Archive pour juillet 2012
Triathlon (étape III)
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Après un trajet sans histoires, nous abordons la rue du Cherche-Midi et surveillons les numéros afin de nous approcher au mieux de la Galerie Le Sevrien.
Nous voici aux abords du club, sachant qu’il n’est pas évident de trouver une place dans la rue, nous avons convenu de faire appel aux services du voiturier.
Nous stationnons devant une porte cochère, le cherchant du regard…
Soudain la porte passager s’ouvre d’un coup, nous faisant bondir sur nos sièges. Le voiturier a surgi de nulle part et nous prend en charge… presque trop efficace.
Après ce petit coup d’adrénaline, nous nous dirigeons vers la galerie.
Je n’ai jamais visité l’Overside auparavant, c’est donc une première pour moi. Mon accompagnatrice a déjà fait une visite des lieux auparavant.
Le moins que l’on ne puisse dire, c’est que l’on n’imaginerait pas trouver un club libertin à cet endroit.
En descendant une large rampe d’escalier, nous abordons une galerie souterraine. Tout de suite sur notre droite, une porte discrète marque l’entrée de l’établissement.
Nous nous débarrassons de nos manteaux au vestiaire, et discutons un peu avec le personnel… puis il est temps pour moi de faire le tour des lieux.
C’est toujours avec intérêt que je découvre un nouveau club. En ayant fréquenté plus ou moins assidument un nombre qui commence à être raisonnable, je dispose d’éléments de comparaison qui permettent d’apprécier tel ou tel point, ou de voir quelles améliorations pourraient être apportées 1.
En passant le vestiaire, nous débouchons sur le bar immédiatement sur notre droite. De là, nous pouvons soit continuer vers les coins câlins sur notre gauche, soit la zone dancefloor / restauration sur notre droite.
Nous commençons par cette dernière. La piste est grande et bien aménagée, le matériel de sonorisation et d’éclairage sont à la hauteur. On m’a souvent vanté les mérites de la partie discothèque de ce club, en tout cas les moyens y sont.
Nous montons quelques marches et nous voici sur une sorte de demi-étage où le buffet est dressé. Le choix est pléthorique, la présentation agréable, les aliments de qualité.
C’est un buffet qui sort du lot, loin devant ce que j’ai pu voir dans d’autres établissements.
Mais nous nous restaurerons plus tard, car la visite n’est pas terminée.
Dans l’enfilade du buffet, sont disposées quelques tables basses rondes autour de banquettes, le tout est disséminé sur différents niveaux.
Ces “plateformes” de restauration sont articulées autour de la cabine du DJ. Un rapide coup d’œil me confirme que le matériel n’est pas le choix d’un amateur, sinon éclairé.
Sous le plus haut étage, se trouve l’entrée discrète d’une blackroom, relativement vaste… idéale pour les amateurs d’inconnu.
Taquin, j’y entraine missdactari au prétexte de voir la taille de la pièce… dans l’obscurité, je la plaque contre un mur et laisse aller mes mains à l’exploration. S’il se trouve que la pièce est assez vaste, je me sens malgré tout à l’étroit dans mon boxer…
Mais l’heure n’est pas encore aux effusions de libido…
Nous rebroussons chemin et passons du côté ludique des installations. A l’entrée de cette zone trône un tabouret de bar. Il est inoccupé pour l’instant mais c’est le domaine du videur.
Sur notre gauche s’ouvre une première salle hexagonale à la décoration romaine. Au centre figure un matelas surélevé, hexagonal lui aussi.
Chaque pan de mur possède une petite banquette en regard de ce coin central. Prometteur !
Face à cette salle, un autre coin, plus simple avec un matelas en longueur, est le seul muni d’une porte.
A l’angle un petit coin SM avec un peu de matériel. Rien de bien méchant, mais il y a le nécessaire de base pour attacher son ou sa partenaire.
Nous poursuivons dans les couloirs, passant un renfoncement, avec ce qui pourrait ressembler à un confessionnal 2, puis un espace d’accès étroit, où l’on ne tient guerre à plus de 4.
Nous arrivons enfin sur 2 grands coins à l’enfilade, un premier assez grand muni d’une sorte de cage qui peut facilement faire tenir une personne allongée.
A la suite un second espace, le plus grand du club, permet d’accueillir de nombreuses personnes, avec des murs parés de miroirs.
Le tour du propriétaire achevé, nous retournons vers le bar.
C’est une soirée mixte, la formule prévoit que seuls les couples peuvent accéder au club dans un premier temps, et en profitent pour se restaurer.
Les hommes seuls ne sont acceptés que dans un second temps, et ne profitent pas du buffet.
Nous goutons donc les nourritures terrestres avant de passer à celles de la chair.
Petit défaut : les tables style “discothèque” sont petites et assez basses, plus adaptées pour poser un verre qu’une assiette.
Nous profitons de ce moment de détente pour commenter les deux étapes précédentes, échanger nos impressions sur le club.
Il me semble à un moment apercevoir une femme vêtue de dentelle blanche, et qui me semble être enceinte.
C’est chose rare en club, mais ce n’est pas pour déplaire à mon côté maïeusophile, bien au contraire.
Mais la soirée est à peine commencée, il serait prématuré de lui sauter dessus entre le fromage et le dessert.
Nous finissons donc notre repas et descendons vers le bar.
Le volume sonore est monté et le dancefloor a déjà commencé à se remplir.
Les danseurs sont peu nombreux, mais quelques femmes ondulent déjà sur la piste, ou sur la barre de pole-dance.
Ce spectacle me fait craindre que le club ne soit plus orienté sur l’exhib’ que sur le jeu, comme j’ai déjà pu le constater dans certains club où l’on danse beaucoup, surtout pour se montrer.
Un rapide coup d’œil vers les coins câlins montrent que les ébats n’ont pas encore commencé… cela confirmerait-il mes doutes ?
Nous décidons de ne pas attendre pour voir, et de profiter à deux, pendant que la place est libre, et investissons donc le coin hexagonal.
Quelques couples jettent un œil ou bien passent à côté pendant que nous nous installons.
Pour l’instant je suis concentré sur ma partenaire, nous faisons monter le désir et la température de la pièce… jusqu’à ce que je ne puisse résister à l’envie de la pénétrer.
Je m’équipe donc d’un préservatif (Unique bien sûr) et nous optons pour un missionnaire.
Le coin hexagonal a juste la bonne taille pour accueillir nos ébats, et il serait difficile de partager notre matelas avec d’autres personnes.
Le passage des couples autour de nous s’intensifie. Certains s’arrêtent, et commencent à se toucher sur les banquettes disposées autour de notre coin.
D’autres s’approchent et nous frôlent, tentent une main baladeuse. Quelques hommes confient leur intimité aux bons soins de missdactari
Alors que je suis en train de la besogner, bras tendus, je sens une main venir me caresser le dos, puis venir caresser mes cheveux.
Le mouvement est très doux, sensuel, câlin même.
Je ne vois pas bien celle qui me le prodigue car elle est restée sur ma droite, légèrement en retrait. Je me demande même si cette caresse ne vient pas d’un homme…
Les effluves de parfum qui me parviennent me confirment cependant qu’il s’agit très certainement d’une attention féminine.
Comme je suis appuyé à bout de bras, je ne peux rendre la caresse qui m’est offerte. Je cherche donc le contact en me décalant légèrement sur le côté, toujours attentif à ma partenaire.
Coup de chance, ou manœuvre volontaire de la part de ma tendre inconnue, ma joue se positionne directement contre sa poitrine.
L’ambiance est plutôt silencieuse, et ne voulant pas rompre cet état de fait, je tente de faire comprendre par mon attitude que j’apprécie ce contact.
Pas évident lorsque la parole n’est pas dans les options, et que le regard fait défaut.
Le message doit passer cependant, car les caresses et la présence presque maternelle de la poitrine de l’inconnue persistent un bon moment.
Ils ne seront toutefois pas suivis d’une proposition plus osée, et elle prend congé, avec son accompagnateur.
Ce n’est peut-être que partie remise.
Toujours est-il que je n’ai pas réellement pu identifier celle qui m’a prodigué autant de douceur.
Aujourd’hui encore, l’extrême douceur et la bienveillance de ce contact demeurent très présentes dans mon esprit.
Comme toutes les bonnes choses ont une fin, nous finissons missdactari et moi par reprendre nos esprits et nous rhabiller.
Il est grand temps de prendre une boisson fraiche salvatrice, nous nous dirigeons donc vers le bar.
Pendant ce temps je tente de repérer ma caressante inconnue, sans grand succès puisque je ne l’ai pas vraiment vue, je ne fais donc que des suppositions.
Nous partons nous assoir au bord de la piste avec nos verres. Nous profitons d’un instant de détente, assis côte à côte sur une banquette, sirotant nos boissons.
Nos commentaires vont bon train, sur le club, sur ce qui vient de se passer, ou échangeant nos avis sur tel ou tel couple.
Les verres vidés, nous allons nous dégourdir sur la piste.
La bonne réputation du club concernant la partie dansante n’est pas usurpée.
Sans être totalement parfaite, elle fait clairement partie de ce que j’ai vu de mieux en club.
Il y a de la place pour danser, les éclairages sont efficaces et nombreux, bien dosés.
Le son est bon et ne vrille pas les oreilles, tout en assurant un volume soutenu mais pas assourdissant.
La sélection du DJ est pertinente et les titres sont enchainés avec soin. Que demander de plus ?
Un peu d’action horizontale peut être ?
L’heure avance, et nous ne pourrions certainement pas terminer notre journée “anniversaire marathon” sans un dernier round.
Nous partons donc refaire un tour de l’espace interactif.
La fréquentation est cette fois ci bien plus élevée.
Nous parcourons tous les coins… en passant devant la cage, nous apercevons la jolie brunette qui se trémoussait sur la piste quelques temps auparavant.
Elle semble aussi joueuse que bonne danseuse, et ne manque pas de prétendants… que la cage permet de canaliser un peu.
Dans le dernier coin, nous trouvons des matelas bien occupés, la situation étant pour le moins “partouzesque”.
Nous trouvons une place sur un des matelas, nous nous hâtons d’ôter nos vêtements et de bien faire en sorte de pouvoir tous les retrouver au milieu de la mêlée une fois le match terminé.
Alors que le jeu devient de plus en plus chaud, quelques hommes profitent des formes de missdactari
J’en profite pour la gratifier d’un cunnilingus dont elle raffole, tout autant que j’aime lui prodiguer, m’efforçant de faire de mon mieux.
L’effet escompté ne tarde pas à se produire… l’entrejambe trempé, le visage basculé, elle jouit dans un râle alors qu’elle me repousse pour signifier son abdication.
Il faut dire que j’ai cette (mauvaise ?) habitude de continuer à gamahucher tant que je ne suis pas certain d’avoir mené l’assaut à son terme, afin de m’assurer que je ne lâche pas ma partenaire avant la fin de son ascension vers l’orgasme.
Dans certains cas, les dames supportent tout à fait d’être léchées alors qu’elles ont jouit, mais d’autres ne supportent plus aucune stimulation, et se dégagent plus ou moins violement.
Je me permets donc parfois de préciser avec des partenaires inconnues : “quand tu n’en peux plus tu me dis stop ou bien tu tapes“.
Chose prévisible… missdactari ne compte pas laisser mon forfait impuni.
Alors que deux couples, qui visiblement se connaissent, sont venus réduire notre espace vital au strict minimum, elle me prend en bouche, et entame une fellation dans un regard tout à la fois indécent et provocateur.
Je suis recroquevillé contre un miroir qui ruisselle de buée, en effet l’espace est saturé, et les jeux vont bon train.
La position est peu confortable et ne m’aide pas à lâcher prise, d’autant que la journée a été bien remplie… je me fais donc désirer un moment.
Je finis par me concentrer sur mon environnement immédiat, et je contemple cette salle remplie de corps nus, de femmes haletantes, gaillardement chevauchées par les amants d’un soir ou d’une vie, je balaye le panorama pour ne voir que plaisir et débauche tout autour de moi. Les gémissements se mêlent en un bruit de fond saccadé et décadent.
La chaleur de la pièce et les odeurs presque imperceptibles mais inavouables complètent cet éveil de mes sens.
Submergé par le plaisir, je finis par rendre les armes, me répandant dans la bouche de missdactari
Je peine à reprendre mes esprits, mais me retrouve finalement debout, rassemblant mes vêtements, vérifiant que je n’embarque pas la chemise d’un congénère.
Le club s’est un peu vidé, et la nuit est déjà bien avancée.
A notre sortie de la galerie, le voiturier a anticipé notre arrivée, et le cabriolet nous attend déjà, moteur tournant.
En chemin pour ma tanière, la route est calme, le trafic quasiment nul et la nuit sombre. Nous faisons un premier bilan, positif, de cette journée “Anniversaire Marathon”.
Cette nuit, ou ce qu’il en reste, le sommeil ne sera pas long à trouver…
Cet anniversaire n’aura pas été de tout repos, et alors que j’achève la fin de cette trilogie, je suis à seulement 5 semaines de l’édition 2012.
Le programme n’est pas encore décidé, mais j’ai déjà débuté la préparation physique, car le programme risque d’être olympique.