’est que je ne suis disponible qu’à 11h30.
Je parviens à faire écourter une réunion pour m’assurer de ma présence à l’heure dite… avec une telle facilité que je me dis que c’est un signe du destin.

Je confirme le mystérieux rendez-vous, mon esprit commence à imaginer mille et une surprises, supplices, douceurs. Et surtout cette question qui devient récurrente : QUI ?
Qui est derrière ce comité d’organisation, qui semble avoir déjà tout prévu jusque dans le moindre détail. Certains indices font pencher pour une certaine demoiselle, mais d’autres viennent contredire cette première impression. Certains détails dans la rédaction me font penser à une autre, mais elle ne PEUT PAS être là ce jour-là.

ALORS QUI ?

Un nouveau message arrive pour préciser que je devrai être muni d’un peignoir et de chaussons de bain.
C’est cohérent avec le personnage que l’on m’a demandé de jouer. Je commence à blêmir : quel jeu de rôle va-t-on me faire subir ?

à J-3 un message rassurant me parvient : “Jeux de mains, jeux de coquins… Vos sens en éveils, le Toucher vous amènera jusqu’au plaisir, à portée de main.”

Voilà qui est des plus réjouissant, je m’inquiète un peu moins de la partie “jeu de rôle”.

J-2 : un nouveau message m’informe de l’heure jusqu’à laquelle je devrai être “à la merci de l’équipe d’animation“. Je me félicite d’avoir fait du ménage dans mon agenda !

J-1 : le message du jour précise que je vais vivre “une expérience aquatique unique“. Le peignoir n’a peut-être pas vocation à servir de costume tout compte fait, du moins… pas uniquement !
Le cocktail hôtel et balnéo me laisse imaginer les folies qui ont été entreprises par mon talentueux comité. Même si je n’arrive toujours pas à avoir la moindre certitude quant à son ou ses membres.

missdactari me fait part d’un rendez-vous médical le lendemain… je reste perplexe, elle fait toujours partie de ma liste des possibles membres du comité, et ce rendez-vous semble presque trop bien tomber pour ne pas être un alibi.
Malgré mon soupçon, je n’ai aucune certitude, et encore moins pour ce qui concerne d’éventuels autres membres.

Un dernier message dans la soirée récapitule l’adresse, l’heure, les effets à prévoir. On m’indique que je recevrai un nouveau message une fois sur le lieu de rendez-vous.

Je revérifie mon sac et mon agenda, je trépigne. Je me couche (tôt) avec mille images et mille questions, qui accompagnent mon sommeil.

Jour J : la matinée me semble interminable, j’enchaîne les réunions, distrait et pensif. J’ai le nez sur la montre en permanence, l’heure et la station de métro sont les seules informations qui reviennent, en boucle, dans mon esprit.
Je n’ai d’ailleurs aucun souvenir de ce qui s’est passé ce matin-là, si ce n’est que j’ai quitté ma dernière réunion à l’heure limite que je m’étais fixée, un peu penaud, mais trop décidé à être à l’heure au point de rendez-vous.

Je m’engouffre dans le métro, il n’y a qu’un changement et quelques stations, je devrais être pile à l’heure.

Tendu, j’arrive enfin et sors de la bouche de métro d’un pas pressé. Je regarde ma montre : j’ai une minute d’avance.
Je commence à scruter les environs. Quelqu’un doit m’épier d’une des boutiques alentour pour pouvoir me guider dans la suite du périple.
J’essaye de discerner toutes les silhouettes dans les cafés, les boulangeries, les coins de rue, à la recherche d’une personne connue.
Sans succès, je me dis que mon comité mystère a pris des précautions, ils doivent bien rire de me voir ainsi scruter tout le quartier, en tournant lentement sur moi-même.

Je vérifie ma boite mail : un message vient d’arriver, exactement à l’heure dite.
On me donne une adresse, un hôtel, je dois m’y rendre et une enveloppe à mon prénom m’attend au desk.

Je détermine rapidement la direction à prendre, c’est à moins de 10 minutes de marche.
Je me mets en route, retournant une dernière fois la tête sur mon épaule en quête d’un ou une complice, sans résultat.

Le quartier de St Germain des Prés est en partie en travaux et après quelques changements de trottoir, j’arrive dans la bonne rue, j’aperçois quelques enseignes d’hôtels. En scrutant les numéros, je repère enfin celui qui va servir le coquin dessein de mon non moins coquin comité.

J’entre dans l’hôtel, discret et très cozy, ambiance intimiste et chaleureuse. L’établissement semble assez petit, j’ai peine à croire qu’il y ait le moindre équipement de balnéo ici, peut-être les réjouissances vont nécessiter un déplacement.
Impatient et presque tremblant, je m’adresse à l’hôtesse en expliquant qu’une enveloppe m’attend et en précisant mon prénom.
Elle écarquille les yeux et semble ne pas comprendre, me fait répéter la question.
Stupeur, me serai-je trompé d’adresse ? ou bien j’arrive trop tôt ?
Quelque chose n’a pas fonctionné ? Un grain de sable a empêché que le piège machiavélique qui m’a été tendu ne se referme comme prévu ?

Et soudain elle s’exprime “ah oui, l’enveloppe, l’anniversaire !”, elle saisit une enveloppe dans le tiroir de son bureau.
“C’est au 5ème et dernier étage, l’ascenseur est derrière moi sur la gauche, profitez bien”.

– Profitez bien ? Et comment se fait-il qu’elle sache que c’est mon anniversaire ?

Je suis quasi tremblant alors que j’ouvre l’enveloppe… je crains le pire : vais-je devoir me mettre nu sur le palier et revêtir mon peignoir ?
Qu’est ce qui peut bien m’attendre là-haut ?

L’ascenseur démarre, un mot imprimé me donne ces dernières instructions :

Je relis le mot plusieurs fois, tout est clair.
Je suis nerveux, excité comme une puce, traversé de multiples désirs tout autant que de craintes, la sensation est à la fois délicieuse et terrifiante.

La porte de l’ascenseur s’ouvre, je sors et j’allume la lumière.
Le pallier, qui termine un escalier en colimaçon, est exigu. La seule porte qui s’offre à mon regard a une très longue écharpe à sa poignée.
Au moins, je ne risque pas de me tromper de chambre.

Je m’exécute et pose mon sac à ma gauche, quitte ma veste et la dépose au-dessus.
Je me saisis de l’écharpe que j’ajuste du mieux possible autour de mes yeux, j’ai à cœur de jouer le jeu jusqu’au bout et de ne pas entamer l’effet de surprise.

Je vérifie une dernière fois l’écharpe, prends une profonde respiration, et me jette dans la gueule du loup en frappant distinctement à la porte.
Les secondes me semblent interminables, j’ai hâte, je ne pense à rien, j’ai juste envie de profiter au maximum de tout ce que l’on a prévu pour moi, non sans inquiétude.

La porte s’ouvre doucement, pas un bruit… et surtout : pas une odeur. Pas l’once d’une effluve de parfum qui pourrait m’aider à découvrir malgré l’écharpe, qui sont mes hôtes.
Pas un chuchotement non plus, mes oreilles sont pourtant aux aguets comme si ma vie en dépendait.
RIEN, aucun indice, on ne veut décidément pas laisser percer la moindre bribe d’information.

Le sac est récupéré et emmené dans la chambre, on saisit mes deux poignets en douceur, et on me guide avec précaution vers l’entrée de la chambre.
Je ne fais que quelques pas avant d’être arrêté, la porte se referme derrière moi.

Silence, tout se fige.
Je perçois à peine un décompte sur ma droite… et au même moment, mes mains sont attirées chacune de leur côté, et guidées légèrement vers le bas, à la rencontre simultanée de deux poitrines à la peau d’une douceur inouïe.
Je crois percevoir un sourire, le miens est très certainement béat, je suis aux anges, je dois avoir l’air d’un gamin qui vient de recevoir son cadeau de la part du Père Noël.

Je caresse les gorges qui me sont si généreusement offertes, j’en apprécie la forme et la douceur, je tente 2 par cette seule voie de deviner qui sont les deux mystérieuses femmes qui m’ont ainsi entraîné dans la chambre, sans avoir aucune certitude, à peine une petite idée.

Je me demande si une autre personne les accompagne dans cette chambre 3 et si oui, m’attend-elle debout ? allongée sur un lit ?

Ce lit, je l’imagine en face de moi.
Alors qu’on m’aide à me déchausser, je suis entraîné sur ma droite. La configuration de la chambre n’est absolument pas conforme avec l’image mentale que je m’en étais faite, et je suis désorienté.
Je me laisse guider comme je peux, jusqu’à rencontrer un obstacle… c’est un lit, assez haut.

On m’y allonge et je devine que les supplices que l’on va me faire subir seront à ne pas en douter, pour mon plus grand plaisir.

[ suivant ]

  1. elle avait déjà concocté un calendrier de l’aven fort alléchant bien qu’inachevé[]
  2. exercice finalement plus difficile que je ne l’aurai cru[]
  3. ce ne serait pas la première fois que l’on me cache une tierce personne, par exemple dans un placard[]
Mar 12
Mars
2013

PostHeaderIcon Une journée d’anniversaire bien remplie (partie III)

[ précédent ]

Missdactari semble impatiente d’arriver au terme de cette journée, ma foi fort bien commencée. Je ne connais pas les détails de l’endroit où elle nous emmène, mais je sais que c’est un lieu qui devrait sortir du commun.

Nous descendons la rue de Clichy, chose qui m’étonne car ce quartier n’est pas nécessairement réputé pour ses hébergements luxueux 1.

En quelques minutes pourtant, nous arrivons à l’angle de la rue de Parme, et une lumière violacée attire mon regard.

Secret de Paris

C’est là qu’est niché l’Hôtel Design Secret de Paris, un établissement récent qui cède à la mode (bien agréable) des petits hôtels intimistes et hauts de gamme. En pénétrant à l’intérieur, on passe dans un autre monde. Oubliée la banalité de la rue de Clichy, le bruit des voitures… Ici tout est fait pour émerveiller le regard et apaiser les oreilles.
Le hall d’accueil donne le ton : ici, on soigne les détails et on ne fait pas dans l’approximation.

Nous sommes accueillis avec beaucoup d’attention, et l’on prend le temps de nous présenter les installations de l’établissement et de nous donner toutes les informations utiles pour notre séjour.
On nous demande aussi combien de nuits nous avons réservé… Question qui peut vite agacer, on se sent déjà bien  et l’on évoque sans aucune précaution la possibilité que tout cela doive se terminer !

J’apprends que les chambres ont différentes thèmes, et je me rappelle alors un commentaire que m’avait fait la miss il y a un certain temps sur un hôtel qui proposait diverses chambres, dont une sur le thème de l’Opéra, qui lui est cher.

Il semble qu’elle avait préparé sa surprise depuis longtemps, c’est pourtant SON anniversaire !

Notre hôtesse nous mène à notre chambre et nous laisse ensuite tous les deux.
L’impression de cocon est très forte, la chambre n’est ni trop grande ni trop petite, la décoration et les finissions sont travaillées. Même les mitigeurs sont signés du nom de l’hôtel.

Le thème reprend l’image d’une lucarne avec des photos des toits de l’Opéra Garnier. Une barre de danse sur laquelle sont lacés des chaussons fait office de tête de lit.La chambre Opéra Garnier
Les commandes d’éclairages sont tellement élaborées qu’elles en seraient presque complexes, mais permettent de donner à la chambre de multiples ambiances, plus ou moins tamisées.

La pièce maitresse, hormis le lit, est dans la pièce à côté : une grande baignoire d’angle qui propose la fonction jacuzzi, et un éclairage de l’eau dans différentes couleurs.

Je suis surpris par un point : notre chambre donne dans la rue, et pourtant il y règne un calme olympien.
Un rapide coup d’œil aux fenêtres donne l’explication : un double vitrage extérieur auquel on a ajouté un autre niveau de double vitrage, le résultat est imbattable !

Nous nous déposons rapidement nos affaires et je suis chargé de faire couler l’eau. Très chaude bien sûr, connaissant la frilosité de la miss.
Bien qu’habitués aux grands jacuzzis, avoir sa baignoire balnéo dans un cadre aussi intime est une toute autre expérience.
Et nous n’avons jamais eu cette opportunité auparavant… nous voilà donc à tester les différentes possibilités de l’engin 2

La baignoire balnéo

Une fois trouvés la meilleure combinaison bulles / couleur, nous nous relaxons et laissons aller nos mains. Mes mains glissent dans l’eau et suivent les formes de ma délicieuse maitresse, dessinés par l’éclairage inhabituel.
Difficile de rester de marbre dans ces conditions, cependant la baignoire n’est pas non plus gigantesque, et l’on ne peut guerre s’y ébattre sauvagement.

L’assise qui est dessinée dans l’angle en revanche, pourrait bien receler un potentiel coquin. Il nous faut impérativement tester cette configuration inédite !
Nous expérimentons donc alternativement la “balnéo-gâterie”, tout en rajoutant régulièrement de l’eau chaude pour nous maintenir dans les meilleures dispositions.

Je ne saurai dire ce qui a ma préférence entre le plaisir d’une fellation appliquée, calé dans l’angle de la baignoire, caressé par la vapeur d’eau et la double sensation de chaleur humide dispensée tant par la baignoire que par le délicat fruit que je butine.
Quoi qu’il en soit les bienfaits en sont incontestables 3.

A la fois relaxés et électrisés nous prenons le lit d’assaut, laissant derrière nous une salle de bain toute embuée.
La literie est à l’image du reste de la chambre, parfaitement agréable. Du moins pour dormir… mais il n’en est pas encore question !
Nous avons à cœur de finir la soirée en apothéose, ce n’est pas un jour comme les autres !

Et nous ne pouvons fêter cet anniversaire sans une levrette dans les règles de l’art.
Si l’absence de grincement est bien appréciable, le mieux s’avère parfois l’ennemi du bien : la douce texture de la couette n’est pas des plus adaptée à un accouplement musclé.

Il en faut plus pour nous décourager, et nous réglons bien vite le risque de dérapage en adoptant un positionnement plus adapté (bénie soit la souplesse de Missdactari, en même temps on n’est pas dans la chambre “Opéra” pour rien !).
Après tant de plaisirs qui se sont additionnés tout au long de la journée, je m’abandonne à un orgasme long et intense, dévastateur.

Le lit "Opéra"

Malgré l’épuisement, il est hors de question de s’endormir sans avoir mis à profit le cadeau de l’an dernier : le Fairy.
Ce dernier est mis à contribution et bien vite il confirme sa redoutable efficacité ! C’en est presque désarmant de voir de quelle manière implacable il peut conduire, en bien peu de temps, une femme à l’orgasme.
Mais il eut été trop simple de s’arrêter là, et je décide d’ajouter ma cerise sur le gâteau.
Je suis bien décidé non seulement à avoir le dernier mot, mais également à ne laisser aucune bribe d’énergie à Missdactari, qui ne soit transformée en jouissance.

Après m’être assuré qu’elle capitule, visiblement terrassée, nous nous accordons un repos des guerriers bien mérité, et je tombe bien vite dans un profond sommeil…
… sommeil dont je suis très agréablement sorti par une très douce et très agréable sensation.

Avec beaucoup de délicatesse la miss cajole ma hampe fièrement érigée, et n’accélère le rythme que lorsque je me montre aussi bien réveillé.
C’est donc une journée qui commence bien, très bien même !

Malgré mes envies de “petit déjeuner au lit” la tête enfouie entre ses jambes, Missdactari m’enjoint de me préparer pour un repas plus nourrissant.
L’effet cumulé des différents traitements de la veille ne semble pas s’être encore dissipé, nous prenons donc le chemin du buffet.

Confortablement installés dans les fauteuils club violet, nous profitons de la variété des mets proposés.
Nous observons le personnel, la décoration… nous faisons des commentaires sur le lieu, sur notre journée mémorable.

DSP_Salon

Nous devisons sur les autres clients. Sont-ils venus eux aussi profiter d’un si bel écrin pour s’ébattre ?
Ou ne sont-ce que des voyageurs blasés, habitués des lieux, n’ayant trouvé que le repos à défaut de fougue ?

Le soleil nous accompagne sur le chemin qui nous ramène vers une vie “normale”, et nous commençons déjà à élaborer des plans pour le prochain opus.

Crédits photos : première, deuxième et dernière photo viennent du site officiel de L’Hôtel Design Secret de Paris, la troisième et quatrième de tripadvisor.

  1. d’ailleurs si vous regardez l’adresse de l’hôtel sur Google Street View, vous verrez que l’endroit était pour le moins délabré il y a encore quelques années[]
  2. la baignoire, dans un premier temps… what did you expect ?[]
  3. note à moi-même : tenter d’intégrer une baignoire balnéo dans ma future lapinière[]