Fred Goormand

AvatarHomme en couple libertin, francilien, jeune quadra dynamique.

Adepte sans borne du cunnilingus, inscrit au don d'orgasmes.

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Sam 17
Septembre
2011

PostHeaderIcon Maïeusophile

Cela fait un moment que je voulais écrire ce billet, mais à quelques jours de la naissance d’un nouvel enfant, il me semble que c’est le moment…

Il y a dans la PAQ un aspect de mes “préférences” sexuelles qui n’est pas indiqué. A dessein…
La maïeusophilie 1 est en effet plutôt controversée.

Les bonnes mœurs répriment volontiers le fait d’avoir envie d’une femme enceinte, qui est alors considérée comme une (future) mère toute dévouée à sa grossesse et au futur enfant.
Quelle idée que de nourrir des fantasmes au sujet de femmes dont le corps se prépare pour le nouveau-né !

Clairement, le sujet est tabou, tant il touche à des points de vus apparemment contradictoires. 2

Les rares fois où je parle de cette attirance les réactions sont diverses… disons que cela va du “tu es un dangereux pervers, tu me dégoûtes” 3 à “Ah oui, toi aussi ?”, voir dans certains cas un air vaguement intéressé de la part de ces dames.

Les avis sont partagés et parfois extrêmes, d’un côté comme de l’autre… Combien d’hommes refusent d’honorer leur femme sitôt la grossesse apparente ?

Et pourtant…

Y a-t-il corps plus féminin que celui d’une femme enceinte ?
Sous l’effet des hormones, la poitrine prend en volume et devient aguicheuse, le grain de peau change…
Toutes s’accordent à dire qu’elles ont de plus beaux cheveux pendant cette période.
Autre conséquence de l’imprégnation hormonale : le sexe gonfle et change d’aspect.

Cet aspect peut en rebuter certains (et certaines) alors que je le perçois comme encore plus attirant !

Du point de vue des femmes, les avis sont également très partagés.

Certaines vont se centrer uniquement sur l’enfant à naître, et ne plus penser qu’en terme de mères ou futures mères, en s’oubliant totalement, se repliant sur elles-mêmes et refusant toute intimité. Ou bien ne pas se trouver attirantes, et donc ne pas vouloir s’offrir.
Pire, certaines enfouiront au plus profond d’elles même leur désir galopant, face à la pression sociale et la peur du jugement négatif de leur homme.

D’autres au contraire ont une libido débordante et assumée, de nouveaux fantasmes, des sensations exacerbées et des orgasmes plus intenses qu’à l’ordinaire.
Dans ces conditions, pourquoi se priver ?

Comme expliqué ici, en dehors de soucis de santé précis auquel cas la contre-indication sera mentionnée par le corps médical, les rapports sexuels sont tout à fait possibles et ce pendant toute la durée de la grossesse.

Certaines pratiques “extrêmes” peuvent toutefois demander des précautions, mais en dehors de ça, tant que la principale concernée est motivée, pourquoi ne pas satisfaire ses envies ?
D’autant que les hormones du plaisir (notamment endorphine et ocytocine) sont globalement bénéfiques pour bébé !

En définitive tout est question d’envies qui s’accordent… les divergences sexuelles pouvant être sources de frustration d’un côté comme de l’autre, la maternité ne faisant que redistribuer les cartes. 4

Du coté des hommes, certains seront refroidis par l’aspect de leur compagne et leur corps changeant, et d’autre part vouloir les protéger, ne les voir que comme celle qui porte leur enfant et plus du tout comme un objet de désir.
Si leur moitié n’est pas motivée non plus, globalement ils ne devraient pas se plaindre de cette mise en sommeil de leur sexualité.

Mais si au contraire monsieur est, comme moi, d’autant plus motivé, alors que sa compagne lui refuse (et lui reproche probablement) ses envies ?
Grosse frustration en perspective !
Avec toutes les conséquences possibles : abstinence et / ou épisodes masturbatoires fréquents et mal vécus, adultère… le tout sur fond de culpabilité (ta femme est enceinte, tu la trompes, non mais quel salaud es-tu pour oser lui faire ça ? etc…)

Du coté des femmes, la situation est assez similaire…
Celles dont la libido est globalement en sommeil, quelle qu’en soit la raison (pression sociale, dégoût, focalisation sur le rôle de mère au détriment de celui de femme) ne souffriront pas du manque d’intérêt de leur homme, bien au contraire.
A l’inverse les demandes pressantes et répétées de monsieur, les yeux exorbités devant tant de beautés, pourra être vécu de façon pénible pour ne pas dire agressive, oppressante, ou encore culpabilisante.

Et si monsieur n’est pas très motivé, alors que les fantasmes et les envies s’envolent littéralement ?
Que son désir soit en sommeil ou simplement qu’il n’arrive plus à suivre ce torrent débordant de nouveaux fantasmes  ?

Je vous laisse imaginer… en ce qui me concerne  j’ai eu la chance (et l’honneur) de passer un excellent moment avec une femme enceinte (non, pas Madame, une autre !)
J’en garde un excellent et émouvant souvenir tant, au-delà de l’aspect purement fantasmatique, j’ai considéré cet acte comme une grande marque de confiance.

Quant à nos relations de couple, je pense pouvoir les qualifier de gargantuesques, même si restant au sein du couple en ce qui concerne Madame 5
Son corps me rend tout simplement dingue, que ce soit sa poitrine opulente, le ventre arrondi ou son intimité bouillonnante.

Bref, je suis maïeusophile, et je l’assume !
Au diable tous ceux qui me jugent comme un dangereux pervers, déséquilibré, ou me regardent avec dégoût lorsque j’ose évoquer cette attirance.

A ceux et celles qui sont dans le même cas : profitez-en, cela ne dure que quelques mois, amusez-vous, assouvissez vos fantasmes, lâchez-vous !
Dans le respect des envies de chacun bien sûr, et en oubliant pas une règle fondamentale : le droit de chacun à disposer de son corps, et plus encore pour la femme enceinte.

Photos : preggolicious, growing your baby, mytingoo … (pas évident de trouver des photos sexy de femmes enceintes)

  1. attirance sexuelle pour les femmes enceintes[]
  2. et j’espère avoir des commentaires nourris à ce sujet ![]
  3. encore que ma maîtresse me traite souvent affectueusement  de “sale lapin pervers dégueulasse”[]
  4. Avant qu’on ne reproche d’être trop conformiste, une petite précision : oui mes propos se rapportent à un couple hétérosexuel. N’y voyez aucune discrimination, je suis simplement à court d’opinion sur la sexualité des couples homosexuels lors d’une grossesse…[]
  5. par choix de sa part, je précise[]


Il y a 27 commentaires pour “Maïeusophile” Flux RSS des commentaires

  • Goormand

    S’il y a bien un sujet sur lequel je voudrais avoir des commentaires, des témoignages, des débats, c’est celui là.

    N’hésitez pas !

  • M. Chapeau

    Je n’ai jamais regardé une autre femme enceinte que la mienne avec les yeux du désir. Maintenant que je suis seul, je crois que ça ne me gênerait pas, ni ne m’attirerait spécialement.

    Par contre, j’ai un problème avec le coït et les femmes enceintes. Cela date de notre premier enfant, et d’une visite de routine vers le milieu de la grossesse. La sage-femme met un doigt dans le vagin de ma femme, sans doute pour tâter le col de l’utérus ou un truc mystérieux du genre. Et là, elle dit : “Oh pardon bébé !” parce qu’elle l’a apparemment dérangé ou cogné du bout du doigt.

    Et là, je regarde les doigts de la sage-femme. Je compare mentalement … Et je n’ai plus pu pénétrer ma femme du reste de l’accouchement.

    L’idée que je pouvais toucher le bébé, même si je sais que c’est sans danger, me bloquait totalement.

  • M. Chapeau

    Accessoirement, à propos des cheveux, je croyais au contraire que la grossesse les faisait tomber ?

  • Comme une image

    Je ne crois pas avoir jamais donné des coups de verge à mes (futures) filles en faisant l’amour à ma femme enceinte. J’avoue que ça commence à remonter à assez loin, donc je ne me souviens pas précisément des précautions particulières que nous prenions en faisant l’amour, ma femme et moi, en revanche je me souviens de deux grossesses bien différentes.
    Lors de la première, nous faisions régulièrement l’amour… y compris la nuit qui a précédé la naissance de notre aînée (pas de coït, pour être précis, mais chacun a eu son orgasme ;-).
    Et pour la seconde, c’est moi qui avais un désir en berne, en tout cas les derniers mois. Zéro sexe, ni dans mon couple, ni ailleurs (et grosse décompensation après l’accouchement où j’ai niqué à haute dose, mais à l’extérieur).

    Sinon, j’ai eu très envie de faire l’amour à une ancienne amante à chacune de ses deux grossesses, mais je n’ai pas eu l’occasion de mettre ce fantasme en pratique, qui est donc resté un fantasme, et pas eu d’autres occasions de le mettre en pratique (je ne suis pas vraiment capable de dire si j’aurais envie d’une femme enceinte avec qui je n’aurais pas déjà une relation particulière). En tout cas, clairement pas dégoûté par cette perspective… Plutôt une curiosité bienveillante.

  • missdactari

    De mon avis féminin, j’ai hâte de découvrir mon corps ” enceinte “. Les changements, modifications, et tout ce qui va avec.
    Et donc la sexualité quand on est enceinte. Avec un côté très égoïste : ce que ça changerait physiquement pour MOI, parce que pour le partenaire, à part certaines positions qui ne sont plus possibles, le changement est uniquement psychologique ( enfin je crois ? ). Et surtout être encore plus la 8ème merveille du monde par ce statut de femme enceinte. Un coup de brosse à reluire sur l’égo n’a jamais fait de mal ^^

    Le revers de la médaille c’est d’être une bête de foire… d’attirer l’attention uniquement par ce statut ” femme enceinte “, qui occulte la femme tout court.
    Je pense que je continuerai à sortir en club/soirée privée. En étant bien consciente que certains ne m’aborderaient que dans le but de pouvoir se vanter après ” je me suis tapé la femme enceinte “, mais peu importe, moi je me serai bien tapé le mec à la chemise de telle couleur, alors…
    Si cette situation de bête de foire devenait trop pesante, je me contenterais de soirées privées avec des personnes qui m’appréciaient déjà avant la grossesse, pour me rassurer sur leurs motivations.

    Pour les hommes qui auraient peur de faire l’amour à une femme enceinte, je pourrais leur expliquer par A+B que leurs craintes sont infondées ( sauf soucis de santé particulier bien sûr ). Mais cette peur de faire du mal à la maman ou au bébé doit être tellement angoissante que je doute d’une simple explication suffise à les rassurer.
    Il vaut mieux alors proposer de limiter les actes, tout en trouvant quand même des manières de s’amuser, sans qu’ils aient peur de faire du mal.
    Et peut être qu’en reprenant confiance petit à petit, ces messieurs oseront pluss de choses avec une femme enceinte qui médicalement se porte bien.

    ps : j’aime bien la conclusion de CUI, la ” curiosité bienveillante ” 😉

  • P.Minette

    allez, un petit mot au passage,
    pendant la grossesse, nous n’étions que théoriquement libres. aucune pratiques en dehors de notre couple, je n’ai pas de vécu donc sur ce plan là.
    j’ai eu une libido assez forte mais aussi une “menace d’accouchement prématuré”, qui faisait qu’on a été particulièrement attentifs. c’est assez culpabilisant en fait..
    et puis ça ne me plaisait pas de sentir le bébé bouger pendant les ébats parfois.

    je ne crois pas que j’irai en club ou coucher avec un/ des inconnus étant enceinte.

    c’est quelque chose d’intime. j’ose la comparaison, c’est assez proche pour moi des rapports sexuels pendant les règles. pas quelque chose de dérangeant psychiquement ou quoi, juste un moment où je me sens plus vulnérable et donc pas envie de partager cela avec n’importe qui.
    et puis j’aime avoir l’esprit libre, pouvoir me dire que mes choix et envies n’engagent que mon corps.

    sinon, côté femmes, je n’ai jamais été attirée par une femme enceinte.
    les poitrines opulentes ne m’intéressent déjà pas, porteuses de lait ou s’y préparant cela me rebutent carrément.

    quant aux cheveux, comme pour le reste ça dépend des femmes. 🙂
    perso, j’en ai profité pour tester le “moins d’un cm sur le crane” je peux difficilement témoigner 😀 (même si je pense qu’ils étaient en pleine forme.)

  • JustMeLydie

    Bonjour à vous quatre et félicitations pour l’événement de ce matin !
    Tu feras de gros bisous pour moi à la maman et au bébé.
    Bien sur, je t’embrasse aussi très fort.
    Donc, pour ma part, en effet, j’aime le sexe pendant ma grossesse, je ne dirais pas plus que d’habitude, mais pas moins non plus. Je continue simplement les activités qui me plaisent, qu’il s’agisse de danse orientale ou de sexe, j’agis selon mes envies et humeur.
    Pour mes deux premières grossesses, je ne fréquentais pas encore les clubs, donc il n’y a rien eu d’extra ordinaire sur ce point, rien que de plus normal entre un homme et sa femme. En revanche, pour la troisième, j’avais les hormones en ébullition et j’ai beaucoup joué avec divers partenaires, certains déjà connus, d’autres rencontrés en club.
    Je n’ai jamais senti de réél malaise, parfois quelques regards désapprobateurs qui sentaient le “Mais qu’est ce qu’elle fait elle, elle ne devrait pas dans son état” mais souvent tout de même beaucoup de curiosité, d’interrogations concernant ma relation à cet enfant en devenir avec qui je vivais un peu plus que le commun des mortels. En effet, j’ai partagé avec elle plus d’intimité, je m’en sentais d’ailleurs plus proche encore que des deux premières, et ma relation avec elle est encore plus forte aujourd’hui, je ne saurai pas trop expliquer pourquoi, peut être parce que j’ai vécu pleinement, à tous point de vue …
    Alors imaginez maintenant, alors que j’attends le quatrième !
    Pour le moment, je n’ai pas fait de sortie en club, j’étais trop fatiguée, mais les envies reviennent au galop, les fantasmes et rêveries aussi, je vais donc replonger avec bonheur dans ces plaisirs, peut être “Interdits” mais si bons !!!!
    Gros Bisous et grosse pensée pour toi et ta petite famille Mister.
    Vous me manquez !
    A bientôt.
    Just’

  • Goormand

    Hello à tous,

    Mes commentaires ont tardé quelques jours, pour une raison toute simple…
    A peine avais-je publié cet article que Madame perdait les eaux 🙂

  • Goormand

    @M. Chapeau : j’aime bien le “truc mystérieux” concernant la vagin de ta femme
    Et pour le “pardon bébé”, justement il ne fallait peut être pas comparer.
    Il me semble qu’il est normal (sauf soucis particulier) de pouvoir passer un doigt dans l’entrée du col (et plus dans les dernières heures bien sur).

    Je suis persuadé que tu es mieux monté que ça ! Mais je comprends le blocage.
    Il est certain qu’il est préférable d’éviter les positions qui favorisent une pénétration profonde pendant la grossesse… mais on arrive à se débrouiller 😉
    Pour les cheveux, à priori les actions des hormones sont variables d’une femme à l’autre mais cela semble être l’embellie pendant la grossesse suivie d’une période moins faste quelques mois après l’accouchement.

    @CUI : j’aime bien (comme missdactari) la curiosité bienveillante.
    De notre coté, le dernier coït date du matin précédent soit même pas 24h !
    (OK j’avoue on essayait de précipiter un tout petit peu les choses pour cause de déplacement programmé)
    Par contre je n’ai pas eu le cas d’une “inconnue” enceinte, en club par exemple, et ce cas doit être extremment rare.
    Mais le cas échéant si le feeling est là, je n’hésiterai pas.

    @missdactari : ah non le changement n’est pas que psychologique, la poitrine change vraiment de manière perceptible, en terme de volume et / ou couleur et / ou sensibilité, et surtout le petit abricot n’est plus pareil, et les sensations pour Monsieur sont différentes.
    Pour l’aspect bête de foire, il est clair qu’en club ou en soirée privée, dès que la grossesse se voit elle doit immanquablement attirer l’oeil, mais avec des réactions diverses de la part des hommes comme des femmes.

    @P.Minette : Rester au sein du couple était un état de fait, ou un engagement volontaire ?
    Je vois bien le coté culpabilisant, si en effet il y a un risque avéré pour l’enfant…
    Quant au fait se sentir bouger le bébé, oui c’est arrivé régulièrement sur la fin, ce n’est pas forcément facile à gérer pour l’un comme pour l’autre, il faut être capable de gérer des “pauses”.
    Tu n’es donc pas lactophile… pas grave, j’ai cru comprendre que tu faisais plein d’autre choses “pas très propres” 🙂
    (je suis moi même neutre sur la question, mais je vais bientôt pouvoir m’y confronter)

    @JustMeLydie : Merci !
    Et merci pour ce précieux témoignage.
    Je crois que ce serait bien que l’on se voit… rapidement 😉

  • M. Chapeau

    Félicitation à tous les deux ! Euh trois en fait. 🙂

  • P.Minette

    Félicitations! et bienvenue à ce nouveau petit être 🙂

    rester “entre nous” était un état de faits, à l’époque je n’avais point infléchi ma position. 🙂

    moi? moi, je fais des choses “pas très propres”??? euh… c’est fort possible.

  • Fifi-Bulle

    J’ai eu la chance de ne pas avoir de baisse de libido pendant mes deux grossesses. Et monsieur n’a eu aucun recul pour cela, malgré sa crainte toute à son honneur et attentionnée de me faire mal au niveau du ventre.
    A ma seconde grossesse, mes hormones ont littéralement explosé et j’avais envie de faire l’amour tout le temps!!! mdr Ca a d’ailleurs quelques peu destabilisé monsieur au début, mais je pense qu’il s’y est vite habitué vu qu’il a osé s’aventurer vers des pratiques inédites pour nous deux jusqu’alors. Malheureusement pour lui, il a été jusqu’à tenter de me proposer la sodomie quelques semaines (2 mois) après l’accouchement… à peine remise de charmants hémoroïdes en cadeau de naissance, autant vous dire qu’il s’est fait royalement envoyer sur les roses!!! mdr

  • Goormand

    @Mr Hat et P.Minette : merci !

    @P.Minette : tu n’avais pas infléchi ta position sur… ?
    Le polyamour ? (et c’était juste une période creuse).
    Ou alors j’ai compris de travers ?

  • Goormand

    @Fifi-bulle : ça m’a eu l’air de grossesses plutôt bien vécues sexuellement 🙂

    Pour la proposition de sodomie après l’accouchement c’était vraisemblablement déplacé, néanmoins, tout dépend de la façon de le demander, non ?

    La réponse a eu l’air un peu… sèche ? Était-ce objectivement mérité ou juste, une fois de plus, une question d’hormones ?

  • p.minette

    Mon compagnon a toujours prôné la non exclusivité.
    Je l’ai refusé pendant plusieurs années. Durant ma grossesse j’étais toujours accrochée â l exclusivité.

    Donc ni libertinage ni papillonage ni polyamour à ce moment là.

  • Goormand

    OK les choses ont bien changé depuis si je ne m’abuse.
    Et si une nouvelle grossesse devait se présenter, qu’en serait-il ?

  • Fifi-bulle

    Year qu’elles étaient particulièrement épanouies sexuellement ces deux grossesses, est-ce une des raisons qui m’a poussé à faire une thérapie après?? Possible… j’avais vraiment envie de continuer à avoir ces envies, ce plaisir… lol
    Pour la sodomie, c’était deux mois après qu’il me l’a proposé. Et je dois dire qu’il l’a demandé avec une infinie délicatesse, genre, à l’issue d’un gros câlin, il m’a doucement glissé à l’oreille un : “humm… ça te dirait qu’on essaie par derrière?” mais il a quand même essuyé un refus, très gentil, mais un refus quand même… Maintenant, l’idée était lancée, elle a mis 1 an à faire son chemin 😉

  • Goormand

    “il a quand même essuyé un refus, très gentil, mais un refus quand même”
    c’est quand même autre chose que
    “autant vous dire qu’il s’est fait royalement envoyer sur les roses!!!”

    Ahhhhh les femmes…

  • Florence

    J’ai une petite fille de 21 mois et je dois dire que ma grossesse a été assez particulière d’un point de vue sexuel.

    Un peu d’appréhension au début, après 5 années de galère pour réussir à être enfin enceinte, plutôt peur de tout détruire en risquant une fausse couche. Même si je savais très bien, rationnellement, que ces craintes n’avaient aucun fondement.

    Mais bon, faut se lancer, timidement au début, avec bcp de douceur, et de plus en plus sereinement et joyeusement au fur et à mesure que la grossesse avance, et est donc moins en danger.

    Je dois dire que je me sentais particulièrement épanouie, libido au beau fixe, la vulve gorgée de sang et encore mieux lubrifiée qu’avant, des orgasmes encore plus forts, les cheveux brillants et superbes, la poitrine ferme et opulente. La différence est loin d’être seulement psychologique, c’est tout mon corps qui a changé, encore plus féminin, sensuel et voluptueux.

    Par contre sortir en club je n’aurais pas osé, peur du regard des autres et pas vraiment envie de dévoiler ma sexualité à tout le monde dans un moment aussi intime de ma vie. J’ai passé des moments assez extra-ordinaires, comme faire l’amour pendant des périodes successives, qui mises bout à bout ont du totaliser 8 heures, sur une nuit de 12 heures. Et ce une semaine avant la naissance… lol Mais toujours dans l’intimité.

    Quand j’entends des copines raconter qu’elles ont vécu un désert sexuel durant toute leur grossesse et l’année qui a suivi j’ai du mal à imaginer…

    Pour moi c’était le summum du désir, du plaisir, de la joie… Je recommence quand on veut! lol

    Je comprends fort bien qu’un homme soit fou de désir devant une femme au comble de sa sensualité, gorgée d’hormones féminines et de phéromones attractives.

    Je comprends bien aussi l’appréhension, peur de blesser, de gêner le bébé. Même si c’est irrationnel, c’est solidement ancré et difficile à combattre. Or il me semble que le bébé participe au contraire, à sa façon, au plaisir de sa maman. Il est inondé d’oxygène(bien connu pour ses propriétés euphorisantes), d’adrénaline (hormone de stress, positif comme négatif), d’endorphine (hormone du plaisir et anti-douleur), d’ocytocine (hormone de l’attachement), de substances nutritives (qui assurent une bonne croissance) Il est bercé par les mouvements. Le pied quoi! Façon bébé bien entendu.

    Après que j’aie fait l’amour, ma fille bougeait souvent bcp, l’air de dire : “ben quoi, le manège est déjà terminé??? J’veux faire un autre tour, moi!!!” lol

    Quoi qu’il en soit une 3ème personne est en partie présente, il faut en tenir compte et l’accepter.

    Pour moi ces quelques mois sont passés bien trop vite, emplis de joie et de sérénité 🙂

    Bisous,

    Flo

  • Goormand

    Merci Florence pour ce témoignage et surtout bienvenue sur le blog !

    Visiblement nous partageons la même vision de la sexualité lors de la grossesse.
    Beaucoup n’osent pas sortir en club, mais je pense que dans certains cas c’est plutôt une appréhension quant au jugement des autres, ce qui est bien dommage.

  • leroi3113

    “je suis maïeusophile, et je l’assume !” moi aussi
    j’ai créé un blog avec des photos sexy de femme enceinte car il y en a trop peut, mon tu la vu.

    mon blog : http://enceintenue.tumblr.com/

    Ton blog est super !

    a+

  • Goormand

    Merci pour ce commentaire et pour le lien sur votre blog, il y a de très belles photos.

  • Jori

    J’ai eut déjà l’occasion moi aussi de faire l’amour avec une de nos amie libertine, j’ai la même sensation d’avoir partagé quelque chose d’encore plus fort avec elle, de plus intime et qui nous lie plus dans la confiance et l’amité. Son fils a maintenant 4 ans, et chaque fois qu’on le voit Oxanne et moi, on repense à ces moments forts.
    Il va de soit que les femmes enceintes m’attirent beaucoup de part la féminité qu’elles dégagent.

  • ...

    C’est la chute d’hormone à l’accouchement qui les fait tomber. Pendant la grossesse , ils sont beaucoup plus fort.

  • Goormand

    Je suppose qu’il s’agit des orgasmes de ces dames ?

    A l’accouchement, au delà des hormones, je pense qu’il y a des raisons plus “évidentes” à l’absence de désir au moins les premiers jours / semaines / mois…

  • Mia Louiz

    Si seulement tout les papas pensent comme vous, vous êtes un papa très doux

  • Goormand

    Merci… je ne sais pas si je suis un papa très doux, mais j’ai la prétention d’être à l’écoute et potentiellement un bon amant auprès d’une femme enceinte.

    (Tout cela reste relatif, on est tous le mauvais coup de quelqu’un)

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